Le Mouvement international contre le racisme et l’antisémitisme (MICRA) et le Collectif des Vigilants, animés par des bénévoles, ont publié le rapport de leurs activités, parfois judiciaires, en 2024. Un rapport qui n’est pas « politiquement ou islamiquement correct ». Après avoir présenté rapidement ces deux acteurs récents, mais efficaces, dans la lutte contre l’antisémitisme et les racismes, notamment anti-Français et antiblancs, ce rapport de 43 pages liste les posts haineux révélés sur les réseaux sociaux et signalés aux autorités compétentes durant un an. De plus, il publie la liste des victimes juives tuées en France depuis 2000 et propose des mesures pertinentes contre l'antisémitisme et les racismes. Il s’achève par une revue de presse démontrant combien MICRA et le Collectif des Vigilants constituent des sources fiables pour des médias divers. A maints égards, un modèle d’action et de transparence.
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Des huissiers de justice problématiques à l'égard de Français Juifs
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Sérieux, altruisme, force de propositions, « non politiquement ou islamiquement correct », transparence… Ce sont ces qualificatifs ou expressions qui viennent à l’esprit à la lecture du rapport 2024 du Mouvement international contre le racisme et l’antisémitisme (MICRA) et du Collectif des Vigilants.
C’est aussi un rapport-étude qui révèle l’étendue et la nature des antisémitismes en France : principalement « traditionnel », islamique, gauchiste et négationniste.
Actes révélés
Présentons d’abord ces deux acteurs apolitiques et non communautaires qui se sont imposés en quelques années dans le combat contre l’antisémitisme.
Fondé en 2017, MICRA « combat tous les racismes, notamment le racisme anti-Blanc, et la haine ou les discriminations envers les juifs, chrétiens, musulmans, hindous, bouddhistes, etc. » Sa « création a résulté d’un triple constat dramatique en France : la part importante, disproportionnée du nombre d’actes ciblant les juifs, l’absence de recensement de nombreux actes racistes et antisémites ainsi que le manque de soutien à des victimes par des organisations censées combattre ces fléaux ». Ajoutons que « les Juifs sont des blancs au carré » selon l’expression de Me Gilles-William Goldnadel.
En 2024, le Président de MICRA avait lancé l’idée d’une Journée internationale contre l’antisémitisme. Reprise par l’écrivain Marek Halter, puis par un dirigeant communautaire, cette idée n’a pas abouti ou a été enterrée.
Le MICRA « travaille en synergie avec le Collectif des Vigilants (CDV), très actif sur les réseaux sociaux, en particulier sur X (ex-Twitter) où il compte 5902 abonnés. Le CDV dispose de son site Internet https://documentingcolvigi.wordpress.com/ où il publie certaines informations, souvent de souvent de dimension internationale »
Le MICRA et le Collectif des Vigilants ne perçoivent ni subvention publique ni dons privés.
Illustré par des posts haineux sur X, ex-Twitter, repérés principalement par le Collectif des Vigilants et visant essentiellement les Juifs, le rapport montre la tragique réalité de l’antisémitisme.
Quelques exemples.
Le 22 octobre 2023, le Collectif des Vigilants avait signalé sur le réseau social X ce tweet de Muzna Shihabi du 7 octobre/2023 après l’agression djihadiste du 7 octobre 2023 en Israël par des mouvements terroristes islamistes, dont le Hamas, et par des civils gazaouis. Mme Shihabi avait commenté le tweet d’ABIER « The « indigenous settlers » are fleeing their « ancestral land » (Les « habitants indigènes » fuient leur « terre ancestrale ») illustré par une photo montrant des jeunes du festival musical NOVA fuyant les djihadistes ayant envahi le sud d’Israël :
« Octobre 2.0 ou comment les colons sont connectés à cette terre. Même en mobilisant Dieu, ça ne marche pas… »
Sur JDN Viadéo, le parcours professionnel de Muzna Shihabi indiquait notamment des postes de Chef du Cabinet du Ministre des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne et du ministre français des Affaires étrangères (2005-2006) (?!), Chargée de développement de l’Arab Reform Initiative (2012-2015), et Chef de communication régionale de l’International Medical Corps (2014-2016).
Le vendredi 1er avril 2024, alors qu’il venait de sortir d’une synagogue dans le XXe arrondissement de Paris, M. Marco Sion, sexagénaire portant kippa, a été agressé verbalement – « Sale Juif », accusé d’être un « tueur, car juif, il tuait des gens à Gaza », « Je vais te buter » - et physiquement : coups de pied et de poing. Le 19 avril 2024, le Tribunal correctionnel de Paris a condamné son agresseur, Fenndy F., à trois ans de prison avec un an de sursis probatoire pour violences volontaires à caractère antisémite, et à indemniser les parties civiles. Le prévenu encourait jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende.
Le 24 juin 2024, à Saint-Brice-sous-Forêt, une dame juive française âgée de 88 ans, née à Casablanca (Maroc), avait été agressée par 3 jeunes individus qui l'avaient mise par terre, tabassée, lui avaient craché dessus en criant : « Tiens, sale juive! », « Voilà ce que tu mérites ». Le 1er juillet 2024, la victime, dont une dent de devant avait été cassée, a porté plainte pour coups et insultes antisémites.
Le 15 mai 2023 le MICRA avait signalé aux autorités le groupe Telegram « Division aryenne française », en particulier son administrateur particulièrement virulent, « Panzer ». Extraits : « Sale youpin », « Pute a negre », « bougnoul ». Le 19 juillet 2024, le néo nazi au pseudonyme « Panzer » a été condamné par le Tribunal judiciaire de Paris à deux ans de prison pour avoir publié des menaces et avoir planifié des actions contre des personnes LGBTQI dans le cadre des Jeux Olympiques de Paris 2024.
Le 18 octobre 2024, le Collectif des vigilants a signalé à PHAROS la publication de même date d'Ismaël Boudjekada, Conseiller municipal d’opposition à Grand-Charmont (Doubs), sur son compte X en hommage à Yahya Sinwar, chef du Hamas et instigateur de l’agression djihadiste du 7 octobre 2023 en Israël, tué le 16 octobre 2024 par l’armée israélienne dans la bande de Gaza. L’élu a qualifié Yahya Sinwar de « héros » et de « martyr ».
Le 9 octobre 2023, M. Ismaël Boudjekada avait qualifié de « mouvement de résistance » le Hamas, reconnu comme organisation terroriste par l’Union européenne (UE). En juin 2024, le tribunal de Nanterre l’a condamné pour apologie du terrorisme à 20 000 € d'amende et trois ans d'inéligibilité. L’élu a interjeté appel de sa condamnation.
M. Mathieu Bloch, député de la 3e circonscription du Doubs, a annoncé avoir saisi le Procureur de la République de Montbéliard.
Le 22 octobre 2024, le Collectif des Vigilants a posté la photographie prise le 21 octobre 2024 à 17h15, dans une rame de métro de la ligne 13, à la station Saint-François-Xavier, direction Saint-Denis. Ce cliché montre, de dos, un homme jeune portant un polo de football floqué « ANTI JUIF ». Le Collectif des Vigilants a exprimé sa surprise devant la « quasi-indifférence » des passagers.
Le 18 novembre 2024, le Collectif des Vigilants a révélé que ce jour, vers 17h30, boulevard Barbés (75018 Paris), un rabbin s’était fait accoster par des individus qui lui avaient dit : « Tu recherches un magasin juif ? » Puis, certains avaient crié en le regardant : « Free Palestine ! Free Palestine ! » Le Collectif des Vigilants, qui avait spontanément suivi le rabbin dans ce quartier hostile aux juifs, l’avait exfiltré prudemment.
Sans le Collectif des Vigilants et MICRA, ces actes auraient-ils été rendus publics ? Sont-ils recensés et comptabilisés par le Service de protection de la communauté juive (SPCJ) ? On peut en douter : des victimes d’antisémitisme se plaignent d’absence de réponses à leurs saisines du SPCJ.
Nul doute que si d'autres associations de lutte contre l'antisémitisme publiaient leur rapport annuel, nous aurions une connaissance plus précise quantitativement de l'antisémitisme en France : nombre d'actes, réponses judiciaires, etc.
Equipe d’avocats
Lors de procédures judiciaires, MICRA est représenté par Maître Brigitte Lapeyronie et Maître Annie Cohen.
MICRA s’est joint à la procédure concernant l’affaire de la famille Cherkasskiy, harcelée par un voisin, a déposé plainte pour apologie de terrorisme et provocation publique à la haine raciale concernant des tags antisémites – « Le Maire Sale juif », « Mort au maire », « Vive Hitler » - visant Éric Le Dissès, maire de Marignane et cofondateur du Rassemblement pour reconstruire (RPR), et soutient la Ligue kabyle des Droits de l’homme (LKDH) dans sa plainte contre l’Algérie et le Président Tebboune dans le but d’obtenir la libération de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal
Liste de victimes
MICRA et le Collectif des Vigilants sont les seules associations françaises à avoir publié la liste nominative des « victimes juives assassinées en France parce que juives, depuis fin septembre 2000, date du déclenchement de l’Intifada II par Yasser Arafat, alors chairman de l’Autorité palestinienne (AP) et de la recrudescence très importante du nombre d’actes antisémites ». Il s’agit de ma liste évaluant ce nombre à au moins 17 victimes juives, toutes tuées par des musulmans antisémites, voire islamistes. « Le nombre s'élève à 18 en ajoutant l'assassinat de Dominique Sabrier, âgée de 66 ans, bénévole au musée Juif de Bruxelles (Belgique) où elle a été tuée le 24 mai 2014 par Mehdi Nemmouche, et à davantage en incluant les victimes françaises du terrorisme islamiste palestinien en Israël ».
Ce rapport a publié aussi la liste nominative de « 6 Français juifs morts dans des circonstances suspectes, sans que la piste antisémite ait toujours été explorée ».
Pourquoi aucune autre association, juive ou non confessionnelle, et aucun ministère n’a publié une telle liste ? Comment peut-on prétendre lutter contre l’antisémitisme sans ces informations indispensables ?
MICRA et le Collectif des Vigilants a le courage de dénoncer le « gouvernement des juges » à l’action néfaste concernant des copropriétaires juifs français, ou le Dr Lionel Krief et David Amzallag.
Ce rapport présente les enjeux actuels en exprimant des opinions ou analyses taboues : le refus du Président de la République Emmanuel Macron de participer à la manifestation du 12 novembre 2023 « s’avère grave au regard de l’Histoire et des enjeux : la poursuite ou la fin de la présence des Juifs en France… L’interdiction étatique des entreprises israéliennes aux Salons EUROSATORY et EURONAVAL, ainsi que le propos rapporté du Chef de l’Etat lors d’un conseil des ministres à la mi-octobre 2024 – « M. Netanyahu ne doit pas oublier que son pays a été créé par une décision de l’ONU » - ont conféré à l’antisémitisme une dimension étatique ».
« La présentation partiale par des journalistes, par exemple en reprenant les statistiques mensongères du « ministre de la Santé » du Hamas ou diffusant des scènes de « Pallywood » ou « Gazawood », industrie audiovisuelle propagandiste anti-israélienne, de la guerre existentielle israélienne menée depuis 2023, sur plusieurs fronts, contre des groupes ou Etats djihadistes, contribue à cet antisémitisme, dont l’antisionisme est un élément constitutif ».
Préconisations
MICRA et le Collectif des Vigilants avancent des mesures concrètes et pertinentes. Combien d’autres associations de lutte contre l’antisémitisme le font ?
Ces propositions sont les suivantes :
« Dresser le bilan des « plans de lutte contre le racisme et l’antisémitisme » (2018-2020 , 2023-2026 ), qui se sont succédés avec un échec patent ;
Lors du signalement d’actes à PHAROS, cette plate-forme pourrait envoyer un avis de réception du signalement contenant un numéro d’enregistrement. Cette innovation permettrait à l’émetteur du signalement de suivre son dossier, notamment dans sa phase judiciaire, et aux associations de dresser un bilan de leurs signalements. Et ce, dans un but commun d’efficacité ;
Insérer la définition de l’antisémitisme par l’International Holocaust Remembrance Alliance (IHRA) dans le Code pénal ;
Recenser et condamner les auteurs d’actes de « racisme anti-Blancs » et de « racisme anti-Français » ;
Equilibrer la diplomatie française.
« De l'antisionisme à l'antisémitisme, il n'y avait qu'un pas : l'incitation à la haine d'Israël [...] poussait délibérément à l'acte antijuif. Et personne ne voulait le reconnaître... Le jour où la France changera sa politique, alors les choses changeront, le jour où elle adoptera des positions pro-israéliennes, la situation sera toute autre, le jour où elle reconnaîtra le danger islamique et le traitera comme tel, alors seulement, les juifs seront de nouveau en sécurité », a écrit Sammy Ghozlan, fondateur du BNVCA (Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme), dans « Un commissaire atypique » (Guimel Edition, 2023) ;
Enseigner le « Récit national » en y intégrant la contribution du Judaïsme et des Juifs à l’Histoire de la France, et en rendant fiers les Français de leur passé.
Le mythe al-Andalus devrait être remplacé par l’histoire de la dhimmitude ;
Inclure dans l’Histoire de la Shoah le sort des Juifs des territoires d’empires européens, ainsi que l’alliance entre des dirigeants nazis et leurs homologues musulmans durant la Deuxième Guerre mondiale. Le monde musulman n’a pas été dénazifié .
Qualifier l’antisémitisme en usant de périphrases « politiquement correctes », comme le « nouvel antisémitisme », n’aide pas à vaincre ce fléau ;
Interdire le syndicalisme dans la magistrature. La politisation et l’idéologisation de magistrats ont créé un « gouvernement des juges » qui mine la démocratie, rend aléatoire le droit, imprévisibles des jurisprudences, et réduit la confiance du justiciable en la justice.
Relancer l’idée du Président de MICRA d’une Journée internationale contre l’antisémitisme ;
Initier des enquêtes indépendantes afin :
- De déterminer les raisons de décisions judiciaires curieuses au regard du droit et des faits visant des justiciables juifs français ;
- De poursuivre et sanctionner les éventuels auteurs - juges, syndics, copropriétaires, huissiers, etc. - de discriminations antisémites ;
- D’indemniser par l’Etat les victimes de décisions judiciaires reconnues iniques, non conformes au droit et aux faits, d’« erreurs judiciaires » et reflétant des discriminations antisémites.
Inciter les bailleurs sociaux à reloger plus rapidement, et dans des quartiers « sûrs », les locataires français juifs dont l’environnement est devenu hostile ;
Recentrer le Prix Ilan Halimi sur sa mission : lutter contre l’antisémitisme. »
Ostracisme étatique
MICRA et le Collectif des Vigilants sont cités par Le Monde, Le Figaro, CNews, Le Journal du dimanche, C à vous sur France 5, Europe 1, le Huffington Post, Boulevard Voltaire, StreetPress, Tribune juive, Times of Israel, Radio J, Israël Magazine, etc.
Ils avaient envoyé leur rapport au cabinet d’Aurore Bergé, ministre de l’Égalité entre les Femmes et les Hommes et de la Lutte contre les discriminations, afin de mettre leur expérience et de partager leurs analyses lors des Assises de lutte contre l’antisémitisme du 13 février 2025, en présence d’Élisabeth Borne, ministre d'État, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Et pourtant, ils n’ont pas été invités. Pourquoi ?
Parce qu’ils ont été créés récemment ? Non : le Collectif « Nous Vivrons », fondé après l’agression djihadiste du 7 octobre 2023, a été invité à ces Assises. Et il a à son actif... 23 manifestations en 2024 et quatre "interviews-vérité : et vous, où en êtes-vous avec l'antisémitisme ?", avant le premier tour des élections législatives, avec les anciens présidents des groupes parlementaires républicains à l’Assemblée nationale : Sylvain Maillard, Renaissance, André Chassaigne, Parti Communiste Français, Boris Vallaud, Parti Socialiste, et Laurent Marcangeli, Horizons. Quid du parti Les Républicains et du Rassemblement national ? Ah, j'oubliais : le Collectif « Nous Vivrons » a aussi organisé une "Conférence - débat à l'Assemblée Nationale autour de parlementaires et du thème « 1 an après le 7 octobre, comment lutter contre l’antisémitisme », avec Astrid-Panosyan-Bouvet, députée Renaissance, Jérôme Guedj, député PS, Jérémie Patrier, député Horizons et Roger Karoutchi, sénateur LR, interrogé par Maurice Szafran et après une introduction sur le terrain judiciaire de la lutte contre l’antisémitisme par Patrick Klugman, avocat et Président du Comité français pour Yad Vashem.
Parce que les autres associations invitées auraient élaboré un programme de mesures remarquables ? Beaucoup n’ont jamais avancé la moindre mesure ni publié le moindre bilan de leurs activités. Quant au Collectif « Nous Vivrons », il propose pour lutter contre l’antisémitisme en particulier : « Convocation d’une convention citoyenne sur la lutte contre l’antisémitisme, sur le modèle de la convention sur le climat », « Formation à la lutte contre l’antisémitisme sur le modèle de la « fresque du climat », et, sous le titre « Accompagnement des victimes » : « Déclarer l’antisémitisme comme Grande Cause Nationale afin de permettre notamment de débloquer des budgets pour les associations œuvrant en faveur de ce combat... Subventionner les associations d’aide aux victimes avec par exemple la création d’un fonds d’urgence sur le sujet. »
Alors pourquoi le cabinet d'Aurore Bergé a-t-il exclu MICRA et le Collectif des Vigilants ? Car ils ne sont pas « politiquement corrects », et sont apolitiques. Alors que le Collectif Nous Vivrons, soutient la « Solution-à-deux-Etats », appelle de ses vœux un « Etat palestinien » prôné par le Chef de l’Etat Emmanuel Macron et refusé par la Knesset.
Comment espérer lutter contre l’antisémitisme en invitant, année après année, depuis près d’un quart de siècle, les mêmes organisations qui ont contribué à la situation dramatique actuelle des Juifs français ?
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