Citations

« Le goût de la vérité n’empêche pas la prise de parti. » (Albert Camus)
« La lucidité est la blessure la plus rapprochée du Soleil. » (René Char).
« Il faut commencer par le commencement, et le commencement de tout est le courage. » (Vladimir Jankélévitch)
« Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie. » (Albert Londres)
« Le plus difficile n'est pas de dire ce que l'on voit, mais d'accepter de voir ce que l'on voit. » (Charles Péguy)

jeudi 27 février 2025

Johannes Vermeer (1632-1675)

Johannes ou Jan Van der Meer, dit Vermeer (1632-1675) était un peintre néerlandais, illustre représentant de la peinture de genre néerlandaise. Ayant vécu à Delft, lié à la Maison d'Orange, il créa une quarantaine de tableaux, dont 
La Jeune Fille à la perle et La Laitière. Arte diffusera le 1er mars 2025 à 05 h 30 "Vermeer : la plus grande exposition", documentaire de David Bickerstaff.

La Flandre et la mer

Johannes ou Jan Van der Meer, dit Vermeer (1632-1675) était un peintre néerlandais, illustre représentant de la peinture de genre néerlandaise. 

Ayant vécu à Delft, lié à la Maison d'Orange, il crée une quarantaine d'œuvres picturales, dont La Jeune Fille à la perle et La Laitière

Quasi-oublié après son décès, il est redécouvert au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, grâce aux articles de Théophile Thoré-Burger, critique d'art et journaliste français, en 1866, dans La Gazette des Beaux-arts. Il est loué par les Impressionnistes et l'écrivain Marcel Proust.

Avec Rembrandt et Frans Hals, il est considéré comme un des maîtres du Siècle d'or néerlandais. 

Vermeer au Rijksmuseum Museum
En 2023, le célèbre Rijksmuseum Museum d'Amasterdam présenta une  rétrospective de Vermeer

"Johannes Vermeer (1632-1675) a vécu et travaillé à Delft. Son œuvre est surtout connue pour ses scènes d'intérieur calmes et introverties, son utilisation inédite de la lumière vive et colorée et son illusionnisme convaincant."

"Contrairement à Rembrandt, Vermeer a laissé une œuvre remarquablement réduite, composée d'environ 35 tableaux. Ses tableaux étant généralement considérés comme les trésors les plus précieux de toutes les collections de musées, les tableaux de Vermeer sont rarement prêtés".

Johannes Vermeer "est célèbre dans le monde entier pour ses peintures de scènes calmes dans des décors domestiques, pour la qualité inégalée de sa lumière lumineuse et vibrante et pour son utilisation impressionnante de l'illusionnisme'.

"Jamais auparavant autant de tableaux de Vermeer n'avaient été réunis en un même lieu. C'est la plus grande exposition jamais consacrée exclusivement au maître peintre de Delft, avec 28 peintures de pays du monde entier, dont le Japon et les États-Unis. Dans de nombreux cas, ce sera la première fois qu'ils sont exposés aux Pays-Bas. Parmi eux figurent trois œuvres de la Frick Collection à New York, ainsi que La Jeune fille lisant une lettre à une fenêtre ouverte de la Gemäldegalerie Alte Meister à Dresde et The Glass of Wine, récemment restaurés.de la Gemäldegalerie, Berlin. Parmi les autres points forts, citons la célèbre Fille à la perle du Mauritshuis de La Haye, la Dentellière du Louvre à Paris et la Femme tenant une balance de la National Gallery of Art de Washington DC."

L'exposition Vermeer est rendue possible en partie par Ammodo, Blockbusterfonds, Rijksmuseum Fonds, Rijksmuseum International Circle, Rijksmuseum Patrons et le ministère de l'Éducation, de la Culture et des Sciences.

Arte diffusera le 1er mars 2025 à 05 h 30 "Vermeer : la plus grande exposition", documentaire de David Bickerstaff.

"Si la vie de Johannes Vermeer (1632-1675) reste encore largement nimbée de mystère, ses toiles, trois cent cinquante ans après sa mort prématurée, ont encore mille choses à raconter... "

"En 2023, à Amsterdam, le Rijksmuseum, musée national des Pays-Bas, organisait sa première rétrospective et la plus grande exposition jamais consacrée à Johannes Vermeer (1632-1675). Bénéficiant de prêts du monde entier, elle a réuni vingt-huit toiles sur les trente-sept aujourd'hui reconnues du maître de Delft : au côté des "stars" comme La jeune fille à la perle, La laitière, Le géographe, la Vue de Delft ou La liseuse à la fenêtre, on y a contemplé des œuvres moins connues du grand public, comme les toiles de jeunesse de l’artiste – des sujets bibliques ou mythologiques copiant la manière italienne –, ou des scènes de genre et paysages témoins de l’évolution de sa touche à la précision si caractéristique". 

"La vie du peintre reste encore largement nimbée de mystère : Vermeer, dont on ne connaît pas les maîtres, n’a laissé aucune lettre, ni croquis ou dessin. Mais ses toiles, trois cent cinquante ans après sa mort prématurée, ont encore mille choses à raconter." 
 
"Guidé par les conservateurs du musée et par des critiques d'art, ce documentaire offre une immersion contemplative dans les chefs-d'œuvre de l’artiste, dont il tente de recomposer la carrière. En laissant au spectateur le temps d’admirer de près les tableaux de Vermeer, dans lesquels le regard se promène inlassablement, il invite à en découvrir les clés de lecture : la théâtralité de ses compositions souvent éclairées par une fenêtre ouverte, révélant des détails d’un réalisme troublant, son pinceau presque pointilliste, le symbolisme niché dans ses sujets, sa capacité hors pair à diriger, par le jeu des couleurs, le regard du spectateur vers ce qu’il veut nous montrer – mais peut-être avant tout sa maîtrise presque surnaturelle de la lumière et des atmosphères."

"Lorsque nous regardons ses tableaux, explique Taco Dibbits, directeur général du Rijksmuseum, nous ne voyons pas vraiment de la couleur, mais de la lumière." L’analyse des œuvres via des techniques de visualisation, qui en révèlent les sous-couches aujourd’hui invisibles, aident les spécialistes à percer les secrets de ce rendu virtuose, et à explorer l'histoire cachée des repentirs."

"Une plongée émouvante dans l’œuvre d’un magicien de la peinture, conteur hors pair capable de transfigurer des scènes du quotidien pour mieux saisir la nature humaine".

"Vermeer et les maîtres de la peinture de genre"

C’est une « exposition-événement que le musée du Louvre, en collaboration avec la National Gallery of Ireland et la National Gallery of Art de Washington, organisa autour de la figure aujourd'hui si célèbre de Vermeer ».

« Réunissant pour la première fois à Paris depuis 1966 douze tableaux de Vermeer (soit un tiers de l’œuvre connu du maître de Delft), l’exposition explore le réseau fascinant des relations qu’il a entretenues avec les autres grands peintres du Siècle d’or hollandais ».

Les « prêts exceptionnels consentis par les plus grandes institutions américaines, britanniques, allemandes et bien sûr néerlandaises, permettent de montrer Vermeer comme jamais auparavant ».

La « légende d’un artiste isolé dans son monde inaccessible et silencieux s’efface, sans pour autant que Vermeer tende à n’être plus qu’un peintre parmi d’autres. En réalité, mis au contact de celui des autres, son tempérament d’artiste, au contraire, se précise, s’individualise. Plus qu’un lanceur de styles, Vermeer apparaît comme un peintre de la métamorphose ».

« Vermeer, c’est le « sphinx de Delft ». Cette expression fameuse, due au Français Théophile Thoré-Bürger lorsqu’il révéla le peintre au monde à la fin du XIXe siècle, a largement figé la personnalité artistique de Vermeer dans une pose énigmatique. Le mythe du génie solitaire a fait le reste. Johannes Vermeer (1632-1675) n’est cependant pas parvenu à son degré de maîtrise et de créativité en restant coupé de l’art de son temps ». 

Cette exposition vise « à démontrer, au moyen de rapprochements avec les œuvres d’autres artistes majeurs du Siècle d’or à l’image de Gérard Dou, Gerard ter Borch, Jan Steen, Pieter de Hooch, Gabriel Metsu, Caspar Netscher ou encore Frans van Mieris, l’insertion de Vermeer dans un réseau de peintres, spécialisés dans la représentation de scènes élégantes et raffinées – cette représentation faussement anodine du quotidien, vraie niche à l’intérieur même du monde de la peinture de genre. Ces artistes s’admiraient, s’inspiraient mutuellement et rivalisaient les uns avec les autres ».

Le « troisième quart du XVIIe siècle marque l’apogée de la puissance économique mondiale des Provinces-Unies. Les membres de l’élite hollandaise, qui se font gloire de leur statut social, exigent un art qui reflète cette image. La « nouvelle vague » de la peinture de genre voit ainsi le jour au début des années 1650 : les artistes commencent alors à se concentrer sur des scènes idéalisées et superbement réalisées de vie privée mise en scène, avec des hommes et des femmes installant une civilité orchestrée ».

« Bien que ces artistes aient peint dans différentes villes de la République des Provinces-Unies des Pays-Bas, leurs œuvres présentent de fortes similitudes sur le plan du style, des sujets, de la composition et de la technique. Cette rivalité artistique dynamique a contribué à la qualité exceptionnelle de leurs œuvres respectives ».

Le 9 juillet 2020, de 18 h 30 à 20 h, D'arts et d'histoires propose "Vermeer, la richesse intérieure" par Gonzague de Brunhoff, guide-conférencier. "Vermeer montre les Hollandais du siècle d’or dans leurs luxueuses demeures, regorgeant d’objets raffinés, rapportés par bateaux de leurs lointains comptoirs. Mais c’est une autre richesse, spirituelle, qui baigne ces toiles d’une beauté mystérieuse. Durée 1h15/30, et avec un temps d'échange ! Vous recevrez le lien zoom en échange du règlement sur ce lien https://py.pl/9CkdiHWGJPP ou via Lydia (tel: 06 12 76 21 13). Toute les visites sont sur la page "évènements" facebook" ou sur ce lien (mis à jour chaque dimanche) : http://visitevirtuelle.art/cal".

"Le chapeau de Vermeer"
Arte diffusa le 18 octobre 2020, dans le cadre de la série documentaire "Le monde dans un tableau" (Die ganze Welt in einem Bild), "Le chapeau de Vermeer" (Vermeers spätes Vermächtnis) de Nicolas Autheman. 

"En partant d'un détail d'un tableau peint par Vermeer aux Pays-Bas en 1657, ce documentaire déroule un récit passionnant des prémices de la mondialisation. Avec la voix de François Morel". 

"À l'automne 1911, Henry Clay Frick, un riche industriel new-yorkais ayant fait fortune, enrichit sa collection particulière avec un chef-d’œuvre de l'histoire de l'art, L'officier et la jeune fille riant, peint par Johannes Vermeer en 1657. Il représente un homme de dos conversant avec une jeune femme séduisante". 

"Un élément dans ce tableau, attire le regard, détail dont le sens véritable n'aurait pas échappé aux contemporains du peintre : l'immense chapeau que porte l'officier. Pour en arriver à ce que la main de l’artiste inclue ce feutre démesuré, il aura fallu des inventions, des découvertes, des rencontres, des drames et quelques crimes : l’histoire de la naissance d’échanges autour du globe par un peuple hollandais passionnément épris de commerce". 

"Nicolas Autheman revient aux sources de cette mondialisation à travers ce chapeau peint par Vermeer, un feutre de castor dont la quasi-disparition en Europe poussa les marchands néerlandais à se tourner vers les États-Unis, présida au développement de New York et participa à la création de la première place boursière". 

"Narré par François Morel, un éclairage ludique et inédit sur les prémices de notre monde globalisé, librement adapté de l’essai Le chapeau de Vermeer – Le XVIIe siècle à l'aube de la mondialisation de Timothy Brook (Payot & Rivages, 2012)."

"Delft, la plus belle ville du monde de Vermeer"
Arte diffusa sur son site Internet, dans le cadre d'Invitation au voyage, "Delft, la plus belle ville du monde de Vermeer". "Dans l’ouest des Pays-Bas, la ville de Delft forme un entrelacs de canaux et de maisons bourgeoises en briques rouges. C’est ici que naît en 1632 Johannes Vermeer, l’un des grands maîtres de la peinture hollandaise. La jeune fille à la perle, La Laitière, Vue de Delft… Si ses œuvres sont connues dans le monde entier, sa vie dans sa ville natale reste nimbée de mystère."


Royaume-Uni, 2024, 53 min
Production : Seventh Art Production, Exhibition on Screen
Sur Arte le 1er mars 2025 à 05 h 30 
Sur arte.tv du 16/02/2025 au 24/03/2025
Visuels :
Johannes Vermeer, "Femme à la balance" , 1662-1664
© National Gallery of Art, Washington

Johannes Vermeer, "Le Géographe", 1669, 
© Stadel Museum, Frankfurt am Main

Johannes Vermeer, "Femme écrivant une lettre", 1664-67, 
© National Gallery of Art, Washington


France, 2022, 15 mn
Sur arte.tv du 02/03/2023 au 06/06/2023


"Le chapeau de Vermeer" de Nicolas Autheman
France, 2020, 76 min
Sur Arte le 18 octobre 2020 à 17 h 40
Disponible du 11/10/2020 au 16/12/2020
Visuels :
Premier dessin de New York en 1650
© Austrian National Library

« L’Officier et la jeune fille riant », de J. Vermeer - exposé à la Fricks Gallery de New York
« L’Officier et la jeune fille riant » de J. Vermeer - avec lignes de fuite
©Schuch Productions


Du 22 février au 22 mai 2017
Au musée du Louvre 

Hall Napoléon
Tél. : 33 (0)1 40 20 50 50
De 9 h à 18 h, sauf le mardi. Nocturne mercredi et vendredi jusqu’à 22 h.
Visuel :
Affiche
Johannes Vermeer, La Laitière, Rijksmuseum
© Amsterdam, The Rijksmuseum

A lire sur ce blog :
Articles in English
Les citations sont extraites du dossier de presse. Cet article a été publié les 21 mai 2017, 10 juillet 2020, 31 mai 2023.

« Adieu l’Europe, bonjour Israël »

Arte diffusera, dans le cadre d’« ARTE Regards - Des histoires d’Européens », le 26 février 2025 à 13 h 00 « Adieu l’Europe, bonjour Israël  »
. Une famille juive néerlandaise harcelée, dont la fille effectue son service militaire dans l'armée israélienne, décide de quitter Amsterdam (Pays-Bas) pour faire son aliyah. 
 
« Le monde d’Albert Kahn. Moyen-Orient : la naissance des nations » de David Okuefuna
« La fin des Ottomans », par Mathilde Damoisel
« Cent ans de guerre au Moyen-Orient. L'accord secret Sykes-Picot et ses fatales conséquences  » par Alexander Stenzel
Daniel Greenfield quoted in American English part of my article in FrontPage Magazine

« ARTE Regards - Des histoires d’Européens », c’est l’« Europe dans sa diversité en reportages quotidiens : une plongée dans des réalités inédites, du lundi au vendredi à 18h55 et à tout moment sur arte.tv ».

Dans ce cadre, Arte diffusera le 26 février 2025 à 13 h 00 « Adieu l’Europe, bonjour Israël ».

« Peu importe la guerre, Shirli et Massimo ont choisi de quitter l’Europe pour faire leur "alyah" (ascension spirituelle ; "depuis l'exil à Babylone en 586 avant l'ère commune, ce mot "aliyah" désigne le retour du peuple Juif vers la Terre Promise"). Ce terme désigne depuis l’Exil à Babylone le retour des Juifs en terre d’Israël. Une décision provoquée, disent-ils, par la montée de l’antisémitisme en Europe ». Tout est dans le "disent-ils".

Le Center for Information and Documentation Israel (CIDI) a enregistré 379 actes antisémites en 2023, contre 155 en 2022.

Juillet 2024. infirmière âgée de 39 ans, Shirli rénove son appartement à Amsterdam, acheté voici moins d'un an, et où elle espérait finir ses jours, pour le mettre en vente. Après ce qui s'est passé sur son lieu de travail et à son domicile - des anti-israéliens y ont débarqué car ils ont découvert le lien familial entre elle et une jeune soldate israélienne -, elle ne s'y sent plus en sécurité. "J'ai toujours été juive, mais maintenant, je me sens pointée du doigt", dit-elle. 

Shirli se sent bien en Israël. Et, malgré la guerre, elle s'y sent plus en sécurité. Elle affronte des problèmes en Israël pour faire reconnaître ses diplômes, et travailler si possible dans un hôpital. Elle se rend à la place des Otages. Elle espère pouvoir déménager en 2025.

Sa fille Léa effectue son service militaire en Israël. Elle poste sur Tik Tok des vidéos la montrant en uniforme israélien, et semble-t-il dans un tank. "Une pratique courante" dans l'armée israélienne. Léa a finalement enlevé toutes ses photos des réseaux sociaux. Le politicien belge Abou JahJah a partagé ces images sur les réseaux sociaux, et a porté plainte contre plusieurs soldats israéliens.

En Italie, Massimo s'est converti au judaïsme et a pris comme prénoms Moche Shlomo. En mars 2023, il s'est marié en Israël, et il prépare son départ de Vérone. Il pense qu'une "bonne année" lui sera nécessaire pour maîtriser l'hébreu, mais parle bien l'anglais. Le coût de la vie en Israël est très élevé. Massimo vit à Ramat HaSharon, près de Tel Aviv. Il a travaillé dans l'aéronautique et la sécurité, a "abandonné un travail très bien rémunéré," et souhaite se reconvertir dans l'industrie des drones en Israël.

"Entre 12-13% des candidats abandonnent et repartent", dit Shragaï, qui avait fait son aliyah des Pays-Bas.


Allemagne, 2024
Sur Arte les 26 février 2025 à 13 h 00, 27 février 2025 à 6 h 00
Sur arte.tv du 26/02/2025 au 24/02/2030

Les citations proviennent d'Arte.

Omar Sharif (1932-2015)


Omar Sharif (1932-2015) était un acteur - Goha, Lawrence d’Arabie, Le docteur Jivago, La nuit des généraux, Mayerling, Funny Girl, Le casse, Mayrig, 588 rue Paradis, Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran égyptien primé polyglotte, né dans une famille catholique, converti à l’islam pour épouser une star égyptienne, Faten Hamama. Hollywood consacre son talent. Passionné de jeu. Arte rediffusera le 13 mars 2025 à 13 h 35 "Terreur sur le "Britannic" de Richard Lester avec Richard Harris, Omar Sharif, David Hemmings, Anthony Hopkins.


      
« Omar Sharif - Une vie de nomade »
Arte diffusera le 16 février 2020 « Omar Sharif - Une vie de nomade » (Omar Sharif - Aus dem Leben eines Nomaden) de Jascha Hannover. « À travers le témoignage de ses proches, un portrait attachant d’Omar Sharif, prince acteur, "oriental lover" et joueur invétéré, dont les rôles fiévreux au cinéma hantent les mémoires. »

« Pendant près d’un demi-siècle, son beau visage a incarné le monde arabe sur les écrans internationaux ». 

« Né Michel Chalhoub en 1932 à Alexandrie, dans une famille catholique aisée – son père est un prospère marchand de bois, sa mère joue aux cartes avec le roi Farouk –, Omar Sharif, fils unique et polyglotte éduqué au très british Victoria College, arpente précocement les planches, porté par son goût pour la littérature française ». Omar Sharif suit les cours de la Royal Academy of Dramatic Art de Londres.

En 1954, « à une époque où le cinéma égyptien domine le marché oriental, c’est Youssef Chahine qui le révèle avec Ciel d’enfer, où il compose avec l’idole Faten Hamama, qu’il épouse après s’être converti à l’islam, un couple glamour de légende » qui a un fils, Tarek.  Le couple divorce en 1968. Omar Sharif est une star dans le monde Arabe.

En 1957, Goha, film franco-tunisien réalisé par Jacques Baratier et adapté du roman Le Livre de Goha le Simple par Albert Adès et Albert Josipovici, est distingué par le Prix « Un certain regard » au Festival de Cannes. Claudia Cardinale y débute.

« David Lean, cependant, l’éloigne de la femme de sa vie quand il l’installe au firmament hollywoodien, en 1963, avec Lawrence d’Arabie, où son regard de braise rivalise avec celui bleu glacier de Peter O’Toole ».  Son interprétation lui vaut le Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle et une nomination pour l'Oscar du Meilleur Second Rôle 1963. 

« Dès lors, l’"oriental lover" joue l’"étranger de service" pour les studios, tour à tour argentin (Che !), allemand (La nuit des généraux) et surtout russe dans Le docteur Jivago, encore du maître Lean ». Il obtient le Golden Globe Award du Meilleur Acteur en 1965 pour son rôle du poète médecin russe Youri Jivago.

Anthony Mann, Francesco Rosi, Henri Verneuil, Sidney Lumet, Andrzej Wajda, Alejandro Jodorowsky, Blake Edwards, John McTiernan, David Zucker, Jim Abrahams et Jerry Zucker, Arielle Dombasle et Valeria Bruni Tedeschi, Roland Emmerich, Jim Sheridan... La filmographie d'Omar Sharif montre sa curiosité et son choix des meilleurs réalisateurs. Omar Sharif a tourné dans les divers genres cinématographiques : films historiques, comédie musicale, western, etc.

« Star mondialisée ? L’acteur séducteur est même accusé de collaborer avec Israël pendant la guerre des Six Jours, quand il embrasse, devant et derrière la caméra, la Funny Girl Barbra Streisand ». Il est boycotté par des pays Arabes pour son histoire d'amour avec l'actrice et chanteuse juive sioniste américaine.

En 2012, Omar Sharif avait publiquement soutenu son petit-fils juif et homosexuel.

Dans une interview à un site Internet égyptien, Omar Sharif avait déclaré que le président égyptien Anouar el-Sadate l'avait appelé pour lui demander d'interroger le Premier ministre israélien Menahem Begin sur son éventuelle visite à Jérusalem. Selon l'acteur, il a alors téléphoné à Begin qui lui a répondu que Sadate serait accueilli "comme le Messie". La réunion a été un succès et a mené aux accord de  Camp David Accords en 1978 puis à l'accord de paix Israël-Egypte en 1979.

« Mais sa réputation de joueur invétéré, du bridge au casino en passant par les champs de courses, le tient bientôt à l’écart des plateaux, le comédien enchaînant des nanars, au déclin des années 1970, par seule nécessité de se renflouer ». En 1971, il devient vice-champion de France open, face à Pierre Jaïs associé à Michel Lebel. Propriétaire d'une écurie, il a remporté des courses hippiques. En 2000, il arrête de jouer au bridge qu'il perçoit alors comme une addiction.

« Au crépuscule de sa vie, ce seigneur ruiné connaît pourtant une douce résurrection avec Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran de François Dupeyron, où il bouleverse en épicier arabe adoptant un adolescent juif, rôle œcuménique sur mesure qui lui vaut un César » du meilleur acteur 2004. Le film est nommé au Golden Globe Award du Meilleur Film Étranger 2004.

« D’Alexandrie à Hollywood en passant par Paris et Deauville, ce documentaire, nourri des témoignages de ses proches, dont son fils, son petit-fils ou encore Andréa Ferréol, qui se souvient de ses fameux dîners, brosse le portrait attachant d’un acteur raffiné, star internationale et vrai "citoyen du monde", comme il aimait à se définir, qui s’est pourtant toujours accroché à sa nationalité égyptienne ». 

« Éternel nomade, ne vivant qu’à l’hôtel et consumant sa vie en dandy, Omar Sharif se réjouira d’assister, avant sa sortie de scène définitive en 2015, à la révolution de la place Tahrir ». 

« Comme échappée d’un film de Youssef Chahine, une figure follement romanesque, qui avouait, l’œil pétillant : "Je crois que je fais du cinéma seulement en amateur. »


« Lawrence d’Arabie  »
Arte diffusa le 16 février 2020 « Lawrence d’Arabie » (Lawrence von Arabien) de David Lean (1962) avec une pléiade d'excellents comédiens très bien doublés et "dans sa version longue supervisée par le cinéaste lui-même en 1989". Un film distingué par sept Oscar, dont celui du Meilleur film (Sam Spiegel) et meilleur réalisateur. En 1991, "Lawrence of Arabia" a été choisi pour être préservé par le  US Library of Congress National Film Registry pour être  "significatif culturellement, historiquement, ou esthétiquement". Dans les années 1930, le producteur Alexandre Korda avait envisagé un film biographique sur Thomas Edward Lawrence. C'est finalement Sam Spiegel qui produit avec Columbia Pictures le film de David Lean.

« Durant la Première Guerre mondiale, l'officier britannique Lawrence conseille aux Arabes du prince Fayçal de se révolter contre les Turcs de l'Empire ottoman et de fonder une nation arabe indépendante moderne... Peter O’Toole, Omar Sharif, Alec Guinness et Anthony Quinn : une distribution prestigieuse a rendez-vous dans le désert pour le chef-d’oeuvre épique de David Lean » sur une musique de Maurice Jarre (Oscar de la meilleure musique).  

« De 1916 à 1918, durant la Première Guerre mondiale, le Moyen-Orient voit s’opposer Anglais et Turcs, alliés des Allemands. Dans le même temps, les chefs des tribus arabes préparent un soulèvement contre l’occupant ottoman et rêvent de créer un royaume indépendant. L’officier britannique Lawrence est envoyé par son état-major chez les Bédouins d’Arabie pour juger de la situation. Mais il outrepasse sa mission : il entreprend d’unir les différentes tribus et prend leur tête pour attaquer l’armée turque...  »

Durant la Première Guerre mondiale, à l'été 1915, Sharif Hussein ibn Ali de la famille des Hachémites, sharif, un potentat de La Mecque, propose à la Grande-Bretagne de soulever les Arabes de l'Empire ottoman contre cet allié de l'empire allemand. Déclenchée en juin 1916, soutenue par les Britanniques et dans une moindre mesure la France, la "grande révolte arabe" ne parvient guère à entamer la loyauté des sujets Arabes à l'égard de l'empire ottoman. Même si des dirigeants Arabes souhaitaient substituer un califat Arabe à celui ottoman. La situation des dhimmis serait restée identique.

Le film montre parfaitement les divisions et inimitiés profondes entre Arabes, leurs razzias, leur vision tribale de la société.

« L’action de Lawrence d’Arabie s’inspire du récit autobiographique de Thomas Edward Lawrence, Les sept piliers de la sagesse, épopée poétique du soulèvement du peuple arabe ». 

« Historien et archéologue diplômé d’Oxford, Lawrence était un fin connaisseur du monde arabe, qu’il avait visité et dont il avait appris la langue avant la guerre ».

 « Ses exploits guerriers aux côtés des Bédouins l’élevèrent au rang de mythe ». 

« Lawrence est tiraillé entre des aspirations contradictoires : sa mégalomanie et son désir d’être un homme ordinaire, son attirance pour le monde des nomades et sa vie d’officier britannique. Lawrence d’Arabie est aussi une méditation sur l’identité, un périple métaphysique dans le cadre grandiose du désert ». 

« Yeux bleus hallucinés, Peter O’Toole, dans son premier grand rôle, incarne magistralement cet homme que le désert, dans sa démesure, sa beauté et sa cruauté, rend ivre et presque fou ». 

« Il est entouré d’une pléiade de stars, parmi lesquelles Anthony Quinn, Alec Guinness, et Omar Sharif dans sa première superproduction internationale ».

"A partir du Pont de la rivière Kwaï en 1957 le cinéaste anglais David Lean dont l’œuvre alternait adaptations littéraires et chroniques de la société et des mœurs britanniques se tourne vers le monumentalisme cinématographique. Ses films deviennent des superproductions ambitieuses, voire hypertrophiées, mettant en scène des sujets historiques avec une pléiade de vedettes internationales, caractérisées par un perfectionnisme et une maîtrise maniaque du moindre détail assez exceptionnels. C’est l’heure de la consécration pour David Lean, mais aussi de l’enfermement dans des productions de plus en plus lourdes et coûteuses, et du risque de l’académisme illustratif. Cependant, Lean conserve le goût du risque et il n’a pas peur des sujets à polémique, en rapport direct avec l’histoire du XXème siècle », a analysé Olivier Père.

Et de poursuivre : « Lean, loin d’être un cinéaste révolutionnaire, critique pourtant la tradition militaire et l’empire colonial anglais dans ses deux films les plus célèbres, deux grandes réussites qui sont aussi le portrait de deux grands obsessionnels, à la limite de la pathologie, Le Pont de la rivière Kwaï et surtout Lawrence d’Arabie. Ce dernier film s’inspire librement des Sept Piliers de la sagesse, vaste récit autobiographique publié en 1926 dans lequel T. E. Lawrence raconte ses aventures. Le film de Lean en retrace les épisodes majeurs, en prenant une certaine distance avec Lawrence. En 1916, le jeune officier britannique T. E. Lawrence est chargé d’enquêter sur les révoltes des Bédouins contre l’occupant turc. Celui qu’on appellera plus tard « Lawrence d’Arabie » se range alors du côté des insurgés et, dans les dunes éternelles du désert, organise une guérilla. Il mène la libération de Damas et devient l’un des principaux artisans de l’unité arabe. Personnage brillant mais controversé, il va mener des batailles aux côtés de ses alliés et changer la face d’un empire. Ce chef-d’œuvre dresse le portrait d’un personnage ambigu à tous points de vue – militaire, politique, sexuel – loin des héros de films d’aventures classiques. Lawrence est un libérateur mais c’est aussi un corrupteur qui va semer la mort et la discorde autour de lui, achevant sa carrière militaire dans un bain de sang inutile qui le montre définitivement souillé par l’ivresse et l’obscénité de la guerre. Consacrer une superproduction à un personnage trouble et peu sympathique sans rien dissimuler de ses faiblesses, de son masochisme et de son exhibitionnisme n’est pas la moindre des audaces de Lawrence d’Arabie, épopée de l’échec, histoire d’un Anglais phobique obsédé par la pureté qui aimait le désert « parce que c’est propre  ».

Et de conclure : « Lawrence d’Arabie ouvre littéralement une brèche moderniste dans la filmographie de Lean, avec des audaces qui le distingue des films précédents du réalisateur mais aussi des fresques épiques à gros budget des années 50 et 60. La longueur inhabituelle de certaines scènes, le sublime raccord entre un gros plan d’allumette qu’on éteint et un lever de soleil dans le désert, des éclairs sidérants de violence et de folie annoncent les visions de Stanley Kubrick (2001: l’odyssée de l’espace) et Sergio Leone (Il était une fois dans l’ouest), autres maîtres en spectacles démesurés où la grande Histoire croise des espaces purement mentaux et des psychés déréglées  ».

« David Lean nous offre un film d’aventure et une fresque historique à grand spectacle, sans pour autant négliger l’analyse de la psychologie complexe de son héros ». Un film au succès critique et commercial.

T. E. Lawrence a grandi dans une famille chrétienne pieuse ; il n'a jamais remis en question les liens historiques et bibliques des Juifs avec Eretz Israël (Terre d'Israël). Le 28 novembre 1918, un an après la Déclaration Balfour, Lawrence a écrit au journal britannique "The Jewish Guardian," cité par Martin Gilbert dans "Churchill and the Jews" que “parlant complètement comme un non-Juif, je regarde les Juifs comme les importateurs naturels du levain occidental si nécessaire pour les pays du Proche-Orient”. "Sa relation au mouvement sioniste a été très positive, bien qu'il ait été fortement pro-Arabe et il a été par erreur représenté comme antisioniste", a écrit le dirigeant sioniste et premier Président d'Israël Chaïm Weizmann dans son autobiographie "Trial and Error." Lawrence avait interprété un meeting entre Weizmann et le Prince Faisal, au cours duquel Weizmann a dit à l'émir Arabe qu'un futur Etat juif n’empiéterait pas sur les "droits de propriété de la paysannerie Arabe.” Divers auteurs, dont Martin Gilbert dans "Lawrence of Judea" décrivent Lawrence comme arabophile et sioniste.


A noter qu'à cette époque, Gertrude Bell (1868-1926) était l'une des exploratrices les plus influentes du début du XXe siècle. Alpiniste, analyste politique, archéologue, photographe, fonctionnaire, femme de lettres, aventurière, espionne britannique, elle a contribué à façonner, avec des répercussions parfois funestes, le Moyen-Orient d'aujourd'hui » en soutenant la Révolte arabe durant la Première Guerre mondiale et la dynastie Hachémite dans les actuels Iraq et Jordanie. Elle était opposée à la déclaration Balfour mais louait les Juifs irakiens.

"Terreur sur le "Britannic"
Arte rediffusera le 13 mars 2025 à 13 h 35 "Terreur sur le "Britannic" de Richard Lester, avec Richard Harris, Omar Sharif, David Hemmings, Anthony Hopkins.

"Sept bombes sur un paquebot de croisière et une nuit pour payer la rançon... Richard Harris, Omar Sharif, David Hemmings, Anthony Hopkins : un casting quatre étoiles pour ce classique du film catastrophe en pleine mer signé Richard Lester." 

"Le Britannic, fleuron des paquebots de croisière, appareille depuis l'Angleterre pour un long voyage. Tandis que les passagers prennent place à son bord, un premier bulletin météorologique apporte de mauvaises nouvelles : il faudra naviguer par gros temps. À terre, la compagnie maritime reçoit l'appel d’un homme qui affirme avoir placé sept engins explosifs à bord du navire et demande une rançon pour désactiver les détonateurs. Plutôt que de payer, et tandis que la police recherche le poseur de bombes, une équipe de démineurs commandée par le lieutenant de vaisseau Anthony Fallon, un vétéran du déminage à l’humour cynique, est parachutée sur le Britannic pour empêcher le pire. Tandis que les passagers, prévenus, attendent dans l’angoisse, le compte à rebours commence."

"L’intrigue du film de Richard Lester a beau tenir sur un Post-it, le grand spectacle, servi par un casting prestigieux (Omar Sharif en maître du navire, Richard Harris en démineur trompe-la-mort, Hopkins en policier aux trousses du poseur de bombes) n’en est pas moins efficace. Tourné en conditions réelles à bord d’un prestigieux paquebot (une annonce avait été passée pour recruter des figurants, vantant une "croisière gratuite" en omettant de mentionner la pire météo marine possible, reconstituée pour les besoins du scénario), Terreur sur le “Britannic” s’inspire d’une histoire vraie : à la suite d’une alerte à la bombe et d’une demande de rançon, qui s’avérèrent un canular, le gouvernement avait préféré dépêcher un commando de déminage à bord du Queen Elizabeth 2..."

"Top secret"
"Top secret" (The Tamarind Seed) est un film britannique de Blake Edwards (1974).

"Judith Farrow, secrétaire au ministère de l’Intérieur britannique, en vacances sur l’île de la Barbade pour se consoler d’une rupture, fait la connaissance de Feodor Sverdlov, un séduisant attaché militaire soviétique. À leur retour, les services de renseignements des deux pays s’en mêlent…"

"Une idylle entre une employée de ministère britannique et un attaché militaire soviétique affole les services de renseignements des deux pays. Signé Blake Edwards, un film d’espionnage romantique avec Julie Andrews et Omar Sharif."

"L’espion venu du froid aurait-il séduit la belle effarouchée dans le seul but de la convertir au communisme, comme le redoutent les services de renseignement britanniques, et l’escomptent leurs homologues russes ? Dans cette intrigue retorse éclatée entre Londres, Paris et les Caraïbes, qui mêle agent double, rocambolesque passage à l’Ouest et explosion finale, le suspense porte rapidement plus sur la capacité des amants à triompher de la guerre froide que sur les intentions des personnages. Sous le regard teinté de malice de Blake Edwards (Diamants sur canapé), Omar Sharif, en séducteur oriental aussi enflammé que patient, et Julie Andrews, tout en passion retenue, forment un couple au charme irrésistible."

"Si je ne devais garder qu’un seul film de Blake Edwards, à mes yeux son plus beau, ce serait le rarement cité Top Secret, qui appartient à la veine mélancolique et non burlesque de son œuvre. Blake Edwards y adapte un roman d’espionnage anglais d’une certaine Evelyn Anthony, mais il est impossible de ne pas penser à l’univers que John le Carré a décrit dans ses propres romans consacrés à la guerre froide et à l’infiltration d’agents communistes recrutés parmi l’élite britannique", a écrit Olivier Père.

Et de résumer : "La secrétaire d’un haut fonctionnaire anglais (Julie Andrews) a pris une semaine de congés à la Barbade pour oublier la rupture avec son amant. Dans le cadre paradisiaque des Caraïbes, elle rencontre un séduisant attaché militaire russe (Omar Sharif) qui lui fait la cour. La jeune femme résiste à ses avances malgré la naissance de sentiments amoureux sans doute réciproques, même si la nationalité du bel étranger permet de douter de la véritable nature de ses intentions. C’est l’histoire d’une romance pleine d’arrières pensées, d’une femme dont la confiance dans les hommes a été mise à rude épreuve. A la sphère intime se superposent la duplicité, les jeux de dupes, les faux-semblants, les stratégies destructrices des services secrets. Au couple d’amants romantiques s’opposent les époux Stephenson, qui se haïssent mais restent soudés en raison de leurs intérêts respectifs (double couverture pour l’un, position sociale pour l’autre)."

Et Olivier Père de poursuivre : "Top Secret permet de vérifier l’entendue de la palette d’Edwards, qui venait de signer trois ans plus tôt une contribution magnifique et émouvante au western (Deux Hommes dans l’ouest). Dans le cas présent, il transcende une nouvelle fois les règles d’un genre codifié pour imposer la vision du monde et le style d’un grand cinéaste."

Et Olivier Père de conclure : "Dans The Tamarind Seed (titre original préférable à celui, idiot, choisi pour l’exploitation française) Blake Edwards ne délaisse pas seulement la comédie mais aussi son compositeur fétiche Henry Mancini. La musique de Top Secret est l’une des plus belles bandes originales de John Barry. Son thème entêtant nimbe de mystère et de tristesse ce chef-d’œuvre maniériste."


« Omar Sharif - Une vie de nomade  » de Jascha Hannover
Allemagne, 2019, 53 min
Sur Arte les 16 février 2020 à 00 h 25 et 31 janvier 2021 à 23 h 10
Disponible du 15/02/2020 au 16/03/2020, et du 30/01/2021 au 01/03/2021
Visuels :
© Alamy
© AGE Fotostock

« Lawrence d’Arabie  » de David Lean
Royaume-Uni, 1962
Scénario : Robert Bolt, Michael Wilson
Production : Horizon Pictures
Producteur/-trice : Sam Spiegel, David Lean, Robert A. Harris
Image : Freddie Young
Montage : Anne V. Coates
Musique : Maurice Jarre
Avec Peter O'Toole, Alec Guinness, Anthony Quinn, Jack Hawkins, Omar Sharif, José Ferrer, Anthony Quayle, Claude Rains, Arthur Kennedy, Donald Wolfit, I.S. Johar, Gamil Ratib, Michel Ray, John Dimech, Zia Mohyeddin, Howard Marion-Crawford, Jack Gwillim, Hugh Miller
Auteur : T.E. Lawrence
Son : Richard L. Anderson (1989 Rekonstruktion und Restauration)
Sur Arte le 16 février 2020 à 20 h 55
Visuels :
Peter O' Toole (T.E. Lawrence)
Anthony Quinn (Auda abu Tayi) et Peter O' Toole (T.E. Lawrence)
Peter O' Toole (T.E. Lawrence)
Peter O' Toole (T.E. Lawrence) et José Ferrer (Turkish Bey)
Peter O' Toole (T.E. Lawrence)
© 1988 Columbia Pictures

"Terreur sur le "Britannic" de Richard Lester
Royaume-Uni, 1974
Scénario : Richard De Koker
Production : Two Roads Productions
Producteur : Richard De Koker
Image : Gerry Fisher
Montage : Antony Gibbs
Musique : Ken Thorne
Avec Richard Harris (Anthony Fallon), Omar Sharif (Alex Brunel), David Hemmings (Charlie Braddock), Anthony Hopkins (John McCleod), Shirley Knight (Barbara Bannister), Ian Holm (Nicholas Porter)
Visuels : © 1974 Metro-Goldwyn-Mayer Studios Inc. All Rights Reserved

"Top Secret" (The Tamarind Seed) de Blake Edwards
Royaume-Uni, 1974, 1 h 43 mn
Production : Incorporated Television Company, Jewel Productions, Pimlico Films, Lorimar Productions
Scénario : Blake Edwards, d’après le roman éponyme d’Evelyn Anthony
Avec Julie Andrews (Judith Farrow), Omar Sharif (Feodor Sverdlov), Anthony Quayle (Jack Loder), Daniel O’Herlihy (Fergus Stephenson)
Sur Arte les 13 décembre 2020 à 14 h, 23 décembre 2020 à 13 h 35, 12 janvier 2021 à 13 h 35
Disponible sur arte.tv du 18/12/2020 au 16/01/2021


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Les citations sont d'Arte. Cet article a été publié le 16 février 2020, puis le 28 janvier 2021.