Citations

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mardi 3 décembre 2024

« Pogrom(s) » de Pierre Rehov

« Pogrom(s) » est un documentaire produit et réalisé par Pierre Rehov sur l'agression djihadiste du 7 octobre 2023 dans le sud d'Israël par environ 6 000 Gazaouis armés - 3 800 terroristes islamistes, notamment du Hamas, et 2 200 civils -. Aux souvenirs des secouristes israéliens et aux confessions d’auteurs de ce djihad, aux images filmées par des djihadistes sont jointes des analyses d’universitaires ou de militants pour la paix ou les droits de l’homme afin de comprendre l’enchainement de faits ayant abouti à cette guerre particulièrement cruelle et les évènements postérieurs (recrudescence de l’antisémitisme, manifestations de la « rue arabe » et de ses alliés).
 
« Le monde d’Albert Kahn. Moyen-Orient : la naissance des nations » de David Okuefuna
« La fin des Ottomans », par Mathilde Damoisel
« Cent ans de guerre au Moyen-Orient. L'accord secret Sykes-Picot et ses fatales conséquences  » par Alexander Stenzel
Daniel Greenfield quoted in American English part of my article in FrontPage Magazine
Depuis le déclenchement de l’Intifada II par Yasser Arafat, Pierre Rehov est reconnu, tant aux Etats-Unis qu’en Europe ou en Israël, comme journaliste, reporter de guerre embedded dans la 4th Cavalry de l’armée américaine durant la guerre en Irak en 2003 et réalisateur de documentaires passionnants, aux images souvent inédites, sur des sujets souvent occultés et non « politiquement corrects ». 

Sur l’exil d’environ un million de juifs contraints de quitter, essentiellement des années 1940 aux années 1970, le monde musulman ou/et arabe, Pierre Rehov a réalisé « Les réfugiés du silence » (Silent Exodus, 2004). 

Sur les chrétiens persécutés dans les pays majoritairement musulmans du Proche-Orient et du Moyen-Orient, réduits à la dhimmitude : « Terre Sainte : Chrétiens en péril » (2002), « First Comes Saturday, then Comes Sunday » (D'abord arrive le samedi, puis arrive le dimanche, 2009) sur les causes de la fuite de deux millions de chrétiens du Proche-Orient en vingt ans, et « The Sunday People » (Le peuple du dimanche, 2020) sur la condition des chrétiens dans les territoires de l’Autorité palestinienne (AP). 

Sur la guerre aux nombreux fronts – médiatique, économique, militaire, juridique, etc. - contre Israël : « Le cheval de Troie » (Trojan Horse - Israel and the War of Images, 2001), « The Road to Jenin : Démontage d'une manipulation médiatique » (2003) contre le documentaire controversé de Mohammad Bakri « Jenin, Jenin », « Les otages de la haine » sur les « réfugiés palestiniens » et l’UNRWA (United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East, Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient), « From The River to the Sea » (2006) sur la politique du « droit au retour » des Palestiniens - Meilleur documentaire au Liberty Film Festival -, « Suicide_Killers - Paradise is Hell » (2006) diffusé par WEA aux Etats-Unis, « Qui a tué Mohamed al Dura ? » (2007), « 72 virgins in heaven » (72 vierges au paradis, 2009), « The Path to Darkness » (2011) sur le terrorisme-suicide (kamikazes japonais, islamikazes « palestiniens », « Crimes de guerre à Gaza » (War Crimes in Gaza, 2015), « Beyond Deception Strategy : Exposing B.D.S. » (Les mensonges du Boycott Désinvestissement Sanction, 2015), « Jérusalem dévoilée » (Unveling Jerusalem, 2017), « Derrière le rideau de fumée » (Behind the Smokescreen: Hamas Unrest in Gaza, 2018) sur les émeutes du vendredi à la frontière entre la bande de Gaza et Israël, « Paroles de Jihadistes » (2018), « Des Mensonges et des Larmes. Une contre-enquête sur la mort de Shireen Abu Akleh, journaliste d'Al Jazeera » (2022).

Sur la « Palestine », citons « Le salaire de la terreur » (2019) sur les rémunérations des terroristes et de leur famille par l'Autorité Palestinienne, « Apartheid Palestinien » (2019), « Les origines de la cause palestinienne » (The Origins of the Palestinian Cause, 2019) sur les liens entre nazisme, soviétisme et origines du nationalisme palestinien, « Terreur, racket et corruption » (2019) – les trois voies d’enrichissement des dirigeants de l’Autorité palestinienne détournant l’aide internationale -, « Palestine, invention d'une Nation » (2019), « Palestinian Animal Abuse » (2019) sur la maltraitance animale par les « Palestiniens », « Discrimination » (2020) sur la condition féminine sous la sharia dans les territoires « palestiniens ».

Des films d’autant plus remarquables que Pierre Rehov est l’un des rares auteurs à présenter des images ayant échappé à la censure du Hamas dans la bande de Gaza ou du Fatah dans les territoires sous le contrôle de l’Autorité palestinienne.

Aucun de ces documentaires passionnants, d’une actualité brûlante et médiatisée n’a été diffusée par des chaines de télévision françaises, notamment pas par le secteur public audiovisuels, ou par la chaîne franco-allemande ARTE. Vraisemblablement car ils ne sont pas anti-israéliens.

« Pogrom : émeute violente incitée dans le but de massacrer ou d'expulser un groupe ethnique ou religieux, notamment les juifs. » C’est sur cette définition que s’ouvre le documentaire « Pogrom(s) » de Pierre Rehov sur l’agression djihadiste commise, au matin du samedi 7 octobre 2023, lors du chabbat de la fête juive Sim’ha Torah, par environ 6 000 Gazaouis lourdement armés - 3 800 terroristes islamistes, notamment du Hamas, et 2 200 civils -, ayant envahi le sud de l’Etat d’Israël en criant « Allah Akbar ».

Le film est nourri par le savoir acquis par le réalisateur lors de la réalisation de ses précédents documentaires depuis une vingtaine d'années. 

« Pogrom : émeute violente incitée dans le but de massacrer ou d'expulser un groupe ethnique ou religieux, notamment les juifs. » (« A violent riot incited with the aim of massacring or expelling an ethnic or religious group, particulary Jews ») C’est sur cette définition que s’ouvre le documentaire « Pogrom(s) » de Pierre Rehov sur l’agression djihadiste commise, au matin du samedi 7 octobre 2023, lors du chabbat de Sim’ha Torah, par environ 6 000 Gazaouis lourdement armés - 3 800 terroristes islamistes, notamment du Hamas, et 2 200 civils -, ayant envahi le sud de l’Etat d’Israël en criant « Allah Akbar ».

Pierre Rehov présente des images de l’agression djihadiste filmées par les djihadistes et des souvenirs factuels de secouristes israéliens de Zaka, éprouvés par ce qu’ils ont découvert lors de leurs missions le 7 octobre 2023.

Comment nommer ce qui s’est passé ce samedi 7 octobre 2023 ? Un « crime contre l'humanité avec pour but un génocide… Le résultat du « Plus jamais ça », c’est du encore pire », déplore le Dr Richard Rossin, ex-Secrétaire général de Médecins sans frontières (MSF).

Comment en est-on arrivé à ce chabbat tragique où des Gazouis ont commis tant d’horreurs et ont été accueillis par une foule enthousiaste à leur retour dans la bande de Gaza ? Le Dr Mordechaï Kedar remonte à la guerre menée par Mahomet et ses combattants contre la tribu juive de l’oasis de Kaybar : hommes tués, femmes et enfants kidnappés et réduits à l’esclavage, razzias. Tous les peuples conquis par le djihad aux dizaines de millions de victimes non-musulmanes d’Europe, d’Afrique et d’Asie ont été soumis à la dhimmitude.

Des pogroms ont émaillé l’histoire des juifs sous domination islamique, durant l’administration britannique de la Palestine mandataire (révolte arabe de 1936) et lors de la guerre d’Indépendance de l’Etat Juif renaissant.

Les dirigeants « palestiniens », dont le grand mufti de Jérusalem al-Husseini, se sont alliés avec les nazis. Après 1945, des dirigeants nazis se sont réfugiés au Proche-Orient, notamment en Syrie et en Egypte, se sont parfois convertis à l’islam, et ont travaillé dans les domaines de la sécurité et de la propagande, en particulier contre les « Sionistes », les juifs, les Israéliens.

Les Arabes ont aussi bénéficié de leur alliance par l’Union soviétique communiste, déçue que l’Etat d’Israël refondé ait choisi le camp occidental. Et c’est l’Union soviétique qui a créé le « peuple palestinien » et relooké Yasser Arafat en révolutionnaire.

Le film souligne l'incitation au djihad et à la haine des juifs dans les médias, dans l’éducation fournie par l’UNRWA (United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East, Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient). Certains de ses employés ont participé à l’agression djihadiste du 7 octobre 2023. Et c’est toute l’organisation onusienne qui s’avère partiale contre l’Etat d’Israël.

Pour la Dr Sarah-Masha Faiberg, chercheuse à l'université de Tel Aviv, la spécificité de cette agression djihadiste, c’est dès le 8 octobre 2023 et, en dépit des preuves accumulées dont les aveux des djihadistes, sa négation – la parole d’une victime juive violée ne vaut pas celle d’une non-juive -, notamment dans le monde musulman, et sa contextualisation, comme pour justifier ce djihad. Et la recrudescence d’actes antisémites.

Les pays européens sont à la jonction de ces deux antisémitismes : celui chrétien qui avait beaucoup diminué et celui islamique. Et laminés par l'antisémitisme d'extrême-gauche.

Le 20 novembre 2024, Pierre Rehov a posté sur X, ex-Twitter : « Vous êtes 526 000 à avoir visionné la version française de "Pogrom(s)". Je la reposte donc aujourd'hui, et compte sur vous pour atteindre un million de vues. Merci de partager et partager encore... »



« Pogrom(s) » de Pierre Rehov
Middle East Studios, 2024, 1 h 26


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