jeudi 29 août 2024

Les câbles sous-marins

Les câbles sous-marins s'avèrent indispensables pour des secteurs géostratégiques : les télécommunications (Inbternet), l'énergie électrique. Arte diffusera le 1er septembre 2024 à 15 h 20 « Les pionniers des câbles sous-marins. Une révolution de la télécommunication » de Ruàn Magan, puis le 14 septembre 2024 à 19 h 30, dans le cadre de la série « Le dessous des cartes »« La puissance maritime : un enjeu clef du XXIe siècle  », et diffuse sur son site Internet, dans le cadre de cette série « L'essentiel Ponts, rails, câbles... : les infrastructures et la guerre  ».

« OGM - Mensonges et vérités » de Frédéric Castaignède 

Posés au fond des océans ou mers, les câbles sous-marins s'avèrent indispensables pour des secteurs géostratégiques : les télécommunications (télégraphie, Internet par fibre optique) et l'énergie électrique. Celle-ci, produite par les éoliennes en mer, est acheminée par ces câbles.

Ces câbles sous-marins peuvent être endommagés involontairement par des navires de pêches ou de requins, voire par des séismes ou tsunamis.

Ils sont aussi soumis à d'étroites surveillances par de grandes puissances étatiques, et beaucoup sont détenus par des GAFA - Google, Facebook, Amazon et Microsoft - qui "investissent une dizaine de milliards d'euros" selon un responsable d'Orange.

En 2023, les éditions du CNRS ont publié "Les câbles sous-marins" de Camille Morel. Aujourd’hui, plus de 98 % des flux d’informations mondiaux passent par la mer. Répartis sur l’ensemble du globe de manière hétérogène, 450 câbles sous-marins de fibres optiques, permettant le transport de données à la vitesse de la lumière, forment une immense toile. Outils au service du développement économique et social, infrastructure essentielle au quotidien, instruments aux mains des États, ces câbles sont pourtant largement méconnus."

"À l’heure d’une augmentation exponentielle de notre consommation de données, cet ouvrage s’intéresse aux grands enjeux soulevés par cette infrastructure : fonctionnement et marché de la technologie, rôle politique joué par ces lignes de communications, encadrement juridique international, défi environnemental".

« Les pionniers des câbles sous-marins. Une révolution de la télécommunication »
Arte diffusera le 1er septembre 2024 à 15 h 20 « Les pionniers des câbles sous-marins. Une révolution de la télécommunication » de Ruàn Magan.

« Le câble transatlantique sous-marin, qui permit l'avènement des communications globalisées, continue d'alimenter nos conversations ! Retour sur un exploit scientifique majeur. » 

« Au milieu du XIXe siècle, une poignée de scientifiques, d'ingénieurs et d'entrepreneurs relèvent un défi inimaginable : relier l'Europe à l'Amérique par un câble en cuivre, posé sur le sol marin, qui conduira les conversations télégraphiques d'un continent à l'autre grâce à une simple impulsion électrique. »

« De nos jours et malgré l'avènement des satellites, 99 % de nos communications mobiles ou Internet transitent par cette technologie vieille d'un siècle et demi. »  

« Née de l'imagination de Cyrus Field, un riche entrepreneur américain qui avait théorisé dès 1844 que le futur serait aux "communications globales", la "mission Apollo du XIXe siècle", selon l'un des experts interrogés dans ce documentaire, présentait bien des défis… Field et ses collaborateurs – parmi lesquels l'homme de science William Thomson, dont les études révolutionnaires sur la thermodynamique ont rendu l'exploit possible – devront passer par nombre d'échecs et la perspective de la ruine pour qu’enfin la reine Victoria et le président américain James Buchanan puissent échanger un message protocolaire en 1858. »

« Le télégramme entre continents ne deviendra d'ailleurs réellement performant qu'au bout de dix ans, après la pose d'un nouveau câble renforcé sur le sol marin. »

« Entre reconstitutions, témoignages enthousiastes d'experts et exploration du passé et du futur de nos habitudes de communication, un documentaire complet sur ces 3 500 kilomètres de câble qui ont "annihilé le temps et l'espace", selon la presse de l'époque. » 



« La puissance maritime : un enjeu clef du XXIe siècle »
Arte diffusera le 14 septembre 2024 à 19 h 30, dans le cadre de la série « Le dessous des cartes », « La puissance maritime : un enjeu clef du XXIe siècle  ».

« Des Phéniciens aux États-Unis en passant par la dynastie Song, les Provinces-Unies et le Royaume-Uni, la puissance maritime a souvent été au cœur des stratégies géopolitiques des États. »

« Aujourd’hui, c’est la Chine dont les ambitions semblent se porter sur la mer, avec un objectif assumé, rattraper et dépasser la superpuissance américaine. »

« La maîtrise des mers, désormais indispensable pour être une grande puissance, dépend de nombreux facteurs. »

« Savoir naviguer, posséder des points d’ancrage sur les différents océans, contrôler des câbles sous-marins, disposer d’une flotte de guerre, avoir une industrie navale et des bateaux de pêches : il faut tout cela pour être une puissance maritime en 2024. »

« L'essentiel Ponts, rails, câbles... : les infrastructures et la guerre »
Arte diffuse sur son site Internet, dans le cadre de la série historique « Le dessous des cartes », « L'essentiel Ponts, rails, câbles... : les infrastructures et la guerre  ».

Pont reliant la Crimée à la Russie en flammes, câbles de communication ferroviaire sectionnés en Allemagne, sabotage des gazoducs en mer Baltique… : les cibles stratégiques sont multiples dans le contexte de la guerre en Ukraine. "Le dessous des cartes" a voulu en identifier certaines : sortons nos cartes !


France, Irlande, 2022, 90 min
Sur Arte les 1er septembre 2024 à 15 h 20, 07 septembre 2024 à 13 h 30
Disponible jusqu'au 29/01/2025

Présentation : Emilie Aubry
France, 2022, 3 min
Émission du 11/10/2022

France, 2023
Présentation : Émilie Aubry
Sur Arte le 14 septembre 2024 à 19 h 30



Leonard Bernstein (1918-1990)

Leonard Bernstein (1918-1990) était un célèbre compositeur éclectique, pianiste, chef d’orchestre, directeur musical du New York Philharmonic et enseignant de musique pour des émissions diffusées par la télévision naissante, américain Juif sioniste. Un des premiers maestros nés et formés aux Etats-Unis. Parmi ses œuvres : des comédies musicales - West Side Story, Peter Pan, Candide, Wonderful Town, On the Town, On the Waterfront -, une Messe, des œuvres de musique de chambre et des symphonies. Les éditions courtes et longues ont publié  "Dîner avec Lenny" de Jonathan Cott. 


Pianiste, chef d’orchestre plein de vigueur et célèbre dès 1943, professeur à Harvard et pédagogue lors de conférences publiques télévisées sur la musique classique de 1954 à son décès, artiste curieux - il crée des œuvres de musiciens contemporains, tels Poulenc, Messiaen, Copland, Barber -, auteur…

Leonard Bernstein  (1918-1990) était aussi un compositeur américain prolifique d’une œuvre variée (Candide, 1956), spirituelle – Kaddish (1963), Chichester Psalms (1965) - et mêlant jazz (On The Town¸1944), musique populaire, opéra et pop music.


Une réputation mondiale
Leonard Bernstein  nait en 1918 à Lawrence, Massachussetts, dans une famille de Juifs ukrainiens pauvres.

Il étudie la musique à Harvard, puis en 1940 l’orchestration et la direction d’orchestre au Curtis Institute of Music à Philadelphie.


Dans le cadre du groupe The Reviewers, il accompagne des artistes débutants qui deviendront célèbres : Betty Comden et Judy Holliday.

Le 14 novembre 1943, Leonard Bernstein devient célèbre en remplaçant Bruno Walter, grippé, à la direction de l’orchestre philharmonique de New York à Carnegie Hall lors d’un concert radiodiffusé dans toute l’Amérique. Au programme : des œuvres de Schumann, Miklos Rozsa, Wagner, le Don Quichotte de Richard Strauss.


Leonard Bernstein est nommé directeur musical de l’orchestre symphonique de New York (1945-1947), puis de l’orchestre philharmonique (1958-1969).


Sioniste, il se rend en Europe dès 1946, puis à Tel Aviv en 1947. En 1948, lors de la guerre d’Indépendance d’Israël, il dirige un concert en plein désert pour les troupes israéliennes à Beersheba. En 1957, il conduit aussi l’orchestre lors du concert inaugural du Mann Auditorium à Tel Aviv. Lors de la guerre des Six-jours, il dirige un concert sur le mont Scopus pour célébrer la réunification de Jérusalem. Lors de la décennie suivante, il enregistre des symphonies avec l’orchestre philharmonique d’Israël  pour Deutsche Grammophon.

En 1951, il épouse l’actrice Felicia Cohn Montealegre avec laquelle il a trois enfants.


Il poursuit sa carrière tout en enseignant à l’université Brandeis (1951-1956), créant le Creative Arts Festival en 1952, et se produisant en 1953 – premier chef d’orchestre américain invité - à la Scala de Milan où il dirige Maria Callas dans dée. Et fait preuve de sa pédagogie dans des émissions télévisées sur la musique classique.

Il multiplie les collaborations en explorant d’autres voies musicales : ainsi, il dirige l’enregistrement de On The Town, comédie musicale dont il compose la musique (Broadway, 1944), collabore avec Dave Brubeck (1961), dirige l’orchestre lors des représentations du Falstaff de Verdi mis en scène par Franco Zeffirelli (1964) au Metropolitan Opera de New York et de celui de Luchino Visconti (1966) à l’Opéra de Vienne. Dans les années 1970, il dirige d’autres orchestres, dont l’orchestre national de France.

Et il enseigne à Harvard et lors d’émissions télévisées afin de rendre accessibles au plus grand nombre la musique classique.


"West Side Story - Le hit de Leonard Bernstein"
Arte diffusa le 19 août 2018 à 17 h 45 "West Side Story - Le hit de Leonard Bernstein" (West Side Story - Bernsteins Broadway Hit) par Axel Fuhrmann. "Après sa création à New York en 1957, "West Side Story" connaît rapidement un franc succès. Mêlant jazz et musique latino-américaine, l’oeuvre la plus connue de Leonard Bernstein rompt avec les codes de la comédie musicale, non seulement par sa partition contrastée, mais aussi par son propos : une histoire d’amour impossible sur fond de combats entre gangs rivaux."

Pour incarner les Sharks, Leonard Bernstein choisit le mambo, danse pratiquée par les Porto-Ricains et qu'il voit dans les boites new-yorkaises, et non une musique porto-ricaine. Le nom de Jets est une "allusion directe à la menace nucléaire" lors de la Guerre froide. Leonard Bernstein commence à écrire les paroles des chansons, mais le résultat ne s'avère pas assez satisfaisant et le musicien manque de temps. Le choix se fixe rapidement sur Stephen Sondheim, parolier et compositeur.

Les violences urbaines représentent la réalité américaine des années 1950. Le problème occupe une grande place dans la presse. Quand les auteurs travaillent sur la comédie musicale, sort sur les écrans "La Fureur de vivre" avec James Dean. En raison de la rénovation urbaine, l'action de la comédie musicale est située dans le Upper West Side. Tourner en extérieurs, en plein air, constitue un défi pour l'équipe technique et les danseurs.

"On tournait quelques mesures, puis d'autres mesures. A la fin, on ne savait plus où on en était. Jérome Robbins lui savait. Il avait l’œil de la mise en scène. On ne pouvait que lui faire confiance", se souvient un des danseurs du film.

"Largement inspirée du Roméo et Juliette de Shakespeare, West Side Story se hisse au rang des comédies musicales les plus jouées au monde. Toutefois, une malédiction plane sur ce succès planétaire : aucune autre œuvre du célèbre compositeur américain, y compris les plus chères à ses yeux, ne parviendra ensuite à dépasser la notoriété de cette tragédie."

En 1968, West Side Story est créé à Vienne. Un succès phénoménal. 'L'oeuvre la plus emblématique' de Leonard Bernstein. "Les mélodies sont si profondes", observe Carol Lawrence.

"West Side Story"

« Leonard Bernstein. The Making of "West Side Story » est un documentaire réalisé par Christopher Swann. En 1985, près de vingt-sept ans après la première triomphale de West Side Story  à Broadway en 1957 dans une mise en scène de Jerome Robbins, Leonard Bernstein enregistre en studio, pour l’unique fois, avec de célèbres interprètes d’opéras et de jazz, cette œuvre

Inspirée de Roméo et Juliette de Shakespeare, montée à Broadway, puis filmée par Hollywood, une célèbre comédie musicale que ce compositeur avait co-écrite avec Arthur Laurents et Stephen Sondheim. West Side Story est devenue célèbre dans le monde entier grâce au film oscarisé réalisé par Robert Wise et Jerome Robbins, sur un scénario d’Ernest Lehman, avec Natalie Wood, Richard Beymer, Rita Moreno, George Chakiris (1961).

Cet enregistrement de 1985 réunit les meilleurs musiciens new-yorkais de classique et de jazz, notamment Kiri Te Kanawa, José Carreras et Tatiana Troyanos. Malgré des critiques sur la distribution, ce disque connaît un vif succès public. Des moments de fougue et de tension lors des séances d’enregistrement d’un disque best seller.  

Le réalisateur britannique Christopher Swann a filmé  « les séances d'enregistrement de l'album, récompensé par un Grammy. La caméra suit l'événement au plus près et capte l'enthousiasme, les moments d'épuisement, les instants de satisfaction artistique, José Carreras au bord de la crise de nerfs, Kiri Te Kanawa aux prises avec la climatisation. Quant à Bernstein, maestro charismatique mais impitoyable, à l'exaltation parfois drolatique, il fait trembler de joie et de peur les artistes et le public ».

Engagements

En 1960, Leonard Bernstein dirige l’orchestre philharmonique de New York pour des concerts au festival Mahler afin de marquer le centenaire de la naissance du compositeur. Veuve de Gustave Mahler, Alma Mahler a assisté à des répétitions du chef d’orchestre.Bien qu’engagé politiquement à gauche dès sa jeunesse, Leonard Berstein n’est pas inquiété par le Comité des activités anti-américaines.

Ce « radical chic » défend de nombreuses causes, dont les Black Panthers.


Il révèle son homosexualité vers 1976, et vit avec l’écrivain Tom Cothran. Il retourne vivre auprès de son épouse atteinte d’un cancer qui l’emporte le 16 juin 1978.


Il continue sa carrière de chef d’orchestre – concert en décembre 1989 à Berlin, après la destruction du mur de Berlin, avec des musiciens des quatre zones d’occupation - jusqu’à sa retraite le 9 octobre 1990.

Il décède peu après.


Il est enterré au cimetière Green-Wood de Brooklyn, à New York, près de son épouse, et avec un exemplaire de la 5e symphonie de Mahler.


Hommages

Le 14 février 2015, la Philharmonie de Paris proposa le concert Roméo et Juliette,  par l'orchestre Les Siècles dirigé par François-Xavier Roth : "un concert en famille présenté par Pierre Charvet" et avec notamment "Mambo", extrait de West Side Story dont la musique est signée par Leonard Bernstein, et le 15 février 2015 We Love Broadway par l'orchestre de Paris qui interpréta en particulier West Side Story et Danses symphoniques de cet artiste.

Les 9 et 10 mai 2015, la Salle des concerts de la Philharmonie 2, à la Cité de la musique a accueilli West Side Story/Star Cross'd Lovers (création), avec les pianistes Katia et Marielle Labèque ainsi que le chorégraphe Yaman Okur. "Les sœurs Labèque s’entourent d’amis musiciens et danseurs pour revisiter West Side Story de Bernstein et Roméo et Juliette, le drame de Shakespeare qui l’a inspiré. Entre les sœurs Labèque et le répertoire américain, c’est une histoire d’amour depuis le premier instant. Enthousiasmé par leur duo, Bernstein lui-même avait demandé à Irwin Kostal, célèbre arrangeur de Broadway, de transcrire pour elles (et pour deux percussionnistes) des extraits de West Side Story, qu’elles interpréteront. En seconde partie, le danseur et chorégraphe Yaman Okur, ancien champion du monde de break-dance dont les chorégraphies et le style unique ont attiré l’attention de stars telle Madonna, revisite le drame shakespearien Roméo et Juliette sur une création musicale de David Chalmin".


Le 17 janvier 2016 à 11 h 30, le Musée d'art et d'histoire du Judaïsme (MAHJ) proposa, dans le cadre de Leçon de musique en famille par Stefan CassarLa musique à l’âge d’or de Hollywood. Bernard Herrmann, Leonard Bernstein, Irving Berlin, Max Steiner. "Quelle filiation existe-t-il entre les compositeurs de musiques de films ou de comédies musicales et les musiciens classiques qui les ont inspirés, et qu’ils ont parfois connus ou fréquentés ? Voyage en musique à travers les œuvres de ces héritiers de Debussy, Brahms, Bartók et Rachmaninov, mais aussi de la musique dite « de la rue »...(Irving Berlin, avant de devenir, selon Gershwin, « the best songwriter ever », était chanteur de rue)".

"Gershwin par Jean-Yves Thibaudet et Philippe Jordan"
Arte diffusera le 24 mai 2020 "Gershwin par Jean-Yves Thibaudet et Philippe Jordan(Gershwin mit Jean-Yves Thibaudet und Philippe Jordand'Agnes Méth. "Sous la baguette de Philippe Jordan, son directeur musical, l'orchestre symphonique de Vienne consacre un concert à deux légendes de la musique américaine du XXe siècle : Leonard Bernstein et George Gershwin. Le pianiste Jean-Yves Thibaudet, artiste en résidence au sein de l’orchestre, se joint à l'ensemble pour le "Concerto pour piano en fa majeur" de Gershwin."

"Depuis plus de quatre décennies, l’Orchestre symphonique de Vienne célèbre chaque année l’arrivée des beaux jours avec son traditionnel concert de Pâques. Depuis le Konzerthaus de Vienne et sous la baguette du chef d'orchestre Philippe Jordan, la formation nous transporte de Paris à New York, avec un programme consacré à deux légendes de la musique américaine du XXe siècle : Leonard Bernstein et George Gershwin. Le pianiste français Jean-Yves Thibaudet est mis à l’honneur, avec notamment son interprétation du Concerto pour piano en fa majeur de George Gershwin."

Week-end Leonard Bernstein
Lors du week-end Leonard Bernstein (4-6 mai 2018), La Cité de la musique Philharmonie de Paris présenta le 4 mai 2018 à 20 h 30 "Bernstein, du shtetl à New-York" par Sirba Octet - Isabelle Georges, et le 6 mai 2018 le ciné-concert On the Waterfronts, d'Elia Kazan.

"Dans un programme mêlant des musiques de comédies musicales américaines et des musiques traditionnelles yiddish que Leonard Bernstein avait connues à New York, le Sirba Octet s’amuse avec les échos entre ces deux styles qui semblent passer du village traditionnel juif de l’Europe de l’Est aux quartiers juifs de la capitale du Nouveau Monde."

"Profondément américain, Leonard Bernstein était aussi très attaché à ses origines juives, en témoignent ses symphonies Jeremiah et Kaddish. À l’occasion de ce concert, ses délectables songs, tels « Take care of this house » (issue de sa comédie musicale de 1976, 1600 Pennsylvania Avenue) ou « Something’s Coming » (extrait de West Side Story, son plus grand triomphe), se mêlent aux musiques traditionnelles yiddish, mélange unique de mélancolie et de franche vitalité. Le Sirba Octet, ensemble français de musique klezmer fondé en 2004 et Isabelle Georges, chanteuse aussi épanouie dans le jazz, la comédie musicale que dans la chanson française, unissent leur talent lors de cette soirée festive."
PROGRAMME
Sirba Octet - Isabelle Georges, Isabelle Georges, chant, claquettes
Répertoire traditionnel yiddish
Le Choffar
Besarabye*
Richard Schmoucler, violon 1
George Gershwin, I gotta right to sing the blues
Laurent Manaud-Pallas, violon 2, Claude Giron, violoncelle
Répertoire traditionnel yiddish
Rozhinkes mit mandlen Abrahm Goldfaden**
Ukrainian Memory**
Bernard Cazauran, contrebasse, David Gaillard, alto, Philippe Berrod , clarinette
Harold Arlen
Happy as the day is long paroles Ted Koehler
If I only had a brain paroles Edgar Yipsel Harburg
Christophe Henry, piano, Iurie Morar, cymbalum
George Gershwin
S'wonderful paroles Ira Gershwin
The man I love paroles Ira Gershwin
Get happy paroles Ted Koehler
Harold Arlen
Stormy Weather* paroles Ted Koehler
Leonard Bernstein
Take Care of this House
Richard Rodgers
My Funny Valentine paroles Lorenz Hart
Jerry Bloch
Tanz : Assidic Dance/Sunrise, Sunset/Bublitchki*
Leonard Bernstein
Spring will come again
Irving Berlin
Alexander's Ragtime band
Répertoire traditionnel yiddish
Fiddle*
Lew Pollack
A Yiddishe Mame**
George Gershwin
I got rythm/Rhapsody in blue paroles Ira Gershwin
Harold Arlen
Over the rainbow** paroles Edgar Yipsel Harburg
Répertoire traditionnel yiddish
Roumania Roumania**
Leonard Bernstein
Something's coming
Sholom Secunda
Bey Mir Bist du Sheyn*
*arrangements Cyrille Lehn/**Yann Ollivo

"On The Waterfront"
Le 6 mai 2018 à 15 h, a eu lieu le ciné-concert On The Waterfront avec l'Orchestre national d'Île-de-France - Ernst Van Tiel. "On the Waterfront" est un film réalisé par Elia Kazan, avec Marlon Brando, Karl Malden, Lee J.Cobb et Eva Marie Saint, sur un scénario de Budd Schulberg et une musique de Leonard Bernstein.

"En mettant en scène la corruption mafieuse dans le syndicat des dockers new-yorkais, Elia Kazan a donné en 1954 l’un de ses plus beaux rôles à un Marlon Brando âgé de 30 ans. Leonard Bernstein signe là sa seule musique pour l’écran (si l’on excepte les adaptations filmiques de ses comédies musicales). L’alternance des dissonances parfois rudes, des rythmes irréguliers et des sonorités éthérées préfigure l’idiome de West Side Story, trois ans plus tard. Ce film qui a remporté huit Academys Awards® est présenté sur grand écran en haute définition, avec la haute-fidélité des dialogues. Coproduction Orchestre national d'Île-de-France, Philharmonie de Paris. "Academy Award®" is the registered trademark and service mark of the Academy of Motion Picture Arts and Sciences. On the waterfront © 1954, Renewed 1982 Columbia Pictures Industries, INC."

"Leonard Bernstein - Le déchirement d’un génie"

Le 
12 septembre 2021, Arte rediffusera "Leonard Bernstein - Le déchirement d’un génie" (Leonard Bernstein - Das zerrissene Genie) par Thomas von Steinaecker.

"À la fois compositeur, chef d’orchestre et pianiste, Leonard Bernstein est l’un des plus grands musiciens américains du XXe siècle. Mais derrière ce personnage fascinant, qui aimait faire passer des messages humanistes, se cachait un esprit torturé, pétri de doutes".


"Alors directeur musical de l’Orchestre philharmonique de New York, Leonard Bernstein décida de se consacrer à la composition de ce qui devait être son chef-d’œuvre – un opéra sur l’histoire des États-Unis – mais cette étape nouvelle se transforma en une dramatique quête de soi."


"À travers les témoignages de ses enfants Jamie, Nina et Alexander, de son assistant John Mauceri, ainsi que de Stephen Wadsworth, librettiste de son dernier opéra, qui nous dévoile les coulisses d’une collaboration parfois complexe, ce documentaire interroge les aspects contrastés d’une personnalité déchirée entre le génie et les affres du doute."


"Leonard Bernstein : Young People's Concerts
Le 20 août 2018 à 1 h 30, Arte diffusa "Leonard Bernstein : Young People's Concerts" par Elmar Kruse.

"Dans les années 1960 aux États-Unis, Leonard Bernstein avait imaginé une série de concerts éducatifs pour les jeunes à la télévision. ARTE diffuse le premier de ces grands moments de génie pédagogique."


"Par amour de la musique et animé par un désir profond de la rendre accessible au grand public, Leonard Bernstein anime entre 1958 et 1972 sa propre émission à la télévision américaine, les Young People’s Concerts. Cette série connaît un énorme succès".


"Pour le premier épisode en couleur de cette émission, Bernstein choisit un sujet complexe : "Qu’est-ce qu’une tonalité ?" C’est sur cette question que l’orchestre, le public et lui-même sont invités à se pencher pendant près d’une heure."

"Pour introduire le sujet, Bernstein n’hésite pas à s’inspirer du quotidien de sa propre famille : sa fille Jamie peine à interpréter une chanson des Beatles avec les grilles de guitare qu’elle maîtrise. Cette anecdote sert de point de départ à un fabuleux voyage à travers l’histoire de la musique".


"James Gaffigan fête les 100 ans de Bernstein" - "Danses symphoniques de "West Side Story" 

Le 19 août 2018 à 18 h 40, Arte diffusa "James Gaffigan fête les 100 ans de Bernstein" - "Danses symphoniques de "West Side Story" (James Gaffigan feiert 100 Jahre Bernstein), documentaire de Riikka Lehtinen et Antti Lappi.

"Pour fêter le 100e anniversaire de la naissance de Leonard Bersnstein, l’Orchestre symphonique de la radio finlandaise interprète sous la baguette de James Gaffigan quelques-unes de ses oeuvres les plus emblématiques, dont l’ouverture de "Candide" et les "Danses symphoniques" de "West Side Story".

"Peu de compositeurs ont réussi à mêler jazz, pop, musique latino-américaine et musique classique avec autant de brio que Leonard Bernstein. À l’occasion du centième anniversaire de sa naissance, l’Orchestre symphonique de la radio finlandaise lui rend hommage et interprète sous la baguette de James Gaffigan quelques-unes des œuvres les plus emblématiques du compositeur américain, dont l’ouverture de Candide et les Danses symphoniques de West Side Story. Composée en 1961, cette suite pour orchestre qui s’inspire largement de la partition de la célèbre comédie musicale, en comporte les passages les plus marquants, tels que "Somewhere", "Mambo" ou encore "The Rumble".


Doodle
Pour fêter le centenaire de la naissance de Leonard Bernstein, Google a dédié le 25 août 2018 son Doodle à cet artiste.

"Mass"

Arte rediffusa le 25 mai 2020 "Leonard Bernstein : "Mass", oratorio scénique" (Leonard Bernstein: Mass, szenisches Oratorium), réalisé par François-René Martin. "Mass" : une partition "ovniesque" de Leonard Bernstein, portrait de l'Amérique des années 1970, entre happening permanent et génie débridé. Un concert survolté, dirigé avec jubilation par le chef d'orchestre Wayne Marshall."

"Jackie Kennedy en personne lui avait commandé en 1966 ; mais avertis par le FBI du caractère subversif de l'œuvre, ni elle ni le président Nixon n'assisteront à la création de l'œuvre, le 8 juin 1971, pour l'inauguration du Kennedy Center de Washington. C'est que Bernstein a voulu faire de Mass le portrait d'une Amérique en crise, celle de l'assassinat de Martin Luther King et de millions de jeunes hommes enlisés au Vietnam. En résulte l'une des partitions les plus foisonnantes de l'histoire de la musique, qui passe en un clin d'œil de l'expérimentation ludique à la comédie musicale, de la fanfare au gospel : une grande messe qui mêle tous les instruments et tous les styles, donnant l'impression – avec ses vingt-quatre chanteurs solistes et son célébrant, entre baryton lyrique, prédicateur et crooner hollywoodien – d'un happening permanent. Le chef d'orchestre Wayne Marshall conduit cette partition "ovniesque" avec une jubilation constante et une énergie survoltée".

"Leonard Bernstein. A New Yorker in Vienna"

Le musée juif de Vienne présenta l'exposition "Leonard Bernstein. A New Yorker in Vienna". "An exhibition to mark the 100th anniversary of the birth of the star conductor and composer that focuses on the New Yorker Bernstein’s relationship with the music city of Vienna, looks at the great artist’s Jewish roots, and also pays homage to his political activities. Curators: Werner Hanak, Adina Seeger"

"Leonard Bernstein, who was introduced to music in the synagogue of his childhood in Boston, studied at Harvard, and was based in New York, had a lifelong relationship with Vienna. From 1966 until his death in 1990 he returned on several occasions to work above all with the Vienna Philharmonic. As a Jew, Bernstein had an ambivalent relationship to this city. He wrote in a letter to his parents in March 1966, twenty-one years after the end of the Shoah:
"I am enjoying Vienna enormously—as much as a Jew can. There are so many sad memories here; one deals with so many ex-Nazis (and maybe still Nazis); and you never know if the public that is screaming bravo for you might contain someone who 25 years ago might have shot me dead. But it’s better to forgive, and if possible, forget. […]
Your Wiener Schnitzel
Lenny"
"He wore a traditional Austrian jacket in Vienna as “therapy against German nationalism,” as he said, reintroduced the Vienna Philharmonic—despite initial resistance—to the suppressed Gustav Mahler, and even played a role in Austrian domestic politics."

"Dîner avec Lenny" 
Les éditions courtes et longues ont publié  "Dîner avec Lenny" de Jonathan Cott. Le livre "raconte la dernière interview qu’accorde Leonard Bernstein en novembre 1989, soit un an avant sa mort. Pendant douze heures, le compositeur et l’écrivain, critique musical et littéraire Jonathan Cott vont échanger sur les sujets les plus divers : musique, pédagogie, politique, psychologie, spiritualité et thèmes personnels, le tout avec une franchise et un humour désarmants qui font de ce livre un témoignage irremplaçable et inoubliable."

"Nul besoin d’être mélomane ou amateur de musique pour apprécier la lecture de Dîner avec Lenny. C’est avec son esprit curieux, sa générosité, son enthousiasme et son humour que Leonard Bernstein nous fait traverser le XXe siècle à travers sa vision des grands personnages qui l’ont façonné. Avec lui on découvre les tourments de Mahler, les faiblesses de Freud, les tocs de Gould, l’étroitesse d’esprit de Reagan, la grossièreté de Kennedy, le génie de Mozart… avec en toile de fond la soif d’apprendre. La curiosité de Leonard Bernstein le conduit à s’intéresser à toutes sortes de musiques bien sûr, mais aussi à la littérature, la poésie, le cinéma, la psychanalyse, la philosophie, la religion, la médecine, l’astrophysique… et à emmagasiner une immense culture dont l’unique objectif est d’instruire et de transmettre. Inextinguible pédagogue, Lennie n’a de joie que dans le partage de sa compréhension de la musique et de ce que cette compréhension nous révèle sur le monde et sur nous-mêmes. Jonathan Cott lui offre une contrepartie pleine de sagacité qui excite le brio du maestro."

"Un livre lumineux qui éblouit le lecteur par son intelligence, son humour et sa gaieté. À lire et à relire sans modération."



Jonathan Cott, Dîner avec Lenny. 16 x 24 cm. Cartonné. 116 pages. 24,00 €. ISBN 978-2-35290-394-9


"Gershwin par Jean-Yves Thibaudet et Philippe Jordan" d'Agnes Méth
France, Autriche, 2017, 43 min
Avec Jean-Yves Thibaudet (piano)
Composition : Leonard Bernstein, George Gershwin
Direction musicale : Philippe Jordan
Orchestre : Wiener Symphoniker
Sur Arte le 24 mai 2020 à 18 h 55
Disponible du 24/05/2020 au 22/06/2020
Visuels :
Pour son traditionnel concert de Pâques, l' orchestre symphonique de Vienne, sous la baguette de Philippe Jordan, met Bernstein et Gershwin à l' honneur.

© Stefan Oláh
© Jean-François Leclercq

Du 17 octobre 2018 au 28 avril 2019
Au Jewish Museum Vienna

Dorotheergasse 11, 1010 Vienna, Austria
Tel.: +43 (1) 535 04 31
Monday to Thursday, 9 a.m. - 5 p.m. Friday, 9 a.m. - 3 p.m.

Visuel :
Image (c) First/Look/picturedesk.com

"Leonard Bernstein : "Mass", oratorio scénique" par François-René Martin
Composition : Leonard Bernstein
Direction musicale : Wayne Marshall
Orchestre : Orchestre de Paris
Direction de chœur : Lionel Sow, Mathieu Romano
Chœur : Ensemble Aedes
Chœur de l'Orchestre de Paris
Chœur d'enfants de l'Orchestre de Paris
France, 2018, 109 min
Sur Arte les 7 janvier 2019 à 0 h 55, 25 mai 2020 à 2 h 15

Visuel :
The conductor Wayne Marshall leads the orchestra. Direction,Wayne Marshall. Baryton vocal : Jubilant Sykes. Live concert and direct broadcasting on Arte TV concert. Commission for CLC production. Philhamonie, Paris on 20th march 2018. Le chef d'orchestre Wayne Marshall dirige l'orchestre. Direction Wayne Marshall. Voix soliste Bayton : Jubilant Sykes. Concert enregistrement et direct sur Arte TV concert. Commande pour le CLC. Philharmonie, Paris le mardi 20 mars 2018.
MotsCles : culture ; art ; compositeur ; symphonie ; classique ; musique ; orchestre ; captation ; Bernstein ; Mass ; Sykes ; Jubilant ; broadcasting ; direct ; arte ; Marshall conductor ; Wayne ; symphony ; live ; classic ; music ; clc ; orchestra ; hall ; concert ; paris ; Philharmonie ; lê ; cuong ; chau
Credit : Chau-Cuong Lê

Allemagne, 2018
Sur Arte le 19 août 2018 à 17 h 45

Visuels :
La première de "West SideStory" a eu lieu en 1957 au Winter Garden Theatre sur Broadway.
© New York City Library
Leonard Bernstein (joué par Patrick Jaskolka) écrit l'histoire de la comédie musicale avec un tout nouveau mélange de jazz et de musique latino-américaine. Un chef-d'œuvre est créé à partir d'un seul accord : "West SideStory".
© DokFabrik
Une des scènes de danse bien connues de l'adaptation cinématographique de "West Side Story" de 1961, réalisée par Robert Wise et Jerome Robbins.
© MGM
Eddie Verso (à gauche) et Bert Michaels (à droite) faisaient partie de la distribution de la comédie musicale "WestSide Story" de 1961.
© DokFabrik
Leonard Bernstein comme chef d'orchestre (à droite) et Stephen Sondheim au piano (à gauche) lors d'une répétition à Broadway pour "West SideStory" en 1957.
© New York City Library

"James Gaffigan fête les 100 ans de Bernstein" - "Danses symphoniques de "West Side Story" par Riikka Lehtinen et Antti Lappi
Finlande, France, 2018, 34 min
Direction musicale : James Gaffigan
Composition : Leonard Bernstein
Orchestre : Finnish Radio Symphony Orchestra
Sur Arte les 19 août 2018 à 18 h 40 et 28 août 2018 à 5 h
Visuel :
Leonard Bernstein
Credit : © Touko Yrttimaa/YLE

"Leonard Bernstein : Young People's Concerts" par Elmar Kruse
Etats-Unis, 2018
Sur Arte le 20 août 2018 à 1 h 30
Visuels :
Leonard Bernstein
Credit : © Unitel

"Leonard Bernstein - Le déchirement d’un génie" par Thomas von Steinaecker
Allemagne, 2018
Sur Arte les 20 août 2018 à 0 h 35 et 
12 septembre 2021 à 05 h 35
Du 28/08/2021 au 26/11/2021
Visuels :
Leonard Bernstein
Leonard Bernstein et l'Orchestre philharmonique de Londres
Credit : © Yngve Mansvik

"Bernstein, du shtetl à New-York" par Sirba Octet - Isabelle Georges
Le 4 mai 2018 à 20 h 30
A la Cité de la musique Philharmonie de Paris 

Visuels
Du Shtetl à New-York © Alix Laveau
Sirba Octet © Bernard Martinez
Isabelle Georges et le Sirba Octet © Alix Laveau

Sur les quais (On the waterfront) © On The Waterfront © 1954, renewed 1982 Columbia Pictures Industries

Sur les quais (On the waterfront) © Chris Lee

Leonard Bernstein. The Making of "West Side Story", par Christopher Swann
Allemagne, 2010, 53 min
Musique : Leonard Bernstein
Avec Tatiana Troyanos (Anita), Marilyn Horne (Mezzo-soprano), José Carreras (Tony), Kiri Te Kanawa (Maria)
Diffusion le 5 janvier 2014 à 16 h 35



Les citations proviennent du communiqué de presse. Cet article a été publié le 1er janvier 2014, puis les
- 13 février 2015. Le 14 février 2015, la Philharmonie de Paris a proposé le concert Roméo et Juliette,  par l'orchestre Les Siècles dirigé par François-Xavier Roth : "un concert en famille présenté par Pierre Charvet" et avec notamment "Mambo", extrait de West Side Story dont la musique est signée par Leonard Bernstein, et le 15 février 2015 We Love Broadway par l'orchestre de Paris qui interpréta en particulier West Side Story et Danses symphoniques de cet artiste ;
- 8 mai 2015, 14 janvier 2016 et 16 juin 2017, 4 mai et 25 août 2018, 7 janvier et 28 avril 2019, 22 mai 2020, 8 septembre 2021
.