« Sound Of Freedom » (Le Bruit de la liberté), film d'action américain d’Alejandro Monteverde avec Jim Caviezel, Mira Sorvino, lauréate d'un Oscar, Bill Camp, José Zúñiga et Eduardo Verástegui, s’inspire du combat réel de Tim Ballard. Alors agent spécial pour le ministère de la sécurité intérieure, Tim Ballard avait été affecté à l’équipe spéciale chargée de la lutte contre la pédo-criminalité sur Internet (ICAC), pour sauver des enfants victimes de trafic et tourisme sexuels. Ce film a été un succès commercial aux Etats-Unis, malgré les difficultés à le produire et à le distribuer. Sortie en France : le 15 novembre 2023 dans 215 salles.
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« Sound Of Freedom », dénué de voyeurisme, aborde un thème sensible – la pédocriminalité – avec tact.
C’« est un thriller librement inspiré de l’incroyable histoire vraie d'un ancien agent fédéral américain qui se lance dans une opération de sauvetage au péril de sa vie, pour libérer des centaines d'enfants prisonniers de trafiquants sexuels », en Amérique latine.
Tim Ballard
Tim Ballard « a travaillé pendant plus de dix ans en tant qu’agent spécial pour le ministère de la sécurité intérieure, où il a été affecté à l’équipe spéciale chargée de la lutte contre la pédo-criminalité sur Internet (ICAC). Il a travaillé en tant qu’agent d’infiltration pour l’équipe américaine chargée de la lutte contre le tourisme sexuel impliquant des enfants (Child Sex Tourism Jump Team). Il s’est ensuite engagé dans toutes sortes d’affaires en lien avec la lutte pour le démantèlement des réseaux de trafic d’enfants. »
« Alors qu’il travaillait pour le gouvernement, Tim Ballard a constaté que la lutte contre l’exploitation des enfants dans le monde entier nécessitait beaucoup plus d’efforts. »
« En 2013, il décide, avec une équipe d’anciens agents gouvernementaux de quitter son travail pour créer une fondation privée - Operation Underground Railroad (Chemin de fer clandestin) - destinée à sauver des enfants des réseaux de trafics. Au sein d’O.U.R., Tim a créé une équipe capable de travailler dans n’importe quelle juridiction et en collaboration avec les forces de l’ordre pour secourir directement les enfants. Cette équipe existe encore et opère dans le monde entier. Aujourd’hui, Tim dirige The Spear Fund, qui collabore avec des organisations de lutte contre la traite des êtres humains et les finance pour leur permettre d’agir rapidement et efficacement. The Spear Fund finance et collabore avec une coalition d’experts, d’organisations et de citoyens concernés dans le monde entier pour mettre fin à la traite des êtres humains dans le monde. »
« Les résultats des missions de Tim ont été significatifs, permettant de sauver de nombreuses victimes et d’arrêter des trafiquants. Bien que ses efforts aient été largement applaudis, il a dû faire face à de nombreux obstacles. Le fait d’opérer dans différents pays présente son lot de défis, car les systèmes et les procédures juridiques peuvent varier. Tim et son équipe se sont heurtés parfois à la résistance des autorités locales. »
Sound of Freedom « donne un aperçu de son parcours, mais ne montre pas toutes les facettes de la traite des êtres humains. Cependant le visionnage du film et l’exploration de ressources fiables sur le sujet peuvent servir de point de départ à toute personne désireuse d’agir et de contribuer à la cause. »
« La plupart des fonds pour l’opération initiale en Colombie ont été fournis par le commentateur politique, auteur et entrepreneur Glenn Beck. Les deux hommes sont restés des alliés proches jusqu’à aujourd’hui et travaillent ensemble sur le Nazarene Fund.
« Katherine Ballard, l’épouse de Tim, a joué un rôle important dans le soutien de la mission de son mari dans la lutte contre la traite des êtres humains. Elle s’est tenue aux côtés de Tim alors qu’il travaillait sans relâche à sauver les victimes et à sensibiliser le public à ce problème. Le soutien et l’amour indéfectibles de Katherine ont sans aucun doute donné à Tim la force et l’encouragement nécessaires pour poursuivre sa mission difficile. » Mais le personnage, incarné par Mira Sorvino, apparaît peu à l’écran.
Rocío « est la vraie soeur de Miguel («Teddy»). Dans la réalité, elle a été victime de la traite et secourue seulement 24 heures après son frère. Dans le film, elle est secourue dans la jungle colombienne après que le personnage de Tim s’est fait passer pour un médecin offrant une aide humanitaire. En réalité, cette mission dans la jungle n’a pas permis de sauver d’enfants, mais a fourni à Tim et à son équipe des informations importantes qui ont fait avancer la recherche d’un enfant bien réel nommé Gardy. »
Giselle « est inspirée de Kelly Johana Suarez, une ancienne reine de beauté et mannequin connue sous le nom de « Miss Cartagena ». Suarez a exploité sa réputation dans un quartier pauvre pour recruter des enfants, trahissant leur confiance en les vendant aux trafiquants sexuels. »
« Le personnage de « Vampiro », également connu sous le nom de « Batman », existe réellement, et le film est assez fidèle quant à sa véritable histoire, à l’exception du temps qu’il aurait passé en prison. Le véritable Batman n’a jamais été incarcéré. Il n’a jamais non plus sollicité une prostituée de 14 ans. Il a cependant entretenu une relation avec une victime adulte de la traite, et l’exploitation de la fille de cette dernière l’a incité à s’engager dans la lutte contre la traite des êtres humains. Si Batman a joué un rôle important dans l’opération Triple Take, il n’a pas participé à l’opération décrite à Cartagena. Au lieu de cela, il a dirigé une autre mission à Medellín, en Colombie, le même jour. »
« L’un des personnages du film, connu sous le nom de «Fuego», est basé sur une personne réelle qui a été appréhendée au cours de l’opération Triple Take. Le choix de Fuego de porter un chapeau à l’effigie de Che Guevara, symbole de la révolution marxiste, a intrigué Tim. Fuego a déclaré effrontément : « Parce que je suis révolutionnaire dans la vente des filles ».
Le film est réalisé par Alejandro Monteverde, cinéaste mexicain - The Last Goodbye (2004), Bella (2006), Little Boy (2015) -, dont les « œuvres sont connues pour l'importance qu'elles accordent à la famille et à la foi. En plus de son travail cinématographique, Monteverde a également participé à des efforts philanthropiques, notamment en fondant l'organisation à but non lucratif Esperanza para los Niños (Espoir pour les enfants) en 2010, qui fournit une éducation et un soutien aux enfants défavorisés du Mexique. »
Pas de temps mort. La violence est plus suggérée que montrée. Si le film se clôt par une « boucle », il élude les voies de « résilience » de ces enfants sexualisés, violés, extraits de leur misère, ravis à leurs familles, pour assouvir les désirs de pédocriminels.
En France, la commission de classification du CNC a classé le film « Tous Publics ».
Le distributeur SAJE propose sur son site Internet un dossier pédagogique, réalisé en partenariat avec l’association Innocence en Danger.
Paradoxes
C’est un double paradoxe.
Réalisé en 2018, le film a été acheté par une grande société hollywoodienne, la 21st Century Fox… qui le range sur une étagère. Disney, qui s'adapte à la mode woke, acquiert ce studio, mais ne diffuse pas le film qui est acheté par la société Angel dont les bureaux se trouvent… en Utah.
Une stratégie habile fondée sur les réseaux sociaux et la publicité est financée à hauteur de cinq millions de dollars par 7000 investisseurs début 2023. Le système "Pay It Forward" d'Angel Studios « permet aux fans d'acheter des billets et de les offrir à d’autres personnes qui n’auraient pas la possibilité d’en acheter. »
Sorti le 4 juillet 2023 aux Etats-Unis, « Sound of Freedom » parvient au premier rang du box office ce jour de fête nationale. Il « engrange 41 millions de dollars de recettes pendant sa 1ère semaine d'exploitation ». Il est « n°10 au Box-office américain de l’année, battant ainsi Indiana Jones et le Cadran de la destinée, Mission impossible : Dead Reckoning partie 1, Creed III, Transformers, Fast and Furious X, etc. » Pour les seuls Etats-Unis, le film « cumule plus de 182 millions de dollars de recettes ».
Il n’est guère « politiquement correct ». Certes, il respecte, en raison de son action située souvent en Amérique latine, certains des critères désormais imposés aux films souhaitant concourir à l'Oscar du Meilleur film, mais son héros principal est un bel Américain, blond aux yeux clairs, bon mari et père de famille nombreuse, respectueux, plein d'empathie, et dont l’engagement résulte à la fois de sa foi chrétienne et de son poste. Et on cherche en vain la « bonne représentation » des communautés « sous-représentées » (LGBT, personnes en situation de handicap).
Le 7 novembre 2023, Libération a posté sur X ce message : "Le film complotiste «Sound of Freedom» sort en France, un navet dont l'acteur principal propage la thèse d'élites mondiales qui boivent du sang d'enfants.
La distribution est menée par une entrepreneuse évangélique «amie de 40 ans» de Bolloré."
Le contexte international est alimenté par les scandales autour du financier Jeffrey Epstein (1953-2019), poursuivi pour trafic de mineures impliquant des personnalités politiques, artistiques, etc.
Sorti en France le 15 novembre 2023 dans 215 salles, le film a réalisé "la meilleure moyenne, avec 60 entrées par salle, des démarrages #Paris14h. Il totalise 119 entrées sur 2 salles."
Le 21 novembre 2023, Hubert de Torcy, distributeur du film, a écrit :
"En dépit d’une presse quasi systématiquement à charge contre le film, relayant des accusations totalement absurdes de complotisme, venues des Etats-Unis, ce sont d’ores et déjà plus de 50 000 spectateurs qui ont pu découvrir Sound of Freedom au cinéma en France. Ils ont pu mesurer l’écart entre ces dénigrements médiatiques et la réalité du film… et ils ne manqueront pas de s’interroger sur la bonne foi et le professionnalisme de certains médias… On les taxera sans doute de complotisme, tout comme l’ont d’ores et déjà été les 30 millions de spectateurs qui ont vu ce film de par le monde...Le film est encore à l’affiche cette semaine dans 227 salles. Profitez-en alors qu’il passe près de chez vous :Je réserve mon billet pour voir SOUND OF FREEDOM au cinémaPrécision d’importance : Angel Studios, qui a produit ce film, a mis en place un système ingénieux de solidarité internationale avec ce film (le « Pay It Forward ») pour permettre à ceux qui n’ont pas vraiment les moyens d’aller au cinéma de bénéficier de la générosité d’autres spectateurs. Il est donc possible, dès maintenant, de réserver des billets offerts, dans les salles des réseaux CGR et Kinépolis en cliquant sur le lien ci-dessous. C’est une bonne nouvelle notamment pour ceux d’entre vous qui ne vont que très rarement au cinéma pour des raisons budgétaires. N’hésitez pas à en profiter"
« Le nombre de mineurs victimes de violences sexuelles enregistrés par les forces de l’ordre en France en 2020 est de 39 433. Je précise qu’il s'agit du nombre enregistré car en réalité le nombre est bien plus élevé, toutes les victimes ne sont pas enregistrées, toutes ne portent pas plainte, toutes ne sont pas libres de leurs faits et gestes. Le nombre de personnes déclarant avoir été victimes d'inceste en France en 2020 est de 6,7 millions. À l'occasion de la Journée internationale des enfants disparus, chaque 25 mai, le « 116 000 Enfants Disparus », numéro d'urgence officiel géré par la fondation Droit d'Enfance, publie son rapport sur les disparitions de mineurs en France : cela représente un enfant disparu toutes les 12 minutes dont 37,9 % concernent des mineurs de moins de 15 ans et 95% sont liées à des fugues. Même si la portée des fugues est minimisée, par rapport aux disparitions jugées inquiétantes, elles « représentent un véritable espace de mise en danger pour l'enfant ». Dans un grand nombre de cas, ce sont les mineurs qui fuguent qui se trouvent dans les griffes de prédateurs chasseurs d'enfants », a déclaré Homayra Sellier, Fondatrice et Présidente de l’association Innocence en danger.
Tribune publiée par ALEJANDRO MONTEVERDE et ROD BARR, co-auteurs du film SOUND OF FREEDOM,
dans The Hollywood Reporter le 14 août 2023
dans The Hollywood Reporter le 14 août 2023
"Aucun groupe d'intérêt ne doit s'approprier la question de la traite des êtres humains".
« En tant que coscénaristes et réalisateur du film Sound of Freedom, il a été difficile de voir la controverse partisane nous détourner, ne serait-ce qu'un peu, de l'intention profonde de notre travail : utiliser le pouvoir du cinéma pour sensibiliser à la réalité de la traite des enfants.
En 2015, lorsque nous avons commencé à faire des recherches et à écrire ce projet, nous nous sommes dit à plusieurs reprises : "S'il y a un sujet qui peut unir tout le monde, c'est celui de mettre fin à la traite des enfants."
Nous en sommes toujours convaincus. La traite des enfants n'est pas une question de droite ou de gauche. Il s'agit d'une question fondamentale de droits de l'homme, qui nous touche au plus profond de nous-mêmes en tant qu'êtres humains.
Il s'agit également d'un sujet très difficile, et il est profondément réconfortant que des millions de personnes soient allées dans les salles de cinéma pour voir un film sur ce sujet.
Il est tout aussi réconfortant de constater que ce public couvre l'ensemble du spectre politique.
Un article paru le 31 juillet dans Newsweek rapporte ce qui suit : « Une nouvelle étude a révélé que Sound of Freedom est perçu favorablement par la majorité des républicains et des démocrates. » Ce même article de Newsweek commence ainsi : "Le succès au box-office de Sound of Freedom est extrêmement populaire auprès des spectateurs républicains, mais il est surprenant de constater qu'il a également touché une corde sensible chez les cinéphiles démocrates."
Pourquoi cela serait-il "surprenant" ? Le film, qui met en vedette Jim Caviezel et Mira Sorvino, n'a pas été conçu pour les républicains ou les démocrates. Il a été conçu pour les êtres humains, car la traite des enfants est un problème dont l'impératif moral est évident pour le cœur humain.
Et c'est au problème lui-même que nous devons faire face.
Nous devons faire face au fait que, selon le ministère de la justice, l'Amérique est l'un des plus grands consommateurs de vidéos et matériels relatifs aux abus sexuels commis sur des enfants (CSAM – Child Sexual Abuse Material) et que l'argent américain contribue à alimenter ce trafic national et international. Nous devons lutter contre l'exploitation sexuelle des enfants et l'éradiquer. Nous devons nous attaquer aux problèmes sociétaux sous-jacents et aux entreprises criminelles qui rendent les enfants susceptibles d'être victimes de la traite.
Les faits du film vous troubleront. Si vous êtes émus par ce sujet, cherchez des moyens concrets de soutenir le réseau vaste et croissant d'organisations - tant privées que gouvernementales - qui se consacrent à la lutte contre la traite des êtres humains dans le monde entier.
Ces problèmes sont énormes et leurs solutions nécessiteront un engagement politique - avec toute la complexité et la discorde que cela implique aujourd'hui. Mais nous ne pouvons pas laisser nos divisions politiques nous empêcher de faire le travail nécessaire pour mettre fin à la traite des enfants.
Tous ceux qui ont vu Sound of Freedom savent que le film lui-même n'est pas le moins du monde politique. Il est basé sur l'histoire d'une personne réelle, Tim Ballard, qui a quitté son emploi à la Sécurité intérieure pour sauver des enfants victimes de la traite.
Au cours du développement, de la recherche et de l'écriture de l'histoire, nous ne nous souvenons pas d'une seule conversation avec Tim sur la politique. Pourquoi ? Parce que les opinions personnelles politiques ne devraient avoir aucune importance lorsqu'il s'agit de sauver des enfants de la traite d’êtres humains.
Pour diverses raisons, Sound of Freedom est qualifié de "faith-based" (basé sur la foi) ou de "thriller chrétien". Selon votre point de vue, le terme "faith-based" est soit un insigne d'honneur, soit une permission de rejeter l'oeuvre d'emblée. Mais pourquoi ce besoin d'étiqueter un film ? Nous avons réalisé Sound of Freedom pour les croyants, les non-croyants et tous ceux qui se situent entre les deux, car la traite des êtres humains est un problème qui concerne tout le monde.
Le film a également été injustement associé à certaines théories conspirationnistes extrêmes. Nous avons écrit le film en 2015 et l'avons tourné en 2018, bien avant que quiconque ait entendu parler de ces théories.
Il est donc littéralement impossible que le film fasse référence à ces théories, et tous ceux qui ont vu le film savent que ce n'est pas le cas. En réalité, National Public Radio (NPR), Rolling Stone et à peu près tous les autres médias qui ont écrit sur le film, que ce soit de manière positive ou négative, ont clairement indiqué dans leurs articles que Sound of Freedom lui-même ne contient aucune référence aux théories du complot.
Nous nous sommes inspirés d'événements réels, dont beaucoup ont été rapportés par les principaux médias de l'époque.
Avons-nous réduit la durée de l’histoire de Tim et ajusté certains événements pour des raisons créatives ? Bien sûr. Il n’a jamais été question d’en faire un documentaire.
Comme l’a écrit le Los Angeles Times : « Comme pour tout film ‘basé sur une histoire vraie’, des questions ont été soulevées quant à l’exactitude de la représentation du vrai Ballard, dont l’organisation Operation Underground Railroad affirme avoir sauvé des centaines de victimes à ce jour. Il n’en reste pas moins que Sound of Freedom, réalisé et coécrit par Alejandro Monteverde, avec Mira Sorvino et Bill Camp, aborde un sujet brutal mais peu controversé : tout le monde s’accorde à dire que l’exploitation des enfants est un crime horrible auquel il faut mettre un terme».
Pour nous, c’est l’essentiel. […]
Nous comprenons bien que chacun, y compris ceux qui ont participé à la création du film, puisse avoir des points de vue différents sur de nombreux sujets. Nous avons réalisé Sound of Freedom dans un effort sincère pour unir les gens autour d’une question fondamentale de droits de l’homme.
La question de la traite des êtres humains n’est l’apanage d’aucun groupe d’intérêt. Elle nous concerne tous, parce qu’elle se produit dans ce monde que nous partageons tous.
La question est de savoir ce que nous allons faire à ce sujet – chacun d’entre nous. »
« Distribuer le film SOUND OF FREEDOM était pour nous une évidence. Nous admirons depuis plusieurs années le travail d’Alejandro Monteverde, réalisateur dont nous avons sorti tous les films en France jusqu’à présent : BELLA (prix du public au Festival International de Toronto en 2006), LITTLE BOY mais aussi CRESCENDO, un court métrage qu’il a produit.
En mars 2019, à l’occasion de notre visite dans ses bureaux près de Los Angeles, Alejandro nous a montré les premières images très prometteuses, de son film SOUND OF FREEDOM qu’il commençait à monter.
Il nous a fallu attendre 4 ans avant de découvrir le film terminé, à Cannes, pendant le marché du film en mai dernier. Ce fut un coup de poing et un coup de cœur. Nous avons hâte, depuis lors, de pouvoir présenter au public ce film nécessaire qui aborde un sujet si grave et si peu souvent traité au cinéma : celui de la pédo-criminalité.
Nous avons été sidérés de découvrir la polémique qui a entouré la sortie du film aux Etats-Unis en juillet dernier, tant l’écart avec le contenu du film était grand. Pour l’essentiel, le film a vraisemblablement pâti des antagonismes politiques outre-Atlantique.
Pourtant, comme le dit très bien Alejandro Monteverde : "S'il y a un sujet qui peut unir tout le monde, c'est celui de mettre fin à la traite des enfants. Nous en sommes toujours convaincus. La traite des enfants n'est pas une question de droite ou de gauche. Il s'agit d'une question fondamentale de droits de l'homme, qui nous touche au plus profond de nous-mêmes en tant qu'êtres humains.»
Nous sommes donc honorés de mettre ce film à la disposition du public francophone.
Sa vocation, comme l’écrit son réalisateur, est de « sensibiliser à la réalité de la traite des enfants. »
Nous espérons que le film pourra éveiller les consciences et permettre un débat apaisé et fécond avec l’aide des experts, des journalistes d’investigation et des associations qui travaillent ces sujets depuis des années.
Le film sortira le 15 novembre prochain, juste avant la « journée mondiale pour la prévention des abus envers les enfants » (dimanche 19 novembre), et la « journée internationale des droits de l’enfant » (lundi 20 novembre).
« Tous les films biographiques ajoutent des éléments cinématographiques pour rehausser le drame ou adoucir les détails de l’intrigue. De nombreuses parties du film qui sont vraies, d’autres ont été inventées !
LE SAUVETAGE SUR L’ÎLE : VRAI
Le film met en scène un raid spectaculaire sur une île pour sauver des enfants piégés dans un vaste réseau de trafiquants. En réalité, cette opération faisait partie d’un effort coordonné connu sous le nom «d’opération triple prise» menée par l’O.U.R. et le Homeland Security Investigations (HSI) en Colombie. L’opération conjointe a permis de sauver 123 survivants, dont 55 mineurs.
Dans le film, le raid mené près de Carthagène raconte le sauvetage d’une cinquantaine de victimes. Bien que le film mette l’accent sur les enfants survivants, il est important de noter que toutes les personnes secourues n’étaient pas des mineurs dans la réalité.
Le succès de l’opération Triple Take lui a valu d’être désignée comme l’affaire de l’année 2015 par HSI, sous le nom de « Clear Hope ».
L’HISTOIRE DU COLLIER : VRAI
Dans le film, après que Tim Ballard a sauvé Miguel, le jeune garçon lui offre un collier sur lequel est inscrit le nom «Timoteo ». Cette scène est fidèle à l’histoire réelle : le collier comportait une référence à l’Écriture 1 Timothée 6:11 et les mots « Homme de Dieu » gravés dessus. Ce n’est que lorsque Tim a ramené le collier chez lui et l’a montré à sa famille que son fils lui a fait remarquer qu’il s’agissait de son nom. En recevant le collier, il a su qu’il devait consacrer sa vie au sauvetage des enfants victimes de la traite.
TIM A TUÉ QUELQU’UN : FICTION
Vers la fin du film, on voit Tim tuer un homme pour sauver un enfant. En réalité, Tim Ballard n’a jamais ôté la vie à personne et cette scène est purement fictive.
TIM EST ALLÉ SEUL DANS LA JUNGLE : FICTION
Dans le film, Tim joue le rôle d’un médecin qui s’aventure dans la jungle colombienne pour retrouver la sœur du jeune garçon, à la suite de l’opération Triple Take. Dans la réalité, Tim a dirigé une équipe d’agents qui se sont fait passer pour des médecins lors d’une mission dans la jungle à la frontière d’Haïti et de la République dominicaine, dans le but de retrouver un enfant, Gardy. Aucune opération de sauvetage n’a eu lieu au cours de cette mission, mais elle a contribué de manière significative à la recherche de Gardy.
LE FILM DÉCRIT FIDEÉLEMENT LA TRAITE DES ETRES HUMAINS : REALITÉ ET FICTION
Au début du film, on voit de vraies images de caméras de sécurité montrant divers enlèvements. Bien que de tels incidents se produisent dans le domaine de la traite des êtres humains, il est important de reconnaître qu’ils ne représentent pas la majorité des cas. Lorsque nous pensons à la «traite des êtres humains à des fins sexuelles», notre esprit évoque souvent des ruelles étrangères mal éclairées où des enfants des rues vulnérables sont enlevés, exploités et vendus. Bien qu’il s’agisse d’une réalité terrifiante, il est essentiel de comprendre que la traite des êtres humains ne se limite pas aux pays étrangers : il s’agit d’un problème alarmant qui se pose également aux États-Unis et en Europe et qui est en augmentation.
En réalité, les prédateurs peuvent prendre diverses formes : entraîneurs de football, enseignants de confiance, voisins, oncles et tantes.
En outre, le film montre des enfants détenus dans des containers. Le film a pris des libertés dans la représentation des différentes méthodes de traite des enfants. La majorité de la traite se fait par le biais d’un processus de manipulation. Sound of Freedom dépeint efficacement ce phénomène dans les scènes de mannequinat d’enfants, où les enfants (et parfois leurs parents) sont attirés par des promesses d’argent, de nourriture ou d’affection, dans le seul but d’être exploités. »
À partir du 15 novembre 2023
« Sound Of Freedom » d’Alejandro Monteverde
Etats-Unis, 2019, 2 h 11 min
Société de production : Angel Studios
Producteurs : Eduardo Verástegui et Jaime Hernandez
Distributeur : SAJE DISTRIBUTION
Alejandro Monteverde & Rod Barr
Avec Jim Caviezel, Eduardo Verástegui, Mira Sorvino et Bill Camp
Visuels : © Saje Distribution
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