Le musée des impressionnismes Giverny propose l’exposition « Les Enfants de l'impressionnisme ». En plus des commandes de la haute société parisienne, les peintres impressionnistes, attendris devant leurs enfants, les ont saisis durant leurs jeux, apprenant leurs leçons, jouant au jardin ou dessinant... Un exercice difficile face à des modèles prisant peu la pose.
Des lettres et des peintres (Manet, Gauguin, Matisse...)
Les frères Caillebotte, peintre et photographe
Les frères Caillebotte, peintre et photographe
Camille Pissarro (1830-1903)
Meijer de Haan (1852-1895), le maître caché
Paul Durand-Ruel. Le pari de l’impressionnisme : Manet, Monet, Renoir
Meijer de Haan (1852-1895), le maître caché
Paul Durand-Ruel. Le pari de l’impressionnisme : Manet, Monet, Renoir
« Les Enfants de l'impressionnisme »
« Max Liebermann et les Impressionnistes français » de Grit Lederer
Camille Pissarro (1830-1903)
« Max Liebermann et les Impressionnistes français » de Grit Lederer
Camille Pissarro (1830-1903)
« Comment les grands maîtres tels que Claude Monet, Pierre-Auguste Renoir ou Camille Pissarro ont-ils représenté leurs familles et celles de leurs proches ? Que disent leurs œuvres de la place de l’enfant ? Quels parents ont-ils été ? Être fille ou fils d’un peintre impressionniste, qu’est-ce que cela signifie ? »
Depuis le printemps 2023, « le musée des impressionnismes Giverny organise une exposition inédite consacrée à l’enfance dans la peinture impressionniste. Les Enfants de l’impressionnisme réunit une centaine d’œuvres dont celles de Claude Monet, Paul Gauguin, Mary Cassatt ou encore Berthe Morisot. »
« Sous la IIIe République, alors que Jules Ferry travaille au développement de l’éducation des classes populaires, les artistes s’emparent du sujet des enfants dans la société moderne à travers les thématiques suivantes : la maternité, l’apprentissage, les jeux, les sorties à la plage et au jardin, l’adolescence et ses rêveries… Entre l’émancipation relative que la jeunesse acquiert et l’éducation stricte qui a encore valeur de gouverne, il existe bien des façons de se forger une vie vers le monde des adultes avant la guerre de 1914-1918. »
Le musée des impressionnismes Giverny « lance une invitation au spectateur : dépasser l’image idyllique pour entrer dans l’intimité méconnue des familles impressionnistes. »
L’exposition « prolonge aussi son exploration jusqu’aux enfants et aux adolescents d’aujourd’hui à travers la photographie et la vidéo. »
Le Commissariat est assuré par Cyrille Sciama, Directeur général du musée des impressionnismes Giverny, Conservateur en chef du patrimoine, et Marie Delbarre, assistante de recherche au musée des impressionnismes Giverny.
Le catalogue reproduit l’ensemble des oeuvres présentées dans l’exposition, éclairées par les contributions de Cyrille Sciama, Marie Delbarre, Sylvain Cordier, Dominique Lobstein, Marianne Mathieu, Sylvie Patry, Philippe Piguet, Lionel Pissarro, Marie Simon, Philippe Thiébaut et Elise Wehr. Les textes explorent les jouets et la mode enfantine au temps de l’impressionnisme, le rôle des livres et des animaux dans l’éducation des enfants et dans leurs portraits, les pratiques de la plage et les représentations de l’adolescence. Les familles Renoir, Monet et Pissarro, ainsi que Julie Manet, font l’objet d’études dédiées, illustrées par de nombreuses photographies anciennes. Au fil des pages, les photographies contemporaines de Martin Parr, Rineke Dijkstra, Elaine Constantine et Laurence Reynaert apportent un contrepoint ludique et des parallèles étonnants avec les oeuvres impressionnistes."
En complément de l’exposition, le musée des impressionnismes Giverny propose un large choix d’activités.
Autour de l’exposition : une conférence inaugurale par Cyrille Sciama et Marie Delbarre, commissaires de l’exposition Les Enfants de l’impressionnisme, des visites guidées les dimanches à 14 h 30, des dimanches thématiques « Les enfants au XIXème siècle : mode et identité du genre » et « Éducation, vie de famille et héritage chez les impressionnistes ». Pourquoi le musée introduit-il une thématique problématique, controversée, "l'identité du genre" ?
Autres propositions : des évènements musicaux tels la 3e édition du Festival de piano sous la direction artistique de Vanessa Wagner, le Concert de Camille Thomas au violoncelle, avec Julien Brocal au piano, Les Arts Florissants et leur fondateur William Christie le 12 juillet 2023 à 20h.
Le jardin au fil des saisons. "Chaque 3e vendredi du mois, notre chef jardinier vous propose une visite guidée du jardin du musée. Entre promenade à la découverte des fleurs et astuces de jardinage, vous repartirez avec de nombreuses idées à mettre en pratique dans votre jardin !"
"Rendez-vous aux jardins en juin. Visitez le jardin du musée en accès libre, ou guidé par l’un de nos jardiniers sur le thème des musiques du jardin".
Pour les enfants, un Livret-jeux remis gratuitement à tous les petits visiteurs de l’exposition, des ateliers d'éveil à l’art.
L’impressionnisme et l’enfance : dépasser le mythe
Une vie fragile
« En France, vers 1880, la mortalité infantile précoce est encore extrêmement forte. Les lents progrès de la vaccination permettent d’éviter des morts prématurées mais aussi de rallonger l’espérance de vie. »
« Les peintres impressionnistes n’échappent pas à leur temps. Représenter un enfant c’est rendre hommage à la jeunesse et prendre conscience de la brièveté de l’existence, à l’image d’Alfred Sisley dont le fils Jacques décède à l’âge de cinq mois chez sa nourrice. Cette conscience du caractère éphémère de l’existence frappe tout le groupe impressionniste, de Claude Monet à Camille Pissarro en passant par Mary Cassatt. Si les peintures représentant des nourrissons, des poussettes, des berceaux sont assez nombreuses chez les impressionnistes, cela tient au charme d’un tel sujet, à la tendresse des artistes pour les enfants, mais aussi à cette conscience de la fragilité de la vie. On se concentre sur le bonheur immédiat, alors que l’on sait que les enfants peuvent mourir très vite, trop tôt, allégorie que l’on retrouve aussi dans l’évocation des fleurs, à l’existence si brève. »
La solitude du peintre
« Être parent n’est pas un impératif pour s’intéresser au sujet des enfants. Mary Cassatt et Edgar Degas en ont saisi toutes les attitudes possibles sans jamais devenir parents. Leur regard se porte vers un sujet qu’ils approchent avec douceur et respect mais aussi parfois étrangeté et c’est sans doute ce qui rend leurs œuvres si sensibles et touchantes. »
Faire poser les enfants
« Poser pour un peintre est un exercice fastidieux. Rester immobile de longs moments pour que l’artiste capte une expression peut se révéler fort ennuyeux, surtout pour des enfants habitués à bouger. Jean Renoir décrit longuement dans ses souvenirs sa difficulté à poser pour son célèbre père : Gabrielle, qui jouait le rôle de la nounou et de modèle pour Renoir, parvenait à le calmer en, jouant avec lui – ce qui explique les nombreux portraits de Jean ou Coco (Claude), où elle apparait ».
« Jean dessinant traduit le talent de Pierre-Auguste Renoir à capter des moments qui échappent à la pose : les enfants sont vus en activité, plongés dans leur monde, sous le regard bienveillant des adultes. Les représentations varient également selon les activités : la pratique du piano, les jeux, la plage, permettent de capter des instants où la spontanéité est valorisée, loin de l’académisme d’un portrait officiel. »
Le jardin comme Eden des enfants
« Loin des adultes, proche de la nature, le jardin se veut un refuge. Certains artistes privilégient l’immersion totale de l’enfant dans des éléments végétaux comme dans Mademoiselle Rose Worms de Boutet de Monvel. La fillette pose face au spectateur, hiératique, et semble figée dans un univers personnel, lointain et inaccessible. »
« Comme un monde caché, le jardin déploie l’univers mental des enfants, celui des rêves secrets, en correspondance avec les couleurs des fleurs, des arbres, des prairies qui répondent à leurs aspirations intimes. »
« Le jardin est un lieu enchanteur où l’enfance se joue à l’abri des regards. L’adulte est le gardien de cet espace de liberté et d’innocence. Le peintre se place alors en témoin invisible d’un bonheur précaire et éphémère. »
Au-delà des images
La Maison de l’artiste à Argenteuil de Claude Monet
« Derrière l’image réconfortante de l’enfant représenté par les impressionnistes se cachent souvent des histoires méconnues, des drames intimes et des frustrations. Que ce soient les enfants dans l’impressionnisme ou les enfants des impressionnistes, chaque œuvre suscite des interrogations qui incitent à lever le voile sur leur histoire ».
« En 1871, au retour de son exil à Londres pendant la guerre franco-prussienne, et après un séjour aux Pays-Bas, Monet choisit de s’établir à Argenteuil. La ville est pour lui une banlieue agréable, proche de Paris, et riche de motifs propices aux expérimentations impressionnistes. Le pavillon Aubry, que l’artiste occupe jusqu’à l’été 1874, se trouve dans une rue proche de la gare. C’est une résidence confortable où Monet reçoit souvent ses amis peintres : Manet, Caillebotte, Sisley, Renoir, ainsi que des journalistes et des collectionneurs. La maison est également dotée d’un grand terrain, qui devient le premier jardin personnel de l’artiste. »
« Sous le ciel radieux parsemé de légers nuages blancs, le lieu foisonne de fleurs : dans les massifs touffus qui entourent le jardin, aux fenêtres de la maison, sur l’arbre qui masque l’horizon, et dans les pots en céramique bleus et blancs qui accompagneront Monet dans tous ses déménagements jusqu’à Giverny. Au sommet des marches du perron, entre les plantes grimpantes qui couvrent la façade, se tient Camille, l’épouse du peintre, vêtue d’une robe bleue. Au point focal de la composition, au centre de l’étendue de gravier clair couverte par l’ombre mauve de la maison, un enfant en robe blanche nous tourne le dos. Il s’agit de Jean, le fils ainé de Monet, né en 1867, et donc âgé ici de cinq ou six ans. Il tient devant lui un cerceau, et semble arrêté dans son jeu, contemplant le décor chatoyant du jardin, dans une posture qui fait écho à la fois à celle du spectateur, et à celle de son père. Si sa mère le regarde à la dérobée, Jean semble isolé dans un monde bien trop grand pour lui. La petitesse de l’enfant contraste avec l’immensité de la maison et du monde des adultes. »
« Dans cette mise en scène simple, Claude Monet cherche à immortaliser l’intimité d’une scène anodine : celle du bonheur de la vie de famille. »
« Mais quel père était-il, lui, le peintre obsédé par son art ? »
« Ses lettres donnent l’image d’un patriarche plutôt traditionnel, d’un père autoritaire, peu affectueux et qui ne s’est pas beaucoup occupé de ses enfants Jean et Michel, laissant leur éducation à leur mère ».
La Leçon (Bielle, l’institutrice et Claude Renoir lisant) de Pierre-Auguste Renoir
« En 1881 et 1882, les Lois Jules Ferry rendent l’éducation gratuite et obligatoire pour garçons et filles âgés de six à treize ans. Les salles d’asile, devenues écoles maternelles, accueillent quant à elles les plus petits, entre deux et six ans, dont les mères travaillent hors du foyer. Cependant, à tout âge, l’enseignement peut être dispensé à la maison, par la mère, une nourrice ou des professeurs particuliers. »
« Dans la famille Renoir comme chez beaucoup d’impressionnistes, les enfants n’entrent à l’école que tardivement. L’apprentissage de la lecture et de l’écriture est assuré à domicile. Âgé de cinq ou six ans, Claude Renoir occupe le centre de la composition, vêtu d’un chandail orangé à col Claudine. Sous les yeux attentifs d’une fillette, il s’entraîne à lire, aidé par « Bielle », peut-être Gabrielle Renard, cousine d’Aline Renoir qui avait rejoint la famille en tant que nourrice à la naissance de Jean. Facilité par le développement d’une littérature illustrée pour enfants, l’exercice de la lecture peint ici par Renoir ressemble davantage à un moment de tendresse qu’à une corvée imposée au petit élève. L’artiste joue avec la légèreté des couleurs et la transparence de la touche, révélant toute l’affection du père pour son fils. »
« Renoir utilise souvent la lecture, l’écriture ou le dessin pour faire en sorte que ses enfants restent immobiles pendant les séances de pose. Jean Renoir se souviendra longtemps des contes d’Andersen lus à haute voix par Gabrielle, divertissant à la fois les enfants et le peintre pendant les longues heures passées dans l’atelier. »
L’Enfant à la poupée ou Intérieur de cottage de Berthe Morisot
« Berthe Morisot peint ici son modèle favori : sa fille Julie. La fillette apparaît de profil dans une robe d’été, derrière une table dressée pour le déjeuner. La vision fantomatique de cette petite fille aux contours flous a été réalisée dans un cottage de Jersey. »
« Julie, née le 14 novembre 1878, est la fille unique de Berthe Morisot et d’Eugène Manet. Elle reçoit l’éducation raffinée imposée par le milieu de ses parents : elle joue de la flûte, du piano et du violon, et fréquente avec sa mère l’opéra et les musées. Elle pratique le dessin dès son plus jeune âge et c’est une peintre douée, même si elle n’égale pas le talent de son illustre maman. »
« Véritable enfant de l’impressionnisme, Julie évolue entourée d’artistes. Petite fille, elle est admise à la table des adultes et participe aux réceptions qu’organise sa mère, en compagnie de Renoir, Mallarmé, Degas ou Valéry… « [Elle est] comme un petit chat, toujours de bonne humeur » dit sa mère. Dans sa dernière lettre, le 2 mars 1895, Berthe Morisot écrit à sa fille : « Tu ne m’as pas causé un chagrin dans ta petite vie ». Frappée par le deuil à l’adolescence, Julie est placée sous la tutelle de Degas et de Mallarmé. »
« Aux premières loges de l’effervescence du mouvement impressionniste, elle livrera plus tard dans son journal un témoignage précieux sur le quotidien des artistes. Conformément aux souhaits de sa mère, elle cèdera de nombreuses toiles aux musées, faisant vivre à jamais la mémoire de Berthe Morisot. Grâce au travail de Julie, le premier catalogue raisonné de ses oeuvres est publié en 1961. »
Girls on bikes d’Elaine Constantine
« Née en 1965 près de Manchester, Elaine Constantine découvre la photographie au début des années 1980 en s’inscrivant dans un club sur les conseils de sa mère. Elle est alors à peine sortie de l’adolescence, sans diplôme et sans emploi. Après avoir passé ses certificats techniques et travaillé pendant quatre ans à Manchester, elle part pour Londres et devient l’assistante du photographe de mode anglais Nick Knight. L’expérience ne dure que 6 mois mais lui ouvre les portes du monde de la mode, où son style dynamique va bientôt attirer l’attention des éditeurs de magazines tels que The Face ou Vogue. »
« Constantine ne fait pas poser ses modèles mais préfère les saisir en plein mouvement, dans une approche qui rappelle celle de la photographie documentaire. La jeunesse dont elle fait le portrait est essentiellement féminine, dynamique et sûre d’elle-même, souvent montrée dans l’abandon du jeu ou de la danse. Ses images montrent un quotidien très éloigné de ce qui était permis aux jeunes filles de l’époque des impressionnistes, mais la volonté de Constantine de capturer le mouvement de la vie et de s’affranchir des conventions en place n’aurait sans doute pas été reniée par ces artistes. »
« Dans Girls on bikes, la photographe montre les visages de trois jeunes modèles déformés par la peur et par le rire, communiquant un sentiment d’euphorie et une impression de vitesse encore accentuée par le positionnement de son objectif en contre-plongée. »
« En conclusion du parcours de l’exposition « Les Enfants de l’impressionnisme », Girls on bikes o° re une image jubilatoire et vitale de l’adolescence, et une célébration de l’irréductible énergie de la jeunesse ».
99, rue Claude Monet. 27620 Giverny
T - 33 (0)2 32 51 94 65
Tous les jours de 10h à 18h
Visuels :
Claude Monet (1840-1926), La Maison de l’artiste à Argenteuil (détail), 1873
Chicago, The Art Institute of Chicago, collection de M. et Mme Martin A. Ryerson
© The Art Institute of Chicago, Dist. RMN-Grand Palais / image The Art Institute of Chicago
Ferdinand du Puigaudeau (1864-1930)
Fête nocturne à Saint-Pol-de-Léon, 1894-1898
Huile sur toile, 60 x 73 cm
Collection Carmen Thyssen-Bornemisza
en dépôt au Museo Nacional Thyssen-Bornemisza, CTB.1999.15
© Coleccion Carmen Thyssen
Daniel de Monfreid (1856-1928), Portrait de la fille de l’artiste (détail), 1906,
Paris, musée d’Orsay © RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Paul Mathey (1844-1929)
Enfant et femme dans un intérieur, vers 1890
Huile sur toile, 48,5 x 38 cm
Paris, musée d’Orsay, don de Mlle Dubreil, 1982, RF 1982-9
© RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Camille Pissarro (1830-1903), Femme étendant du linge (détail), 1887, Paris, musée d’Orsay,
legs d’Enriqueta Alsop, au nom du Dr Eduardo Mollard, 1972 © RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
Mary Cassatt (1844-1926)
Sous le marronnier (Femme et enfant jouant sur le gazon), 1895-1897
Eau-forte, pointe sèche et aquatinte en couleurs, 50,3 x 44,1 cm
Paris, Bibliothèque de l’Institut National d’Histoire de l’Art, collections Jacques Doucet,
EM CASSATT 18
© Bibliothèque numérique de l’INHA /
Paris, Bibliothèque de l’Institut National d’Histoire de l’Art
Pierre-Auguste Renoir (1841-1919), Jean dessinant, 1901
Richmond, Virginia Museum of Fine Arts, collection de M. et Mme Paul Mellon
© Virginia Museum of Fine Arts / photo : Katherine Wetzel
Pierre-Auguste Renoir (1841-1919)
Femme allaitant un enfant, 1893-1894
Huile sur toile, 41,2 x 32,5 cm
Edimbourg, National Galleries of Scotland, don de Sir Alexander Maitland
en mémoire de son épouse Rosalind, 1960, NG 2230
© National Galleries of Scotland, Dist. RMN-Grand Palais /
Scottish National Gallery Photographic Department
Maurice Boutet de Monvel (1850–1913), Mademoiselle Rose Worms (détail), vers 1900, Giverny, musée des impressionnismes,
acquis avec l’aide des Amis du musée © Giverny, musée des impressionnismes / Jean-Charles Louiset
Claude Monet (1840-1926)
La Maison de l’artiste à Argenteuil, 1873
Huile sur toile, 60,2 x 73,3 cm
Chicago, The Art Institute of Chicago,
collection de M. et Mme Martin A. Ryerson, 1933.1153
© The Art Institute of Chicago, Dist. RMN-Grand Palais /
image The Art Institute of Chicago
Claude Monet (1840-1926)
Jean Monet dans son berceau, 1867
Huile sur toile, 116.2 x 88.8 cm
Washington, National Gallery of Art,
collection de M. et Mme Paul Mellon, 1983.1.25
© Courtesy National Gallery of Art, Washington
Pierre-Auguste Renoir (1841-1919) La Leçon (Bielle, l’institutrice et Claude Renoir lisant), vers 1906 Huile sur toile, 65,5 × 85,5 cm Collection David et Ezra Nahmad © Collection David et Ezra Nahmad
Berthe Morisot (1841-1895)
L’Enfant à la poupée ou Intérieur de cottage, 1886
Huile sur toile, 50 x 61 cm
Bruxelles, Musée d’Ixelles, FT 104
© Musée d’Ixelles
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Les citations sont extraites du dossier de presse.
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