mercredi 15 février 2023

« Bioéconomie : la révolution verte. Du pétrole à la biomasse » de Max Lebsanft

Arte diffusera le 18 février 2023 à 23 h 30 « Bioéconomie : la révolution verte. Du pétrole à la biomasse » (Die grüne Revolution. Bio statt Kohle und Öl?) de Max Lebsanft. « Ce documentaire porte un regard critique sur les promesses vertes de la science, de l'industrie et de la politique. »

« Une femme d'exception. Le royaume d’Anna » par Beate Thalberg

« La bioéconomie prétend résoudre les plus grands problèmes de notre époque : le changement climatique, l'extinction de certaines espèces, les pesticides et l'appauvrissement des sols. Mais que signifie le terme de "bioéconomie" ? Et peut-elle vraiment résoudre ces problèmes ? »

« Des déchets organiques transformés en polymères, des légumineuses ou des champignons se substituant à la viande, de la paille convertie en biodiesel…: que ce soit dans le domaine de l'alimentation, de l'énergie ou de la construction, la bioéconomie regroupe l'ensemble des activités de production, de transformation et de valorisation des matières organiques végétales ou animales, marines ou terrestres, également appelées "bioressources". 

« En plein essor, ce concept qui se veut durable et responsable s'appuie sur des technologies de pointe et mise sur les innovations développées par ces dernières pour briser la dépendance aux énergies fossiles. »

« Mais si ce nouveau modèle économique semble être un atout clé pour répondre aux enjeux de la transition écologique, est-il aussi vertueux qu’il veut le faire croire ? »

« Ce documentaire d’investigation s’attache à répondre à cette question en adoptant un regard critique. »

« Du traitement de la biomasse à la production, ces nouveaux circuits se révèlent en effet bien souvent gourmands en surfaces agricoles et en énergie. »

« En plus de participer à la marchandisation croissante du vivant, ils pourraient également contribuer, eux aussi, à l’épuisement de certaines ressources. »



« La course aux matières premières »
Arte diffusera le 18 avril 2023 à 20 h 55, dans le cadre de « Planète finance », « La course aux matières premières » de Marije Meerman.

« Dans ce volet : la "planète finance" fixe le prix du marché mondial de nombreuses matières premières, comme les céréales, l’or ou encore le pétrole brut, dont la demande fluctuante détermine le cours. »

« Le cours du pétrole brut s’effondre en 2020 avec les confinements successifs de la pandémie de Covid-19 », et donc d'une faible demande.

« Les négociants ont dû ainsi gérer une surproduction massive, les puits continuant à produire malgré l’arrêt brutal de la consommation, car leur fermeture aurait coûté trop cher ». 

« Une fois les entrepôts terrestres saturés, une part des réserves mondiales a dû être stockée dans les cuves des pétroliers en mer. »

« L'or noir s’est vu alors quasiment relégué au rang de déchet, ses détenteurs cherchant à s'en débarrasser à tout prix, quitte à payer des acheteurs. »

« Aux États-Unis, le prix du baril est ainsi brièvement devenu négatif ». 

« Comment un marché peut-il dérailler à ce point, et avec quelles conséquences ? »

« Nébuleuse opaque de chiffres pour la plupart d’entre nous, le monde de la finance, en croissance constante, fait parler de lui lorsque les marchés connaissent des crises ou des crashs ». 

« Pourtant, cette "planète" inconnue, dominée par le désir et la peur, mérite toute notre attention. Que révèlent les fluctuations des cours du pétrole et des autres matières premières ? Pourquoi peut-on faire fortune en pariant sur la faillite d’une entreprise ? Que recouvrent les "obligations catastrophes", ces investissements risqués amenés à prendre de l’ampleur avec le changement climatique ? »

« Nourrie de témoignages de traders et d’éclairages d’experts internationaux, cette ambitieuse série en six épisodes décrypte avec pédagogie les rouages et les paradoxes d’un grand casino virtuel où le cynisme est roi, et qui influence profondément notre existence. »   

Trois ans plus tard, le tableau est différent. Avec la guerre en Ukraine, et les sanctions occidentales ayant visé le gaz russe, le prix du pétrole a augmenté. Les Etats-Unis dirigés par le Président démocrate Joe Biden ont espéré que l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) - près d'un tiers de l'offre mondiale -, et notamment l'Arabie saoudite, augmenteraient leur production de pétrole afin d'initier la baisse du prix de l'or noir. Un espoir déçu : l'Arabie saoudite n'a pas apprécié le traitement réservé par le Président Joe Biden et son administration après l'assassinat sous la torture de Jamal Khashoggi, journaliste proche de mouvements terroristes islamistes, au consulat saoudien à Istanbul (Turquie) en 2018. Et elle contrôle sa production de pétrole en fonction de ses intérêts.

Le 2 avril 2023, "huit membres - Irak, Algérie, Emirats arabes unis (EAU), Oman, Kazakhstan, Koweït, Gabon, Arabie saoudite - de l'organisation des pays exportateurs de pétrole ont annoncé dimanche dernier qu'ils baissaient leur production de barils jusqu'à la fin de l'année. Si cette décision vise à réhausser le niveau des prix, elle est aussi contrainte par d'autres facteurs. De son côté, la Russie prolonge sa mesure de réduction de 500.000 barils par jour jusqu'à fin 2023. Sans surprise, cette décision a donc poussé le prix des barils de référence au-dessus du seuil des 80 dollars, le Brent de la mer du Nord dépassant même les 85 dollars lundi. Pour le professeur à l'université Paris-Dauphine Philippe Chalman, invité de BFM TV lundi, la stratégie de l’Opep est claire : "faire augmenter le prix du baril vers ce qui est son objectif, c’est-à-dire 100 dollars". Un objectif qui s'inscrit dans un contexte de crise bancaire et de demande chinoise qui tarde encore à repartir après la fin de la politique "zéro-Covid". Selon Benjamin Louvet, Riyad reproche aux Etats-Unis de ne pas avoir reconstitué leurs stocks stratégiques après les avoir libérés en 2022 pour limiter la flambée des prix du pétrole. Problème: les Etats-Unis ne devraient pas pouvoir reconstituer leurs stocks avant 2024 en raison des délais d'autorisation nécessaires. De plus, la capacité américaine à augmenter sa production est aujourd'hui contrainte. Après avoir transité du pétrole conventionnel au pétrole non-conventionnel, les Etats-Unis revoient significativement à la baisse leurs perspectives d'augmentation de leur production de pétrole de schiste pour 2023. Alors qu'ils anticipaient début 2022 une hausse quotidienne d'un million de barils pour l'année suivante, ces prévisions ont été divisées par trois entretemps. "Le pétrole de schiste est un pétrole particulier car quand on creuse un puits, la production baisse de 70% au bout de 18 mois donc on doit sans arrêt faire de nouveaux puits", expliquait le directeur des gestions de matières premières chez OFI Invest AM.  "L’organisation envoie un message à Washington: "aujourd’hui, le temps de l’unilatéralisme est terminé". C’est le temps du multilatéralisme et on a de plus en plus de clients majeurs qui sont du côté asiatique, qu’on parle de la Chine ou de l’Inde, auxquels l’Arabie saoudite accorde peut-être plus d’importance."


Allemagne, 2021, 53 mn
Coproduction : ZDF/ARTE, Bilderfest
Sur Arte le 18 février 2023 à 23 h 30
Sur arte.tv du 17/02/2023 au 19/03/2023


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire