Citations

« Le goût de la vérité n’empêche pas la prise de parti. » (Albert Camus)
« La lucidité est la blessure la plus rapprochée du Soleil. » (René Char).
« Il faut commencer par le commencement, et le commencement de tout est le courage. » (Vladimir Jankélévitch)
« Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie. » (Albert Londres)
« Le plus difficile n'est pas de dire ce que l'on voit, mais d'accepter de voir ce que l'on voit. » (Charles Péguy)

mercredi 5 février 2025

Vincent Lindon

Né en 1959, Vincent Lindon est un acteur - Un homme amoureux de Diane Kurys, L'Étudiante de Claude Pinoteau, La Crise de Coline Serreau, La Haine de Mathieu Kassovitz, Paparazzi d'Alain Berbérian, Ma petite entreprise de Pierre Jolivet, La Moustache d'Emmanuel Carrère, Welcome de Philippe Lioret et Mademoiselle Chambon de Stéphane Brizé, Enquête sur un scandale d'État de Thierry de Peretti, Rodin de Jacques Doillon -, réalisateur, producteur et scénariste français. Du côté paternel, il descend d'une famille juive d'origine polonaise et a été baptisé catholique. Il est engagé politiquement. Arte diffusera le 5 février 2025 à 21 h 00 « Un autre monde » de Stéphane Brizé, avec Vincent Lindon, Sandrine Kiberlain, Anthony Bajon, Marie Drucker et Olivier Lemaire, puis à 22 h 30 « Vincent Lindon - Cœur sanglant  », documentaire de Thierry Demaizière et Alban Teurlai.

Henri Alekan (1909-2001), directeur de la photographie
Né en 1959, Vincent Lindon est un acteur, réalisateur et scénariste français.

Du côté paternel, Vincent Lindon est d’origine juive polonaise. Son père était Laurent Lindon, chef de l’entreprise Audioline. Son grand-père était Raymond Lindon, premier avocat général à la Cour de Cassation, arrêtiste réputé, maire d'Étretat (1929-1959) et ancien vice-président du KKL France - Vincent Lindon a parrainé en 2009 un diner de cette association environnementale. L’un de ses oncles est Jérôme Lindon, ancien dirigeant des Éditions de minuit. Vincent Lindon est l'arrière-petit-fils de Fernande Citroën, sœur aînée de l’industriel André Citroën et épouse d'Alfred Lindon, né Abner Lindenbaum, joaillier et collectionneur d'art moderne originaire de Cracovie (Pologne). 

Journaliste à Marie Claire, sa mère, Alix Dufaure, descend de Jules Dufaure et du maréchal Exelmans.

Baptisé dans la religion catholique, Vincent Lindon ne se revendique d’aucune appartenance religieuse.

Dans sa filmographie : Un homme amoureux de Diane Kurys (1986), L'Étudiante de Claude Pinoteau (1988), La Crise de Coline Serreau (1992), La Haine de Mathieu Kassovitz (1995), Paparazzi d'Alain Berbérian (1998), Ma petite entreprise de Pierre Jolivet (1999), La Moustache d'Emmanuel Carrère (2004), Welcome de Philippe Lioret et Mademoiselle Chambon (2009) de Stéphane Brizé, Enquête sur un scandale d'État de Thierry de Peretti (2009), Rodin de Jacques Doillon (2017) et Un autre monde de Stéphane Brizé (2021).

Vincent Lindon est le père de Marcel Gitard, né en 1996, et de Suzanne, actrice et réalisatrice née en 2000 de son mariage avec la comédienne Sandrine Kiberlain, 

Le 13 octobre 2023, Vincent Lindon s'est exprimé sur France Inter sur l'agression djihadiste du 7 octobre 2023 en Israël. Il a éprouvé « la désolation, une tristesse profonde, bouleversante, un choc comme je n'en ai pas vécu depuis que je suis né. On entend des mots comme décapiter, égorger, assassinat, massacre... Comment réfléchir rationnellement devant l'irrationnel ? Quand on massacre des civils désarmés sans autre raison que parce qu'ils sont juifs, cela s'appelle un acte terroriste, une acte guerrier, un des pires au monde. Certains ont du mal à prononcer ce mot, font la fine bouche... C'est irrespectueux par rapport à ce qui s'st passé. Ce qui m'angoisse énormément, c'est la douleur de voir une joie du monde arabe à certains endroits, et je me demande comment on peut se réjouir d'un assassinat, et penser que cela fait avancer la cause... J'apporte mon soutien à tous les parents des victimes". La répercussion de ce qui se passer dans le monde. Je suis très inquiet. Je donnerais tout ce que j'ai au monde pour avoir l'intelligence, le calme et le génie, pour appeler à la réflexion, au calme. Je pense que c'est malheureusement le contraire qui est en train de se passer. Il y a déjà 150 actes antisémites ». Il demeure « sensible à la situation des Palestiniens » et « on peut être deux parties et avoir tous les deux raison ». Vincent Lindon a qualifié les réseaux sociaux de « cancer de la civilisation ». Il croyait que les réseaux sociaux auraient pu amener « une libération du langage » ou encore « du modernisme ». Mais il fustige les réseaux sociaux où s'expriment souvent du « racisme, de l’homophobie et de l’antisémitisme. J'ai l'impression qu'en réparant le monde, on détruit le monde ». 

Proche de François Bayrou, Vincent Lindon a tenu des propos anti-mondialistes, et exprimé son inquiétude face au changement climatique.

Le 14 janvier 2025, Destination Ciné a ironisé sur X sur les personnages de récents films interprétés par Vincent Lindon :
"Vincent Lindon, le super-héros du cinéma français  
• Vincent Lindon sauve un migrant
• Vincent Lindon sauve des enfants africains 
• Vincent Lindon sauve un mineur isolé
 • et demain Vincent Lindon sauve son fils de l’extrême droite".

« Vincent Lindon - Cœur sanglant »
Arte diffusera le 5 février 2025 à 22 h 30 « Vincent Lindon - Cœur sanglant  » de Thierry Demaizière et Alban Teurlai.

« Vincent Lindon se dévoile dans un documentaire à son image, passionnant portrait en forme d’introspection sur le métier d’acteur et la célébrité, sa vie intérieure angoissée, ses souvenirs d’enfant mal aimé... »

« Vincent Lindon a l’habitude d’enregistrer des instants de sa vie avec son téléphone : images prises à la volée, réflexions destinées à ses proches ou seulement à lui-même. Ce journal personnel sert de matière première à un documentaire qui invite à partager au plus près ses pensées. »

« Filmé sur quatre ans dans son quotidien parisien et sur le tournage de la série D’argent et de sang, entre deux silences meublés par le son de ses machines d’entretien physique ou d’un film d’action regardé à la télé (une affiche de Rocky trône en bonne place dans son salon), l’acteur se livre : sur sa vie intérieure angoissée, tendue par les contradictions, sur ses souvenirs d’enfant mal aimé, sur le métier qu’il a choisi pour fuir son milieu, sur les gens qu’il aime, ses frustrations et ses joies. »

« Suivant le style impressionniste qui est devenu leur marque de fabrique, les réalisateurs Thierry Demaizière et Alban Teurlai (Rocco, Relève : histoire d’une création, Allons enfants) proposent en effet un portrait de star qui ne ressemble à aucun autre, pour lequel il ne faut pas s’attendre à voir la vie de Vincent Lindon commentée dans des interviews et revisitée à travers ses films. »

« Le comédien, qui a accompli depuis ses débuts l’un des plus étonnants grands écarts du cinéma français (entre L’étudiante et Titane), y apparaît comme un athlète à la vie solitaire, faite d’un mélange de vide et d’émotions intenses. »

« C’est sa parole, heurtée, qui donne sa forme à ce film introspectif, lequel s’affranchit des regards extérieurs et des images d’archive pour mieux épouser sa sensibilité. »

« L’homme "n’a pas eu son compte affectif", dit une note de médecin exhumée sous nos yeux par l’intéressé. »

« Explorant ses facettes multiples et contradictoires, ce portrait à vif rend compte d’une intériorité chaotique, entre réflexions lucides, digressions métaphysiques et une bonne dose d’humour. »


« La loi du marché »
« En l'honneur de Vincent Lindon, président du jury du 75e Festival de Cannes, ARTE diffusa le 25 mai 2022 à 20 h 55 « La loi du marché » (Der Wert des Menschen) réalisé par Stéphane Brizé, coproduit par l'acteur, et pour lequel l'acteur avait reçu le Prix d'interprétation à Cannes en 2015 et le César du meilleur acteur en 2016. »

« À 51 ans, après 20 mois de chômage, Thierry accepte un poste de vigile dans un hypermarché... Dans un format brut proche du documentaire, Vincent Lindon incarne avec une extraordinaire justesse un chômeur en butte à la violence sociale. Un film magistral, couronné au Festival de Cannes. »

« Depuis que son usine a fermé, Thierry, 51 ans, marié et père d'un adolescent handicapé, recherche désespérément du travail pour boucler les fins de mois. Lancé dans une quête éperdue, il suit vaillamment des formations qui ne le mènent à rien et enchaîne sans succès les rendez-vous. Pris à la gorge, il accepte un poste de vigile dans un hypermarché. La longue routine de la surveillance commence, avec son lot de petites gens, clients comme employés, que son travail consiste à repérer et à dénoncer, souvent pour des larcins véniels, voire inexistants ».

« Après Quelques heures de printemps et Mademoiselle Chambon, Stéphane Brizé poursuit sa collaboration avec Vincent Lindon, qu'il confronte cette fois à la violence sociale ». 

« Entouré d'interprètes amateurs qui jouent impeccablement leurs propres rôles de caissières, d'employés de banque ou de conseillers à Pôle emploi, l'acteur, extraordinaire de justesse et de sobriété, passe d'une révolte sourde à l'abattement absolu, rattrapé par l'humiliation constante et l'angoisse de la chute, courbant l'échine jusqu'à devenir lui-même un rouage de la machine qui l'a broyé ». 

« Sans pathos ni lyrisme, dans un format brut proche du documentaire qui repose largement sur sa performance, sans musique autre que celle du générique, la mise en scène implacable de La loi du marché met à nu une réalité largement passée sous silence ». 

« Doublement récompensé d'un prix d'interprétation à Cannes et d'un César, Vincent Lindon, habité par son rôle, est de tous les plans. Un film magistral. »


« Conversation avec Vincent Lindon »
Arte diffuse sur son site Internet « Conversation avec Vincent Lindon ».

« Alain Cavalier, Stéphane Brizé, Claire Denis, Julia Ducournau... sont quelques-uns des cinéastes qui jalonnent le cinéma de Vincent Lindon. Une histoire de rencontres, mais aussi de chemin intérieur pour le comédien pour lequel l'introspection permet de mieux comprendre le monde. Plus que l’analyse d’une intense carrière, il s’agit de raconter les émotions qui traversent un artiste. »

« Conversation avec Vincent Lindon autour du film "Le deuxième acte"

« Vincent Lindon intègre pour la première fois l’univers étrange et drôle de Quentin Dupieux. Il est Guillaume dans "Le Deuxième acte", une comédie dans laquelle il joue à la fois un comédien et un père. De par sa filmographie où il est souvent question d’expériences étonnantes, entre Alain Cavalier et Claire Denis, Lindon chez Dupieux, avance. »

« Un autre monde »
Arte diffusera le 5 février 2025 à 21 h 00 « Un autre monde » de Stéphane Brizé, avec Vincent Lindon, Sandrine Kiberlain, Anthony Bajon, Marie Drucker, Olivier Lemaire.

« Alors que son mariage vacille, un chef d’entreprise est confronté à un dilemme moral… Autour du couple Vincent Lindon et Sandrine Kiberlain, Stéphane Brizé livre un nouveau tableau noir du travail mondialisé. » 

« Directeur d’un site industriel, Philippe Lemesle est en pleine tempête. Alors qu’Anne, sa femme, demande le divorce après vingt-cinq ans de mariage et deux enfants déjà grands, le quinquagénaire doit procéder à une nouvelle vague de licenciements. Exigée par la maison mère américaine pour rassurer les actionnaires, la purge pourrait mettre en péril la santé de ses salariés, mais aussi la pérennité de son usine. Tandis qu’il réclame aux différents chefs de service une liste de possibles partants, Pierre assure aux représentants syndicaux qu’aucun plan social n’est à l’étude… »

« Reformant à l’écran le couple Lindon/Kiberlain qu’il avait déjà réuni dans Mademoiselle Chambon, Stéphane Brizé plonge une nouvelle fois – après La loi du marché et En guerre, où il incarnait respectivement un vigile de supermarché et un syndicaliste – son acteur fétiche dans les méandres impitoyables du monde du travail et de l’entreprise. »

« Il braque ici sa focale sur les sacrifices de l’épouse pour accompagner la carrière ascendante de son mari et sur la pression que ce dernier subit face aux injonctions moralement insupportables que lui impose Claire Bonnet-Guérin (Marie Drucker), la directrice de la filiale française dont il dépend. »

« En contrepoint, ce drame social poignant donne aussi à voir le mal-être psychique du jeune fils des Lemesle (Anthony Bajon), épuisé par les exigences d’un parcours scolaire d’excellence, seul à même d’ouvrir les portes les plus prestigieuses de la “mondialisation heureuse”. 


« Vincent Lindon se révèle à vif dans un portrait documentaire étonnant. Retour sur la trajectoire d’un acteur ultrasensible, à la fois entier et pétri de contradictions. Par Jonathan Lennuyeux-Comnène » 

"Il est chaleureux et robuste. Terriblement sympathique. Un peu impulsif… mais je le freinerai." C’est ainsi qu’Alain Cavalier dépeint Vincent Lindon, qu’il s’apprête à désigner comme Premier ministre dans Pater, faux documentaire où il s’attribue le rôle d’un président de la République fantaisiste. La description s’avère juste et séduisante. Cependant, contrairement à ses prévisions, le réalisateur/président Cavalier ne parviendra pas tout à fait à contenir l’acteur/Premier ministre Lindon : celui-ci, dans le film, finira par prendre sa place ! Freiner Vincent Lindon relève en effet du vœu pieux, tant l’homme et l’acteur apparaissent aujourd’hui animés d’une force indomptable. Comme si l’énergie qui a toujours caractérisé le comédien, connu pour ses coups de gueule, se concentrait ces derniers temps dans des rôles de plus en plus entiers et engagés, du syndicaliste jusqu’au-boutiste d’En guerre au pompier de Titane en passant par le sculpteur Rodin.

Corps battant
De fait, la sensibilité inquiète de Vincent Lindon, qui se manifestait dans des états variés dans ses jeunes années (tour à tour sentimental, tourmenté, dépassé, révolté et, au passage, souvent comique), a eu tendance à s’effacer derrière sa présence physique – un corps à la musculature de plus en plus ramassée et nerveuse. Fan de Sylvester Stallone et de Denzel Washington, l’acteur affirme d’ailleurs ne plus vouloir s’embarrasser de psychologie, préférant obéir à des indications purement factuelles en matière de jeu. Engagement dans l’action et honnêteté de caractère caractérisent maintenant ses personnages, qui sont presque toujours des battants en quête de justice ou de vérité. Ne va-t-il pas bientôt, à la suite des illustres Gabin et Ventura, jouer Jean Valjean dans une nouvelle adaptation des Misérables signée Fred Cavayé ? Voilà du grain à moudre pour les détracteurs du comédien, dont la tendance à vouloir interpréter les sacrifiés est parfois critiquée. En attendant, après une récompense cannoise (pour La loi du marché de Stéphane Brizé, en 2015), la dernière Mostra de Venise l'a encouragé à poursuivre dans ce registre, en lui décernant sa coupe Volpi du meilleur acteur pour Jouer avec le feu, de Delphine et Muriel Coulin, qui sort en salle le 22 janvier.

Fidélité
Cette intégrité à toute épreuve reflète bien sûr quelque chose du citoyen Lindon, mais elle relève aussi du cinéma. Dans le portrait que lui consacrent Thierry Demaizière et Alban Teurlai, où il se livre comme rarement, il le confesse : le métier d’acteur, selon lui peu estimable, a quand même ceci de beau qu’il fait rêver les gens. Vincent Lindon n’en est pas à sa première contradiction : à la fois charmeur et secoué de tics, égocentrique et généreux, grand bourgeois passé du centre à la gauche, bougon et sensible aux honneurs, son énergie fait penser à celle d’une pile électrique, polarisée par ses contraires. Il n’a d’ailleurs jamais su se montrer autrement qu’à vif, sans tricher, avec ses tiraillements. Sa filmographie dénote une autre qualité : la fidélité qui le lie aux cinéastes qui l’ont adopté, de Coline Serreau à Stéphane Brizé, de Claire Denis à Pierre Jolivet en passant par Philippe Lioret. Compagnonnages, exigence morale et goût du danger : tels sont les antidotes qu’il semble avoir trouvés à son agitation intérieure. »


« Vincent Lindon - Cœur sanglant » de Thierry Demaizière et Alban Teurlai
France, 2024, 83 min
Coproduction : ARTE France, Falabracks
Sur Arte le 5 février 2025 à 22 h 30
Sur arte.tv du 29/01/2025 au 05/05/2025
Visuels : © FALABRACK' S
« La loi du marché » de Stéphane Brizé 
France, 2015
Scénario : Olivier Gorce, Stéphane Brizé
Production : Nord-Ouest Films, ARTE France Cinéma
Producteurs : Philip Boëffard, Christophe Rossignon
Image : Eric Dumont
Montage : Anne Klotz
Avec Vincent Lindon (Thierry Taugourdeau), Yves Ory (Conseiller Pôle emploi), Karine de Mirbeck (La femme de Thierry), Matthieu Schaller (Le fils de Thierry), Xavier Mathieu (Collègue syndicaliste), Noël Mairot (Le professeur de danse), Catherine Saint-Bonnet (La banquière)
Sur Arte le 25 mai 2022 à 20 h 55
Sur arte.tv du 25/05/2022 au 23/06/2022

« Un autre monde » de Stéphane Brizé
France, 2021, 1 h 33 mn
Production : Nord-Ouest Films, France 3 Cinéma
Producteurs : Christophe Rossignon, Philip Boëffard
Scénario : Olivier Gorce, Stéphane Brizé
Image : Eric Dumont
Montage : Anne Klotz
Musique : Camille Rocailleux
Avec Vincent Lindon (Philippe Lemesle), Sandrine Kiberlain (Anne Lemesle), Anthony Bajon (Lucas Lemesle), Marie Drucker (Mme Bonnet-Guérin), Olivier Lemaire (Olivier Lefèvre)
Sur Arte les 5 février 2025 à 21 h 00, 23 février 2025 à 2 h 15
Sur arte.tv du 05/02/2025 au 11/02/2025
Visuels : 
Vincent Lindon (Philippe Lemesle) dans " Un autre monde" de Stéphane Brizé
Sandrine Kiberlain (Anne Lemesle) et Vincent Lindon (Philippe Lemesle) dans " Un autre monde" de Stéphane Brizé
© 2020 Nord Ouest Films – Fra

France, 2023, 20 min
Disponible jusqu'au 06/12/2026
Production : ARTE FRANCE CINEMA


France, 2023, 5 min
Production : ARTE FRANCE CINEMA
Disponible jusqu'au 16/05/2026



Articles sur ce blog concernant :
Publié par le
Libellés : , , , , , , , , , , ,

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Inscription à : Publier les commentaires (Atom)