vendredi 15 avril 2022

Georg Friedrich Haendel (1685-1759)

Georg Friedrich Haendel ou Georg Friederich Händel (1685-1759) était un compositeur luthérien saxon, devenu anglais, et philanthrope. Avec Jean-Sébastien Bach, Antonio Vivaldi, Georg Philipp Telemann et Jean-Philippe Rameau, Haendel est un illustre représentant de l’âge d’or de la musique baroque et nombre de ses oeuvres sont inspirées par la Bible hébraïque. Arte diffusera le 18 avril 2022 à 00 h 05 « Haendel : "Israël en Égypte". Thomas Hengelbrock et le Balthasar Neumann Ensemble » (Händel: Israel in EgyptThomas Hengelbrock und die Balthasar-Neumann-Ensembles).

Bertolt Brecht (1898-1956) 
Saleem Ashkar
Saleem Ashkar
Daniel Barenboim  
« Requiem pour la vie », de Doug Schulz

Georg Friedrich Haendel ou Georg Friederich Händel (1685-1759) était un compositeur luthérien saxon, devenu anglais. Avec Jean-Sébastien Bach, Antonio Vivaldi, Georg Philipp Telemann et Jean-Philippe Rameau, Haendel est un illustre représentant de l’âge d’or de la musique baroque.

Haendel est né en Saxe. Il a été un enfant prodige. 

Il a opéré une synthèse de la musique des pays où il a séjourné : Allemagne, Italie, France et Angleterre.

Habile interprète de l'orgue et du clavecin, Haendel a composé en particulier son oratorio Le Messie, ses concertos pour orgue et concerti grossi, ses suites pour clavecin, dont la sarabande de Haendel choisie par Stanley Kubrick pour Barry Lyndon (1975), ses musiques de plein air (Water Music et Music for the Royal Fireworks) et des opéras en italien (plus de 40 partitions d'opera seria), puis a affirmé son talent dans l’oratorio en anglais.

Il s'est inspiré de la Bible hébraïque : la vertueuse Suzanna, "l'épopée de la sortie d'Egypte, la tragédie de Samson, la gloire et la déchéance de Saül, la puissance de Salomon, le drame de Pourim, le triomphe de Judas Maccabée, le déchirement de Jephté".

"Le public juif de Londres du XVIIe siècle ne s'y est d'ailleurs pas trompé qui, constitué en bonne partie de « Portugais », descendants de Marranes ou récemment admis en Angleterre, formait déjà, à l'époque, un groupe social commençant à s'intégrer et soucieux de participer à la vie culturelle. Il serait naturellement abusif de prétendre que les succès ou les échecs de Haendel dépendaient de la faveur des Israélites. Mais ils n'y étaient pas toujours étrangers. On n'en voudra pour preuve que cette explication attribuée au musicien par son librettiste Thomas Morell, au lendemain de l'échec de Théodora (1749) : « Les Juifs ne viendront pas comme pour Judas Maccabeus parce que c'est une histoire chrétienne, et les dames n'y viendront pas non plus parce que c'est une histoire vertueuse ». 

"Vraie, la boutade est plus que significative dans son contexte. Apocryphe, elle prend toute sa valeur au miroir des siècles et permet de comprendre pourquoi, par exemple, le fameux chœur n° 56 de Judas Maccabeus, « See the conquering hero comes », est devenu une sorte de hymne de Hannouca. Tout l'oratorio a d'ailleurs été traduit en hébreu et enregistré il y a quelques années".

« Les Talens Lyriques interprètent Haendel au Théâtre du Châtelet. Avec Sandrine Piau et Eve-Maud Hubeaux »

« Pour les caméras d’ARTE Concert, les Talens Lyriques - sous la direction de Christophe Rousset - et le duo lyrique de haut vol Sandrine Piau et Eve-Maud Hubeaux interprètent quelques-unes des plus belles œuvres dramatiques du compositeur allemand. Un concert grandiose au Théâtre du Châtelet ».

« Prêts à entrer dans l’univers baroque et raffiné des opéras serias italiens du "caro sassone" ? »

« Ce concert déplie un panorama enchanteur qui nous fait traverser la carrière de Georg Friedrich Haendel : ses pièces de jeunesses, telles Agrippina, ovationnée en 1709 à Venise, ses succès londoniens (l’Angleterre est le pays d’adoption du compositeur) à l’instar de Giulio  Cesare et Tamerlano (1724) et ses oeuvres de la maturité comme Alcina (1735) ou l’oratorio Solomon (1739). »

« Porté par les Talens Lyriques et sous la direction de Christophe Rousset, ce programme fait la part belle à deux cantatrices hors-pair. Sandrine Piau, soprano star, récompensée cette année par le Gramophone Award partage la scène avec la mezzo-soprano envoûtante Eve-Maud Hubeaux, pour dévoiler une maîtrise rare du style baroque et du répertoire haendélien ».

« Cette soirée spécialement filmée pour ARTE Concert - sans public en raison des restrictions sanitaires – vous fait vivre, depuis chez vous, un moment féérique en compagnie de ces virtuoses. »

« Programme :
Solomon, HWV 67 - "Sinfonia", arrivée de la Reine de Saba
Agrippina, HWV 6 - Aria "Come nube che fugge dal vento"
Tamerlano, HWV 18 – Ouverture
Tamerlano, HWV 18 - Aria "Cerco in vano"
Alcina, HWV 34 - Accompagnato "Ah ! Ruggiero crudel" & Aria "Ombre pallide"
Alcina, HWV 34 - Entrées des songes (agréables, funestes, agréables effrayés) et combat des songes funestes et agréables
Giulio Cesare, HWV 17 – Ouverture
Giulio Cesare, HWV 17 - Aria "Piangerò la sorte mia"Il Pastor fido, HWV 8 - ChaconneGiulio Cesare, HWV 17 – Aria "Da tempeste il legno infranto"
Giulio Cesare, HWV 17 - Aria "Priva son d'ogni conforto"
Giulio Cesare, HWV 17 - Duetto "Più amabile beltà"
Concert capté le 8 novembre 2020 au Théâtre du Châtelet, Paris.
Production : Camera Lucida

« Haendel au Théâtre du Châtelet »
Arte propose sur son site Internet « Haendel au Théâtre du Châtelet » (Georg Friedrich Händel im Pariser Théâtre du Châtelet) par Olivier Simonnet.

« Porté par les cantatrices Sandrine Piau et Ève-Maud Hubeaux, accompagnées par l’ensemble Les Talens lyriques, dirigé par Christophe Rousset, un flamboyant concert en hommage au maître de l’opera seria ».

« Passions dévorantes, tromperies, désespoir, menaces mortelles… : très en vogue dans l’Europe du XVIIIe siècle, l’opera seria, en langue italienne, charrie des émotions puissantes dans le sillage de héros valeureux et vertueux ». 

« Maître incontesté du genre, qu’il imposa en Angleterre, sa terre d’adoption, Georg Friedrich Haendel (1685-1759) a légué à la postérité d’innombrables chefs-d’œuvre dramatiques ». 

« Christophe Rousset, le chef d’orchestre des Talens lyriques, en propose un éblouissant florilège dans ce concert aux allures de voyage dans l’Italie des operia seria. »

« Interprétés, en solo ou en duo, par la soprano Sandrine Piau, complice de toujours de l’ensemble, et la jeune mezzo-soprano Ève-Maud Hubeaux, des extraits d’Agrippina – œuvre de jeunesse applaudie lors de sa création en 1709 à Venise –, d’Alcina, de Tamerlano ou de Jules César en Égypte côtoient des joyaux instrumentaux qui témoignent du long compagnonnage que Christophe Rousset et ses musiciens entretiennent avec le répertoire ». 

« Dans l’antre vide du Théâtre du Châtelet alors confiné, dont les caméras dévoilent la splendeur restaurée, la musique embrasse tout l’espace, dans une intensité démultipliée en accord avec le drame intérieur des personnages. »

« Haendel : "Israël en Égypte". Thomas Hengelbrock et le Balthasar Neumann Ensemble  »

Oratorio en trois parties, "Israël en Egypte raconte la libération du peuple juif de l’esclavage en Egypte, telle qu’elle est décrite dans le Livre de l’Exode, avec notamment les épisodes des dix plaies d’Egypte et du passage de la mer Rouge", et des chants de gratitude d'Israël envers Dieu. "C’est le premier oratorio qui utilise ainsi des textes de la Bible, dont les citations auraient été choisies par Haendel lui-même. Israël en Egypte fait la part belle au chœur, Haendel ayant d’ailleurs recours à toutes les écritures chorales connues à l’époque. Il comporte aussi une série de solos et de duos pour deux sopranos, un alto, un ténor et deux basses".

Il a été représenté le 4 avril 1739 au King's Theatre de Londres, peu après l'oratorio Saül. En 1833, à Düsseldorf, Felix Mendelssohn proposa une version allemande orchestrée de cette œuvre.

« À la tête du Balthasar Neumann Ensemble, Thomas Hengelbrock explore toutes les facettes de l’oratorio "Israël en Égypte" de Georg Friedrich Haendel dans une interprétation exigeante ».

« Aux yeux du chef d’orchestre allemand Thomas Hengelbrock, "Israël en Égypte" est la composition la plus avant-gardiste de Georg Friedrich Haendel ». 

« Outre le raffinement de ses orchestrations foisonnantes, l’oratorio, composé en 1739, donne à entendre des chœurs saisissants ». 

« Un morceau de choix pour Thomas Hengelbrock et les musiciens du Balthasar Neumann Ensemble, rompus à l’art de révéler tous les aspects musicaux et textuels d’une partition dans des interprétations exigeantes ». 

« Eaux changées en sang, invasion de grenouilles, ténèbres impénétrables ou bien louanges divines : l’ensemble donne chair aux moindres détails de cette pittoresque fresque musicale ». 

« Des solistes vocaux exceptionnels animent la splendide création de Haendel et installent sur scène une tension dramatique digne d’un thriller. »


« Musique : le Messie de Haendel »

« Bob Wilson met en scène Der Messias, une œuvre de Haendel réécrite par Mozart. L'oratorio dirigé par Marc Minkowski a été joué au Théâtre des Champs Elysées jusqu’au 19 septembre. »


France, 2020, 70 min
Direction musicale : Christophe Rousset
Orchestre : Les Talens Lyriques
Avec Eve-Maud Hubeaux et Sandrine Piau
Disponible du 12/11/2021 au 11/11/2023

« Haendel au Théâtre du Châtelet » par Olivier Simonnet
France, 2020, 70 min
Composition : Georg Friedrich Händel
Direction musicale : Christophe Rousset
Orchestre : Les Talens Lyriques
Avec Sandrine Piau (soprano) et Eve-Maud Hubeaux (mezzo-soprano)
Disponible du 02/12/2021 au 06/10/2023
Visuels : © Caméra Lucida

Allemagne, 2021, 1 h 21
Coproduction : ARTE Concert, NDR
Direction musicale : Thoma Hengelbrock
Choeur : Balthasar-Neumann-Chor und Solisten
Composition : Georg Friedrich Händel
Orchestre : Balthasar-Neumann-Ensemble
Avec Heike Heilmann (soprano), Anna Terterjan (soprano), Bobbie Blommensteijn (soprano), William Shelton (alto), Matthias Lucht (alto), Terry Wey (alto), Jakob Pilgram (ténor), Mirko Ludwig (ténor), Thilo Dahlmann (basse), Andrey Akhmetov (basse)
Sur Arte les 18 avril 2022 à 00 h 05 et 25 avril 2022 à 5 h 00
Sur arte.tv du 17/04/2022 au 15/07/2022
Visuel : © Florence Grandidier

France, Allemagne, 2020
Journaliste : David Bornstein
Durée : 3 min
Disponible du 18/09/2020 au 20/09/2022

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