vendredi 2 juillet 2021

Marcel Carné (1906-1996)

Marcel Carné (
1906-1996) était un réalisateur et scénariste français, auteur de chefs-d'œuvre avec le poète Jacques Prévert, souvent dans la veine du réalisme poétique : Drôle de drame (1937), Le Quai des brumes (1938), Hôtel du Nord (1938), Le jour se lève (1939), Les Visiteurs du soir (1942 ), Les Enfants du paradis (1945)ARTE diffusera trois de ses films - Drôle de drame avec Michel Simon et Louis Jouvet, Hôtel du Nord avec Arletty, Louis Jouvet et Bernard Blier, Les assassins de l'ordre avec Jacques Brel et Charles Denner - et un documentaire inédit de François Aymé au cinéaste Marcel Carné.


« ARTE consacre trois films et un documentaire inédit au cinéaste Marcel Carné, qui avec Jacques Prévert réalisa de nombreux films de légende aux répliques mythiques ! Au programme : Drôle de drame avec Michel Simon et Louis Jouvet, Les assassins de l'ordre avec Jacques Brel, Hôtel du Nord avec Arletty, Louis Jouvet et Bernard Blier ainsi qu'un portrait inédit réalisé par François Aymé de cette figure majeure du réalisme poétique. »



« Le drôle de drame de Marcel Carné »
Arte diffusera le 5 juillet 2021 « Le drôle de drame de Marcel Carné » (Tristesse und Sehnsucht. Das Kino des Marcel Carné), documentaire inédit de François Aymé avec la voix de Grégory Gadebois. (France, 2021, 54')

« Figure majeure du réalisme poétique, Marcel Carné nous a légué des chefs-d’œuvre ("Les enfants du paradis", "Hôtel du Nord", "Le quai des brumes"...), mais fut longtemps déprécié par la critique et les cinéphiles. Le passionnant portrait documentaire d’un cinéaste mal-aimé. »

« Né en 1906 à Paris, dans le quartier populaire des Batignolles, Marcel Carné perd sa mère à 5 ans, devient le témoin privilégié de l’existence dissolue de son père, avant de trouver refuge auprès de sa grand-mère ». 

« Armé de son appareil photo, l’adolescent bat le pavé de la Ville lumière et se passionne pour le cinéma ». 

« En 1928, Jacques Feyder, qui tourne Les nouveaux messieurs, le prend sous son aile, avant de filer à Hollywood ». 

« Privé de son mentor, le jeune homme se fait critique, mais, poursuivi par l’impression désagréable de "vivre du travail des autres", s’en va bientôt filmer la légèreté d’un après-midi sur les bords de Marne dans son documentaire Nogent, Eldorado du dimanche ». 

« Revenu un temps dans le giron d’un Feyder de nouveau français, Marcel Carné s’émancipe en 1936 en signant Jenny, mélodrame qui marque la naissance de son tandem avec Jacques Prévert. Drôle de drame, Le quai des brumes, Le jour se lève, Les visiteurs du soir, Les enfants du paradis … : les mots du poète frondeur ("T’as d’beaux yeux, tu sais") et la virtuosité du metteur en scène, influencé par l’expressionnisme, les mots du poète frondeur, s’unissent pour forger une révolution sociale et esthétique : le réalisme poétique. » 

« Dans la France du Front populaire, les petites gens, magnifiés par la gouaille d’un Gabin ou d’une Arletty, sont les héros de grands films ». 

« Quand la guerre éclate, Carné signe avec la Continental, créée par Goebbels, avant de se raviser – ce qui lui vaudra un blâme, vécu comme une injustice, à la Libération ». 

« En zone libre, le cinéaste reforme son duo avec Prévert pour Les visiteurs du soir et, surtout, Les enfants du paradis. Sorti en 1945, ce chef-d’œuvre de tous les superlatifs symbolise la renaissance du cinéma français, en même temps qu’il amorce le cruel déclin de son réalisateur. »

« Après le tournage des Portes de la nuit, Marcel Carné traîne une réputation de cinéaste mégalomane et tyrannique ». 

« Si Thérèse Raquin et Les tricheurs – tous deux avec son ami intime Roland Lesaffre au casting – le relancent, le réalisateur devient la cible des jeunes loups de la Nouvelle Vague, qui le condamnent aux oubliettes... » 

« Parcourant la vie et la carrière de Marcel Carné, au fil d’extraits de films et d’archives (dont de touchantes interviews de l’intéressé), François Aymé tisse le passionnant portrait d’un hypersensible, qui dut composer avec son homosexualité, et qui, malgré son brio, fut longtemps relégué dans l’ombre de ses acteurs et de Prévert, à qui l’on attribua le crédit de leurs plus beaux succès. »


« Drôle de drame »
Arte diffuse sur son site Internet « Drôle de drame » (Ein sonderbarer Fall), film réalisé par Marcel Carné avec Michel Simon, Louis Jouvet, Françoise Rosay, Jean-Louis Barrault  (France, 1937, 94’) 

La musique est signée par Maurice Jaubert, et les décors du film sont créés par Alexandre Trauner.

« Londres, 1900. Irwin Molyneux, un botaniste de profession, écrit des romans policiers à l'insu de tous, sous le pseudonyme de Felix Chapel. Lors d'un dîner chez lui, son cousin Archibald Soper, l'évêque de Bedford, fustige cette littérature criminelle et s'étonne de l'absence de Madame. Soupçonnant Molyneaux d'avoir assassiné son épouse Margaret, il en déduit qu'elle a été assassinée et il prévient Scotland Yard… »

« Une œuvre jubilatoire tourné en 23 jours, mélange d’humour à l’anglaise, de vaudeville à la française et de burlesque à l’américaine. »


"Rien n’est conventionnel dans cette adaptation par Jacques Prévert d’un roman policier anglais. Il y est question de dédoublement, de travestissement, de mystification et de folie criminelle. Les personnages sont en proie à un véritable délire. Les situations les plus farfelues se succèdent à un rythme effréné."


« Hôtel du Nord »
Arte diffusera le 5 juillet 2021, en une version restaurée, « Hôtel du Nord » de Marcel Carné, d'après le roman d'Eugène Dabit, avec Arletty, Louis Jouvet, François Périer, Bernard Blier, Jean-Pierre Aumont, Paulette Dubost (France, 1938, 1 h 33) 

« Avec l’inoubliable « gueule d’atmosphère » d’Arletty, un hommage au Paris populaire et la quintessence du mélo poétique, avec l'inoubliable couple Arletty-Jouvet. »

« Sur les bords du canal Saint-Martin, un jeune couple désespéré, Pierre et Renée, demande une chambre à l'Hôtel du Nord. Ces deux désespérés y ont l’intention de mettre fin à leurs jours... Dans l’établissement, une fête de première communion bat son plein. Pendant ce temps, Pierre tire sur Renée mais n'a pas le courage de retourner le revolver contre lui. Il s'enfuit avant de se rendre, le lendemain, à la police. Mais Renée a été sauvée par les patrons de l’hôtel. À sa sortie de l'hôpital, elle retourne à l'Hôtel du Nord pour y reprendre ses affaires. Engagée comme serveuse, elle rencontre Edmond, un proxénète qui y habite avec Raymonde, une fille travaillant pour lui... »

« La fine silhouette d’Arletty sanglée dans un tailleur écossais sur un pont du canal Saint-Martin, sa gouaille délicieuse et l’"atmosphère" la plus célèbre du cinéma… Dans le Paris des années 1930, le petit peuple vit à l’hôtel, huis clos exigu et vedette du film, où les ouvriers et les éclusiers qui le quittent à l’aube frôlent les marlous, les proxénètes et les filles qui reviennent de nuits blanches ». 

« En portant à l’écran le roman social d’Eugène Dabit L’Hôtel du Nord, établissement humide à la façade modeste du quai de Jemmapes − dont les parents de l’écrivain furent réellement les propriétaires −, Marcel Carné cisèle, dans un noir et blanc tout en nuances, un bijou de réalisme, où la tendresse amusée du regard et la verve des dialogues percent la noirceur de la condition humaine. »

« Auprès du couple mythique Arletty-Louis Jouvet, qui hante toutes les mémoires, le film aligne aussi une galerie de portraits audacieux pour l’époque – l’orphelin de la guerre d’Espagne adopté par les hôteliers ou encore l’homosexuel assumé incarné par François Perrier ». 

« Entre drame et comédie, un chef-d’œuvre à revoir et la quintessence du mélo poétique. »


"Les dialogues de Jeanson et les acteurs qui les disent sont géniaux, mais il faut également saluer le talent de Carné, capable de créer un univers où la vérité jaillit de l’artifice. Le cinéaste met en scène une galerie de per-sonnages émouvants ou pittoresques qui composent un formidable tableau du prolétariat, avec toutes les couleurs du cynisme, de la trivialité, des émotions tragiques et de l’espoir."


"Thérèse Raquin"
Arte diffusera le 8 mars 2021 "Thérèse Raquin", film franco-italien de Marcel Carné, d'après le roman d'Émile Zola "Thérèse Raquin" (1867), avec Simone Signoret, Raf Vallone, Sylvie, Jacques Duby, Roland Lesaffre

"Lyon, 1953. Mariée à son cousin de santé fragile, Thérèse étouffe entre son époux et sa belle-mère, dans un quotidien terne. Un jour, elle rencontre un camionneur italien. Ils tombent immédiatement amoureux l'un de l'autre. Quand Thérèse avoue sa liaison à Camille, celui-ci refuse de divorcer… La tragédie d'un amour adultère condamné par la fatalité. Avec Simone Signoret, inoubliable, Marcel Carné adapte magnifiquement le roman de Zola."
  
"Marcel Carné s'inspire très librement du roman de Zola. L'époque, les faits, l'ambiance, la personnalité des protagonistes sont différents, et le fait divers devient tragédie. Dernier grand film expressionniste du cinéma français, Thérèse Raquin marque la fin d'une époque mythique. Certaines images ne quittent plus nos mémoires : on ne peut oublier Signoret, magnifique en amoureuse endeuillée, ni Raf Vallone, irrésistible dans sa veste de cuir."

Pour Le Monde, le journaliste Jean de Baroncelli a écrit le 5 septembre 1953 : "Marcel Carné a remporté hier soir, avec " Thérèse Raquin " une importante victoire. Il a prouvé qu'avec des moyens non pas modestes, mais raisonnables, il savait encore faire un beau film, donnant ainsi raison à tous ceux qui déploraient, depuis l'échec de " Juliette ", qu'on le tint dans l'oisiveté. Car " Thérèce Raquin " est un beau film. J'ajouterai, puisque nous sommes à Venise et que " Thérèse Raquin " participe à une compétition internationale, que c'est un film éminemment français et dont l'extraordinaire agencement dramatique porte la marque de notre classicisme."

Et le critique cinématographique d'analyser : "Empêché de jouer les nababs, Carné a pratiqué en maître ce principe d'économie qui est un des secrets de l'art. Je ne dirai pas que le purgatoire financier qu'il a traversé lui a fait découvrir les vertus éternelles de la simplicité, de la mesure, de l'ellipse ou de la suggestion (son œuvre entière témoigne de cette connaissance), mais il lui en a, par force, redonné le goût. Pour l'artiste véritable la crainte - qu'elle soit volontaire ou non - est toujours féconde. L'admirable pureté de lignes de " Thérèse Raquin " en est une nouvelle preuve.

Et le journaliste et fils de réalisateur poursuit : "Il y avait pour nous deux solutions, explique Camé en parlant de son ouvrage : ou bien situer le drame à l'époque où il fut écrit par Zola, ou bien respecter l'idée de l'auteur, qui était de peindre les détours d'une passion violente et la transposer dans notre époque pour lui donner un caractère plus direct. Nous avons adopté la seconde solution."

Et Jean de Baroncelli conclut : "En fait, Carné et Charles Spaak ont été amenés à modifier assez considérablement le roman de Zola non seulement dans sa forme, mais dans son esprit. La principale de leurs initiatives est d'avoir enlevé au crime des deux amants son caractère de préméditation. J'ajoute n'avoir pas été absolument convaincu par les raisons qui ont poussé les auteurs à cette décision. Non seulement la préméditation était un ressort dramatique valable, mais surtout elle expliquait mieux qu'il n'est fait dans le film, cette horreur qui, le crime accompli, sépare la femme de l'homme..."

"Thérèse Raquin est une libre adaptation du roman de Zola, transposé à Lyon dans les années 50. Marcel Carné et son scénariste Charles Spaak font de Thérèse un personnage moderne, aliénée par sa condition d’épouse bourgeoise. Sa vie conjugale s’écoule de manière lugubre, entre un mari maladif et une belle-mère acariâtre. Elle devient la maîtresse de Laurent, un camionneur italien qui tombe amoureux d’elle. Les amants tuent le mari lors d’une violente altercation dans un train. Le destin les rattrape sous la forme d’un jeune marin qui a assisté à la scène malgré lui et s’improvise maître-chanteur", a écrit Oliver Père

Et de poursuivre : "Thérèse Raquin compte parmi les films les plus réussis de Marcel Carné, dans la période de l’après-guerre. On a coutume de traiter avec condescendance l’œuvre de Carné après 1945. Il est vrai que le cinéaste a rencontré de nombreux revers dans la seconde moitié de sa carrière, où des œuvres ambitieuses comme Juliette ou la clé des songes ou La Merveilleuse Visite peuvent légitimement inspirer le rejet et l’embarras. Mais La Marie du port, L’Air de Paris ou Les Assassins de l’ordre sont loin d’être des films honteux". 

Et de conclure : "En ce qui concerne Thérèse Raquin, il s’agit d’une commande prestigieuse, produite par Raymond et Robert Hakim, qui permet à Carné de renouer avec le succès – il recevra le Lion d’argent de la meilleure réalisation à la Mostra de Venise. Carné y reste fidèle à l’expressionnisme de ses débuts, et illustre une nouvelle fois le thème de la fatalité. Il signe une mise en scène extrêmement maîtrisée, avec un noir et blanc splendide. Thérèse Raquin est un film à l’atmosphère étouffante, qui bénéficie d’une interprétation exceptionnelle. Simone Signoret se révèle inoubliable en femme tragique, avec à ses côtés l’émouvant Raf Vallone, dans son premier rôle en français."


« Les Assassins de l’ordre »
Arte.tv diffuse « Les Assassins de l’ordre » (Mörder nach Vorschrift), film de Marcel Carné, avec Jacques Brel, Michael Lonsdale, Charles Denner (1971, France, 106’). Sélection officielle, Mostra de Venise 1971.

« Soupçonné d'avoir participé à un cambriolage, Michel Saugeat est arrêté et meurt juste après son interrogatoire. Convaincue qu'il a été battu sauvagement durant sa détention, sa femme porte plainte. Envers et contre tout, avec l'aide du juge Level (Jacques Brel), elle tente de faire éclater la vérité. L'affaire est sensible dans le climat d'après mai 68…»

« Adapté du livre du chroniqueur judiciaire Jean Laborde, Les Assassins de l’ordre s’inscrit dans la lignée des films politiques post 68. Un film rare porté par la bande originale moderne de Pierre Henry et Michel Colombier. »


"Les dialogues de Jeanson et les acteurs qui les disent sont géniaux, mais il faut également saluer le talent de Carné, capable de créer un univers où la vérité jaillit de l’artifice. Le cinéaste met en scène une galerie de per-sonnages émouvants ou pittoresques qui composent un formidable tableau du prolétariat, avec toutes les couleurs du cynisme, de la trivialité, des émotions tragiques et de l’espoir."



« Le drôle de drame de Marcel Carné » de François Aymé 
France, 2021, 54'
Coproduction : ARTE France, Kuiv Productions 
Avec la voix de Grégory Gadebois
Sur Arte le 5 juillet 2021 à 22 h 30 et sur arte.tv du 28/06 au 02/09
Visuels :
Marcel Carné en tournage
© CNC

Tournage de Quai des brumes. À gauche Marcel Carné, à droite Pierre Brasseur et Michèle Morgan
© TRAUNER NAERT

J.Kosma, J.Prévert, M.Carné, J.Gabin et A.Trauner à la Colombe dor (Saint-Paul-de-Vence) (1946)
© SAVITRY

Jacques Prévert (à droite) avec Marcel Carné lors d’un travail en commun pour le film “Les Enfants du paradis”. Denise Belon, janvier 1945
© Denise Bellon / AKG

Marcel Carné et Jacques Prevert sur le tournage des " Portes de la Nuit"
© Sunset Boulevard / Corbis / G

« Drôle de drame » de Marcel Carné 
France, 1937, 94’. Version restaurée - 
Auteur : Joseph Storer Clouston
Scénario : Jacques Prévert
Productrice : Continentale Cinématographique
Montage : Marthe Poncin
Musique : Maurice Jaubert
Décors de film : Alexandre Trauner
Avec Michel Simon (Irwin Molyneux/Félix Chapel), Louis Jouvet (Monseigneur Archibald Soper), Jean-Louis Barrault (William Kramps), Françoise Rosay (Margaret Molyneux)
En exclusivité sur arte.tv du 1er juillet au 31 décembre

France, 2021, 2 min
Disponible du 30/06/2021 au 31/07/2021

« Hôtel du Nord » de Marcel Carné
France, 1938, 1 h 33
Version restaurée
D'après le roman d'Eugène Dabit
Avec Arletty, Louis Jouvet, François Périer, Bernard Blier, Jean-Pierre Aumont, Paulette Dubost
Sur Arte les 5 juillet 2021 à 20 h 55 et 28 juillet 2021 à 13 h 35
Disponible sur arte.tv du 05/07/2021 au 03/08/2021
Visuels :
Arletty est Raymonde et Louis Jouvet, Monsieur Edmond, dans " Hôtel du Nord" de Marcel Carné
Arletty est Raymonde dans " Hôtel du Nord" de Marcel Carné
Louis Jouvet est Monsieur Edmond dans " Hôtel du Nord" de Marcel Carné
© Roger Kahan

France, 2021, 2 min
Disponible du 30/06/2021 au 31/07/2021

"Thérèse Raquin" de Marcel Carné
France, Italie, 1953
Scénario : Marcel Carné, Charles Spaak
Production : Paris Film Productions, Lux Film
Producteurs : Robert Hakim, Raymond Hakim
Image : Roger Hubert
Montage : Henri Rust
Musique : Maurice Thiriet
Auteur : Emile Zola
Sur Arte les 8 mars 2021 à 20 h 55, 11 mars 2021 à 23 h 05, 18 mars 2021 à 13 h 35
Disponible du 08/03/2021 au 14/03/2021
Visuels :
Raf Vallone est Laurent et Simone Signoret est Thérèse Raquin dans le film de Marcel Carné
Jacques Duby est Camille Raquin et Simone Signoret est Thérèse Raquin dans le film de Marcel Carné
Raf Vallone est Laurent et Simone Signoret est Thérèse Raquin dans le film de Marcel Carné
Simone Signoret est Thérèse Raquin dans le film de Marcel Carné
© Paris Film Productions - Lux

« Les Assassins de l’ordre » de Marcel Carné 
France, 1971, 106’
Avec Jacques Brel, Michael Lonsdale, Charles Denner, Catherine Rouvel, Paola Pitagora
Sélection officielle, Mostra de Venise 1971 
En exclusivité sur arte.tv du 1er juillet au 31 décembre 2021

France, 2021, 2 min
Disponible du 30/06/2021 au 31/07/2021

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