L'Atelier Capifrance Paris VIIIe propose une exposition de la peintre Rachel Aubert. Des tableaux en acrylique, narratifs, dynamiques, aux titres parfois ironiques, où le figuratif transparait derrière une abstraction apparente, et où des pointes vivement colorées illuminent une obscurité dense. L'artiste y projette ses interrogations teintées d'optimisme.
« Autodidacte, j’ai débuté la peinture vers l’âge de 25 ans par de l’art figuratif », a confié Rachel Aubert, ingénieure agronome et professeur en biologie/écologie.
Après une pause de plus de... vingt ans, elle recommence à peindre en 2017.
Elle expose « à Wallers, le village dont je suis originaire dans le Nord de la France près de Valenciennes dans le cadre de l’exposition annuelle « Arts et Histoire ». Enchaine avec « trois expositions à Valenciennes, dont l’une intitulée « La part d’ombre et de lumière chez l’Homme », puis dans un restaurant de la métropole lilloise en 2020.
Dotés de forts reliefs de matières acryliques, les tableaux de Rachel Aubert sont animés d’un mouvement irrépressible.
D’un cosmos, surgissent des pointes lumineuses fulgurantes.
L'abstraction confine au figuratif, ou autorise de l'interpréter en tant que tel. Derrière des branches bleutées, se devine une maison, et au loin, une colline.
Transparait une quête spirituelle, une interrogation sur la vie - d'où venons-nous ? - et émane un message optimiste sur le chemin de la vie qui continue, malgré des épreuves.
« La peinture doit déclencher une sincérité que je veux partager avec le spectateur. Je travaille en musique sur la toile avec une spatule, une éponge, des pailles. Mais il y a toujours de l’optimisme, de l’amour, l’idée d’aller du sombre vers la lumière et un monde futur qui pétille », a expliqué l’artiste à La Voix du Nord en 2019.
Œuvres visibles sur les réseaux sociaux
Jusqu’au 10 juillet 2021
15, rue de Turin. 75008 Paris
Visuels :
Et la vie continue...
Patchouwork
Partir sans se retourner
Bonheur acidulé
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