Jane Birkin (1946-2023) était une comédienne, chanteuse, scénariste et réalisatrice, artiste talentueuse, engagée, née britannique, et naturalisée française. Muse et épouse de John Barry, Serge Gainsbourg et Jacques Doillon, elle a joué dans des comédies et des drames - Blow-Up, La Piscine, Slogan, Don Juan 73, La Course à l'échalote, Je t'aime moi non plus, La Fille prodigue -, tout en interprétant des chansons de Gainsbourg : Jane B, Je t'aime… moi non plus, Baby Alone in Babylone, Ballade de Johnny Jane, Ex fan des sixties, Quoi, Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve, Les dessous chic... Arte lui rendra hommage en diffusant le 21 juillet 2023 à 22 h 30 « La moutarde me monte au nez » de Claude Zidi, le 22 juillet 2023 à 00 h 10 « Jane Birkin, simple icône » (Jane Birkin - Muse, Sexsymbol, Ikone) de Clélia Cohen, puis à 1 h 05 « Jane Birkin au Casino de Paris 1991 » (Jane Birkin - Konzert in Paris 1991) de Dominique Colonna.
Jane Birkin a pour père David Birkin (1914-1991), commandant dans la Royal Navy et ayant aidé des résistants français, et mère la comédienne Judy Campbell (1916-2004), actrice favorite du dramaturge Noël Coward.
Quittant le Swinging London après son divorce d'avec le compositeur John Barry, Jane Birkin arrive dans le Paris de la fin des années 1960 pour un film, Slogan. Elle se lie avec Serge Gainsbourg, et le couple médiatisé s'installe dans un hôtel particulier de Saint-Germain-des-Prés.
C'est Serge Gainsbourg qui lui a offert ses plus belles chansons : Baby Alone in Babylone, Ex fan des sixties, Quoi, Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve, Les dessous chic...
La silhouette longiligne, gracile et androgyne, vêtue d'un Jean et d'un pull, la voix fine et sensible, intelligente et populaire, Jane Birkin a ajouté à la variété française un style distinct d'autres Britanniques, comme Petula Clark. Elle a abordé avec talent la comédie et le film d'auteur, et s'est risquée sur scène dans des pièces classiques (La Fausse suivante, de Marivaux).
De ses unions avec John Barry, puis Serge Gainsbourg et Jacques Doillon, elle a eu trois filles : la photographe Kate Barry, prématurément décédée, la comédienne et chanteuse Charlotte Gainsbourg et l'actrice Lou Doillon.
Comme la princesse Grace de Monaco, Jane Birkin a donné son nom à un sac Hermès au succès durable, et veille aux conditions d'abattage des animaux.
Hostile à la peine de mort, soucieuse du bien-être animal, Jane Birkin a aussi milité pour le droit à l'avortement.
Résistant aux appels au boycott d'Israël, Jane Birkin a donné des récitals en Israël. Elle "a hésité à venir en raison de ses désaccords avec le gouvernement de droite de Benjamin Netanyahu. "La seule question un peu compliquée pour moi, c'était de savoir si j'allais ou pas boycotter le gouvernement israélien. Après je me suis dit, pourquoi faire souffrir les gens ? Isoler encore un peu plus un pays isolé, malheureux de son sort, compliqué, c'est une vacherie dont je n'étais pas capable", a-t-elle expliqué (Le Point, 12 janvier 2012).
"Elle a précisé qu'elle se produirait en avril à Ramallah, en Cisjordanie -- un concert qu'elle financera avec ses fonds personnels -- n'ayant pu se rendre cette fois ci dans la ville palestinienne dans la foulée de ses concerts en Israël. "Malheureusement, la situation est telle que maintenant il faut que cela soit complètement séparé (les concerts en Israël et dans les Territoires palestiniens)", a-t-elle précisé, en ajoutant que, pour elle, il était "essentiel d'aller des deux côtés".
"En 2003, l'égérie de Gainsbourg avait pu se produire en Israël et dans les territoires palestiniens au cours de la même tournée, à Tel-Aviv, Ramallah, Bethléem, ville palestinienne, et dans la bande de Gaza. Jane Birkin se dit "naïvement" optimiste pour la paix entre Israéliens et Palestiniens, faisant un parallèle avec le conflit nord-irlandais qu'elle a bien connu, étant Britannique. "Je ne veux pas être trop naïve, mais je me souviens des bombes de l'IRA quand j'étais petite, et à la fin nous avons eu un compromis et la paix. A la fin ici aussi il y aura la paix, cela prend du temps et demandera le meilleur des Israéliens et des Palestiniens mais ce jour arrivera. C'est mon message très innocent", a-t-elle dit.
Les deux concerts de Birkin s'inscrivent dans le cadre d'une tournée mondiale initiée pour venir en aide aux victimes du séisme qui a touché le Japon en mars dernier. Elle est accompagnée sur scène par un groupe de musiciens japonais".
"A l’occasion du quatrième Festival International du Film Al-Kasaba, Jane Birkin s’est rendue à Ramallah du 21 au 23 octobre 2009. Elle y a présenté, en avant-première, le dernier film de Jacques Rivette, 36 vues du Pic Saint-Loup, dans lequel elle incarne le personnage principal aux côtés du comédien italien Sergio Castellito. Après la projection du film à la Cinémathèque Al-Kasaba de Ramalah, Jane Birkin s’est prêtée au jeu des questions d’un public nombreux et a exprimé à cette occasion sa profonde sympathie pour le peuple palestinien. Jane Birkin connaît bien la région. En 2003, elle avait réalisé une tournée de concerts en Palestine et rencontré les acteurs culturels de Ramallah avec qui elle a tissé des liens qu’elle a tenu à maintenir au fil des années. Elle a notamment tourné un documentaire, portrait de George Ibrahim, directeur de la Cinémathèque Al-Kasaba et fondateur du Festival. Jane Birkin et Thierry Frémaux, directeur du Festival de Cannes, ont assisté à la cérémonie de clôture du Festival, au cours de laquelle Jane Birkin s’est vu remettre une distinction en tant qu’invitée d’honneur.
"Le Consulat Général de France à Jérusalem, partenaire du Festival depuis ses débuts, s’est à nouveau associé à l’édition 2009. Cinq films parmi les récents succès du cinéma français ont été présentés cette année, dont le documentaire Rachel de Simon Bitton. Jane Birkin a participé à un déjeuner organisé en son honneur au Consulat Général, en présence de plusieurs personnalités culturelles palestiniennes, notamment Georges Khleifi, cinéaste-producteur palestinien, George Ibrahim, directeur de la Cinémathèque Al-Kasaba, Iman Aoun et Feedas J’irais, respectivement fondatrice et directrice du théâtre Ashtar, ainsi que le Conseiller de coopération et d’action culturelle Benoît Tadié, le directeur du CCF de Ramallah Philippe Guiguet-Bologne et des artistes de l’exposition Carnets de voyage en tournée dans les Centres culturels français et du groupe de musique KWAL".
Lors d'un documentaire sur l'artiste au début des années 2000, on voyait Jane Birkin se promener dans les rues d'une ville palestinienne, sans sembler comprendre la situation locale : enseignement de la haine dès l'école, financement des terroristes, corruption, etc.
Le 12 janvier 2022, Le Parisien a publié les confidences de Jane Birkin, qui reprenait sa tournée, sur la pandémie de coronavirus et la vaccination. "Elle a été victime d’un léger accident vasculaire cérébral en août dernier et a été contrainte de se reposer durant plusieurs mois. « J’ai la chance d’avoir des parents qui ne se plaignaient jamais. Ils avaient connu la guerre, la vraie. Là, ce n’est pas la guerre. On porte un masque, et alors ? Je suis triplement vaccinée, il y a des pays qui n’ont pas cette chance. Je plains vraiment les gens qui ont perdu des proches, les soignants qui sont au front. Mais je suis certaine que ça va aller mieux, bientôt... Je suis soulagée que mon retour sur scène se soit passé. En plus, tu fais un spectacle qui a été annulé il y a cinq mois... C’était assez bizarre mais les gens étaient tellement heureux de voir un concert et m’ont donné tellement". Et concernant son accident de santé ? « Ce n’est même pas un souvenir. Cela a surtout été difficile à vivre pour mes proches. Moi, je savais que j’étais entre de bonnes mains", a déclaré l’actrice. « Les soins intensifs, je connais par coeur. Les hôpitaux publics français sont géniaux, les infirmières adorables », a conclu Jane Birkin, ravie que cette période soit derrière elle."
Le 17 juillet 2023, Charlotte Gainsbourg et Lou Doillon, filles de la défunte, ont salué la « bataille acharnée contre la maladie » menée par leur mère. « Jane Birkin s'en est allée après 16 ans d'une bataille acharnée contre la maladie. Depuis son AVC en septembre 2021, sa famille et le merveilleux personnel soignant ont été à ses côtés nuits et jours. Depuis quelques jours, elle marchait de nouveau, était motivée de reprogrammer son Olympia et avait décidé de reprendre son indépendance. Ce premier soir seule aura été le dernier. Elle l'avait décidé », écrivent-elles, dans un communiqué transmis à l'AFP par Olivier Gluzman, manager de l'artiste.
"Elle s'appelait Jane Birkin"
Arte diffuse sur son site Internet "Elle s'appelait Jane Birkin". "Elle avait su séduire le coeur des Français et est devenue au fil des décennies leur éternelle petite Anglaise. Jane Birkin s'est éteinte à l'âge de 76 ans. Chanteuse, actrice, scénariste et réalisatrice, voix indissociable de celle de Serge Gainsbourg dont elle a été la muse et l’ambassadrice, l'artiste avait récemment annulé plusieurs concerts pour des raisons de santé."
« Jane Birkin, simple icône »
Arte rediffusera le 21 juillet 2023 à 0 h 10 « Jane Birkin, simple icône » (Jane Birkin - Muse, Sexsymbol, Ikone), documentaire de Clélia Cohen.
"Avec ses yeux rêveurs, sa silhouette de sylphide et son panier en osier, Jane Birkin a conquis le cœur de Gainsbourg et des Français. Portrait kaléidoscopique d’une héroïne pop aux multiples facettes."
« Sa longue frange, son accent british et son couple avec Serge Gainsbourg dans les années 1970 ont marqué les imaginaires ».
« À la fois actrice et mère, muse et militante, chanteuse et sex-symbol, Jane Birkin a traversé les époques depuis cinquante ans avec un panache qui l’a érigée au rang d’icône ».
« Enfant du baby-boom, elle tient de sa mère, l’actrice anglaise Judy Campbell, sa passion pour la comédie ».
« Si, à la vingtaine, elle enchaîne les petits rôles dans le Swinging London des années 1960, c’est plus tard, à Paris, fraîchement divorcée d’un John Barry infidèle, qu’elle connait le succès ».
« En 1968, à la faveur d’une rencontre avec Serge Gainsbourg sur le tournage de Slogan, la jeune Jane scelle son destin ».
« Ensemble, ils incarnent un couple mythique ».
« Elle lui inspire ses plus grandes chansons, il l’amène à faire de sa silhouette de "demi-garçon", quolibet de ses jeunes années, un modèle de féminité ».
« Mais quand Gainsbourg laisse place à Gainsbarre, son double destructeur, Jane Birkin s’émancipe, et avec elle son personnage de baby doll ».
« Dirigée par Agnès Varda, Bertrand Tavernier ou encore Jacques Doillon, elle laisse filtrer une mélancolie à fleur de peau ».
« Sur les planches, en chanson, d'un côté ou l'autre de la caméra, ou sur le pavé, "Jane" cumule les batailles (pour les droits civiques, la lutte contre le Sida, l'écologie…), en infatigable exploratrice de la liberté ».
En 1992, elle réalise "Oh Pardon, tu dormais !" avec Jacques Perrin et Christine Boisson. La querelle nocturne d'un couple...
« Tout en archives, ce documentaire montre comment Jane Birkin, d’abord indissociable de Gainsbourg, n’a cessé de se réinventer au fil du temps, multipliant les rôles ».
« De scènes de vie en sessions d’enregistrements, d’extraits de films en interviews, où l’actrice et chanteuse révèle son espièglerie, la réalisatrice Clélia Cohen éclaire les multiples visages de l’intemporelle Jane B. : enfant fragile, Lolita à pygmalion, mère bohème, actrice accomplie, chanteuse affirmée ou femme militante ».
« Un portrait exaltant de celle qui a arraché avec les dents du bonheur son statut d’icône, entre candeur et audace, timidité et impudeur ».
Jane Birkin y apparaît drôle, pleine d'auto-dérision, et une remarquable professionnelle.
Le gala de l'Union des artistes
Arte a rediffusé le 23 juillet 2023, dans le cadre de "REMBOB'INA", "Le gala de l'Union des artistes".
Ce magazine offre "une plongée dans l´histoire de notre pays au travers des trésors cachés de la télévision. REMBOB'ina met des paillettes et voltige dans les archives du Gala de l'Union des artistes en compagnie de Jane Birkin." Ces galas permettaient de collecter des fonds en faveur des artistes vivant dans la misère. Des artistes célèbres s'entrainaient avec des gens du cirque pendant des semaines afin de présenter un numéro généralement dans un domaine inconnu d'eaux.
"L'occasion de revoir des nombreux extraits des éditions de cet évènement solidaire et mondain qui offrait le spectacle des plus grandes stars du showbiz exécutant des numéros de cirque. Alain Delon fait du trapèze en 1959, Jean-Paul Belmondo se jette dans le vide en 1970, Catherine Deneuve se couche sous un éléphant en 1971, Louis de Funès joue avec des phoques en 1963 et beaucoup d'autres... Jane Birkin nous raconte les souvenirs de ses participations au Gala de l'Union, avec des otaries ou un éléphant ou en faisant un numéro de funambule.
Avec sérieux, simplicité et concentration, elle a exécuté un numéro de fildefériste, un autre avec un éléphant...
Invités : Jane Birkin, Jean-Christophe Parquier trésorier de l'Union des artistes et Agnès Chauveau de l'INA.
« Jane Birkin au Casino de Paris 1991 »
Arte rediffusera le 21 juillet 2023 à 1 h 05 « Jane Birkin au Casino de Paris 1991 » (Jane Birkin - Konzert in Paris 1991) de Dominique Colonna.
« Dans l’écrin du Casino de Paris, le concert emblématique de la chanteuse britannique en 1991, en hommage à Serge Gainsbourg disparu quelques mois plus tôt ».
« En 1991, quelques mois après la mort de Serge Gainsbourg, Jane Birkin donne un concert exceptionnel au Casino de Paris ».
« L’actrice et chanteuse britannique interprète vingt-six titres signés Gainsbourg, presque tous composés pour elle, du nostalgique "Ex-fan des sixties" au mélancolique "Di doo dah" en passant par la ballade romantique "Les dessous chics".
« Initialement prévu pour la sortie, en 1990, de son album "Amour des feintes" composé par Gainsbourg, le concert rend un hommage tendre et appuyé à l’auteur-compositeur-interprète disparu ».
« Devant un public conquis, Jane Birkin reprend aussi certaines chansons de son pygmalion ».
« Avec, en guise d’adieu et final du spectacle, l’émouvant “Je suis venu te dire que je m’en vais”.
« La moutarde me monte au nez »
Arte diffusera le 21 juillet 2023 à 22 h 30 « La moutarde me monte au nez », comédie française de Claude Zidi (1974) avec Pierre Richard, Jane Birkin, Claude Piéplu, Danou Minazzoli, Julien Guiomar, Henri Guybet.
« Un professeur de mathématiques est entraîné dans un scandale "paparazzesque", impliquant une starlette de cinéma... Une comédie burlesque menée tambour battant par Pierre Richard, éternel dindon de la farce. »
« Pierre Duroy, professeur respecté de mathématiques et fils du maire d'une petite ville du sud de la France, partage son temps entre l'école pour jeunes filles où il enseigne, les discours qu'il écrit pour son père et les articles qu'il corrige pour son ami d'enfance journaliste. À quelques kilomètres de la ville, le tournage d'une grosse production cinématographique enflamme les esprits à cause de la présence de Jackie Logan, une jeune vedette de cinéma - et de la nuée de paparazzi qu'elle entraîne. L'enseignant et la starlette : deux destins que tout oppose et qui, bien sûr, se heurteront avec un fracas jubilatoire. »
« Sautillante et complice, la partition de Vladimir Cosma, signature des films seventies à la française, marque le tempo du grand burlesque orchestré par son maître en France, Claude Zidi, qui laisse le champ libre au corps contrarié de Pierre Richard, éternellement élastique et lunaire. »
« Victime des imbroglios les plus absurdes, le comédien traverse les plans de part en part, trébuchant, escaladant, tombant et se redressant face à Jane Birkin, qui joue à la perfection de sa petite musique pétillante. »
"La moutarde me monte au nez affiche un duo explosif, qui déclenche de nombreuses catastrophes. Pierre Richard excelle dans son personnage de mathématiques timide et maladroit. Jane Birkin révèle pour la première fois ses talents comiques dans le rôle d'une vedette de cinéma harcelée par les paparazzi."
« À noter également, la présence toujours savoureuse de Claude Piéplu, en maire conservateur légèrement irritable » et chirurgien opérant un patient. Jouant le rôle d'un maire inspiré de Jean Royer, pourfendeur de films X (pornographie), il excelle dans deux scènes d'anthologie.
Ce film montre une ville de la province paisible, conservatrice, post-mai 68, avant l'immigration de masse incontrôlée. Et évoque par un clin d'œil la figure du Secrétaire d'Etat américain Henry Kissinger, compagnon de la starlette. Un film révélateur de son époque.
"Meurtre au soleil"
Arte diffusa "Meurtre au soleil" (Das Böse unter der Sonne) de Guy Hamilton.
Arte diffusa "Meurtre au soleil" (Das Böse unter der Sonne) de Guy Hamilton.
"Une célèbre actrice est assassinée sur une île paradisiaque en Méditerranée. Hercule Poirot (Peter Ustinov) reprend du service... Plein d’esprit et rondement mené, ce huis clos insulaire brille autant par son humour british que par la richesse de son casting : Jane Birkin, James Mason, Maggie Smith et Diana Rigg."
"Une affaire de fraude à l’assurance amène le détective Hercule Poirot sur une île enchanteresse de la riviera albanaise : il doit y surveiller Arlena Marshall (Diana Rigg, ex-Emma Peel), comédienne égocentrique, récemment remariée, soupçonnée d’avoir subtilisé un diamant. Celle-ci collectionne les ennemis dans le palace où elle est descendue : un producteur qui la presse de reprendre un rôle (James Mason), un échotier à qui elle refuse la sortie d’une biographie croustillante, une épouse jalouse et coincée (Jane Birkin), la propriétaire de l’hôtel (Maggie Smith), ancienne camarade de revue, excédée par ses caprices... Aussi, quand Arlena est retrouvée étranglée sur une plage, les mobiles ne manquent pas. "
"Sur cette île perdue au milieu de l’Adriatique (Majorque, en réalité), le Belge Hercule Poirot (Peter Ustinov) traque le mal sous le soleil sans s’affoler, gagné par la langueur estivale. Entre deux bains de soleil, la clientèle huppée de l’hôtel, tenu par l’élégante et pragmatique Daphne, s’échange des piques, dans un défilé de tenues au chic tapageur, qu’elle arborera pour la traditionnelle réunion dans le salon rococo, lorsque Poirot confondra le coupable. Plein d’esprit, ce huis clos insulaire à la mécanique bien huilée brille autant par son humour british, ses dialogues affûtés que par son impeccable casting. Une adaptation d’un roman d’Agatha Christie au délicieux parfum de vacances, enveloppée par la douce musique du grand Cole Porter."
"Tony Frank & Andrew Birkin"
La Galerie de l’Instant présente l'exposition "Jane B. Tony Frank & Andrew Birkin". "Pour nous, les Français, Jane Birkin c’est « Jane » ! Serge Gainsbourg, c’est « Gainsbourg ». Et Jane B. est comme un membre de la famille ; nous la fréquentons depuis la fin des années 60, autant dire qu’elle fait partie de notre inconscient collectif !"
"Nous connaissons sa vie, son style, ses amours, ses succès, ses chagrins, ses engagements, son sourire et cet accent…"
"Il y a quelques années, Jane Birkin était venue à la Galerie lors d’un précédent vernissage, elle semblait assez fragile au milieu de la foule présente, je voulais la protéger des sollicitations et autres selfies… Inutile ! Le public était si heureux de sa présence et si bienveillant… Ce fut un très beau moment, très doux, inoubliable…Tous ces mots tendres, ces sourires et ce respect, naturel et délicat."
"L’effet Jane Birkin : familiarité, amour et respect !"
"Par la suite d’un heureux hasard, j’ai réalisé que notre photographe Tony Frank était présent chez Régine près de Deauville en 1969, lors d’un déjeuner avec Serge et Jane, et que Andrew, le grand frère de Jane était là lui aussi avec son appareil photo. J’ai trouvé amusant de comparer les deux séries, et de confronter leurs points de vue sur cette journée. Puis en regardant les autres images d’Andrew, j’ai souhaité mettre en parallèle les œuvres de ces deux photographes, témoins à leur façon de moments uniques de ce couple inoubliable."
"Tony, complice des meilleures années de Gainsbourg, et Andrew, partenaire de la vie de Jane, qui nous permet d’accéder, par sa générosité, à des moments de vie de ces deux artistes qui ont tant marqués nos esprits."
La Galerie de l’Instant présente l'exposition "Jane B. Tony Frank & Andrew Birkin". "Pour nous, les Français, Jane Birkin c’est « Jane » ! Serge Gainsbourg, c’est « Gainsbourg ». Et Jane B. est comme un membre de la famille ; nous la fréquentons depuis la fin des années 60, autant dire qu’elle fait partie de notre inconscient collectif !"
"Nous connaissons sa vie, son style, ses amours, ses succès, ses chagrins, ses engagements, son sourire et cet accent…"
"Il y a quelques années, Jane Birkin était venue à la Galerie lors d’un précédent vernissage, elle semblait assez fragile au milieu de la foule présente, je voulais la protéger des sollicitations et autres selfies… Inutile ! Le public était si heureux de sa présence et si bienveillant… Ce fut un très beau moment, très doux, inoubliable…Tous ces mots tendres, ces sourires et ce respect, naturel et délicat."
"L’effet Jane Birkin : familiarité, amour et respect !"
"Par la suite d’un heureux hasard, j’ai réalisé que notre photographe Tony Frank était présent chez Régine près de Deauville en 1969, lors d’un déjeuner avec Serge et Jane, et que Andrew, le grand frère de Jane était là lui aussi avec son appareil photo. J’ai trouvé amusant de comparer les deux séries, et de confronter leurs points de vue sur cette journée. Puis en regardant les autres images d’Andrew, j’ai souhaité mettre en parallèle les œuvres de ces deux photographes, témoins à leur façon de moments uniques de ce couple inoubliable."
"Tony, complice des meilleures années de Gainsbourg, et Andrew, partenaire de la vie de Jane, qui nous permet d’accéder, par sa générosité, à des moments de vie de ces deux artistes qui ont tant marqués nos esprits."
Journaliste : Marina Mekaoui
France, Allemagne, 2023, 2 min
Disponible du 16/07/2023 au 20/07/2023
« Jane Birkin, simple icône » de Clélia Cohen
France, Agat Films & Cie, ARTE France, Ciné+, 2019, 53 min
Sur Arte les 20 novembre 2020 à 22 h 25, 29 novembre 2020 à 7 h 35, 13 décembre 2020 à 10 h 05, 21 juillet 2023 à 0 h 10, 25 juillet 2023 à 15 h 40
Disponible du 13/11/2020 au 19/12/2020
Sur arte.tv du 16/07/2023 au 14/09/2023
Visuels :
Jane Birkin
© Jean Pierre FIZET
© Agat Films & Cie
59 min
Sur LCP les 05 juillet 2020, 23 juillet 2023 à 21 h
Invités : Jane Birkin, Jean-Christophe Parquier trésorier de l'Union des artistes et Agnès Chauveau de l'INA.
« Jane Birkin au Casino de Paris 1991 » de Dominique Colonna
France, 1991, 99 min
Sur Arte les 20 novembre 2020 à 23 h 20 et 14 décembre 2020 à 5 h, 21 juillet 2023 à 1 h 05
Disponible du 13/11/2020 au 19/12/2020
Sur arte.tv du 16/07/2023 au 18/10/2023
France, 1974, 1 h 33
Production : Films 7, Les Films Christian Fechner, Renn Productions, Simar Films
Producteur : Christian Fechner
Scénario : Claude Zidi, Pierre Richard, Michel Fabre
Image : Henri Decaë
Montage : Robert Isnardon, Monique Isnardon
Musique : Vladimir Cosma
Avec Pierre Richard (Pierre Durois), Jane Birkin (Jackie Logan), Claude Piéplu (Docteur Hubert Durois), Danou Minazzoli (Danielle), Julien Guiomar (Albert Renaudin), Henri Guybet (Patrick)
Sur Arte les 21 juillet 2023 à 22 h 30, 23 juillet 2023 à 15 h 40, 02 août 2023 à 13 h 35
Visuels :
Jackie Logan (Jane Birkin) et Pierre Durois (Pierre Richard) dans La moutarde me monte au nez (1974) réalisé par Claude Zidi.
Danielle (Danielle Minazzoli), Pierre Durois (Pierre Richard) et Jackie Logan (Jane Birkin) dans La moutarde me monte au nez (1974) réalisé par Claude Zidi.
Pierre Durois (Pierre Richard) dans La moutarde me monte au nez (1974) réalisé par Claude Zidi.
© 1974 / STUDIOCANAL - ROISSY FILMS - Nicolas LEBOVICI
"Meurtre au soleil" de Guy Hamilton
Royaume-Uni, 1981
Auteur : Agatha Christie
Scénario : Anthony Shaffer
Production : EMI Films, Titan Productions, Mersham Productions Ltd.
Producteur/-trice : John Brabourne, Richard B. Goodwin
Image : Christopher Challis
Montage : Richard Marden
Avec Peter Ustinov (Hercule Poirot), Colin Blakely (Sir Horace Blatt), Jane Birkin (Christine Redfern), Nicholas Clay (Patrick Redfern), Maggie Smith (Daphne Castle), Diana Rigg (Arlena Marshall), Roddy McDowall (Rex Brewster), Sylvia Miles (Myra Gardener), Denis Quilley (Kenneth Marshall), Emily Hone (Linda Marshall), James Mason (Odell Gardener)
Sur Arte les 1er juillet 2020 à 13 h 35 et 10 juillet 2020 à 13 h 35
Visuels : © ARD/Degeto
Visuels : © ARD/Degeto
Obwohl der langjährige Broadway-Star Arlena Marshall (Diana Rigg) seit kurzem verheiratet ist, scheint sie einem Ferien-Abenteuer mit dem jungen Patrick Redfern (Nicholas Clay) nicht abgeneigt.
birkMeisterdetektiv Hercule Poirot (Peter Ustinov, li.) unterhält sich mit dem Broadway-Produzenten Odell Gardener (James Mason, re.): Er scheint als Einziger von den Hotelgästen kein Alibi für den Zeitpunkt zu haben, an dem Arlena Marshall ermordet wurde.
Du 13 décembre 2019 au 1er mars 2020
A la Galerie de l’Instant
FOIRE DU TRÔNE, PARIS, 1970 – TONY FRANK
CHEZ REGINE, NORMANDIE, 1969 – ANDREW BIRKIN
CHEZ REGINE, PARIS, 1968 – TONY FRANK
A la Galerie de l’Instant
46, rue de Poitou. 75003 Paris
Tél. : 01 44 54 94 09
Le lundi de 14 h à 19 h. Du mardi au samedi de 11 h à 19 h. Le dimanche de 14 h 30 à 18 h 30
Vernissage le 12 décembre 2019 à 19 h en présence des photographes
Visuels :FOIRE DU TRÔNE, PARIS, 1970 – TONY FRANK
CHEZ REGINE, NORMANDIE, 1969 – ANDREW BIRKIN
CHEZ REGINE, PARIS, 1968 – TONY FRANK
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Les citations sont extraites du site d'Arte. Cet article a été publié le 18 novembre 2020.
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