jeudi 2 avril 2020

Nana Mouskouri


Arte diffusera le 3 avril 2020 « Nana Mouskouri - Instants de vie » (Nana Mouskouri - Momente ihres Lebens) de Jana Von Rautenberg. « Un portrait touchant de Nana Mouskouri, qui a imposé dans le monde entier son impressionnante voix de mezzo-soprano et un style nature, entré dans la légende : lunettes à monture noire et raie au milieu. »

« La révolution du 78 tours » par Dagmar Brendecke 
Le siècle du jazz 
Musique & cinéma : le mariage du siècle ?

« En soixante ans de carrière, Nana Mouskouri", interprète grecque née en 1934 dans une famille modeste à La Canée (Crète), "qui chante dans une douzaine de langues, a vendu plus de 300 millions d'albums » et a connu l'occupation nazie de son pays durant la Deuxième Guerre mondiale au cours de laquelle son père a résisté à Athènes.

Une artiste élue eurodéputée (1994-1999) de la Nouvelle Démocratie (parti politique de droite) et ambassadrice de bonne volonté de l'UNICEF.

« Comment cette jeune fille timide, fascinée par Judy Garland, mordue de jazz – ce qui lui coûtera sa place au conservatoire – et d'airs populaires grecs, est-elle devenue une artiste de renommée internationale ? Comment, malgré de multiples avis contraires, cette chanteuse qui voulait "s'accepter comme elle était" a-t-elle imposé sa marque de fabrique : raie au milieu et lunettes à monture noire carrée ? »

En 1959, Nana Mouskouri a gagné le Festival grec de la chanson avec le titre “Kapou Iparchi Agapi Mou,” co-écrit par le compositeur Manos Hadjidakis.  

« Tout démarre en 1961, quand le titre "Roses blanches de Corfou", qu'elle interprète en allemand avec sa voix pure de mezzo-soprano, est choisi pour la bande-son de "Traumland der Sehnsucht" (La Grèce, pays de rêve), documentaire de l'Allemand Wolfgang Müller-Sehn, est "récompensé d'un Ours d'argent à la Berlinale ». 

« Du jour au lendemain, Nana Mouskouri, alors âgée de 26 ans, se retrouve sous le feu des projecteurs en Allemagne ». 

Amincie, relookée, « elle part à la conquête du public français, qui s'enthousiasme à son tour et permet à la chanteuse d'enregistrer des duos restés célèbres avec Michel Legrand ("Quand on s'aime") et Charles Aznavour ("Plaisir d'amour") ».

« Elle séduira aussi les États-Unis où elle prendra un virage jazz avec la complicité de Quincy Jones, puis d'Harry Belafonte ».

De Leonard Cohen, elle interprète avec ferveur "Hallelujah" et avec Graeme Allwright "Suzanne".

Avec Mouloudji ou Charles Aznavour, elle a formé un duo pour "Le Temps des cerises".

Avec Mike Brant, Nana Mouskouri a chanté "Erev shel Shoshanim".
En 2014, lors d'un concert à Tel Aviv (Israël) devant un public nostalgique, elle a repris, d'une voix cristalline, limpide, mais plus fragile, notamment "Canta Canta Minha Gente", "Try To Remember", "Guantanamera", "Plaisir d'amour", "Milisse mou". Nana Mouskouri est retournée en Isaël en 2018 dans le cadre de sa tournée "Forever Young".

« Nourri d'archives, d'interviews de Nana Mouskouri et de ses proches, ce documentaire émouvant retrace sa vie et sa carrière : d'une jeunesse marquée par le traumatisme de la guerre aux retrouvailles musicales avec sa fille, en passant par l'interdiction de ses chansons par la junte militaire grecque ou par l'ode à la liberté qu'elle interprétera à Berlin-Ouest en 1982 ».


« Nana Mouskouri - Instants de vie » de Jana Von Rautenberg 
Allemagne, 2019, 53 min
Sur Arte le 3 avril 2020 à 22 h 25
Disponible du 03/04/2020 au 09/04/2020
Visuels : © Gemeinfrei/Nationalarchiv et © Gemeinfrei

Articles sur ce blog concernant :
Les citations sont extraites du site d'Arte.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire