jeudi 19 mars 2020

Johnny Cash (1932-2003)


Surnommé « The Man in Black », Johnny Cash (1932-2003) était un chanteur, auteur-compositeur, guitariste et acteur américain populaire, qui a excellé dans la musique country, tout en élargissant son registre au rock 'n' roll, rockabilly, blues, folk et gospel. Ce chrétien Born-again s’était rendu à plusieurs reprises en Israël. Arte diffusera le 22 mars 2020 « Walk the Line » de James Mangold, puis « Johnny Cash: Behind Prison Walls » de Dick Carson.

Surnommé « The Man in Black » (L’homme en noir), Johnny Cash  (1932-2003) est né dans une famille nombreuse pauvre en Arkansas. Son enfance laborieuse dans les champs de coton le familiarise avec les gospels, le folk et la country. Adolescent, il chante à la radio.

Il s’engage dans l’US Air Force, et démobilisé en 1954 s’établit au Texas. Il se marie avec Vivian Liberto. Le couple a quatre filles, et divorce en 1966. 

En 1955, le premier disque de Johnny Cash pour Sun Records. Un succès estimable.

Deux ans plus tard, Johnny Cash signe avec Columbia Records.

Comme acteur, il apparaît dans Five Minutes to Live, ou Door-to-door Maniac, et dans un épisode de la série télévisée Columbo, Le Chant du cygne (Swan Song), avec Peter Falk. Il joue aussi dans un épisode de La Petite maison dans la prairie, dans Nord et Sud, le Muppet Show Dr Quinn, femme médecin.

Johnny Cash se remarie en 1968 avec la chanteuse June Carter. Tous deux enregistrent la chanson Jackson qui remporte le Grammy Awards du Meilleur duo et ont un fils en 1970.

Après une baisse des ventes de ses disques, il enregistre pour le label American Recordings de Rick Rubin. Ses reprises de chansons d’auteurs américains suscitent l’engouement du public.

Familier des locataires de la Maison Blanche (Richard Nixon, Jimmy Carter), ce baryton a vendu 90 millions d’albums durant sa carrière d’un demi-siècle.

Une carrière menée avec son impresario, Saul Holiff, un Canadien juif qui avait débuté dans le prêt-à-porter. Et rythmée par des hits : « Ring of Fire », « I Walk The Line » to « Big River », « Jackson », « A Boy Named Sue »…

Chrétien Born-again, Johnny Cash avait vaincu en 1968 ses addictions à l’alcool, aux amphétamines et à la drogue.

Il s’était engagé en faveur des conditions de vie des prisonniers pour lesquels ils chantaient.

De 1969 à 1971, il anime son émission télévisée, The Johnny Cash Show sur ABC. Il y reçoit Ray Charles, Eric Clapton, Kris Kristofferson et Bob Dylan.

Johnny Cash s’est rendu en Israël à cinq reprises, de 1966 au milieu des années 1990, avec son épouse June Carter et leurs enfants. Il a réalisé des films sur ses visites dans des lieux bibliques. Il s’était fait baptiser dans le Jourdain. 

Sa spiritualité éclaire le film « The Gospel Road » qu’il produit et co-écrit sur la vie de Jésus. 

Il a aussi enregistré des albums inspirés par la Terre Sainte

« Walk the Line »
« Walk the Line » est un biopic réalisé par James Mangold. « La vie tourmentée de l'icône Johnny Cash, entre flamboyance musicale et descentes aux enfers... Réalisé par James Mangold, un biopic habité avec Joaquin Phoenix et Reese Witherspoon. »

« Fin des années 1930, dans l'Arkansas. L'enfance de J.R. Cash aurait pu se dérouler dans l'insouciance, passée à aider ses parents agriculteurs dans les champs de coton, si un drame ne l'avait marqué à jamais : la perte de son frère aîné, et chéri, dans un accident de scierie dont leur père lui impute une part de la responsabilité. C'est à l'armée qu'il commence à composer, par désœuvrement. À sa sortie, il s'essaie comme VRP avec un insuccès notoire, qui compromet la sérénité de son jeune ménage. À Memphis, il passe une audition pour Sun Records, label de rock monté par le jeune Sam Philips. Le producteur est catégorique : Cash doit interpréter, non pas les standards d'inspiration gospel qu'il a l'habitude de chanter, mais ses propres compositions, plus rock'n'roll et proches de la vie des gens. En 1956 et 1957, ses singles Folsom Prison Blues et I Walk the Line rencontrent le succès. La vie de celui qui s'appelle dorénavant Johnny Cash change : il part en tournées incessantes, au grand dam de son épouse… »

"Because you're mine, I walk the line" ("Parce que tu es mienne, je file droit") : toute l'histoire de Johnny Cash tient dans l'écart (ou plutôt les écarts) entre cette déclaration d'intention, chantée de sa voix chaude et profonde dans son morceau le plus connu, et la réalité de sa vie privée. Dépendances diverses (drogues et alcool), infidélités et instabilité permanente : le chemin accidenté de ce croyant fervent s'apparente à une quête perpétuelle de rédemption. La musique et l'amour constitueront donc les phares de "l'homme en noir", ce que raconte avec une belle amplitude ce biopic qui a permis au public européen de mieux connaître l'icône américaine. Succession de scènes marquantes, Walk the Line trouve son équilibre entre la magie hypnotique des concerts (filmés en immersion avec les musiciens), la descente aux enfers du chanteur et sa passion éperdue, longtemps contrariée par le destin, pour June Carter. Les compositions de Joaquin Phoenix (fiévreux et habité comme jamais) et Reese Witherspoon (irrésistible frondeuse) permettent au film multiprimé de James Mangold de dépasser le genre (la reconstitution hollywoodienne) pour toucher à l'universel des histoires d'amour. »

Le film a été distingué par de nombreuses récompenses : Prix de la meilleure actrice (Reese Witherspoon), lors des New York Film Critics Circle Awards 2005, Oscar de la meilleure actrice pour Reese Witherspoon, Prix de la meilleure actrice (Reese Witherspoon) et de la meilleure bande originale de film, lors des Broadcast Film Critics Association Awards 2006, Golden Globe du meilleur film musical, meilleur acteur (Joaquin Phoenix) et meilleure actrice (Reese Witherspoon) en 2006.

« Johnny Cash: Behind Prison Walls »
Arte diffusera le 22 mars 2020 « Johnny Cash: Behind Prison Walls » de Dick Carson. « Après les prisons de Folsom et San Quentin, Johnny Cash chante devant des détenus, à Nashville, en 1976. Entouré d'invités, dont Linda Ronstadt, il s'y révèle une fois de plus magistral. »

« Lorsqu'il était jeune, Johnny Cash passa une nuit en prison pour avoir… cueilli des fleurs dans le jardin d'une grand-mère. Malgré ce casier plutôt léger, "l'homme en noir" eut tout au long de sa carrière l'image d'un ex-taulard sublime et romantique, dur à cuire à la sensibilité à fleur de peau. Les concerts qu'il donna dans les prisons américaines (Folsom en 1968 et San Quentin un an plus tard), immortalisés par des albums live devenus cultes, agrémentèrent sa légende d'une aura sulfureuse – et permirent aussi à sa carrière de rebondir, en s'attachant l'estime des amateurs de country, de folk comme de rock. »

« En 1976, l'icône à la voix caverneuse force à nouveau le verrou carcéral et se produit devant es détenus du pénitencier Tennessee de Nashville. Un tour de chant flamboyant qui lui permet de dérouler quelques-uns de ses plus fameux titres (dont "Folsom Prison Blues", "Hey Porter" ou "Wreck of the Old 97") devant ce si particulier – et attentif – public. L'originalité de ce show, en comparaison avec les précédents, consiste en la présence d'invités avec lesquels Johnny Cash partage l'affiche : la folk-rockeuse Linda Ronstadt pour quelques reprises, le guitariste de bluegrass Roy Clark, et, plus surprenant, l'humoriste Foster Brooks, "l'ivrogne le plus célèbre du show-business". Un plateau de choix pour un moment de fraternité unique. »


« Walk the Line » de James Mangold
Etats-Unis, 2005, 128 minutes
Auteur : Johnny Cash
Scénario : Gill Dennis, James Mangold, Johnny Cash
Production : Twentieth Century Fox
Producteur/-trice : James Keach, Cathy Konrad
Image : Phedon Papamichael
Montage : Michael McCusker
Musique : T Bone Burnett
Avec Joaquin Phoenix, Reese Witherspoon, Ginnifer Goodwin, Robert Patrick, Dallas Roberts
Sur Arte le 22 mars 2020 à 20 h 55

« Johnny Cash: Behind Prison Walls » de Dick Carson
Etats-Unis, 1976, 50 minutes
Production : Jim Owens Productions
Avec Johnny Cash
Sur Arte le 22 mars 2020 à 23 h 10
Disponible du 22/03/2020 au 20/04/2020

Articles sur ce blog concernant :
Les citations sur les films sont d'Arte.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire