Arte diffusera le 2 février 2020, dans le cadre de la série documentaire « Trésors oubliés de la Méditerranée » (Vergessene Schätze des Mittelmeers), « Le musée d'Israël à Jérusalem » (Das Israel-Museum, Jerusalem) par Jérôme-Cécil Auffret. Un musée aux remarquables collections d'art et oeuvres trouvées lors de fouilles archéologiques. A voir particulièrement : les manuscrits de la mer Morte et une maquette de la Jérusalem antique.
« Juifs et Arabes de France : dépasser la question israélo-palestinienne »
« La Judée » sous le roi Hérode le Grand
Qumrân, le secret des manuscrits de la mer Morte
« Le mystère Atlit Yam. 10 000 ans sous les mers » de Jean Bergeron
« Jérusalem et Athènes », de Pierre-Henry Salfaty (1/2)
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L'avenir de Jérusalem
« Hadassah. Un centre médical pour tous à Jérusalem »
« Le musée d'Israël à Jérusalem » par Jérôme-Cécil Auffret
« Trésors oubliés de la Méditerranée » est "une collection qui dévoile les musées méconnus et emblématiques de la culture méditerranéenne. Cette série de documentaires sur les musées méconnus de la Méditerranées souhaite mettre en relief le dialogue Nord- Sud et montrer comment les différentes cultures des deux rives se sont nourries les unes des autres, dans le but de construire et de s'apporter mutuellement leur savoir et savoir faire".
« Bâti en 1965 dans les limites de la vieille ville de Jérusalem, le musée d'Israël réunit sur quelque 80 000 mètres carrés de remarquables collections, notamment dans les domaines de l'archéologie et des beaux-arts ». Le documentaire les met en relation avec des épisodes relatés dans la Bible.
"Le Musée d’Israël, la plus grande institution culturelle du pays, figure en bonne place parmi les principaux musées d’art et d’archéologie au monde. Fondé en 1965, il abrite des collections encyclopédiques, notamment des articles datant de la préhistoire à l’époque moderne dans ses ailes d’Archéologie, des Beaux-Arts, de Culture et Art Juifs. Il possède également les vestiges les plus nombreux au monde d’archéologie de la Bible et de la Terre sainte. En quarante-cinq ans à peine, grâce aux dons qui lui ont été offerts et au soutien généreux de son cercle international de bienfaiteurs, le Musée est parvenu à réunir 500 000 objets représentant tout l’éventail de la culture matérielle des cinq continents."
"A l’été 2010, les plus grands travaux de réfection jamais entrepris au Musée d’Israël sont achevés sur un campus de 80 000 mètres carrés proposant de nouvelles galeries, des édifices d’entrée et des espaces publics. Ce projet d’expansion et de restauration a eu pour objectif d’agrémenter la visite des collections, de faire apprécier aux visiteurs l’architecture et le paysage environnant du site. Faisant écho au design originel d’Alfred Mansfeld et de Dora Gad, le projet dirigé par la société James Carpenter Design Associates de New York et le cabinet d’architectes Efrat-Kowalsky de Tel-Aviv inclut la réfection et le réagencement des ailes Samuel et Saidye Bronfman d’Archéologie ; Edmond et Lily Safra des Beaux-Arts ; Jack, Joseph et Morton Mandel de Culture et Art Juifs."
"Au nombre des édifices les plus prestigieux du campus, le Sanctuaire du Livre dessiné par Armand Bartos et Frederick Kiesler qui abrite les Manuscrits de la mer Morte, les plus anciens manuscrits bibliques au monde, ainsi que des manuscrits bibliques rares datant du Haut Moyen-Age. A proximité immédiate du Sanctuaire du Livre, la maquette de Jérusalem à l’époque du Second Temple reconstitue la topographie et l’architecture de la ville avant sa destruction par les Romains en l’an 66 de l’ère chrétienne, et rappelle le contexte historique des Manuscrits de la mer Morte tels qu’ils sont exposés au Sanctuaire du Livre."
"Érigé en 1965, le Sanctuaire du Livre fut commandité en vue de la préservation et de l’exposition permanente des Manuscrits de la mer Morte. Parmi les items exposés : huit des rouleaux bibliques les plus complets jamais mis au jour, ainsi que l’une des Bibles hébraïques les plus importantes sur le plan historique : le codex d’Alep datant du Xe siècle de l’ère chrétienne. Conçu par l’architecte américain d’origine autrichienne Frederick Kiesler et par son homologue américain Armand Bartos, le Sanctuaire du Livre est considéré comme un chef-d’oeuvre d’architecture et un jalon de niveau international. Seule réalisation permanente du talent de Kiesler, il a été conçu dans l’intention de communiquer à la fois l’expérience physique de la découverte des Manuscrits de la mer Morte et la dimension métaphorique de leur contenu. En 2004, grâce à la générosité de Herta et Paul Amir (Los Angeles) et de la Fondation D.S. et R.H. Gottesman (New York), l’architecture du Sanctuaire a été entièrement rénovée et le complexe environnemental et muséal a été modernisé pour garantir des conditions optimales de préservation et d’exposition des Rouleaux et des autres trésors abrités dans le Sanctuaire. Le Dr Adolfo Roitman, directeur du Sanctuaire du Livre, est conservateur des Manuscrits de la mer Morte."
"Le célèbre Jardin d’art Billy Rose qui fut conçu sur le campus originel du Musée par le sculpteur nippo-américain Isamu Noguchi est tenu pour l’un des plus beaux jardins d’art sculptural du XXe siècle. Il réalise une synthèse entre différentes cultures dans un paysage oriental et sur une ancienne colline de Jérusalem pour mieux représenter la toile de fond des traditions sculpturales modernes en Occident. On y trouve des oeuvres de grands sculpteurs modernes tels que Jacques Lipchitz, Henry Moore et Pablo Picasso, aux côtés d’œuvres spécifiquement commanditées pour être exposées dans ce jardin : entre autres celles de Magdalena Abakanowicz, Mark Dion, James Turrell et Micha Ullman."
"L’aile Ruth d’enseignement de l’art aux jeunes, unique par sa superficie et l’ampleur de ses activités, propose tous les ans une grande variété de programmes à plus de 100 000 écoliers par an et abrite des galeries d’exposition, des ateliers d’art, une bibliothèque de livres d’enfants illustrés et une salle de recyclage. Certains programmes sont spécialement conçus pour stimuler la compréhension entre jeunes juifs et arabes. Toutes ces activités sont suivies par de jeunes membres de toutes les communautés d’Israël".
"Outre les nombreux programmes proposés sur son campus principal, le Musée d’Israël organise des activités dans deux autres sites muséaux de Jérusalem : le musée archéologique Rockfeller, édifice érigé en 1938 où sont exposés des vestiges archéologiques mis au jour en Terre d’Israël ; et la Maison Ticho où de jeunes artistes israéliens exposent leurs travaux dans un site historique entouré d’un beau jardin."
"S’étendant sur une superficie de quelque 400 mètres carrés, cette maquette restitue l’ancienne ville de Jérusalem telle qu’elle était à la veille de l’an 66 de l’ère chrétienne, année où éclata la Grande Révolte contre les Romains qui se solda par la destruction de la ville et du Temple. Elle évoque Jérusalem à son apogée, à l’époque où la ville couvrait une superficie de quelque 18 hectares, soit plus de deux fois celle de la Vieille Ville actuelle. Cette maquette a été conçue à l’échelle 1/50e, autrement dit deux centimètres du modèle équivalent à un mètre de l’ancienne cité. Cette reconstitution est réalisée essentiellement en pierre calcaire dite “pierre de Jérusalem” qui servait dans l’Antiquité et sert encore de nos jours à la construction des édifices publics et des logements privés."
"Inaugurée en 1966, cette maquette de Jérusalem à l’époque du Second Temple a été édifiée sur l’initiative de Hans Kroch, propriétaire et promoteur de l’hôtel Holyland, à la mémoire de son fils Jacob tué lors de la guerre d’Indépendance, et sous la direction scientifique du professeur Michaël Avi-Yonah de l’Université hébraïque de Jérusalem. Ce modèle de la ville romaine de Jérusalem a été reconstitué sur la base de trois sources essentielles : en premier lieu, les sources littéraires anciennes, en particulier les ouvrages de l’historien juif Flavius Josèphe, la Michna, le Talmud et les Évangiles ; en second lieu les informations livrées par les fouilles archéologiques menées dans des cités antiques de la même période ; enfin, les vestiges des fouilles entreprises à Jérusalem même."
"Si les informations disponibles à l’époque de la construction de cette maquette étaient relativement partielles, les fouilles entreprises depuis à Jérusalem ont considérablement enrichi nos connaissances de la cité au Ier siècle de l’ère chrétienne, et ont permis la mise à jour de la maquette. Des additions et changements sont également intervenus en 2006, au moment où cette maquette a été transférée au Musée d’Israël, et l’on peut à juste titre s’attendre à ce que des ajustements se poursuivent à l’avenir. Le transfert de cette maquette sur le campus du Musée d’Israël en 2006, dans le périmètre du Sanctuaire du Livre, offre au visiteur une remarquable perspective sur la période décisive qui vit le développement du judaïsme et la gestation du christianisme."
« Parmi les trésors qu'il abrite figurent notamment les manuscrits de la mer Morte, plus anciens parchemins bibliques au monde ». "Rédigés entre le IIIe siècle avant l’ère chrétienne et le Ier siècle de notre ère, les Manuscrits de la mer Morte offrent un aperçu fascinant de l’histoire juive ancienne et du contexte historique à partir duquel a émergé le christianisme. Leur contenu relève de trois catégories principales : biblique, apocryphe et sectaire. Les manuscrits bibliques recensent quelque deux cents copies de livres de la Bible hébraïque et constituent les preuves les plus reculées au monde des textes bibliques ; les manuscrits rédigés par des membres de sectes couvrent une grande variété de genres littéraires : commentaires bibliques, textes religieux, juridiques et liturgiques ; enfin, les manuscrits apocryphes incluent des textes dont seules des traductions étaient connues jusqu’à la découverte des Manuscrits de la mer Morte, voire étaient totalement inédits".
"Mis au jour en 1947 dans les grottes de Qumran situées dans le désert de Judée, les Manuscrits de la mer Morte comptent au nombre des plus anciens manuscrits bibliques au monde et constituent pour certains le patrimoine culturel essentiel de l’Etat d’Israël. Leur découverte – jalon exceptionnel pour l’étude de l’histoire ancienne du peuple juif – mettent en lumière un trésor littéraire hébraïque sans précédent dans l’histoire juive."
"Les chercheurs sont parvenus à la conclusion que certains de ces manuscrits furent rédigés ou copiés par une secte d’ascètes juifs que la plupart des scientifiques identifient aux esséniens contemporains des pharisiens, des sadducéens, des premiers chrétiens, des Samaritains et des zélotes. Tous ces groupements formaient la société juive en Terre d’Israël au cours de la fin des périodes hellénistique et romaine, depuis l’émergence de la dynastie des Maccabées jusqu’à la destruction du Second Temple ( soit de – 167 à 70 de l’ère chrétienne). La majorité des manuscrits furent rédigés ou copiés en hébreu, un petit nombre en araméen et en grec. La plupart furent écrits sur parchemin et certains sur papyrus. Si un petit nombre nous sont parvenus dans leur intégralité, il ne reste de la majorité que des fragments épars."
"Tenu pour l’un des plus beaux jardins d’art sculptural du XXe siècle, le Jardin d’art Billy Rose a été conçu par le sculpteur nippo-américain Isamu Noguchi et réalise une synthèse entre différentes cultures – les cultures extrême-orientale et occidentale convergeant au coeur du Moyen-Orient – qui se détachent sur le paysage saisissant de Jérusalem. La collection exposée dans ce jardin comprend des œuvres des célèbres sculpteurs Magdalena Abakanowicz, Henry Moore, Pablo Picasso, James Turrell et Micha Ullman."
"S’étendant sur le versant ouest du campus du Musée, le Jardin d’art est divisé en vastes terrasses en forme de croissant de lune inversé et renforcées par de grandes parois de soutènement en pierres massives. Comme dans un jardin zen japonais, le sol est parsemé de gravier, et des sentes agrémentées de plantes et d’arbres indigènes relient les terrasses. Une multitude de matériaux ont été incorporés dans le design : des pierres de sorte et de taille différentes, du béton brut et de l’eau. Des murailles encerclent les espaces plus réduits et les terrasses rectilignes du jardin, faisant ainsi écho aux formes des édifices du Musée".
"Depuis sa création, le Jardin d’art n’a cessé d’attirer les visiteurs, de servir de site à des cérémonies publiques et privées, à des festivals, des foires et des activités proposées par le Musée. Pendant l’été s’y déroule le festival annuel du Vin : pendant trois jours, au pied de l’œuvre célèbre de Robert Indiana Ahava (“Love”), ce festival attire des amateurs de vin en provenance de plus d’une trentaine de producteurs vinicoles israéliens, qui se détendent dans de confortables aires de repos, écoutent du jazz, se promènent entre les sculptures spécialement illuminées pour la circonstance et s’abreuvent de la fraîcheur et de la magie des nuits estivales de Jérusalem. Le festival annuel des cerf-volants est organisé en août au Jardin d’art en fin d’après-midi quand le vent se lève pour laisser planer les cerf-volants. Très apprécié des petis et des grands, ce festival attire les meilleurs professionnels et propose des activités de fabrication destinées aux enfants et aux parents. Autres manifestations se déroulant au Jardin d’art : des spectacles de danse et des concerts de qualité, notamment de l’Orchestre philharmonique, de la Compagnie de danse contemporaine du kibboutz, ainsi que du Projet Idan Reichel, pour n’en citer que quelques-unes".
« Visite d’un musée universel qui témoigne de plus de deux mille cinq cents ans d'exil du peuple hébreu aux quatre coins du monde ».
En 2016, le musée d'Israël a été fréquenté par 750 066 visiteurs.
« Le musée d'Israël à Jérusalem » par Jérôme-Cécil Auffret
France, 2016, 27 min
Sur Arte les 2 février 2020 à 11 h et 15 février 2020 à 4 h 25
Disponible du 26/01/2020 au 01/04/2020
Visuels :
Vue du musée d' Israël par drone
Sculpture devant le musée d' Israël
Le sanctuaire du livre
La Torah, oeuvre exposée au musée d' Israël
Qumran
© Les Bons Clients
« Hadassah. Un centre médical pour tous à Jérusalem »
« Le musée d'Israël à Jérusalem » par Jérôme-Cécil Auffret
« Trésors oubliés de la Méditerranée » est "une collection qui dévoile les musées méconnus et emblématiques de la culture méditerranéenne. Cette série de documentaires sur les musées méconnus de la Méditerranées souhaite mettre en relief le dialogue Nord- Sud et montrer comment les différentes cultures des deux rives se sont nourries les unes des autres, dans le but de construire et de s'apporter mutuellement leur savoir et savoir faire".
« Bâti en 1965 dans les limites de la vieille ville de Jérusalem, le musée d'Israël réunit sur quelque 80 000 mètres carrés de remarquables collections, notamment dans les domaines de l'archéologie et des beaux-arts ». Le documentaire les met en relation avec des épisodes relatés dans la Bible.
"Le Musée d’Israël, la plus grande institution culturelle du pays, figure en bonne place parmi les principaux musées d’art et d’archéologie au monde. Fondé en 1965, il abrite des collections encyclopédiques, notamment des articles datant de la préhistoire à l’époque moderne dans ses ailes d’Archéologie, des Beaux-Arts, de Culture et Art Juifs. Il possède également les vestiges les plus nombreux au monde d’archéologie de la Bible et de la Terre sainte. En quarante-cinq ans à peine, grâce aux dons qui lui ont été offerts et au soutien généreux de son cercle international de bienfaiteurs, le Musée est parvenu à réunir 500 000 objets représentant tout l’éventail de la culture matérielle des cinq continents."
"A l’été 2010, les plus grands travaux de réfection jamais entrepris au Musée d’Israël sont achevés sur un campus de 80 000 mètres carrés proposant de nouvelles galeries, des édifices d’entrée et des espaces publics. Ce projet d’expansion et de restauration a eu pour objectif d’agrémenter la visite des collections, de faire apprécier aux visiteurs l’architecture et le paysage environnant du site. Faisant écho au design originel d’Alfred Mansfeld et de Dora Gad, le projet dirigé par la société James Carpenter Design Associates de New York et le cabinet d’architectes Efrat-Kowalsky de Tel-Aviv inclut la réfection et le réagencement des ailes Samuel et Saidye Bronfman d’Archéologie ; Edmond et Lily Safra des Beaux-Arts ; Jack, Joseph et Morton Mandel de Culture et Art Juifs."
"Au nombre des édifices les plus prestigieux du campus, le Sanctuaire du Livre dessiné par Armand Bartos et Frederick Kiesler qui abrite les Manuscrits de la mer Morte, les plus anciens manuscrits bibliques au monde, ainsi que des manuscrits bibliques rares datant du Haut Moyen-Age. A proximité immédiate du Sanctuaire du Livre, la maquette de Jérusalem à l’époque du Second Temple reconstitue la topographie et l’architecture de la ville avant sa destruction par les Romains en l’an 66 de l’ère chrétienne, et rappelle le contexte historique des Manuscrits de la mer Morte tels qu’ils sont exposés au Sanctuaire du Livre."
"Érigé en 1965, le Sanctuaire du Livre fut commandité en vue de la préservation et de l’exposition permanente des Manuscrits de la mer Morte. Parmi les items exposés : huit des rouleaux bibliques les plus complets jamais mis au jour, ainsi que l’une des Bibles hébraïques les plus importantes sur le plan historique : le codex d’Alep datant du Xe siècle de l’ère chrétienne. Conçu par l’architecte américain d’origine autrichienne Frederick Kiesler et par son homologue américain Armand Bartos, le Sanctuaire du Livre est considéré comme un chef-d’oeuvre d’architecture et un jalon de niveau international. Seule réalisation permanente du talent de Kiesler, il a été conçu dans l’intention de communiquer à la fois l’expérience physique de la découverte des Manuscrits de la mer Morte et la dimension métaphorique de leur contenu. En 2004, grâce à la générosité de Herta et Paul Amir (Los Angeles) et de la Fondation D.S. et R.H. Gottesman (New York), l’architecture du Sanctuaire a été entièrement rénovée et le complexe environnemental et muséal a été modernisé pour garantir des conditions optimales de préservation et d’exposition des Rouleaux et des autres trésors abrités dans le Sanctuaire. Le Dr Adolfo Roitman, directeur du Sanctuaire du Livre, est conservateur des Manuscrits de la mer Morte."
"L’aile Ruth d’enseignement de l’art aux jeunes, unique par sa superficie et l’ampleur de ses activités, propose tous les ans une grande variété de programmes à plus de 100 000 écoliers par an et abrite des galeries d’exposition, des ateliers d’art, une bibliothèque de livres d’enfants illustrés et une salle de recyclage. Certains programmes sont spécialement conçus pour stimuler la compréhension entre jeunes juifs et arabes. Toutes ces activités sont suivies par de jeunes membres de toutes les communautés d’Israël".
"Outre les nombreux programmes proposés sur son campus principal, le Musée d’Israël organise des activités dans deux autres sites muséaux de Jérusalem : le musée archéologique Rockfeller, édifice érigé en 1938 où sont exposés des vestiges archéologiques mis au jour en Terre d’Israël ; et la Maison Ticho où de jeunes artistes israéliens exposent leurs travaux dans un site historique entouré d’un beau jardin."
"S’étendant sur une superficie de quelque 400 mètres carrés, cette maquette restitue l’ancienne ville de Jérusalem telle qu’elle était à la veille de l’an 66 de l’ère chrétienne, année où éclata la Grande Révolte contre les Romains qui se solda par la destruction de la ville et du Temple. Elle évoque Jérusalem à son apogée, à l’époque où la ville couvrait une superficie de quelque 18 hectares, soit plus de deux fois celle de la Vieille Ville actuelle. Cette maquette a été conçue à l’échelle 1/50e, autrement dit deux centimètres du modèle équivalent à un mètre de l’ancienne cité. Cette reconstitution est réalisée essentiellement en pierre calcaire dite “pierre de Jérusalem” qui servait dans l’Antiquité et sert encore de nos jours à la construction des édifices publics et des logements privés."
« Parmi les trésors qu'il abrite figurent notamment les manuscrits de la mer Morte, plus anciens parchemins bibliques au monde ». "Rédigés entre le IIIe siècle avant l’ère chrétienne et le Ier siècle de notre ère, les Manuscrits de la mer Morte offrent un aperçu fascinant de l’histoire juive ancienne et du contexte historique à partir duquel a émergé le christianisme. Leur contenu relève de trois catégories principales : biblique, apocryphe et sectaire. Les manuscrits bibliques recensent quelque deux cents copies de livres de la Bible hébraïque et constituent les preuves les plus reculées au monde des textes bibliques ; les manuscrits rédigés par des membres de sectes couvrent une grande variété de genres littéraires : commentaires bibliques, textes religieux, juridiques et liturgiques ; enfin, les manuscrits apocryphes incluent des textes dont seules des traductions étaient connues jusqu’à la découverte des Manuscrits de la mer Morte, voire étaient totalement inédits".
"Mis au jour en 1947 dans les grottes de Qumran situées dans le désert de Judée, les Manuscrits de la mer Morte comptent au nombre des plus anciens manuscrits bibliques au monde et constituent pour certains le patrimoine culturel essentiel de l’Etat d’Israël. Leur découverte – jalon exceptionnel pour l’étude de l’histoire ancienne du peuple juif – mettent en lumière un trésor littéraire hébraïque sans précédent dans l’histoire juive."
"Les chercheurs sont parvenus à la conclusion que certains de ces manuscrits furent rédigés ou copiés par une secte d’ascètes juifs que la plupart des scientifiques identifient aux esséniens contemporains des pharisiens, des sadducéens, des premiers chrétiens, des Samaritains et des zélotes. Tous ces groupements formaient la société juive en Terre d’Israël au cours de la fin des périodes hellénistique et romaine, depuis l’émergence de la dynastie des Maccabées jusqu’à la destruction du Second Temple ( soit de – 167 à 70 de l’ère chrétienne). La majorité des manuscrits furent rédigés ou copiés en hébreu, un petit nombre en araméen et en grec. La plupart furent écrits sur parchemin et certains sur papyrus. Si un petit nombre nous sont parvenus dans leur intégralité, il ne reste de la majorité que des fragments épars."
"Tenu pour l’un des plus beaux jardins d’art sculptural du XXe siècle, le Jardin d’art Billy Rose a été conçu par le sculpteur nippo-américain Isamu Noguchi et réalise une synthèse entre différentes cultures – les cultures extrême-orientale et occidentale convergeant au coeur du Moyen-Orient – qui se détachent sur le paysage saisissant de Jérusalem. La collection exposée dans ce jardin comprend des œuvres des célèbres sculpteurs Magdalena Abakanowicz, Henry Moore, Pablo Picasso, James Turrell et Micha Ullman."
"S’étendant sur le versant ouest du campus du Musée, le Jardin d’art est divisé en vastes terrasses en forme de croissant de lune inversé et renforcées par de grandes parois de soutènement en pierres massives. Comme dans un jardin zen japonais, le sol est parsemé de gravier, et des sentes agrémentées de plantes et d’arbres indigènes relient les terrasses. Une multitude de matériaux ont été incorporés dans le design : des pierres de sorte et de taille différentes, du béton brut et de l’eau. Des murailles encerclent les espaces plus réduits et les terrasses rectilignes du jardin, faisant ainsi écho aux formes des édifices du Musée".
"Depuis sa création, le Jardin d’art n’a cessé d’attirer les visiteurs, de servir de site à des cérémonies publiques et privées, à des festivals, des foires et des activités proposées par le Musée. Pendant l’été s’y déroule le festival annuel du Vin : pendant trois jours, au pied de l’œuvre célèbre de Robert Indiana Ahava (“Love”), ce festival attire des amateurs de vin en provenance de plus d’une trentaine de producteurs vinicoles israéliens, qui se détendent dans de confortables aires de repos, écoutent du jazz, se promènent entre les sculptures spécialement illuminées pour la circonstance et s’abreuvent de la fraîcheur et de la magie des nuits estivales de Jérusalem. Le festival annuel des cerf-volants est organisé en août au Jardin d’art en fin d’après-midi quand le vent se lève pour laisser planer les cerf-volants. Très apprécié des petis et des grands, ce festival attire les meilleurs professionnels et propose des activités de fabrication destinées aux enfants et aux parents. Autres manifestations se déroulant au Jardin d’art : des spectacles de danse et des concerts de qualité, notamment de l’Orchestre philharmonique, de la Compagnie de danse contemporaine du kibboutz, ainsi que du Projet Idan Reichel, pour n’en citer que quelques-unes".
« Visite d’un musée universel qui témoigne de plus de deux mille cinq cents ans d'exil du peuple hébreu aux quatre coins du monde ».
En 2016, le musée d'Israël a été fréquenté par 750 066 visiteurs.
« Le musée d'Israël à Jérusalem » par Jérôme-Cécil Auffret
France, 2016, 27 min
Sur Arte les 2 février 2020 à 11 h et 15 février 2020 à 4 h 25
Disponible du 26/01/2020 au 01/04/2020
Visuels :
Vue du musée d' Israël par drone
Sculpture devant le musée d' Israël
Le sanctuaire du livre
La Torah, oeuvre exposée au musée d' Israël
Qumran
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