dimanche 1 décembre 2024

Sammy Ghozlan (1942-2023)

Sammy Ghozlan (1942-2023) était un Français juif né en Algérie, alors composée de départements français, commissaire de police à la retraite et chef d'orchestre pour des soirées juives. Il avait cofondé avec André Scemama le BNVCA (Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme) et le CCJ 93 (Conseil des communautés juives), déclinaison dans les départements d'Ile-de-France. Marqué par le pogrom à Constantine en 1934, il a alerté dès les premiers signes d'une recrudescence du nombre d'actes antijuifs à l'automne 2000, après le déclenchement de l'Intafada II par Yasser Arafat. Il avait lié ce "nouvel antisémitisme" en partie au "palestinisme". 
Il avait fait son aliyah dans les années 2010. Publiée par Guimel Edition, son autobiographie passionnante et émouvante, "Un commissaire atypique", est disponible auprès du BNVCA.


Né à Constantine (Algérie), Sammy Ghozlan garde vivace le souvenir du pogrom de Constantine en 1934. Le "pogrom au nom du djihad" (Shmuel Trigano) du 5 août 1934, à Constantine (Algérie), sans intervention de l'Armée ou de la police françaises, a causé 27 victimes Juives, enfants et adultes généralement égorgés et 26 Juifs blessés, des incendies, saccages et pillages de magasins et logements de Français Juifs. Plus de 3 000 Juifs - un tiers des Juifs constantinois - ayant besoin d'assistance sociale après ce pogrom, etc. Cpogrom avait été précédé le 3 août 1934 de violents incidents dans le Constantinois. Au  coût financier de 150 millions de francs Poincaré de l'époque, il a été suivi pendant des mois par le boycott de magasins Juifs, du non paiement par des musulmans de leurs dettes auprès de leurs prêteurs Juifs, etc.

Quand l'Intifada II éclate à l'initiative de Yasser Arafat, le nombre d'actes antisémites croît considérablement en France. Agressions physiques et verbales se multiplient. Déni, minoration, quasi-justification... Les autorités politiques françaises au plus haut niveau - Président de la République Jacques Chirac (Union pour un mouvement populaire, UMP), les socialistes Lionel Jospin, Premier ministre qui confia à Sammy Ghozlan tout son ignorance sur cette recrudescence, et Daniel Vaillant, ministre de l'Intérieur - évoluent progressivement, lentement, de la négation de la réalité, aux explications erronées : "tensions intercommunautaires", etc.

Sammy Ghozlan a cocréé avec André Scemama le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA). afin de recenser les actes antisémites, accompagner les victimes en justice, lutter contre les boycotts d'Israël (BDS) en poursuivant lors de procès coûteux ceux qui enfreignent la loi... Il a bénéficié alors de locaux prêtés par Actualité juive hebdo, puis par la Licra.

Il a souligné la dangereuse alliance entre gauchistes et islamistes (islamogauchisme) - à la fin du XXe siècle, ce commissaire de police avait étudié le développement de réseaux islamistes dans le nord de la France, le rôle du "palestinisme" comme carburant de la haine des Juifs.

« L’émission « Complément d’enquête » intitulée « Juifs de France : ont-ils raison d'avoir peur ? » m’a interviewé à plusieurs reprises, mais n’a pas diffusé mon interview. Elle a diffusé l'interview de François Pupponi, maire de Sarcelles, qui avançait des explications socio-économiques à l'antisémitisme… C’est à l’Etat, et à lui seul, d’assurer l’ordre public, et notamment la protection des établissements Juifs. Voici quelques années, deux balles ont été tirées contre une épicerie casher à Sarcelles. Quelques heures après, le policier , venu à ma demande pour constater les faits, m’a téléphoné pour me dire : « Tout a été réparé » à la demande des autorités municipales qui veulent préserver l’image de leur ville... On est passé du palestinisme à l'islamisme, et maintenant au djihadisme. Il ne faut pas empêcher les djihadistes français de quitter la France, mais il faut les empêcher de rentrer en France », a déclaré Sammy Ghozlan, président du BNVCA, le 30 septembre 2014, lors d'une réunion publique à la Mairie du XVIIe arrondissement de Paris sur l'antisémitisme en France.

Ce commissaire de police honoraire s’est éloigné du SPCJ (Service de protection de la communauté juive) dont il ne perçoit pas clairement les objectifs.

Il a ajouté n'être jamais invité sur RCJ (Radio de la communauté juive), media du FSJU (Fonds social juif unifié), car on le trouvait « alarmiste ».

Il a déploré l’absence générale dans les médias de représentants de l’ambassade d’Israël en France lors de l’opération israélienne défensive Bordure protectrice, et a recensé 250 signalements d’agressions antisémites dans les trois premières semaines de cette opération militaire.

Il a fait son aliyah - ses enfants et petits-enfants y vivaient -.

Il est décédé dans la nuit du 11 au 12 septembre 2023.

Unanimement loué, Sammy Ghozlan a été inhumé le 12 septembre 2023 à 14 h 30 au cimetière des Vatikim à Natanya (Israël).

Le jeudi 19 octobre 2023 à 19 h, le BNVCA a rendu hommage à Sammy Ghozlan à la salle Jérusalem de la Grande Synagogue de la Victoire, 17 rue Saint-Georges 75009 Paris. Vous étiez invités à assister à cet hommage.

« Un commissaire atypique »
En 2023, Guimel Edition a publié « Un commissaire atypique », autobiographie posthume de Sammy Ghozlan. 

L'auteur évoque son enfance heureuse dans une famille juive traditionnaliste à Constantine. Son grand-père Chaloum Ghozlan était Grand-Rabbin de Sétif. Après avoir suivi une carrière dans l'Armée, son père s'est engagé dans la police.

C'est lors de sa bar-mitzva que se précise l'identité juive d'Alain Sammy Ghozlan. "Tu as fait ta bar-mitzva. A partir d'aujourd'hui tu es responsable, tu es un homme. Tu as fait une promesse. Et un homme est celui qui tient ses promesses", lui rappelle un rabbin. Un principe qui guide la vie de l'adulte.  

Sammy Ghozlan évoque Monique, son épouse durant 64 ans, rencontrée enfant, puis adolescent aux Eclaireurs israélites, devenue institutrice, et son ami d'enfance, Jean-Claude Ghrenassia prématurément disparu. Durant son service militaire, compagnie musiciens de l'armée de l'air.

20 août 1955 : premier jour des attentats terroristes islamistes du FLN (Front de libération nationale) à Constantine. Le 21 janvier 1962, ce sont les préparatifs hâtifs de la valise pour éviter le cercueil. C'est le départ précipité de Sammy Ghozlan vers Marseille avec sa mère et une de ses sœurs. Un mois plus tard, le père et ses deux autres filles rejoignent la cité phocéenne. 21 février 1962, le FLN assassine son oncle policier. Pour ses études de droit, Sammy Ghozlan s'installe à Paris. Une période où il éprouve la conscience de la fin d'un monde sans espoir de retour, la douleur de l'exil, et la volonté de se marier et de fonder une famille.

Après sa réussite au concours de police, Sammy Ghozlan effectue un voyage de noces en Israël. Il débute sa carrière au commissariat de Pantin, ville alors violente. Il y crée une brigade de protection des mineurs pour éviter la commission d'infractions, prend goût pour le travail de terrain, réussit le concours d'inspecteur principal, est promu commissaire de police : formé à l'école de Saint-Cyr, il obtient que soient enlevés les photos de Pétain et Laval qui ornaient les couloirs de l'institution, et sa promotion a pris le nom de Jean Moulin. Il est muté à Aulnay-sous-Bois, où un tiers des habitants est immigré, majoritairement d'origine maghrébine, cité "réputée comme extrêmement violente et problématique". L’inspecteur Ghozlan réussit brillamment, rapidement à faire diminuer la délinquance, recourt à des méthodes fondées sur le respect et s’appuie sur son réseau d’indics. Ses succès professionnels lui valent l’intérêt de la presse qui le surnomme le « poulet cacher ». A la Direction du Recrutement et de la Formation des Policiers, il crée un programme d'enseignement de la langue arabe. Avec Benoît Martin, il substitue de nouveaux formulaires aux "formulaires des fiches de signalement utilisés dans la police jusqu'en 1978 et dans lesquels on mentionnait la "race" du suspect, invitant l'officier qui le remplissait à choisir entre "race noire, race blanche et race juive"

En 1976, sa belle-mère, atteinte de leucémie, se trouve fortuitement parmi les otages libérés lors du détournement de l'avion d'Air France à Entebbe (Ouganda). A la police française et aux autorités israéliennes, elle livre des informations précises sur le commando terroriste antisémite du FPLP (Front populaire de libération de la Palestine) - la police s'orientait vers la piste de Carlos allié à des Vénézuéliens ! - et la complicité du dirigeant Amin Dada.

1982 marque un autre tournant majeur dans la carrière policière de Sammy Ghozlan : l’attentat contre le restaurant Goldenberg, rue des Rosiers, durant l'invasion israélienne du Liban (6 juin-29 septembre 1982) après des agressions djihadistes de l’OLP à partir du territoire libanais). Le Président socialiste Mitterrand conspué. La piste des « Irlandais de Vincennes » et de l’extrême-droite - comme après l’attentat terroriste contre la synagogue rue Copernic (Paris) - est privilégiée. Sammy Ghozlan effectue l'humble travail de collecte d’informations, de recueil de témoignages auprès des habitants méfiants envers le pouvoir politique mitterrandien et qui contredisent la thèse officielle. L'attentat est revendiqué par Abou Nidal. "La police s'était trompée. Trop peu d'efforts avaient été investis. La communauté juive avait été, une nouvelle fois, victime d'un antisémitisme arabo-musulman, sans que l'on ose mettre un nom dessus". En cet été 1982, il comble la carence de communication consistoriale en obtenant que le rabbin de Marseille Joseph Sitruk s'exprime publiquement.

Commissaire de police à Dourges (Pas-de-Calais), Sammy Ghozlan a observé en 1993 l'islamisation de la "France profonde" par conversions et immigration. Il a alors étudié le développement de réseaux islamistes dans le nord de la France en lien avec la Grande-Bretagne (Brixton) et l'Afghanistan,

Dès octobre 2000, "le SPCJ croulait sous le poids de sa propre bureaucratie... La police avait du mal à reconnaître le caractère antisémite des faits. Elle était prisonnière du régime de la loi Gayssot qui ne prenait pas en compte l'intention raciste dans la désignation des actes antisémites et ne sanctionnait pas les agressions à caractère raciste ou antisémite contre les biens, les personnes et même les lieux de culte... Devant l'ampleur de l'urgence et de ces dysfonctionnements", il crée les Conseils départementaux des communautés juives pour faire l'état des lieux des actes antisémites par département et traiter les problèmes de manière efficace... Je portais tout haut la voix des victimes que personnes ne voulait entendre : nous faisions face à un antisémitisme arabo-musulman. La chose dérangeait. Elle était inaudible", et indicible par le pouvoir politique et les institutions juives françaises., ainsi que par la LICRA. "Les mots venaient en effet révéler une réalité violente, ingérable, inacceptable pour les gardiens de la belle morale française." 

La liste des agressions antisémites avec la qualification de leurs auteurs est alors publiée en novembre 2001 dans le premier numéro L'Observatoire du Monde Juif, dirigé par le professeur Shmuel Trigano. Silence médiatique.

Grâce au travail de terrain des CCJ (Conseil des communautés juives) en Ile-de-France, Sammy Ghozlan établit un lien entre d'une part les actes antisémites, et, d'autre part, l'orientation communiste ou gauchiste et l'activisme propalestinien (jumelage avec des camps ou villes "palestiniens", voyage dans les territoires disputés, appels au boycott d'Israël, etc.) des maires : "De l'antisionisme à l'antisémitisme, il n'y avait qu'un pas : l'incitation à la haine d'Israël... poussait délibérément à l'acte antijuif. Et personne ne voulait le reconnaître".

Connaissant de l'intérieur le fonctionnement de la police, ses relations avec le Parquet et les cabinets ministériels ainsi que la dilution de l'information qui n'arrive pas toujours aux hauts sommets de l'Etat, Sammy Ghozlan informe les politiciens, dont Jean-Pierre Chevènement, le procureur François Molins dont les services le considèrent comme une "source fiable".

Il crée en 2002 le BNVCA, établit le lien avec l'islamisme dont il avait analysé l'implantation dans le nord de la France et les liens avec le trafic de drogue. Il détecte dans l'islamisme et la politique française les ferments de l'antisémitisme. Aidé par des avocats bénévoles, il initie des procédures judiciaires contre ceux appelant au boycott d'Israël et s'efforce de combattre Dieudonné. Les assassinats de Français juifs se succèdent selon des schémas souvent similaires - réticences judiciaires à les qualifier d'antisémites, faible intérêt des médias, rares reconstitutions de scènes de crimes -, avec des particularités effrayantes : inaction policière face aux tortures subies par Sarah Halimi, etc. Avec les attentats terroristes à Toulouse et Montauban, c'est de nouveau et à tort la piste de l'"extrême-droite" qui est privilégiée par le pouvoir politique et les médias. 

"La justice française et la France dans son ensemble avaient abandonné l'arène du combat. Nous étions bel et bien seuls. La France avait choisi son camp... L'antisionisme était bel et bien l'antisémitisme contemporain, et non pas juste une "nouvelle forme de l'antisémitisme... Le jour où la France changera sa politique, alors les choses changeront, le jour où elle adoptera des positions pro-israéliennes, la situation sera toute autre, le jour où elle reconnaîtra le danger islamique et le traitera comme tel, alors seulement, les juifs seront de nouveau en sécurité sur le territoire français".

Sammy Ghozlan fustige un leadership communautaire juif français "sans personnalité pour redonner au judaïsme sa vigueur d'antan", qui a tenté d'entraver sa carrière professionnelle au rang d'inspecteur divisionnaire - un Président du CRIF s'est opposé à sa promotion en écrivant aux cabinets ministériels qu'il était "turbulent" ! - et sa candidature en 1995 à une élection cantonale au Blanc-Mesnil pour le RPR et l'UDF - il était alors membre du Consistoire -, ne se renouvelle pas depuis des décennies - "Il n'y avait aucune relève pour la communauté juive de France, cela n'intéressait plus personne" -, demeure soumis au "politiquement correct" et au pouvoir politique. 

Il déplore les trop rares voix musulmanes solidaires des juifs.

Au soir de sa vie, il peut dresser un bilan gratifiant de sa carrière de commissaire de police en lisant les lettres empreintes de gratitude de ceux qu'il a aidés à éviter la délinquance et en pensant à sa promotion au grade de Chevalier de la Légion d'Honneur à la demande de Dominique Lunel - décoration remise par Brice Hortefeux, alors ministre de l'Intérieur -, de ses initiatives pour supprimer les entraves administratives à l'intégration des olims français en Israël, de sa carrière de chef d'un orchestre multiconfessionnel dont le nom a brillé sur le fronton de l'Olympia.

Mais il dresse un parallèle entre la situation dangereuse des juifs en France en 2020 et celles des "juifs d'Afrique du nord avant leur départ vers la France. Le judaïsme fier et décomplexé d'avant les années 2000 avait définitivement disparu. L'antisémitisme avait pris toute la place. Les Juifs étaient devenus des cibles vulnérables. Et si l'Etat français ne se décidait pas rapidement à reconnaître et traiter le danger islamique, leur destin était voué à la perte et à la dégradation. La France se devait de combattre énergiquement le boycott, elle devait adopter une position pro-israélienne, reléguant aux oubliettes les appels au meurtre des odieux islamo-gauchistes, pour préserver ce qui restait de la communauté juive française". Le contraire des actions politiques françaises pro-Arabes menées depuis des décennies et qui ont contribué aux déclins de la France, notamment dans le monde.

En annexes, sont publiés le discours de Sammy Ghozlan devant le Forum sur le crime international et le terrorisme (Crans Montana, 28 août 2009) – il dénonce le Hezbollah, narcotrafiquant et organisation terroriste islamiste -, l’interview par Joëlle Allouche-Benayoun de Sammy Ghozlan sur l’état de l’antisémitisme à Paris et en région parisienne (Controverses, n° 5, juin 2007) - il souligne la "lenteur des décisions de justice ou la faiblesse des peines prononcées" -, la liste du BNVCA des actes antisémites en 2006 et 2007 ainsi que des lettres élogieuses de directeurs départementaux de polices au sein du ministère de l'Intérieur félicitant l'inspecteur Alain Ghozlan pour son « sens policier » et son « excellent esprit de coopération ».

Ce livre est disponible auprès du BNVCA dont tous les communiqués ont été repris par l'agence de presse Guysen International News de son lancement en mai-juin 2002 à au moins 2006. C'est un témoignage précieux par un acteur incontournable du combat contre l'antisémitisme. 

Arte
« Leurs histoires ne font pas la une mais elles émeuvent, surprennent et donnent à réfléchir. En prise avec un thème d’actualité, les reportages choisis par ARTE Regards vont à la rencontre de citoyens européens et proposent une plongée inédite dans leurs réalités quotidiennes ».

Dans ce cadre, Arte diffusa le 10 décembre 2018, dans le cadre de Regards, « Le flic casher » (Re: Der koschere Cop. Ein Polizist kämpft gegen Judenhass). 

« De nombreux Juifs ne se sentent plus en sécurité en France, ils sont des milliers à quitter le pays ».« Il y a quatre ans, Sammy Ghozlan, commissaire de police à la retraite, et Monique, son épouse, se sont installés en Israël : ils avaient été plusieurs fois menacés de mort. Mais ils reviennent régulièrement à Paris, leur ancien chez eux... »

Il retourne dans les quartiers qu'il fréquentait, et où ont disparu des commerces cacher.

L'imam Hassen Chalghoumi lui a confié qu'un jeune musulman lui a demandé s'il était "vrai qu'un musulman va au Paradis quand il tue un Juif". Il amène des adolescents musulmans visiter une magnifique synagogue.

Lors d'un repas familial, la question de l'aliyah est évoquée : le nombre de classes dans les écoles juives diminuent, tout comme l'effectif scolaire. Mais les parents quasi-quinquagénaires sont attachés à la France, ont conscience des difficultés de l'aliyah. Et Sammy Ghozlan insiste : "Il ne faut pas fuir la France, comme j'ai du fuir l'Algérie..."

Colloque 2023
Le 
16 mars 2023, de 14h à 19h, à la Salle Victor Hugo de l'Assemblée nationale. le BNVCA organisa le colloque de ses 20 ans. Cet évènement sera introduit par Sammy Ghozlan et Éric Ciotti, Député, Président du parti Les Républicains, puis suivie par l'intervention du Grand Rabbin de France Haïm Korsia.

PROGRAMME 

Table Ronde 1
De l’antisémitisme à l’antisionisme
Modérateur : M. Michel Zerbib,
M. Shmuel Trigano, sociologue et philosophe
M. Shimon Samuels, Centre Simon Wiesenthal (CSW)
Me Marc Bensimhon, Avocat
M. Dov Zerah, ancien Président du Consistoire de Paris
 
Table Ronde 2
La Justice face à la violence et à l’antisémitisme
Modérateur : Me Franck Serfati, avocat
M. François Pupponi, ancien Député et Maire de Sarcelles
Me Muriel Ouaknine et Me Oudy Bloch, avocats de l'OJE (Organisation juive européenne)
M. Éric Neveu, Procureur de la République
Mme Danielle Guerrier, Diocèse de Saint-Denis

Les 20 propositions du BNVCA
Remise du Prix Les Valeureux à titre posthume à Claude Barouch et Claude Goasguen, député Les Républicains, et en présentiel à Philippe Val, essayiste
La Tribune d’Alain Finkielkraut


Sammy Ghozlan, Un commissaire atypique. Guimel Edition, 2023. 209 pages. 20 euros. ISBN : 9788359043802. Disponible auprès du BNVCA.

Allemagne, 2018
Sur Arte le 10 décembre 2018 à 13 h

Articles sur ce blog concernant :
Les citations sont d'Arte. Cet article a été publié le 9 décembre 2018, puis le 12 septembre 2023.

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