Citations

« Le goût de la vérité n’empêche pas la prise de parti. » (Albert Camus)
« La lucidité est la blessure la plus rapprochée du Soleil. » (René Char).
« Il faut commencer par le commencement, et le commencement de tout est le courage. » (Vladimir Jankélévitch)
« Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie. » (Albert Londres)
« Le plus difficile n'est pas de dire ce que l'on voit, mais d'accepter de voir ce que l'on voit. » (Charles Péguy)

mardi 8 août 2023

Scarlett Johansson


Scarlett Johansson est une actrice et chanteuse américano-danoise, philanthrope et démocrate, née en 1984. Elle a manifesté son courage en résistant en 2014 aux pressions du BDS (Boycott Désinvestissement Sanction) visant une publicité dans laquelle elle vantait SodaStream. Arte rediffusera le 9 août 2023 à 13 h 35 "Deux sœurs pour un roi" de Justin Chadwick avec Eric Bana, Natalie Portman et Scarlett Johansson

Frank Sinatra (1915-1998)
Barbra Streisand
Scarlett Johansson est une actrice et chanteuse américano-danoise née en 1984 à New York, d’un père architecte danois et d’une mère américaine juive ashkénaze.

Elle célébrait Hanoucca et Noël.

Ses parents divorcent quand elle est âgée de 13 ans.

Enfant, Scarlett Johansson suit des cours de comédie et débute au cinéma dans la comédie « North » de Rob Reiner (1994).

Son interprétation d’une adolescente blessée dans The Horse Whisperer(L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux, 1998) de Robert Redford d’après le roman éponyme de Nicholas Evans (1995) reçoit des critiques favorables de la presse.

Deux films - Lost in Translation et Girl with a Pearl Earring – marquent sa transition vers des rôles d’adultes.

Dans sa filmographie : trois films réalisés par Woody Allen - Match Point (2005), Scoop et Vicky Cristina Barcelona -, Le Dahlia noir (The Black Dahlia) de Brian De Palma (2006), Deux sœurs pour un roi (The Other Boleyn Girl) de Justin Chadwick (2008), Lucy de Luc Besson…

En octobre 2017, Scarlett Johansson a participé à l'émission télévisée américaine « Finding your roots » ( « Retrouver vos racines ») sur PBS. Cette émission effectue des recherches généalogiques sur leurs invités. Scarlett Johansson a découvert qu'une partie de sa famille maternelle avait péri dans le ghetto de Varsovie (Pologne) lors de la Deuxième Guerre mondiale. Elle a lu les certificats de décès de Saul, le frère de son grand-père, et d’autres membres de sa famille. Elle n'a pu retenir ses larmes. « Je m’étais promise de ne pas pleurer, mais c’est dur de ne pas le faire. C’est fou, on ne peut vraiment pas imaginer l’horreur, c’est trop surréaliste. Je comprends pourquoi un mouchoir en papier était posé sur la table !  », a-t-elle déclaré.  Et d'ajouter : "C'est fou d'imaginer que Saul serait de l'autre côté à vendre des bananes sur Ludlow Street. Et comme c'était différent d'être en Amérique à cette époque. Le destin d'un frère contre celui de l'autre." L'actrice a estimé que grâce à cette émission, elle se sentait plus "profondément liée à cette partie de moi, cette branche de ma famille. Je ne m'attendais pas à cela”. Son grand-père avait quitté la Pologne pour les Etats-Unis où il a gagné sa vie comme épicier à New York.

L'actrice est mère d'une fille prénommée Rose Dorothy Dauriac, née en 2014 de son mariage avec Romain Dauriac.

"Lost in Translation"
Arte diffusera le 9 décembre 2020 "Lost in Translation" (Lost in Translation - Zwischen den Welten) de Sofia Coppola (2003) avec Bill Murray et Scarlett Johansson. 

"Bob Harris, célèbre acteur américain sur le déclin, tourne à Tokyo un spot publicitaire pour un whisky japonais... Logé dans un palace de la ville, en proie au décalage horaire, il se sent radicalement étranger aux choses et aux gens qui l’entourent. Au bar de l’hôtel, il rencontre une jeune compatriote, livrée elle aussi à la solitude et à l’insomnie. Charlotte, fraîche émoulue de l’université, vient d’épouser un photographe de stars, qui ne cesse de courir d’un rendez-vous à un autre. Entre le blasé vieillissant et la femme-enfant délaissée se noue une étrange relation…" 

"Bill Murray et Scarlett Johansson unissent leurs décalages pour un pas de deux drolatique, émouvant et subtil. Un petit bijou de cinéma."

Lost in Translation "se dit d’une notion intraduisible, qui se "perd" dans le passage d’une langue à l’autre. Mais peut-être faut-il entendre ici l’expression littérale : "perdu dans la traduction" ? Parce qu’ils sont égarés dans un espace entre deux mondes, idéalement figuré par le cocon irréel d’un grand hôtel international, ces êtres en apesanteur se rencontrent et se touchent". 

"Sur un canevas léger, Sofia Coppola, épaulée par des comédiens en état de grâce, compose un petit bijou de cinéma, avec en toile de fond futuriste les lumières de Tokyo". 

"Dialogues ciselés, montage inspiré, acuité du regard : son deuxième long métrage après Virgin Suicides transpose avec subtilité dans le monde d’aujourd’hui l’élégance des sentiments et la drôlerie des grands classiques de la comédie américaine". 

"Aux côtés de Bill Murray, qui parvient d’un seul hilarant haussement de sourcil à exprimer la quintessence du dépaysement, de l’absurde ou de l’attendrissement, Scarlett Johansson ne se laisse pas intimider. Sa manière de suggérer la vulnérabilité, derrière son charme boudeur et son humour à froid, relève du grand art."

« La jeune fille à la perle  »
« La jeune fille à la perle » (Das Mädchen mit dem Perlenohrring ; Girl with a Pearl Earring) est un film réalisé par Peter Webber avec Colin Firth, Scarlett Johansson, Tom Wilkinson et Cillian Murphy

« Adapté du livre de Tracy Chevalier, ce film livre sa propre vision de l'énigmatique "jeune fille à la perle", incarnée par Scarlett Johansson » qui est sélectionnée pour les Golden Globes en 2003.

« Delft, XVIIe siècle, à l’âge d’or de la peinture hollandaise. Pour aider ses parents, la jeune et ravissante Griet se fait engager comme servante dans la maison du peintre Vermeer. Celui-ci vit et travaille presque en reclus dans son atelier tandis que sa femme et sa belle-mère se chargent de l’intendance et des finances. La jeune servante, très disciplinée, s’occupe du ménage et des six enfants". 

"Au fil du temps, les femmes de la maison développent envers elle une terrible jalousie. Mais la douceur et la vivacité de la jeune fille émeuvent le maître qui l’introduit dans son univers. L’œil sûr, celle-ci prépare en cachette les pigments de ses peintures et le seconde en silence dans son atelier. Un jour, un mécène richissime commande un portrait d’elle à Vermeer. Le scandale éclate lorsque la maîtresse de maison apprend que Griet lui a emprunté une boucle d’oreille sans sa permission pour poser devant le peintre… »

« Adapté du succès littéraire éponyme de Tracy Chevalier, lui-même inspiré par le tableau de Johannes Vermeer, ce film somptueux livre sa propre vision de l’origine de l’énigmatique jeune femme représentée par le peintre ». 

« Ce portrait devenu célèbre dès sa redécouverte a souvent été qualifié de « Joconde du Nord » par les critiques ». 

« Dans son film, centré sur la relation entre le maître et sa servante, le réalisateur Peter Webber a apporté un soin particulier à la photographie et aux décors, cherchant à recréer l’ambiance et les tonalités présentes dans toutes les œuvres de Vermeer : une lumière ciselée et une obscurité diffuse au service des sentiments des personnages. Une belle réussite, toute de sensualité et de pudeur ».

"Deux sœurs pour un roi"
Arte rediffusera le 9 août 2023 à 13 h 35 "Deux sœurs pour un roi" (The Other Boleyn Girl) de Justin Chadwick.

"Au XVIe siècle, en Angleterre, les sœurs Boleyn se disputent le cœur du roi Henri VIII (Eric Bana)... Une fresque historique efficace, pimentée par un duel impérial entre Natalie Portman et Scarlett Johansson."

"Alors que le couple formé par Henri VIII et Catherine d'Aragon bat de l'aile, le duc de Norfolk convainc son beau-frère, sir Thomas Boleyn, d'orchestrer une rencontre entre le roi et sa fille Anne."

"Le rapprochement est en bonne voie, mais le souverain s'éprend finalement de Marie, la soeur de sa promise. Frustrée, Anne épouse en secret l'homme qu'elle aime, Henri Percy, pourtant fiancé à une autre. Lorsque sa famille l'apprend, elle est envoyée en exil en France." 

"De son côté, Marie porte l'enfant de son royal amant, dont elle ne peut plus partager la couche en raison de sa santé fragile. Anne est alors rappelée à la cour pour raviver le désir du monarque. Ambitieuse, la jeune femme refuse le statut de maîtresse : elle se donnera à Henri le jour où il lui offrira le trône..."

"De La vie privée d'Henri VIII d'Alexander Korda à la série sombre et sexy Les Tudors, le règne sanglant du roi d'Angleterre a inspiré une kyrielle d'oeuvres de fiction."

"Peter Morgan, qui poursuit ici son immersion dans l'intimité de la famille royale - il a signé le script de l'exquise fable politique de Stephen Frears The Queen -, s'est appuyé sur un roman de Philippa Gregory pour façonner un scénario au suspense prenant, centré sur la rivalité entre deux sœurs aux tempéraments aussi éloignés que la couleur de leurs cheveux : d'un côté Marie, douce et disciplinée, de l'autre, Anne, dont l'orgueil - et son incapacité à donner un héritier mâle à la couronne - la conduira à l'échafaud."

"Déployant des costumes et des décors flamboyants, fidèles à la palette de l'artiste Hans Holbein, Justin Chadwick (Mandela : un long chemin vers la liberté) compose une fresque élégante qui vaut surtout pour sa peinture de la condition féminine au XVIe siècle et son duo de reines : Scarlett Johansson et Natalie Portman, réunies pour la première fois à l'écran."

"#Chef"
"#Chef" (Kiss the Cook - So schmeckt das Leben!) est un film américain réalisé par Jon Favreau avec Jon Favreau (Carl Casper), Bobby Cannavale (Tony), John Leguizamo (Martin), Emjay Anthony (Percy), Scarlett Johansson (Molly), Dustin Hoffman (Riva), Sofía Vergara (Inez), Oliver Platt (Ramsey Michel),  Amy Sedaris (Jen), Robert Downey Jr. (Marvin).

"Un cuisinier en rupture de ban prend la route avec son fils à bord d’un "food truck"... Une comédie 100 % carnivore, interprétée, scénarisée et réalisée par un maître du divertissement hollywoodien, Jon Favreau (qui a signé les deux premiers "Iron Man")". 

"Le talentueux chef Carl Casper officie dans un resto branché de L. A., sous la surveillance pointilleuse du propriétaire du lieu, un homme aussi inflexible que conservateur. Quand un critique gastronomique réputé s’annonce pour le dîner, Carl se voit interdire toute fantaisie créative dans le menu préparé en conséquence et perd son sang-froid sur Twitter devant l’article dévastateur qui en résulte. Mis à pied, il embarque alors son fils de 10 ans, Percy, dans un road trip pour Miami, la ville de ses débuts. Le vieux minibus qu’ils croisent en chemin redonne un élan à sa fougue culinaire : il y voit le food truck de ses rêves, dans lequel, avec Percy et un copain recruté en renfort, ils vont proposer d'exceptionnels sandwichs cubains (spécialité qui, depuis la Floride, a conquis les États-Unis). "

"À moins d’avoir la foi végane chevillée au corps, ne pas s’aviser de regarder le ventre vide cette ode à l’amour filial, à l’amitié, à l’appétit, à l'Amérique et à l'aventure  – un quintuple A, comme pour l'andouillette. Démultiplié derrière ses fourneaux, Jon Favreau, à la fois scénariste, acteur principal et réalisateur, a l’art de faire saliver d’un simple plan sur une viande en train de rôtir. Abonné aux blockbusters de super-héros (il a signé notamment les Iron Man 1 et 2), il explore avec cette comédie bon enfant et 100 % carnivore les fondamentaux du divertissement comme de la cuisine : une échappée simple et roborative, ponctuée d’escales pleines de séductions (du beignet made in New Orleans au barbecue mitonné à Austin), et épicée d’un défilé de guest stars." 

SodaStream
L'actrice américaine Juive Scarlett Johansson est l'égérie de la publicité de SodaStream, firme israélienne leader mondial de la gazéification à domicile, destinée à être diffusée lors de la mi-temps de la finale  le 2 février 2014 du Super Bowl, match de football le plus suivi - environ 130 millions de téléspectateurs aux Etats-Unis - et au tarif de 3,5 millions de dollars en 2012 pour un spot publicitaire de trente secondes. 

SodaStream offre un "concept pratique, écologique, diététique et économique" de gazéification à domicile.

Cette actrice a affronté depuis la mi-janvier 2014 une campagne BDS contre son soutien à la société fabriquant des machines à  soda et des sodas notamment dans l'usine d'une zone industrielle à Mishor Adumim, en Judée, soit en zone C, "sous contrôle de l'administration israélienne", selon les accords d'Oslo (1993). Le 24 janvier 2014, Scarlett Johansson a expliqué dans le Huffington Post : "Je n'ai jamais eu l'intention d'être le visage d'un mouvement social ou politique. Cela n'a rien à voir avec mon affiliation à SodaStream... Je demeure une supportrice de la coopération économique, de  l'interaction sociale entre un Etat d'Israël démocratique et la Palestine. SodaStream est une compagnie qui n'est pas seulement engagée dans l'environnement, mais aussi dans la construction d'un pont pour la paix entre l'Etat d'Israël et la Palestine, en soutenant des voisins qui se soutiennent, et travaillent main dans la main, recevant le même salaire, des avantages égaux et des droits identiques. C'est ce qui arrive chaque jour dans l'usine Ma'ale Adumim... Je soutiens les produits de SodaStream et je suis fière du travail que j'ai accompli comme ambassadrice d'Oxfam pendant huit ans". Devant la critique d'Oxfam, l'actrice a mis un terme le 30 janvier 2014 à sa mission pour cette organisation en raison d'une "différence fondamentale d'opinion" à l'égard du mouvement BDS. Le 31 janvier 2014, Osfam a accepté la démission de Scarlett Johansson : "Oxfam estime que les entreprises qui, comme SodaStream, exercent leurs activités dans les colonies contribuent à y perpétuer la pauvreté et le non-respect des droits des communautés palestiniennes que nous nous attachons à soutenir. Oxfam s’oppose à toute forme de commerce avec les colonies israéliennes, lesquelles sont illégales au regard du droit international". 
Et pourtant les ouvriers "palestiniens" sont heureux de travailler dans cette usine à Mishor Adumim, en Judée : « SodaStream emploie 900 personnes, dont 500 Palestiniens qui ont les mêmes avantages que les Israéliens et reçoivent des salaires cinq fois supérieurs à ceux payés dans les territoires administrés par l'Autorité Palestinienne », a déclaré Philippe Chancellier, directeur général d'OPM France, société distribuant en France les produits SodaStream, le 29 janvier 2014. "
Le 1er février 2014, la chaine Fox a annoncé qu'elle ne diffusera pas le spot de SodaStream car Scarlett Johansson le concluait par : "Sorry, Coke and Pepsi" (Désolée, Coke et Pepsi). Deux annonceurs internationaux très importants... Mais ce spot a bénéficié d'une extraordinaire publicité via les articles et le buzz. Depuis le 27 janvier 2014, donc en moins d'une semaine, il a été visionné par près de neuf millions d'Internautes sur YouTube ! Sans compter les Internautes qui l'ont vu sur d'autres sites... 

SodaStream est un des partenaires du 41e festival international de la bande dessinée (31 janvier-2 février 2014).  Des dessinateurs ont demandé par une lettre-pétition à Franck Bondoux, délégué général de ce festival, de "couper tous les liens entre le festival et cette entreprise honteuse ». Parmi les signataires : les Américains Ben Katchor et Joe Sacco, le Français Siné, la tunisienne Willis From Tunis, le Brésilien Carlos Latuff, et l'Israélien Amitai Sandy. Franck Bondoux a déclaré au Monde (31 janvier 2014) qu'il était « particulièrement gêné par cette lettre ouverte qui ne repose sur rien de concret. Quand le festival s'engage avec un partenaire, il regarde naturellement qui il est. Concernant SodaStream, je ne vois pas en quoi cette entreprise est honteuse. Elle est implantée dans une colonie ancienne, en zone C, qui est née des accords d'Oslo entre Israël et l'OLP. Rien n'interdit à une entreprise de s'installer là dans l'attente d'un accord entre les deux parties, quand bien même celui-ci tarde particulièrement. SodaStream crée plutôt des passerelles. Elle emploie 500 travailleurs palestiniens qui travaillent dans de bonnes conditions. Cette entreprise n'a jamais été condamnée en France. Parler de “crime” à son encontre, comme le font ces auteurs, est une prise de position partisane. La rejeter reviendrait à la condamner : ce serait une injustice à l'envers ».

Ce n'était pas la première fois que SodaStream était visée par BDS : en janvier 2011, "sous la pression d'organisations pro-palestiniennes en France, France Télévisions avait d'abord retiré la publicité de SodaStream des écrans lors du jeu SLAM. Le BNVCA (Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme) était alors intervenu auprès de directrice des relations de France Télévisions" et lui avait "signifié qu'en vertu des lois qui prévoient et punissent le délit de boycott en France, le BNVCA envisageait de poursuivre en justice cette instance. France Télévisions a immédiatement rétabli SodaStream dans son droit".

Le 29 octobre 2014, SodaStream a annoncé "la fermeture progressive, d'ici à fin 2015 de sa principale unité de production", située dans la localité de Mishor Adoumim, à l'est de Jérusalem, dans la zone industrielle de Maalé Adoumim, Eludant le boycott, elle a évoqué les difficultés actuelles et son souci de "rationalisation des coûts de production et de l'optimisation de la fabrication", d'« améliorer l'efficacité opérationnelle » du groupe coté sur le marché du Nasdaq à New York depuis 2010. Elle fermera aussi son autre usine dans le nord d'Israël, près de Nazareth. Ce qui représentera une réduction de neuf millions de dollars de ses coûts de production. Le chiffre d'affaires s'élève à 125,9 millions de dollars au troisième trimestre 2014 contre 144,6 millions à la même époque en 2013. Le chiffre d'affaires annuel devrait diminuer de 9 % par rapport à 2013. 
Directeur général d'OPM, importateur et distributeur exclusif de Sodastream en France, Philippe Chancellier, nie auprès de MYTF1News que la firme ait cédé au boycott : "L'usine qui est Newsnotre site de production historique, existe depuis plus de 30 ans. Il est impossible qu'elle ferme du jour au lendemain. En revanche, il est vrai que cette fermeture est envisagée", 
« Nous lançons aujourd'hui un plan global de croissance pour remettre l'entreprise sur la bonne voie », a expliqué le PDG de la firme. SodaStream emploie plus de 2 000 personnes sur une vingtaine de sites en Australie, en Chine, en Allemagne, en Afrique du Sud, en Israël et en Cisjordanie. Le groupe a annoncé en 2012 vouloir construire une nouvelle usine dans le désert du Néguev, dans le sud d'Israël. Et d'ajouter : "L'entreprise Sodastream est aujourd'hui un succès dans 45 pays et dispose de 20 sites de production dans le monde, dont deux en Israël. Un troisième, de plus grande envergure, devrait ouvrir prochainement dans le Néguev, à l'extrême sud du pays."  
"SodaStream présente sur Internet son usine de Mishor Adoumim comme un « modèle d'intégration » employant 1 300 personnes : 500 Palestiniens, 450 Arabes israéliens et 350 juifs israéliens jouissant des mêmes salaires et des mêmes conditions sociales. Les employés palestiniens y « perçoivent des salaires quatre à cinq fois supérieurs par rapport aux salaires moyens dans les territoires contrôlés par l'Autorité palestinienne ». Daniel Birnbaum, PDG de SodaStream, avait déclaré en janvier 2014 au magazine Juif new-yorkais Forwardque Mishor Adoumim, "ancienne usine de munitions reconvertie en 1996, était devenue « une épine dans le pied » pour l'entreprise. Selon son conseiller Maurice Silber, cité par Forward, « tout le monde est contre l'occupation » et le PDG était prêt à payer des impôts sur les sociétés dans un futur Etat palestinien".  

Le 29 février 2016, Daniel Birnbaum a annoncé le licenciement des 74 derniers salariés palestiniens travaillant dans son usine à Lehavim, site de la nouvelle implantation de l'usine après la fermeture de celle de Maalé Adoumim sous la pression du BDS. Le permis de travail de ces ouvriers n'aurait pas été prolongé par les autorités israéliennes. SodaStream a recruté des salariés israéliens à la place de ceux palestiniens.

Anas Abdul Wadud Ghaïth "essuyait les larmes derrière ses lunettes. «On formait une famille. Je suis triste parce que je quitte mes amis», a confié le jeune homme de 25 ans dont quatre années passées chez SodaStream. « Il n’y a pas d’espoir en Palestine, et pas beaucoup de travail», a-t-il ajouté. Quelques centaines de salariés de l’usine de Lehavim ont manifesté contre l’attitude du gouvernement israélien et formé un signe de paix en solidarité avec leurs anciens collègues".

Le COGAT," organe du ministère de la Défense chargé de coordonner les activités israéliennes dans les Territoires, n’a pas fourni d’explication sur le non-renouvellement des permis. « Le COGAT a pris de nombreuses mesures pour aider l’usine, il a fourni des permis provisoires à des centaines de travailleurs au cours de l’année et demie écoulée pour rendre le transfert possible », a expliqué cet organisme public. Selon le COGAT, "58 000 Palestiniens possèdent des permis pour travailler en Israël, et 27 000 autres pour des entreprises israéliennes dans les "localités de Judée et de Samarie. Ces "salariés gagnent en général mieux leur vie que dans des entreprises palestiniennes".

Maayan Nave, "le porte-parole de SodaStream, a dit ne pas croire que le gouvernement ait voulu sanctionner le fait que l’entreprise ait cédé aux pressions du BDS. Il a assuré que la compagnie continuerait à se battre pour obtenir des permis pour les Palestiniens. Le PDG de SodaStream, Daniel Birnbaum, a, lui, affirmé que « le BDS n’a rien à voir avec ça», martelant: «c’est la faute du gouvernement». Le gouvernement «est incapable de surmonter sa propre bureaucratie et son propre entêtement pour résoudre cette énorme difficulté: permettre à 74 gens bien de continuer à faire ce qu’ils faisaient jusqu’alors», a-t-il dit".

SodaStream avait cédé au BDS en changeant le lieu d'implantation de son usine. Il a contribué à la situation actuelle. Sans se soucier du sort de tous ceux, célèbres ou anonymes, qui avaient défendu la marque et son site dans une terre biblique.

"Deep fake"

"L'actrice la mieux payée d'Hollywood, Scarlett Johansson, vient d'ajouter son nom à la liste des personnalités qui s'engagent contre le phénomène des « deep fake » - ces vidéos ultraréalistes dans lesquelles les visages et les voix de ceux qui apparaissent à l'écran sont modifiés."

"Dans une interview accordée au quotidien The Washington Post, l'actrice dont la tête a été utilisée dans des dizaines de vidéos pornographiques s'inquiète de la montée en puissance de ces technologies : « Les personnes vulnérables comme les femmes, les enfants, et les personnes âgées doivent prendre des précautions supplémentaires pour protéger leur identité et leur contenu personnel », déclare-t-elle".


"Lost in Translation" de Sofia Coppola
 
Etats-Unis, Japon, 2003
Scénario : Sofia Coppola
Production : American Zoetrope, Elemental Films, Tohokushinsha Film Company
Producteurs : Ross Katz, Sofia Coppola
Image : Lance Acord
Montage : Sarah Flack
Musique : Kevin Shields
Avec Scarlett Johansson (Charlotte), Bill Murray (Bob Harris), Akiko Takeshita (Madame Kawasaki), Kazuyoshi Minamimagoe (attaché de presse), Kazuko Shibata (attaché de presse), Nancy Steiner (Lydia Harris), Giovanni Ribisi (John), Ryuichiro Baba (le concierge), Anna Faris (Kelly)
Sur Arte les 27 décembre 2011 à 20 h 40, 28 décembre 2011 à 14 h 45, 19 août 2015 à 20 h 50, 9 décembre 2020 à 20 h 55 et 12 décembre 2020 à 1 h 00
Disponible du 09/12/2020 au 15/12/2020
Visuels :
© ARD/Degeto Film
© Yoshio Shato
© DR

« La jeune fille à la perle » par Peter Webber
Royaume-Uni, Luxembourg, 2003
Image : Eduardo Serra
Montage : Kate Evans avec Alexandre Desplat
Production : Archer Street, Delux, Film Fund Luxembourg, Pathé, UK Film Council, Wild Bear
Producteur/-trice : Andy Paterson, Anand Tucker
Scénario : Olivia Hetreed
Avec Colin Firth, Scarlett Johansson, Tom Wilkinson, Cillian Murphy, Essie Davis, Judy Parfitt
Auteur : Tracy Chevalier
Sur Arte les 14 octobre 2018 à 20 h 50, 17 octobre 2018 à 13 h 35
Visuels :
Scarlett JOHANSSON
Tom WILKINSON, NON IDENTIFIE
Essie Davis, Scarlett JOHANSSON
NON IDENTIFIE, Tom WILKINSON, Scarlett JOHANSSON, NON IDENTIFIE
© PATHE

"Deux sœurs pour un roi" de Justin Chadwick 
Royaume-Uni, Etats-Unis, 2008, 1 h 48
Auteure : Philippa Gregory
Production : Ruby Films, Scott Rudin Productions
Productrice : Alison Owen
Scénario : Peter Morgan
Image : Kieran McGuigan
Montage : Paul Knight, Carol Littleton
Musique : Paul Cantelon
Avec Natalie Portman (Anne Boleyn), Scarlett Johansson (Mary Boleyn), Eric Bana (Henry Tudor), Ana Torrent (Catherine d'Aragon), Mark Rylance (Sir Thomas Boleyn), Kristin Scott Thomas (Lady Elizabeth Boleyn)
David Morrissey (Duc de Norfolk), Jim Sturgess (George Boleyn)
Sur Arte les 9 août 2023 à 13 h 35, 13 août 2023 à 13 h 30
Visuels : © 2008 Columbia Pictures Industries, Inc./Universal City Studios Productions LLLP./All rights reserved

"#Chef" de Jon Favreau
Etats-Unis, 2014, 111 min
Scénario : Jon Favreau
Production : Aldamisa Entertainment, Kilburn Media
Producteurs : Jon Favreau, Sergei Bespalov, Roy Choi, John Bartnicki
Image : Kramer Morgenthau
Montage : Robert Leighton
Musique : Stefan Karrer et Lyle Workman
Avec Jon Favreau (Carl Casper), Bobby Cannavale (Tony), John Leguizamo (Martin), Emjay Anthony (Percy), Scarlett Johansson (Molly), Dustin Hoffman (Riva), Sofía Vergara (Inez), Oliver Platt (Ramsey Michel),  Amy Sedaris (Jen), Robert Downey Jr. (Marvin)
Visuels
© TF1 Studios
© Merrick Morton

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Les citations sur le film sont d'Arte. Cet article a été publié le 14 octobre 2018, puis le 9 décembre 2020.

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