
Sonia Delaunay (1885-1979)
Madame Grès, la couture à l’œuvre
Madame Carven (1909-2015)
Jeanne Lanvin
La Mode retrouvée. Les robes trésors de la comtesse Greffulhe
Paris - Haute couture
Mark Shaw dans l’Univers de Haute Couture - Dior • Balenciaga • Balmain
« Assassinat d'une modiste » de Catherine Bernstein
« Stitching History from the Holocaust »
L'Art de l'automobile. Chefs-d’œuvre de la collection Ralph Lauren
Sonia Rykiel (1930-2016)
L’histoire sous les pieds. 3000 ans de chaussures
Réduction du nombre de clientes, fermeture de maisons de haute couture, savoir-faire inégalé d'artisans, licenciement ou décès des couturiers fondateurs, intégration de maisons prestigieuses dans des grands groupes économiques soucieux de rentabilité rapide et intéressés par une médiatisation de défilés permettant de vendre des accessoires divers (produits cosmétiques, sacs, bijoux, etc.) aux fashionistas, turn-over des directeurs artistiques, défilés marqués par le hideux ou le choquant, vêtements négligeant l'élégance, le côté pratique et la beauté.. Au fil des récentes décennies, Paris a peiné à garder son rang de capitale de la haute couture.
Paris Couture 1945-1968
Arte diffusa le 13 mai 2018 "Paris Couture 1945-1968" par Jean Lauritano (France, 2016).
"Cristóbal Balenciaga, Jacques Fath, Pierre Balmain, Christian Dior, Hubert de Givenchy... À travers le portrait des grands créateurs de l'époque et de leurs excentriques clientes, l'évocation élégante et tout en archives, d'un monde à jamais disparu."
"Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la haute couture parisienne se remet en ordre de marche. Les soldats alliés stationnés dans la capitale en profitent pour faire des emplettes tandis que l’aristocratie féminine, libérée des restrictions, ravive avec bonheur ses rituels mondains, drapée dans des robes de petit dîner, de danse, de cocktail ou de grand soir. Les cousettes s’activent alors dans les ateliers pour concrétiser cette splendide renaissance esquissée par des créateurs de génie."
A la fin des années cinquante, Paris comptait une centaine de maisons de couture qui bénéficiaient d'une clientèle de milliers de femmes. A l'aube des années 1980, seule une dizaine avait survécu.
"Aussi brillant qu’inaccessible, Cristóbal Balenciaga, qui a fui la guerre civile espagnole, excite la curiosité des clientes et des journalistes. De son côté, le flamboyant Jacques Fath multiplie les fêtes costumées dans son château. Bientôt, deux audacieux modélistes inaugurent leurs maisons de couture : Pierre Balmain et Christian Dior, soutenus par une presse féminine démuselée. Suivent l’immense – par la taille comme par le talent – Hubert de Givenchy et le prodige Yves Saint Laurent, tandis que, tapie dans l’ombre de l’exil, mademoiselle Chanel prépare un retour risqué…"
Le décès prématuré de Jacques Fath et de Marcel Rochas a été fatal pour les maisons de haute couture qu'ils avaient fondées. Robert Piguet, Lucien Lelong et d'autres n'ont pas su accompagner les bouleversements que Givenchy a sentis.
Balenciaga domine alors la haute couture française. Refusant toute médiatisation, le système lucratif des licences, il se lie d'amitié avec Hubert de Givenchy dont il sera le mentor.
Les stars du cinéma hollywoodien ou français se rendent dans les ateliers et boutiques de ces maisons prestigieuses, et concourent à la célébrité de ces couturiers. Dans les années 1960, les acheteurs de grands magasins américains sont moins demandeurs de modèles de haute couture française à acheter pour les adapter à la clientèle féminine américaine. Le prêt-à-porter s'est imposé outre-Atlantique.
"Narré par Lambert Wilson, ce très classieux film d’archives, saturé de robes plus éblouissantes les unes que les autres, capte, sur deux décennies, le rayonnement sans égal et le crépuscule de la haute couture française, inexorablement réduite au rôle de vitrine du prêt-à-porter sous l’effet de la concurrence étrangère et de la démocratisation de la mode."
Christian Dior
Madame Grès, la couture à l’œuvre
Madame Carven (1909-2015)
Jeanne Lanvin
La Mode retrouvée. Les robes trésors de la comtesse Greffulhe
Paris - Haute couture
Mark Shaw dans l’Univers de Haute Couture - Dior • Balenciaga • Balmain
« Assassinat d'une modiste » de Catherine Bernstein
« Stitching History from the Holocaust »
L'Art de l'automobile. Chefs-d’œuvre de la collection Ralph Lauren
Sonia Rykiel (1930-2016)
L’histoire sous les pieds. 3000 ans de chaussures
Réduction du nombre de clientes, fermeture de maisons de haute couture, savoir-faire inégalé d'artisans, licenciement ou décès des couturiers fondateurs, intégration de maisons prestigieuses dans des grands groupes économiques soucieux de rentabilité rapide et intéressés par une médiatisation de défilés permettant de vendre des accessoires divers (produits cosmétiques, sacs, bijoux, etc.) aux fashionistas, turn-over des directeurs artistiques, défilés marqués par le hideux ou le choquant, vêtements négligeant l'élégance, le côté pratique et la beauté.. Au fil des récentes décennies, Paris a peiné à garder son rang de capitale de la haute couture.
Paris Couture 1945-1968

"Cristóbal Balenciaga, Jacques Fath, Pierre Balmain, Christian Dior, Hubert de Givenchy... À travers le portrait des grands créateurs de l'époque et de leurs excentriques clientes, l'évocation élégante et tout en archives, d'un monde à jamais disparu."

A la fin des années cinquante, Paris comptait une centaine de maisons de couture qui bénéficiaient d'une clientèle de milliers de femmes. A l'aube des années 1980, seule une dizaine avait survécu.

Le décès prématuré de Jacques Fath et de Marcel Rochas a été fatal pour les maisons de haute couture qu'ils avaient fondées. Robert Piguet, Lucien Lelong et d'autres n'ont pas su accompagner les bouleversements que Givenchy a sentis.
Balenciaga domine alors la haute couture française. Refusant toute médiatisation, le système lucratif des licences, il se lie d'amitié avec Hubert de Givenchy dont il sera le mentor.

"Narré par Lambert Wilson, ce très classieux film d’archives, saturé de robes plus éblouissantes les unes que les autres, capte, sur deux décennies, le rayonnement sans égal et le crépuscule de la haute couture française, inexorablement réduite au rôle de vitrine du prêt-à-porter sous l’effet de la concurrence étrangère et de la démocratisation de la mode."
"Né en à Granville en 1905, Christian Dior grandit dans une famille aisée. Il est élevé par un père industriel, et une mère passionnée par l'art des jardins, passion qu'il ne tardera pas à partager avec elle".
"Dans les années 1920, influencé par ses parents, il entre à l'institut de Science Politique de Paris. Cependant, sa vraie vocation est l'architecture, comme il le confesse dans ses mémoires. Il est également intéressé par la musique, mais le dessin et la peinture deviennent rapidement ses principaux centres d'intérêt. De 1928 à 1934, il tient avec son ami Jacques Bonjean une galerie d'art à Paris."
"Les années 1930 sont synonymes de perte pour Christian Dior : sa mère Madeleine, la maison de son enfance, que son père est contraint de vendre suite à la crise économique de 1929. Néanmoins, c'est aussi durant cette décennie qu'il établit ses premiers contacts avec la mode. Son ami l'acteur Jean Ozenne remarque son talent et l'encourage à vendre quelques croquis. C'est ainsi qu'après son retour du service militaire, en 1935, il vend ses premiers croquis de robes et de chapeaux chez Claude Saint-Cyr ou chez la modiste Madame Agnès. Il est ensuite embauché en tant qu'illustrateur par Le Figaro Illustré, où il rencontre René Gruau."
"En 1938, il est engagé par le grand couturier Robert Piguet en tant que modéliste et dessinateur. Mobilisé pour la guerre, il ne revient à Paris qu'en 1941, et entre chez Lucien Lelong, une des plus grandes maison de couture Parisienne.
"En 1945, il fait la connaissance de Marcel Boussac, qui croit immédiatement en son talent et qui lui accorde une maison à son nom au 30 avenue Montaigne, en plus d'investir soixante millions de francs. La maison de couture Christian Dior est donc inaugurée le 16 décembre 1946, mais c'est le 12 février 1947 que Christian Dior bouleverse la mode avec son premier défilé, qui lance le fameux "New look". Il part pour les Etats-Unis à la conquête du marché de la mode dès 1948, et ouvre Christian Dior New York Inc. En onze ans, son activité s'étend dans quinze pays et assure l'emploi de plus de deux mille personnes."
"En octobre 1957, à 52 ans, il est foudroyé par une crise cardiaque en Italie, où il séjournait quelques jours lors d'une cure à Montecatini Terme. Christian Dior repose aujourd'hui à Callian, dans le Var."
Le musée Christian Dior Granville présente l'exposition "Les Trésors de la collection - 30 ans d'acquisitions" (7 avril 2018-6 janvier 2019).

« Des tailles de guêpe corsetées, des hanches exagérées, des jupes amples et bouffantes : le style Dior révolutionne la mode d'après-guerre ».
"Dans les années 1920, influencé par ses parents, il entre à l'institut de Science Politique de Paris. Cependant, sa vraie vocation est l'architecture, comme il le confesse dans ses mémoires. Il est également intéressé par la musique, mais le dessin et la peinture deviennent rapidement ses principaux centres d'intérêt. De 1928 à 1934, il tient avec son ami Jacques Bonjean une galerie d'art à Paris."
"Les années 1930 sont synonymes de perte pour Christian Dior : sa mère Madeleine, la maison de son enfance, que son père est contraint de vendre suite à la crise économique de 1929. Néanmoins, c'est aussi durant cette décennie qu'il établit ses premiers contacts avec la mode. Son ami l'acteur Jean Ozenne remarque son talent et l'encourage à vendre quelques croquis. C'est ainsi qu'après son retour du service militaire, en 1935, il vend ses premiers croquis de robes et de chapeaux chez Claude Saint-Cyr ou chez la modiste Madame Agnès. Il est ensuite embauché en tant qu'illustrateur par Le Figaro Illustré, où il rencontre René Gruau."
"En 1938, il est engagé par le grand couturier Robert Piguet en tant que modéliste et dessinateur. Mobilisé pour la guerre, il ne revient à Paris qu'en 1941, et entre chez Lucien Lelong, une des plus grandes maison de couture Parisienne.

"En octobre 1957, à 52 ans, il est foudroyé par une crise cardiaque en Italie, où il séjournait quelques jours lors d'une cure à Montecatini Terme. Christian Dior repose aujourd'hui à Callian, dans le Var."
Le musée Christian Dior Granville présente l'exposition "Les Trésors de la collection - 30 ans d'acquisitions" (7 avril 2018-6 janvier 2019).

Arte diffusera le 30 septembre 2018 à 22 h 20 « Les dessins de Christian Dior » (Die Zeichnungen des Christian Dior) par Loïc Prigent. « Dans les années 1950, Christian Dior réinvente la silhouette de la femme. Les lignes folles de ses merveilleux dessins, dévoilés par Loïc Prigent, témoignent de dix années de création foisonnantes. »

« Finie l'époque du rationnement, l'inventeur du fameux new-look déroule des mètres de tissus – suscitant au passage la polémique – pour habiller la femme ».

« Mais à force d'enchaîner à un rythme effréné les collections, celui qui aime se décrire comme "un paysan normand bedonnant" s'épuise ».

« Deux ans avant sa mort, il avait pris soin d'embaucher le jeune Yves Saint Laurent pour lui succéder ».



« Une scène a été montée dans l'hippodrome de Longchamp, dans l'ouest de Paris pour accueillir ce défilé auquel ont assisté les actrices américaine Blake Lively, canadienne Charlotte le Bon et française d'origine ukrainienne Olga Kurylenko ».

L'ensemble montre-t-il une symbiose entre danse et mode ? La danse magnifie-t-elle les robes de Dior en soulignant leur sophistication et légèreté ? Ou la danse, avec ses effets spéciaux, parasite-t-elle un défilé de mode dont les modèles arborent un visage impavide, marmoréen ?
Balenciaga
Arte diffusa le 30 septembre 2018 à 23 h 15 "La robe du soir Balenciaga" (Zum Ersten, zum Zweiten, zum Dritten! Das Balenciaga-Abendkleid) par Antoine Coursat. "L’incroyable destin de pièces exceptionnelles vendues aux enchères en salle des ventes. Dans ce volet : la robe du soir en plumes roses créée par Cristóbal Balenciaga, la première pièce de haute couture vendue par la société américaine Sotheby’s."

"Une pièce vaporeuse et légère, proposée en quelques exemplaires seulement, et dont le dernier propriétaire est un homme : Didier Ludot, célèbre collectionneur, aussi courtisé que jalousé, qui expose dans sa boutique du Palais-Royal, à Paris, des créations de grands couturiers. En 1965, Francine Weisweiller, mécène et amie de Jean Cocteau, avait acheté cette robe lors d’un défilé."
Balmain
Arte diffusa le 28 septembre 2018 à 23 h 40 "La ligne Balmain" (Der Stil Balmain) par Loïc Prigent. "Comment le surdoué Olivier Rousteing, jeune trentenaire, réinvente les fondamentaux de la mythique maison Balmain. Une visite des coulisses survoltées d’avant-défilé, signée Loïc Prigent."


Jean-Charles de Castelbajac

"Designer, peintre, couturier, cet intarissable et infatigable créateur, qui s'est plu à entrechoquer la poésie et le pogo, la philo et le prêt-à-porter, le hip-hop et le pop art, le Moyen Âge et les cartoons, la haute couture et le grand public, craint la surchauffe plus que la page blanche. Dans cet (auto)portrait inspiré, illustré de ses dessins, il évoque pêle-mêle, avec un débit de mitraillette survoltée, ses débuts fracassants dans la mode, en 1971 (il a 22 ans), ses coups de cœur permanents (Vivienne Westwood, Malcolm McLaren, Keith Haring, M.I.A…), ses succès et ses (rares) flops. Une épopée pop haute en couleur, forcément."
« Les dessins de Christian Dior » par Loïc Prigent
France, 2018, 54 min
Sur Arte les 30 septembre 2018 à 22 h 20 et 21 octobre 2018 à 6 h 05
Sur Arte les 30 septembre 2018 à 22 h 20 et 21 octobre 2018 à 6 h 05
Visuels :
Christian Dior dessine un dessin sur un tableau noir.
Les dessins avec le motif de tissu correspondant.
Joëlle Diderich.
Soizic Pfaff de "Dior Héritage" et Yorn Michaelsen, assistant dans l'atelier de Christian Dior.
Soizic Pfaff de "Dior Héritage" et Yorn Michaelsen, assistant dans l'atelier de Christian Dior.
Florence Chehet, directrice de studio pour les produits légers.
© Bangumi
"La robe du soir Balenciaga" par Antoine Coursat
France, 2015
Sur Arte le 30 septembre 2018 à 23 h 15
Visuels :
Robe de 1965 et Essayage. ©Damien Pelletier
Robe exposée. ©Gédéon Programmes
France, 2014
Sur Arte le 28 septembre 2018 à 22 h 45
Visuels :
Comment le créateur surdoué Olivier Rousteing, 28 ans, réinvente les fondamentaux de la mythique maison Balmain
© Bangumi/Deralf
France, 2017, 52 min
Sur Arte le 28 septembre 2018 à 22 h 45
Visuels :
Jean-Charles de Castelbajac
© Mathieu Cesar
Dessin de Jean-Charles de Castelbajac
© Jean-Charles de Castelbajac
Peinture murale de Jean-Charles de Castelbajac
© A Prime Group
Visuels :
Jean-Charles de Castelbajac
© Mathieu Cesar
Dessin de Jean-Charles de Castelbajac
© Jean-Charles de Castelbajac
Peinture murale de Jean-Charles de Castelbajac
© A Prime Group
"Paris Couture 1945-1968" par Jean Lauritano
France, 2016
Visuels :
La mode de printemps chez Christian Dior 1954 - Les Actualités Françaises. Credit : © INA
France, 2016
Visuels :
La mode de printemps chez Christian Dior 1954 - Les Actualités Françaises. Credit : © INA
Modèle Chanel - Années 50. Credit : © Frères Seeberger/BNF
Modèle Schiaparelli - Années 50. Credit : © Frères Seeberger/BNF
Modèle Balenciaga devant la maison Balenciaga - Années 50. Credit : © Frères Seeberger/BNF
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