Arte diffusera le 4 juillet 2018 « War Diary » par Marc Wiese. « La tragédie de la guerre en Syrie, couverte cinq ans durant par le reporter Carsten Stormer. En plus de quinze mille images, le correspondant de guerre a saisi avec son appareil photo ce qui restait de vie sous les décombres de villes syriennes ravagées par les bombes. Un témoignage saisissant. »
« Les derniers hommes d’Alep » par Feras Fayyad et Steen Johannessen
« Des hommes comme les autres, correspondants au Moyen-Orient », par Joris Luyendijk
« War Diary » par Marc Wiese
« Des hommes comme les autres, correspondants au Moyen-Orient », par Joris Luyendijk
« War Diary » par Marc Wiese
"I am an eye witness. A chronicler of a war. Everything you are about to see, I experienced myself". (Je suis un témoin. Un chroniqueur de la guerre. Tout ce que vous allez voir, je l'ai vécu"), a déclaré le journaliste et photographe allemand Carsten Stormer.
« Entre 2012 et 2017, Carsten Stormer a couvert pour la presse allemande et internationale le conflit syrien ».
« En plus de quinze mille images, le correspondant de guerre a saisi avec son appareil photo ce qui restait de vie sous les décombres de villes syriennes ravagées par les bombes ».
« À Alep, il capte l’afflux incessant de blessés à l’hôpital, la longue file d’attente devant une boulangerie ou l’action des casques blancs, ces civils constamment exposés au danger pour sauver les autres ».
Les Casques blancs ou Syria Civil Defence, volontaires syriens, sont les personnages principaux de films et ont suscité de nombreuses interrogations sur la réalité de leurs actions, leurs liens avec des mouvements terroristes islamistes et leurs mises en scène de "sauvetages". Il aurait été intéressant d'évoquer cette controverse et les éléments du débat qui est alimenté par la diffusion de photographies analysées, insérées dans différents contextes, inspirant des actions visant à discréditer le régime de Bachar el Assad et à affaiblir son soutien russe, etc.
Le 27 février 2017, l'Oscar du Meilleur court métrage documentaire a distingué The White Helmets, réalisé par Orlando von Einsiedel. Ces White Helmets se présentent comme des sauveteurs de civils victimes de bombardements en Syrie.
« À Zabadani, près de la frontière avec le Liban, il rencontre l’équipe du journal révolutionnaire Oxygen, risquant pour cela d’être enlevé à tout moment par les soldats du gouvernement ».
« Dans la bouche des Syriens que Carsten Stormer croise sur son chemin et qui ont, eux, la chance d’être encore vivants, une question revient sans cesse : "Pourquoi personne ne nous aide ? »
« Primé à plusieurs reprises pour ses précédents films, le réalisateur Marc Wiese livre à travers ses cinq années de reportages une œuvre saisissante sur l’horreur de la guerre et le rôle ambigu des journalistes qui les couvrent ».
Ce documentaire suscite des interrogations : une image sans commentaire suffit-elle pour comprendre un conflit complexe ? L'image inspire-t-elle uniquement des émotions, ce qui expliquerait leur utilisation ou leur instrumentalisation dans le cadre de propagande de parties au conflit ou de médias ?
Ce documentaire suscite des interrogations : une image sans commentaire suffit-elle pour comprendre un conflit complexe ? L'image inspire-t-elle uniquement des émotions, ce qui expliquerait leur utilisation ou leur instrumentalisation dans le cadre de propagande de parties au conflit ou de médias ?
« War Diary » par Marc Wiese
Allemagne, IFAGE Filmproduktion pour WDR/ARTE, 2017, 52 min
Sur Arte le 4 juillet 2018 à 23 h 35
Visuels :
Carsten Stormer, reporter de guerre
Une rue d'Alep
© Carsten Stormer
Guerre en Syrie
© Marcel Mettelsiefen
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