Robert Francis Kennedy, Sr, (1925-1968), frère cadet du Président John F. Kennedy, a été procureur général des États-Unis (1961-1964), puis sénateur de l'État de New York de 1964 à son assassinat. Robert Kennedy Jr, fils de Robert Kennedy, est un avocat et militant écologiste âgé de 65 ans. En 2018, il a rencontré Sirhan Sirhan en prison. En octobre 2019, il a réclamé une enquête sur la mort de son père et déclaré que l'assassin a pu fuir le lieu du crime et est identifiable. Il s'agirait selon lui de Thane Eugene Cesar, un agent de la sécurité de l'hôtel où se trouvait Robert Kennedy. ARTE rediffusera le 30 juillet 2023 à 01 h 25 "Les Kennedy - Une fratrie américaine" d'André Schäfer et d'Anna Steuber.
« Lyndon B. Johnson. Un président méconnu » par Claire Walding
Robert F. Kennedy, surnommé Bobby, fils puîné de Joseph Patrick Kennedy, est né dans une famille catholique nombreuse – fratrie de neuf enfants -, d’origine irlandaise.
Ayant édifié une fortune dans les affaires, les Kennedy poursuivent leur ascension dans la sphère politique : soutien du Président démocrate Franklin D. Roosevelt, Joseph Patrick Kennedy a été nommé ambassadeur au Royaume-Uni (1938-1940), John F. Kennedy (1917-1963) a été le 35e président des Etats-Unis (1961-1963), et trois sénateurs démocrates, John F. Kennedy, Robert F. Kennedy et Edward Moore Kennedy.
Adolescent âgé de 17 ans, Robert Kennedy s’engage dans l’United States Navy.
De 1946 à 1948, il étudie au Bates College et les sciences politiques à Harvard.
Reporter en Israël
En avril 1948, Robert Kennedy, âgé de 22 ans, se rend au Proche-Orient pour couvrir le conflit entre Juifs et Arabes en Eretz Israël, alors Palestine mandataire, qu’il quitte avant la Déclaration d’Indépendance d’Israël le 14 mai 1948 et la déclaration par Ben Gourion du nom de l’Etat Juif refondé.
The Boston Post publie ses quatre articles en juin 1948.
Robert Kennedy n’y exprime pas l’antipathie pour les Juifs qu’éprouvait son père.
Politique
Puis, de 1948 à 1951, il étudie le droit à l'université de Virginie et devient avocat.
En 1950, il épouse Ethel Skakel, née en 1928. Le couple a onze enfants.
Au début des années 1950, Robert Kennedy est conseiller juridique pour des commissions d'enquête du Sénat de Washington, en particulier pour le sénateur républicain Joseph McCarthy et pour la commission anti-mafia dirigée par le sénateur démocrate John Little McClellan. Il combat Jimmy Hoffa, président du syndicat des camionneurs.
Il aide son frère John F. Kennedy lors de sa campagne électorale au poste de sénateur. A la différence de John Fitzgerald, Bob Kennedy semble plus idéaliste, prônant ce qu’avait formulé George Bernard Shaw « Vous voyez le monde tel qu'il est et vous vous dites : « Pourquoi ? », moi je rêve d'un autre monde et je me dis : « Pourquoi pas ? ».
En 1961, le président élu John F. Kennedy entre à la Maison Blanche. Nommé Attorney General (ministre de la Justice), Bob Kennedy initie une lutte contre la mafia, en particulier contre Jimmy Hoffa, Sam Giancana, Santo Trafficante Junior et Carlos Marcello.
Conseiller de son frère Président, ce trentenaire joue un rôle essentiel lors des tensions avec l’Union soviétique pour résoudre pacifiquement la crise des missiles de Cuba. Grâce à un contact officieux avec Anatoli Dobrynine, ambassadeur de l’URSS (Union des républiques socialistes soviétiques), via un journaliste et le « correspondant » du KGB, il conçoit avec l'ambassadeur une formule pour que l’URSS procède au retrait de ses missiles de Cuba sans être humilié publiquement.
A l’été 1963, il encourage le Président à s’engager en faveur des droits civiques.
Après l’assassinat de John F. Kennedy, le 22 novembre 1963, Bob donne sa démission au président Lyndon B. Johnson.
Profondément bouleversé par la mort de son frère aîné, il s’engage du côté des pauvres et contre la peine de mort. Son sillonne les États-Unis, et les pays du tiers monde.
En 1964, il est élu sénateur de l’État de New York.
En 1965, Robert Kennedy est le premier à atteindre le sommet du mont Kennedy, au Canada.
En juin 1966, avec son épouse Ethel, Robert Kennedy se rend en Afrique du Sud alors sous le régime de l'apartheid. « Chaque fois qu’un homme se dresse pour défendre un idéal, améliorer le sort de ses semblables, redresser une injustice, naît une minuscule vaguelette d’espoir »… Ce passage de son discours à l'université du Cap est reproduit sur son mémorial au cimetière national d'Arlington.
« Certains hommes voient les choses telles qu'elles sont et disent, pourquoi ; je rêve de choses qui n'ont jamais été et dis, pourquoi pas », déclare Robert Kennedy lors d’un hommage à son frère décédé, le 8 juin 1968.
Assassinat
Affaibli par la guerre du Viêt Nam, le président Lyndon B. Johnson décide de ne pas se porter candidat à l’élection présidentielle. Robert F. Kennedy se présente aux primaires du Parti démocrate pour obtenir l’investiture à cette élection.
Ses concurrents ? Le vice-président Hubert Humphrey, Eugene McCarthy et George McGovern.
Robert Kennedy fustige la guerre au Viêt Nam, et s’engage dans la lutte pour les droits civiques, la justice sociale et l’égalité. Le 4 avril 1968, Martin Luther King est assassiné ; Robert Kennedy prononce un discours dans un ghetto noir pour calmer la colère de son auditoire.
Sa victoire aux élections primaires de Californie le place en position de grand favori dans cette primaire.
Le 5 juin 1968, alors que ce quarantenaire fête cette victoire avec ses soutiens enthousiastes, il prononce un discours puis s’éloigne de la salle de réception par les cuisines de l'hôtel Ambassador avec son épouse Ethel enceinte de leur onzième enfant.
Il est alors blessé mortellement par un tireur jordanien anti-israélien, Sirhan Sirhan. Il décède le lendemain à l’hôpital. Quatre autres personnes, dont Paul Schrade, sont blessées.
Un million d'Américains suit le passage en train de la dépouille de Robert Kennedy de New York à Washington D.C.
« Mon frère n'a pas besoin d'être idéalisé, ou grandi dans la mort au-delà de ce qu'il était dans la vie, il doit être reconnu simplement comme un homme aussi bon et honnête, qui a vu le mal et essayait de l'enrayer, a vu la souffrance et a essayé de la guérir, a vu la guerre et a essayé de l'arrêter ». C’est par ces mots que son frère Ted Kennedy lui rend hommage dans son éloge funèbre.
La date de l’assassinat coïncide avec le premier anniversaire du déclenchement de la guerre des Six-jours ayant opposé l’Etat d’Israël et trois Etats Arabes : l'Égypte, la Jordanie et la Syrie. Né en 1944 dans une famille chrétienne à Jérusalem, alors en Palestine mandataire, arrivé aux Etats-Unis en 1956, l’assassin a changé de religion à plusieurs reprises et a déclaré que sa haine à l’égard de Robert Kennedy était née quand il avait appris son soutien à l’Etat juif. Lors de son procès, il a revendiqué le crime, en ajoutant n’avoir aucun souvenir de l’avoir commis. Le 17 avril 1969, Sirhan Sirhan Sirhan est reconnu coupable et condamné à mort. En 1972, la peine est commuée en prison à perpétuité.
En 1968, Ethel Kennedy, veuve, a créé à Washington le Robert F. Kennedy Center for Justice and Human Rights ou RFK Center, devenu le Robert F. Kennedy Human Rights. Une organisation visant à promouvoir le rêve d'un monde pacifié et juste de Robert F. Kennedy en soutenant les droits de l'homme. Elle remet le RFK Human Rights Award, soutient les journalistes et écrivains d'investigations par les RFK Book and Journalism Awards, et contribue à l'éducation du public et encourage les étudiants à impulser un changement dans leurs classes.
Robert F. Kennedy, surnommé Bobby, fils puîné de Joseph Patrick Kennedy, est né dans une famille catholique nombreuse – fratrie de neuf enfants -, d’origine irlandaise.
Ayant édifié une fortune dans les affaires, les Kennedy poursuivent leur ascension dans la sphère politique : soutien du Président démocrate Franklin D. Roosevelt, Joseph Patrick Kennedy a été nommé ambassadeur au Royaume-Uni (1938-1940), John F. Kennedy (1917-1963) a été le 35e président des Etats-Unis (1961-1963), et trois sénateurs démocrates, John F. Kennedy, Robert F. Kennedy et Edward Moore Kennedy.
Adolescent âgé de 17 ans, Robert Kennedy s’engage dans l’United States Navy.
De 1946 à 1948, il étudie au Bates College et les sciences politiques à Harvard.
Reporter en Israël
En avril 1948, Robert Kennedy, âgé de 22 ans, se rend au Proche-Orient pour couvrir le conflit entre Juifs et Arabes en Eretz Israël, alors Palestine mandataire, qu’il quitte avant la Déclaration d’Indépendance d’Israël le 14 mai 1948 et la déclaration par Ben Gourion du nom de l’Etat Juif refondé.
The Boston Post publie ses quatre articles en juin 1948.
Robert Kennedy n’y exprime pas l’antipathie pour les Juifs qu’éprouvait son père.
Politique
Puis, de 1948 à 1951, il étudie le droit à l'université de Virginie et devient avocat.
Au début des années 1950, Robert Kennedy est conseiller juridique pour des commissions d'enquête du Sénat de Washington, en particulier pour le sénateur républicain Joseph McCarthy et pour la commission anti-mafia dirigée par le sénateur démocrate John Little McClellan. Il combat Jimmy Hoffa, président du syndicat des camionneurs.
Il aide son frère John F. Kennedy lors de sa campagne électorale au poste de sénateur. A la différence de John Fitzgerald, Bob Kennedy semble plus idéaliste, prônant ce qu’avait formulé George Bernard Shaw « Vous voyez le monde tel qu'il est et vous vous dites : « Pourquoi ? », moi je rêve d'un autre monde et je me dis : « Pourquoi pas ? ».


A l’été 1963, il encourage le Président à s’engager en faveur des droits civiques.
Après l’assassinat de John F. Kennedy, le 22 novembre 1963, Bob donne sa démission au président Lyndon B. Johnson.
Profondément bouleversé par la mort de son frère aîné, il s’engage du côté des pauvres et contre la peine de mort. Son sillonne les États-Unis, et les pays du tiers monde.
En 1964, il est élu sénateur de l’État de New York.

En juin 1966, avec son épouse Ethel, Robert Kennedy se rend en Afrique du Sud alors sous le régime de l'apartheid. « Chaque fois qu’un homme se dresse pour défendre un idéal, améliorer le sort de ses semblables, redresser une injustice, naît une minuscule vaguelette d’espoir »… Ce passage de son discours à l'université du Cap est reproduit sur son mémorial au cimetière national d'Arlington.
« Certains hommes voient les choses telles qu'elles sont et disent, pourquoi ; je rêve de choses qui n'ont jamais été et dis, pourquoi pas », déclare Robert Kennedy lors d’un hommage à son frère décédé, le 8 juin 1968.
Assassinat
Affaibli par la guerre du Viêt Nam, le président Lyndon B. Johnson décide de ne pas se porter candidat à l’élection présidentielle. Robert F. Kennedy se présente aux primaires du Parti démocrate pour obtenir l’investiture à cette élection.
Ses concurrents ? Le vice-président Hubert Humphrey, Eugene McCarthy et George McGovern.


Le 5 juin 1968, alors que ce quarantenaire fête cette victoire avec ses soutiens enthousiastes, il prononce un discours puis s’éloigne de la salle de réception par les cuisines de l'hôtel Ambassador avec son épouse Ethel enceinte de leur onzième enfant.
Il est alors blessé mortellement par un tireur jordanien anti-israélien, Sirhan Sirhan. Il décède le lendemain à l’hôpital. Quatre autres personnes, dont Paul Schrade, sont blessées.
Un million d'Américains suit le passage en train de la dépouille de Robert Kennedy de New York à Washington D.C.
« Mon frère n'a pas besoin d'être idéalisé, ou grandi dans la mort au-delà de ce qu'il était dans la vie, il doit être reconnu simplement comme un homme aussi bon et honnête, qui a vu le mal et essayait de l'enrayer, a vu la souffrance et a essayé de la guérir, a vu la guerre et a essayé de l'arrêter ». C’est par ces mots que son frère Ted Kennedy lui rend hommage dans son éloge funèbre.
La date de l’assassinat coïncide avec le premier anniversaire du déclenchement de la guerre des Six-jours ayant opposé l’Etat d’Israël et trois Etats Arabes : l'Égypte, la Jordanie et la Syrie. Né en 1944 dans une famille chrétienne à Jérusalem, alors en Palestine mandataire, arrivé aux Etats-Unis en 1956, l’assassin a changé de religion à plusieurs reprises et a déclaré que sa haine à l’égard de Robert Kennedy était née quand il avait appris son soutien à l’Etat juif. Lors de son procès, il a revendiqué le crime, en ajoutant n’avoir aucun souvenir de l’avoir commis. Le 17 avril 1969, Sirhan Sirhan Sirhan est reconnu coupable et condamné à mort. En 1972, la peine est commuée en prison à perpétuité.
En 1968, Ethel Kennedy, veuve, a créé à Washington le Robert F. Kennedy Center for Justice and Human Rights ou RFK Center, devenu le Robert F. Kennedy Human Rights. Une organisation visant à promouvoir le rêve d'un monde pacifié et juste de Robert F. Kennedy en soutenant les droits de l'homme. Elle remet le RFK Human Rights Award, soutient les journalistes et écrivains d'investigations par les RFK Book and Journalism Awards, et contribue à l'éducation du public et encourage les étudiants à impulser un changement dans leurs classes.


En janvier 2017, Kathleen Kennedy Townsend, fille ainée du sénateur défunt, lieutenant-gouverneur du Maryland (1995-2003), a visité Israël. Née en 1951, cette politicienne démocrate y a exprimé son enthousiasme pour l’Etat juif : « Partout dans le monde, on pourrait regarder vers Israël, comme un exemple de peuple qui est déterminé à faire que quelque chose fonctionne. C’est fabuleux ! » Elle a souligné le « lien spécial » avec Israël qu’elle a hérité de son père. Elle a rappelé ses articles en 1948 « sur le courage des Israéliens, et combien ils étaient déterminés à construire un nouveau pays. Après avoir vu tant d’horreur en Europe, ils allaient construire un pays de courage, démocratique et empreint de valeurs. Et [Robert Kennedy] s’est rendu compte, quand il a vu les Israéliens, que les Etats-Unis avaient une relation spéciales avec ce pays, et avait besoin de s’assurer que cette relation demeurerait ferme ». Kathleen Kennedy Townsend a ajouté : « En 1968, mon père se battait pour que 50 jets soient donnés à l’armée israélienne, et il a été tué en raison de son soutien » à Israël.
Hypothèses sur l'assassinat
Cet assassinat suscite des controverses. L’une d’elles évoque l’hypothèse d’un deuxième tireur : le rapport d'autopsie communiqué par le procureur aux avocats du prévenu indiquait que Bob Kennedy a été tué à bout portant par des tirs provenant de derrière lui, dont un tir fatal derrière son oreille, mais Sirhan Sirhan se trouvait face à lui. Ce qui évoque « The Manchurian Candidate » de John Frankenheimer avec Frank Sinatra et Laurence Harvey.
Cet assassinat suscite des controverses. L’une d’elles évoque l’hypothèse d’un deuxième tireur : le rapport d'autopsie communiqué par le procureur aux avocats du prévenu indiquait que Bob Kennedy a été tué à bout portant par des tirs provenant de derrière lui, dont un tir fatal derrière son oreille, mais Sirhan Sirhan se trouvait face à lui. Ce qui évoque « The Manchurian Candidate » de John Frankenheimer avec Frank Sinatra et Laurence Harvey.
En mai 2018, Robert F. Kennedy Jr., avocat et un des enfants du sénateur décédé, a déclaré au Wahington Post qu’il ne croyait pas que Sirhan Sirhan avait tué son père.
Avant Noël 2017, il s’est rendu avec son épouse Cheryl Hines à la prison californienne où est détenu Sirhan Sirhan. Il a rencontré ce dernier pendant trois heures. Il a étudié les rapports du médecin légiste et des policiers. Il a interviewé des témoins. Agé de 14 ans en 1968, ce sexagénaire souhaite une nouvelle enquête sur l’assassinat.

Robert Kennedy Jr, fils de Robert Kennedy, est un avocat et militant écologiste âgé de 65 ans. En 2018, il a rencontré Sirhan Sirhan en prison. En octobre 2019, il a réclamé une enquête sur la mort de son père et déclaré que l'assassin a pu fuir le lieu du crime et est identifiable. Il s'agirait selon lui de Thane Eugene Cesar, un agent de la sécurité de l'hôtel où se trouvait Robert Kennedy.
Raciste, Cesar aurait comploté avec Sirhan et aurait tiré les balles mortelles quand Sirhan ne pouvait pas infliger de blessures léthales après ses deux tirs. Cesar aurait tiré les quatre balles mortelles alors qu'il se trouvait juste derrière Robert Kennedy, alors que Sirhan Sirhan, selon des témoins, n'a jamais pu approcher de près le candidat démocrate américain. Ancien assistant de Robert Kennedy, âgé maintenant de 94 ans, Paul Schrade a été blessé par une balle lors de l'attaque. Il partage l'opinion de Robert Kennedy Jr : “Bobby Kennedy a reçu trois balles mortelles par un second tireur. Sirhan n'a jamais été en position pour tirer sur Kennedy dans le dos".

Le 30 août 2019, Sirhan Sirhan, l’assassin de Robert F. Kennedy, a été poignardé "par un codétenu dans une prison de San Diego. L'administration pénitentiaire a indiqué, par communiqué, que les agents sont intervenus rapidement et ont trouvé un détenu blessé à l'arme blanche. Il a été transporté à l’hôpital et est actuellement dans un état stable. La déclaration ne nommait pas Sirhan, mais une source du gouvernement américain a confirmé qu'il s’agissait de Sirhan Sirhan. L'agresseur présumé a été identifié et isolé dans l'attente d'une enquête. On ne connaît pas les motivations derrière son geste. Sirhan, 75 ans, a été reconnu coupable d'avoir tiré sur Kennedy peu après minuit, le 5 juin 1968. Sirhan a été condamné à mort, mais les autorités californiennes ont ensuite commué sa peine en prison à vie. Il s'est vu refuser plusieurs fois la libération conditionnelle. Palestinien de nationalité jordanienne, il a prétendu au cours des ans qu'il ne se souvenait pas d'avoir tiré sur Kennedy. Dans une interview télévisée, il avait déclaré qu'il s'était senti trahi par le soutien de Kennedy à Israël lors de la guerre des Six Jours de 1967. À l'instar du meurtre de son frère John F. Kennedy en 1963, plusieurs questions sont restées sans réponse dans l'enquête sur la mort de Robert F. Kennedy. En tant que prisonnier très en vue, Sirhan était détenu dans la prison d'État de Corcoran, dans le nord du pays. Après avoir dit aux autorités, il y a plusieurs années, qu'il préférerait être logé dans une prison régulière, il a été transféré à l'établissement Richard J. Donovan."
Paul Schrade est persuadé que Sirhan a tiré sur lui et les autres blessés mais qu’il n’a pas tué Robert Kennedy. Depuis 1974, il mène un combat pour persuader les autorités idoines de relancer des investigations sur ce dossier et identifier le deuxième tireur. En 2012, Sirhan Sirhan avait évoqué un second tireur ayant tiré les balles mortelles.
Paul Schrade est persuadé que Sirhan a tiré sur lui et les autres blessés mais qu’il n’a pas tué Robert Kennedy. Depuis 1974, il mène un combat pour persuader les autorités idoines de relancer des investigations sur ce dossier et identifier le deuxième tireur. En 2012, Sirhan Sirhan avait évoqué un second tireur ayant tiré les balles mortelles.
« Bobby Kennedy - L'homme qui voulait changer l'Amérique »
Histoire diffusa les 7, 10, 22 et 28 juin 2018 « Bobby Kennedy - L'homme qui voulait changer l'Amérique » de Patrick Jeudy (Point du Jour, 2003) : « Robert F. Kennedy, né le 20 novembre 1925, est tombé sous les balles de son assassin le 6 juin 1968. La mort de « Bobby » - quelques années seulement après celle de John - marquera la fin d'une certaine Amérique, d'une certaine innocence et d'un grand espoir pour beaucoup. Quelques mois plus tard, Nixon sera élu président et c'est une autre histoire. Bobby faisait d'une citation de George Bernard Shaw son leitmotiv « Vous voyez des choses et vous dites, Pourquoi ? Mais je rêve les choses qui n'étaient jamais et je dis, Pourquoi pas ? ». Un portrait émouvant d'une époque, un film sur le très probable candidat démocrate pour la Maison Blanche... »
« Bobby Kennedy, un Président perdu pour l'Amérique »
Histoire diffusa les 6, 7, 10, 13, 22 et 28 juin 2018 « Bobby Kennedy, un Président perdu pour l'Amérique » réalisé par Edward Cotterill (Grande-Bretagne, 3DD, 2018). « C'est le grand « et si » du XXème siècle. Et si Robert F. Kennedy, frère de John Fitzgerald Kennedy, n'avait pas également été assassiné alors qu'il faisait campagne pour la présidence des Etats-Unis en 1968 ? 50 ans après sa disparition, ce documentaire inédit nous révèle comment Bobby Kennedy, féroce défenseur de la Guerre Froide est petit à petit devenu un ardent avocat pour la paix, comment cet enfant privilégié est devenu le champion des opprimés et, enfin, comment de timide adolescent il a pu devenir candidat présidentiel. »
"Les Kennedy - Une fratrie américaine"
ARTE rediffusera le 30 juillet 2023 à 01 h 25 "Les Kennedy - Une fratrie américaine", documentaire passionnant, parfois émouvant, d'André Schäfer et d'Anna Steuber.
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"Gros plan sur le destin de cette fratrie hors norme, issue d'un clan d'origine irlandaise devenu un emblème de l'establishment démocrate."
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"Alors que l'un des onze enfants de ce dernier, le controversé Robert Kennedy Junior, vient d'annoncer sa candidature à la présidentielle américaine de 2024, ce documentaire dévoile un pan méconnu de l'histoire du clan, à travers les parcours de ses tantes et oncles, eux aussi marqués par l'injonction familiale de servir leur patrie et de réussir."
"Plaçant les neuf membres de la fratrie au même degré d'importance, André Schäfer et Anna Steuber apportent notamment un éclairage inédit sur les femmes. Les historiens Barbara Perry et David Nasaw, le journaliste Ronald Kessler, les biographes Larry Tye et Alan Posener, ainsi qu'un membre de la famille apportent leur concours à cette fresque familiale".
"Les Kennedy - Une fratrie américaine" d'André Schäfer et d'Anna Steuber
Allemagne, 2023, 90 min
Sur ARTE le 30 juillet 2023 à 01 h 25
Disponible du 02/07/2023 au 12/12/2023
Visuels : © Public Domain
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Les citations sur les documentaires proviennent d'Histoire. Cet article a été publié le 5 juin 2018, puis le 26 octobre 2019.
Les citations sur les documentaires proviennent d'Histoire. Cet article a été publié le 5 juin 2018, puis le 26 octobre 2019.
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