Arte rediffusera le 13 mai 2018 à 18 h 30 « Chantons la Libération » (Lieder der Libération), documentaire par Philippe Pouchain et Yves Riou. « Plongée en chansons à l’époque de la Libération. Paris entonne les refrains de Marlene Dietrich, d’Édith Piaf ou d'Yves Montand tandis qu’à Saint-Germain-des-Prés les zazous s’enivrent de jazz et de be-bop ».
« Les chansons du Front populaire », par Yves Riou et Philippe Pouchain
« Chantons la Libération » par Philippe Pouchain et Yves Riou
Auteurs des Chansons de la Belle Epoque et « Les chansons du Front populaire », Philippe Pouchain et Yves Riou évoquent les refrains de la Libération : "Bal dans ma rue", "La Goualante du pauvre Jean" et "La vie en rose" entonnés par Edith Piaf et son Hymne à l'amour dédié au boxeur Marcel Cerdan, "C'est une fleur de Paris" par Maurice Chevalier ou l'orchestre de Jacques Hélian, "Sous le ciel de Paris" par Juliette Gréco, "Moi mes souliers" par Félix Leclerc, "Les Trois cloches" par les Compagnons de la chanson, "Why Don't You Do Right" par Benny Goodman et Peggy Lee, "De la fenêtre d'en haut" par Charles Trénet, "Je n'ai besoin que d'un amour" par Luis Mariano, "Pigalle" de Georges Ulmer, "Le Chant des partisans" issu de la Résistance, "My Curly Headed Baby" par Paul Robeson ...
« Chantons la Libération » par Philippe Pouchain et Yves Riou
Auteurs des Chansons de la Belle Epoque et « Les chansons du Front populaire », Philippe Pouchain et Yves Riou évoquent les refrains de la Libération : "Bal dans ma rue", "La Goualante du pauvre Jean" et "La vie en rose" entonnés par Edith Piaf et son Hymne à l'amour dédié au boxeur Marcel Cerdan, "C'est une fleur de Paris" par Maurice Chevalier ou l'orchestre de Jacques Hélian, "Sous le ciel de Paris" par Juliette Gréco, "Moi mes souliers" par Félix Leclerc, "Les Trois cloches" par les Compagnons de la chanson, "Why Don't You Do Right" par Benny Goodman et Peggy Lee, "De la fenêtre d'en haut" par Charles Trénet, "Je n'ai besoin que d'un amour" par Luis Mariano, "Pigalle" de Georges Ulmer, "Le Chant des partisans" issu de la Résistance, "My Curly Headed Baby" par Paul Robeson ...
« Malgré les atrocités nazies, les règlements de compte et les menaces d’une guerre nucléaire, l’époque de la Libération reste une période exceptionnelle pour les Français, qui savourent le retour à la liberté en fredonnant « Fleur de Paris » ou en écoutant Bourvil, comique débutant, à la radio chanter « Les crayons ». Le plan Marshall est moqué par le chansonnier Jean Rigaux.
Après avoir été sevré pendant quatre ans de musique et de films britanniques et américains, Paris « entonne les refrains de Marlene Dietrich, d’Édith Piaf ou d'Yves Montand tandis qu’à Saint-Germain-des-Prés les zazous s’enivrent de jazz et de be-bop » ainsi que le boogie woogie. Le célèbre acteur-danseur-chanteur Fred Astaire arrive à Paris vêtu en soldat.
Music halls, caves, cabarets, théâtre, TSF, salles de cinéma… Tels sont les lieux diffusant toute la variété de la chanson française : chanson réaliste, airs d’opérette, chansonnettes comiques, etc. Boris Vian accueille Duke Ellington. Les microsillons font connaitre How High the Moon par Ella Fitzgerald et le crooner Nat King Cole.
De retour d’exil, après des années vécues dans la clandestinité – résistants, caches -, de nombreux artistes tentent de reprendre leur carrière.
Ray Ventura recrée son grand orchestre et enchaîne les succès, dont Maria de Bahia (1947) et La Mi-Août (1949) composées par Paul Misraki.
Quant à Norbert Glanzberg, il accompagne des chanteurs, et défend ceux accusés de collaboration tels Maurice Chevalier et Mistinguett.
Sur les conseils d’Edith Piaf, le débutant Yves Montand change son répertoire. S’il garde Dans les plaines du Far West, il choisit des chansons ancrées dans la réalité française : Luna Park, Moi je m'en fous.
« Aussi bien en France qu’en Allemagne, un déferlement de notes et d’arpèges endiablés débarque avec les troupes américaines. Dans Berlin en ruines, entre les jazzmen américains à l’Ouest et les chœurs de l’Armée rouge à l’Est, Hans Albert, l’ancien partenaire de Marlene Dietrich dans L’ange bleu, chante la liberté retrouvée », le « retour à la paix et l’espoir d’une nouvelle vie ». La partie occidentale de Berlin est découpée en trois zones dont les habitants doivent se familiariser avec une nouvelle monnaie appelée à un brillant avenir.
« A Berlin Est, on chante la gloire de Staline et l’on découvre les chants soviétiques avec enthousiasme ». On célèbre aussi "les mérites de la classe ouvrière".
« A Berlin Est, on chante la gloire de Staline et l’on découvre les chants soviétiques avec enthousiasme ». On célèbre aussi "les mérites de la classe ouvrière".
That's America to me
« Du jeune Frank Sinatra aux sublimes Andrew Sisters, de l’élégant Duke Ellington au jovial Louis Armstrong, ce programme fait revivre avec délectation cette période incroyable », notamment par un duo de Louis Armstrong et Danny Kaye se réjouissant d'interpréter When the Saints Go Marching in.
En « 1948, avec le blocus de Berlin, la troisième guerre mondiale semble imminente… Période de glaciation qui se prolongera durant des années au cours desquelles la môme Piaf ne cessera de chanter l’amour… encore et toujours ».
Et une période de rationnement, d'un Paris aux immeubles vétustes, aux familles juives décimées par la Shoah... Un aspect évoqué brièvement par l'image d'un numéro tatoué sur le bras d'un homme.
Et une période de rationnement, d'un Paris aux immeubles vétustes, aux familles juives décimées par la Shoah... Un aspect évoqué brièvement par l'image d'un numéro tatoué sur le bras d'un homme.
Arte, CNC, Zadig Productions, 2015, 44 min
Sur Arte les 4 décembre à 18 h 20 et 12 décembre 2016 à 5 h 15, 13 mai 2018 à 18 h 30, 24 mai 2018 à 5 h
Visuels : © Zadig Productions
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Les citations sont d'Arte. Cet article a été publié le 4 décembre 2016.
Le DVD de cette production est disponible
RépondreSupprimerchez L.C.J. éditions & productions.
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