

Humaniste
Né à Gentilly, banlieue au sud de Paris, dans une famille bourgeoise, Robert Doisneau étudie à 15 ans comme graveur lithographe à l’Ecole Estienne dont il sort diplômé de gravure et lithographie en 1929.
En 1931, opérateur pour le cinéaste et photographe André Vigneau (1892-1968), Robert Doisneau se passionne pour l’art.
L’année suivante, L’Excelsior publie son premier reportage photographique.
Il est recruté en 1934 au service publicité des usines Renault qui le licencient en 1939 en raison de ses nombreux retards.


En 1946, Robert Doisneau entre à l’agence Rapho pour laquelle il couvre des événements en France, en Union soviétique, aux Etats-Unis, etc. Ses reportages illustrent les pages de Life, Paris-Match, Réalités, Point de Vue, Regards, Vogue...

Distingué par de nombreux Prix – Prix Kodak en 1947, Prix Niepce en 1956 -, Robert Doisneau est honoré par des expositions dans des musées prestigieux et par des festivals (Rencontres d’Arles).






Dans le cadre de la 18e édition du Mois du film documentaire, ce film a été projeté le 25 novembre 2017 à 20 h au Pôle Culturel La Lanterne à Rambouillet.
Révolution russe
Dans le cadre d'ARTE Reportage, la chaîne publique franco-allemande diffuse sur son site Internet "Russie : la Révolution Russe vue par Doisneau" (Russland: Mit den Augen von Doisneau) par Vladimir Vasak. "À l’époque notre confrère avait été envoyé en URSS par La Vie Ouvrière, le journal du syndicat CGT, alors lié au Parti Communiste Français, lui-même très favorable au régime soviétique. Quant au photographe, son nom est connu dans le monde entier puisqu’il s’agit de Robert Doisneau."
Les "années Vogue"



"À Doisneau qui écrivait « Pendant deux ans, j’étais comme le fils du jardinier invité à partager les jeux des enfants du château à condition d’apporter sur le beau monde un regard neuf et une vivacité de dénicheur », Edmonde Charles-Roux répondait qu’elle l’avait souvent vu comme un enfant devant une vitrine de Noël. En regardant ses images on découvrira qu’ils n’avaient tort ni l’un, ni l’autre…"

Tous les samedis et dimanches, à 15 h, est projeté le documentaire Doisneau, le révolté du merveilleux
écrit et réalisé par Clémentine Deroudille, petite-fille du photographe.
Du mercredi 8 mars au vendredi 7 avril 2017, a eu lieu le concours photo " Et si Doisneau photographiait Versailles aujourd’hui ? "
Palm Springs

Pour le magazine Fortune, Doisneau réalise un reportage sur l'American Dream à Palm Springs. Au sud de la Californie, cet oasis de verdure rajeunit "avec ses restaurants branchés qui attire une faune bigarrée". C'est ce que découvre Robert Doisneau après la guerre. Il réalise des clichés en couleurs acidulées, pleins d'ironie et de joie.


Derrière ce côté "kitsch et superficiel d'Américains en vacances pour l'éternité" : des demeures aux larges baies vitrées, au lignes sobres.
Doisneau et la musique

La Philharmonie de Paris proposa l'exposition Doisneau et la musique. "Habillée d’une bande-son originale de Moriarty, cette exposition photo propose une joyeuse balade à travers un demi-siècle de musique dans Paris et ses banlieues, sous le regard humaniste de Robert Doisneau."
"En ethnographe de son époque, Robert Doisneau eut la curiosité d’aller partout. Muni de son inséparable appareil photo, il a sillonné Paris et sa banlieue dans tous les sens. Des bals populaires aux fanfares, en passant par les cabarets, il a croisé musiciens de jazz et vedettes de son époque. Homme de spectacle, pour qui l’image devait être mise en scène, il répondait toujours avec bonheur aux commandes de journaux pour immortaliser Georges Brassens, Juliette Gréco, Charles Aznavour, Claude François… et, bien sûr, son ami le violoncelliste Maurice Baquet."
"Loin de la nostalgie, l’exposition permet de découvrir une autre facette du photographe, plus inattendue : un homme résolument tourné vers demain, heureux d’immortaliser une nouvelle génération de musiciens dans les années 1980, comme les Rita Mitsouko ou Les Négresses vertes. Dévoiler la dimension musicale de l’imaginaire et de l’œuvre du photographe : voici l’ambition de ce parcours original, qui rassemble plus de deux cents photographies."
« Robert Doisneau – L’esprit de Résistance »
Le musée de la Résistance nationale à Champigny-sur-Marne rend hommage au célèbre photographe Robert Doisneau par l’exposition « Robert Doisneau – L’esprit de Résistance ».
« Fruit du partenariat entre l’Association des Amis du Musée de la Résistance à Champigny-sur-Marne (AAMRN) et l’Atelier Robert Doisneau, l’exposition retrace les liens unissant le photographe à la Résistance, depuis son activité de faussaire sous l’Occupation jusqu’à sa donation en 1985 au musée. »
« Si Robert Doisneau est mondialement célébré en tant que photographe de talent, son activité de faussaire est encore méconnue. Ce dernier a pourtant réalisé des faux papiers pour la Résistance : mettant à profit ses compétences de photographe et de graveur, il a contribué à protéger de nombreuses personnes persécutées par le régime de Vichy et par l’occupant. Pendant toute la guerre, il a œuvré dans l’ombre de façon isolée. Ce n’est qu’au soir de la Libération qu’il a rencontré les travailleurs anonymes de la Résistance et qu’il a découvert par là même qu’il avait œuvré pour le réseau auquel appartenait aussi Roger Vailland. »
« Témoin de la vie sous l’Occupation et de la Libération de Paris, Robert Doisneau a contribué, par ses clichés, à former les images de la Résistance dans notre imaginaire collectif. »
« Après la Libération, il a révélé l’engagement des imprimeurs clandestins dans une série réalisée en 1944-1945 pour la revue Le Point. À l’instar de ce reportage, l’exposition rend hommage aux “petites mains” qui ont permis la diffusion des idées de la Résistance, dont Robert Doisneau a reconstitué les gestes. L’enjeu mémoriel est de taille : pour ce photographe humaniste, attaché au lien entre le sujet et son environnement, il s’agissait de témoigner du quotidien des Parisiens pendant et après cette funeste période. »
« À travers les clichés et les objets personnels de Robert Doisneau, le visiteur découvre (ou redécouvrira) les techniques de la photographie argentique. Les possibilités qu’offraient des appareils comme le Rolleiflex, avec lequel le photographe a réalisé son célèbre autoportrait en 1947, lui ont permis de faire des reportages saisissants de vérité. »
« Enfin, l’exposition met en lumière la contribution de Robert Doisneau à la reconnaissance de la photographie comme pratique professionnelle mais aussi artistique aux côtés des photographes du courant dit “humaniste”. S’il a dû, toute sa carrière durant, répondre à des impératifs de commande, il a toutefois pu réaliser des clichés plus personnels, au gré de ses pérégrinations dans les rues parisiennes, circulant obstinément “là où il n’y a rien à voir”, accumulant les images qui feront son succès. »
« L’exposition “Robert Doisneau, l’esprit de Résistance” rend hommage à la mémoire du photographe, du “résistant”, mais aussi et surtout de l’homme qu’il était : simple et modeste, plein d’humour, humaniste et engagé. Spectateur ou participant, Robert Doisneau a immortalisé, toujours en accord avec sa personnalité et ses convictions, la Résistance face à l’Occupation et lors de la Libération. L’esprit de Résistance qui jalonne son œuvre et son parcours se perpétue aujourd’hui à travers ses filles, Annette Doisneau et Francine Deroudille, qui animent l’Atelier Robert Doisneau. »
Site Aimé Césaire
40, quai Victor Hugo. 94500 Champigny-sur-Marne
Tél. : 01 49 83 90 90
Du mardi au vendredi : 14h00-18h00
Le samedi et le dimanche : 14h00-19h00
France, 2017, 25 min
Disponible du 26/10/2017 au 28/10/2020
A l'Espace Richaud
78 boulevard de la Reine. 78000 Versailles
Tél. : 01 39 24 88 88
Du mercredi au dimanche, de 12 h à 19 h. Fermeture exceptionnelle le 25 mai 2017
Arte, 2015, 78 min
Sur Arte les 23 octobre 2016 à 22 h 50, 18 juillet 2018 à 1 h 10
Visuels :
Robert Doisneau
Les cygnes gonflables, PalmSprings, 1960
Robert Doisneau
Autoportrait place Jules Ferry 1949
Robert Doisneau
Brigitte Bardot pour le Jardin des modes
La rotonde de l'Opéra de Paris, 1950
Mademoiselle-d'Origny devient vicomtesse
Au Sud de la Californie, Palm Springs, posée dans le désert, fut immortalisée par Robert Doisneau en 1960. Cet îlot de verdure se niche au creux de la vallée de Coachella, avec ses palmiers immenses et ses montagnes en toile de fond. Une oasis, avec ses larges avenues rectilignes et son soleil qui brille toute l’année, qui révéla une facette inconnue du photographe Doisneau.
© Elephant Doc
Robert Doisneau
Brigitte Bardot pour le Jardin des modes
La rotonde de l'Opéra de Paris, 1950
Mademoiselle-d'Origny devient vicomtesse
Au Sud de la Californie, Palm Springs, posée dans le désert, fut immortalisée par Robert Doisneau en 1960. Cet îlot de verdure se niche au creux de la vallée de Coachella, avec ses palmiers immenses et ses montagnes en toile de fond. Une oasis, avec ses larges avenues rectilignes et son soleil qui brille toute l’année, qui révéla une facette inconnue du photographe Doisneau.
© Elephant Doc
Articles sur ce blog concernant :
Les citations proviennent d'Arte et du site de Robert Doisneau. Cet article a été publié le 21 octobre 2016, puis les 26 mai, 10 octobre et 26 novembre 2017, 18 juillet 2018, 5 mai 2019.
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