dimanche 13 janvier 2019

L’atelier en plein air. Les Impressionnistes en Normandie


Le Musée Jacquemart-André a présenté l’exposition L’atelier en plein air. Les Impressionnistes en Normandie. En une chronologie plus large, l’exposition montre l’essor de cette révolution picturale qui a transformé la Normandie en un atelier en plein air où des peintres tels Boudin né à Honfleur, Monet ou Manet nés à Paris et Pissarro, ont saisi la campagne ou les rivages d’une contrée de labeur et de villégiature pour les Parisiens via le chemin de fer. Le musée d'arts de Nantes présente l'exposition "Nantes, 1886 : le scandale impressionniste".

« Après les expositions successives consacrées aux frères Caillebotte en 2011, puis à Eugène Boudin en 2013, le Musée Jacquemart-André accueille une fois de plus les chefs-d’œuvre des maîtres de l’impressionnisme... L’approche de cette exposition privilégie pour la première fois une chronologie plus étendue de cette révolution picturale que fut l’impressionnisme à travers l’histoire de rencontres décisives, d’échanges et de partage d’une pratique picturale libre et expérimentale dans les territoires normands », écrit Bruno Monnier, président de Culturespaces.

Le Musée Jacquemart-André présente une cinquantaine d’œuvres prestigieuses, provenant des collections particulières et des institutions européennes et américaines renommées, qui « retrace l’histoire de l’Impressionnisme, de ses peintres précurseurs aux grands maîtres ». 

Le XIXe siècle « voit l’émergence d’un genre pictural nouveau : le paysage en plein air. Cette révolution picturale, née en Angleterre, va se propager sur le continent dès les années 1820 et la Normandie  devenir, pendant un siècle, la destination préférée des peintres d’avant-garde ».

Les atouts de la Normandie pour les artistes ? Des paysages beaux et divers, un patrimoine architectural riche, « la mode des bains de mer, qui draine une clientèle fortunée, un accès aisé « par bateau ou par diligence, puis par le train », une localisation idéale « à mi-chemin entre Londres et Paris, les deux capitales artistiques de l’époque ».

« Dès la fin des guerres napoléoniennes, les paysagistes anglais (Turner, Bonington, Cotman...) débarquent en Normandie, avec leurs boîtes d’aquarelle, tandis que les français (Géricault, Delacroix, Isabey...) se rendent à Londres pour découvrir l’école anglaise ». 

« De ces échanges naît une école française du paysage », dont Corot et Huet s’affirme rapidement en chefs de file. 

« À leur suite, c’est une myriade de peintres qui va sillonner la région et inventer une nouvelle esthétique : Delacroix, Riesener, Daubigny, Millet, Jongkind, Isabey, Troyon... » 

Cette « révolution artistique se cristallise, au début des années 1860, lors des rencontres de Saint-Siméon, qui réunissent chaque année à Honfleur et sur la Côte Fleurie tout le gratin de la nouvelle peinture. Il y a là Boudin, Monet et Jongkind, un trio inséparable, mais aussi tous leurs amis : Courbet, Daubigny, Bazille, Whistler, Cals... Sans compter Baudelaire, le premier à avoir célébré, dès 1859, les « beautés météorologiques » de Boudin ». 

« Non loin de là, dans la Normandie bocagère, Degas peint ses premières courses de chevaux au Haras-du-Pin et Berthe Morisot s’initie au paysage, tandis qu’à Cherbourg, Manet révolutionne la peinture de marine ». 

« Dès lors, pendant plusieurs décennies, la Normandie va devenir l’atelier en plein air préféré des Impressionnistes. Monet, Degas, Renoir, Pissarro, Sisley, Boudin, Morisot, Caillebotte, Gonzales, Gauguin... vont y épanouir leur art et le renouveler constamment ». 

L’exposition « évoque d’abord le rôle décisif joué par la Normandie dans l’émergence du mouvement impressionniste, à travers les échanges franco-anglais, le développement d’une école de la nature et les rencontres de Saint-Siméon. Puis, passant d’une approche historique à une approche géographique, l’exposition montrera à quel point les paysages et plus encore les lumières de la Normandie ont été déterminants dans l’attirance que cette région a exercée sur tous les maîtres de l’Impressionnisme ».

Le commissariat de l’exposition est assuré par Claire Durand-Ruel Snollaerts, historienne de l’art, spécialiste et experte de Camille Pissarro, Jacques-Sylvain Klein, historien de l’art et conseiller du film Le Scandale impressionniste (RMN/Arte) et Pierre Curie, conservateur du Musée Jacquemart-André depuis janvier 2016.

Chronologie longue
Longtemps, l’histoire de l’impressionnisme a été présentée en une chronologie brève commençant en 1863 - Salon des refusés - et s’achevant en 1886, année de la huitième et ultime exposition impressionniste. Une historiographie privilégiant Paris et l’Île-de-France, au détriment de la province et des influences étrangères.


Depuis une trentaine d’années, des historiens d’art ont adopté une perspective historique distincte qui « fait remonter les origines de l’impressionnisme au début des années 1820 ».

Cette « nouvelle approche souligne l’influence de l’école anglaise dans la naissance d’une école française du paysage et accorde à la Normandie un rôle déterminant dans l’émergence de l’impressionnisme (Turner, La Seine près de Tancarville et Lillebonne, The Ashmolean Museum, Oxford) ».

Pourquoi la Normandie a-t-elle été le berceau de l’impressionnisme ?

• sa position « géographique, à mi chemin entre Londres et Paris, les deux capitales artistiques de l’époque (Courbet, L’Embouchure de la Seine dit aussi Vue prise des hauteurs de Honfleur, Palais des Beaux-Arts, Lille).


• la richesse de son patrimoine architectural, au temps où les artistes participaient activement à sa redécouverte (Corot, Jumièges, Smith College Museum of Art, Northampton) : à partir de 1820, Isidore Taylor publie les Voyages pittoresques et romantiques dans l’ancienne France, dont les deux premiers volumes sont consacrés à la Normandie, et en 1825 Victor Hugo lance sa Guerre aux démolisseurs.

• la mode des bains de mer, importée d’Angleterre et qui s’implante à Dieppe vers 1820, avant de se propager le long des côtes de la Manche.

• la beauté et la diversité de ses paysages mais aussi la subtilité et la versatilité de ses lumières, à une époque où le paysage devient un genre à part entière et où les peintres sortent de leur atelier pour capter, sur le motif, la lumière naturelle (Monet, La Charrette. Route sous la neige à Honfleur avec la ferme Saint-Siméon, Musée d’Orsay, Paris).

• la facilité de transport par le fleuve puis par le train. Les lignes ferroviaires entre Paris et la côte normande sont parmi les premières à être créées, favorisant l’essor des stations balnéaires ».

Plages, loisirs et mondanités
Le « rivage était traditionnellement le domaine des marins, débarquant leurs cargaisons ou ravaudant leurs filets, et de leurs femmes, lavant le linge ou ramassant les coquillages (Boudin, Marée basse à Trouville, pêcheurs de crevettes, Association Peindre en Normandie, Caen) ».

« Avec la mode des bains de mer, le rivage se transforme en plage, un espace désormais partagé entre travailleurs de la mer et estivants en villégiature (Monet, Sur les planches de Trouville, hôtel des Roches noires, collection particulière) ».

« D’un côté, un prolétariat de plus en plus mis à l’écart, de l’autre une aristocratie et une haute bourgeoisie venant profiter du bon air, des baignades et d’une vie mondaine prolongeant la vie parisienne ».

Ce qui induit « la création de promenades (les fameuses planches de Trouville et de Deauville!), d’hippodromes pour jouer aux courses (Degas, Course de gentlemen. Avant le départ, Musée d’Orsay, Paris), de kiosques à musique pour écouter des concerts, de casinos pour parier, assister à des opérettes ou à des pièces de théâtre. Bientôt ce sera l’ouverture de clubs de tennis sur le modèle anglais. Autant de lieux à la fois de convivialité et de ségrégation sociale ».

« Sous le Second Empire (1852–1870), époque d’industrialisation et d’essor des grandes fortunes, la villégiature prolifère avec la création ex nihilo de nouvelles stations balnéaires tout au long de la « côte Fleurie », entre Deauville et Cabourg ».

« L’émergence d’une « civilisation des loisirs », dont les peintres se font les chroniqueurs, est une aubaine pour des artistes qui peinaient à écouler leurs « marines » et qui peuvent maintenant vendre à bon prix des « scènes de plage ». Ce genre, inventé en 1862 par Eugène Boudin, va être imité par tous ses amis impressionnistes (Boudin, Crinolines à Trouville, collection particulière) ».

De ports en falaise, Dieppe
Les « côtes de la Manche, avec leurs marées tumultueuses et leurs tempêtes fracassantes, ont longtemps encouragé une vision romantique de la mer, qu’illustraient aussi bien Eugène Isabey que William Turner ».

« Mais, à mesure que se développe l’activité balnéaire, c’est à une approche nouvelle du paysage marin que les peintres vont s’exercer. Ils vont moins s’intéresser à la mer elle-même et davantage à son environnement naturel et humain (Pissarro, Avantport de Dieppe, après-midi, soleil, Château-Musée de Dieppe) ».


Avec « ses ports encombrés de navires, s’égrenant du Tréport jusqu’à la baie du Mont-Saint-Michel et ses falaises abruptes, où la blancheur de la craie le dispute à la verdure du tapis végétal, le littoral de la Manche leur offre une infinie variété de motifs à peindre (Gauguin, Le Port de Dieppe, Manchester City Galleries) ».

« Première station balnéaire à se créer dans les années 1820, Dieppe attire, après la guerre de 1870, tout le gratin de la nouvelle peinture (Monet, Renoir, Degas, Boudin, Pissarro et Gauguin), mais aussi – faisant fi des classements artificiels – des artistes dits « mondains » comme Blanche, Gervex ou Helleu, et d’autres inclassables, comme Eva Gonzalès, l’unique élève de Manet. Sans compter une importante colonie d’artistes anglo-saxons ».

De ports en falaises, la côte d'Albâtre
Aux « artistes en quête de motifs à peindre, la côte d’Albâtre offre d’étourdissantes architectures naturelles : d’immenses panoramas, des échancrures d’estuaires et de vallées, de monumentales falaises de craie blanche, rongées par la mer et par le vent ».

Ainsi, Maupassant compare la Manneporte d’Étretat à une « voûte énorme où passerait un navire », et la Porte d’Amont à un « éléphant énorme enfonçant sa trompe dans les flots ».


Mais, « ce que Courbet, Monet, Renoir, Berthe Morisot viennent chercher sur cette portion du littoral, ce sont surtout les incroyables variations chromatiques de la mer et du ciel, liées au flux et au reflux des marées, au passage du vent et des nuages, au flottement des embruns. Ces continuels changements atmosphériques sont pour eux un puissant stimulant à travailler rapidement, sans s’encombrer du détail, afin de capter les moindres nuances lumineuses (Monet, Falaises à Varengeville dit aussi Petit-Ailly, Varengeville, plein soleil, Musée d’art moderne André Malraux, Le Havre) ».


La « place centrale donnée au traitement de la lumière amène Courbet, dès 1869, à expérimenter le procédé des séries, en représentant la falaise d’Étretat sous différents éclairages (Courbet, La Falaise d’Étretat, Van der Heydt-Museum, Wuppertal), procédé que Monet reprendra dans les décennies 1880 et 1890, en multipliant les représentations des falaises : aux Petites-Dalles, à Fécamp, à Étretat, à Varengeville, à Pourville et à Dieppe (Monet, Étretat. La Porte d’Aval, bateaux de pêche sortant du port, Musée des Beaux-Arts, Dijon) ».

Les chemins de fer
« Vers le milieu du siècle, un nouveau moyen de transport fait son apparition: le train, qui va révolutionner les déplacements. Les lignes ferroviaires entre Paris et la côte normande sont parmi les premières à se créer. La ligne Paris-Rouen est ouverte en 1843, prolongée vers Le Havre en 1847, vers Dieppe l'année suivante et vers Fécamp en 1856 ».

« Dans les années 1860, le train dessert Deauville-Trouville et toutes les stations de la Côte Fleurie ».
Les « compagnies de chemin de fer insistent, dans leurs publicités, sur les deux ou trois heures qui suffisent pour se rendre à la mer. Il y a même des trains spéciaux affrétés pour assister à des événements, tel le combat naval opposant, au large de Cherbourg, deux navires américains et auquel Manet assiste en 1864 ».

Le « train ne sert pas seulement aux artistes parisiens (Morisot, Degas, Manet, Caillebotte...) à quitter la capitale pour s'oxygéner sur le littoral et trouver de nouveaux motifs à peindre, mais aussi aux peintres normands (Boudin, Monet, Dubourg, Lépine, Lebourg...) à « monter » à Paris pour exposer au Salon, visiter des expositions, retrouver des confrères, rencontrer des marchands et des collectionneurs ».

De ports en falaises. Du Havre à Cherbourg
Les « ports et les rivages s'égrenant du Havre jusqu'à Cherbourg vont, tout autant que ceux de la côte d'Albâtre, captiver Boudin, Monet et Pissarro, mais aussi Berthe Morisot, Degas, Signac, Seurat et tant d'autres paysagistes. Parmi eux, un quasi inconnu : Charles Pécrus, que son ami Boudin a converti à l'art du paysage et dont les vues portuaires, très animées, lui doivent beaucoup (Pécrus, Le Port de Honfleur, Association Peindre en Normandie, Caen) ».

Au « soir de sa vie, Boudin adopte une palette encore plus lumineuse, une touche encore plus libre et audacieuse. Poursuivant sa quête éperdue de lumière, il se concentre sur les miroitements de l’eau, les vibrations de l’air, la course des nuages dans un ciel immense (Entrée du port du Havre par grand vent, Collection particulière. Courtesy Galerie de la Présidence, Paris) ».

Cet « art tout en légèreté est à cent lieux des représentations vigoureuses, annonciatrices de l'expressionnisme et du fauvisme, que Monet donnait, au seuil de sa carrière, des bateaux de pêche amarrés dans le port de Honfleur (Barques de pêche, collection particulière, et Bateaux de pêche, Muzeul National de Arta al României, Bucarest) ».

Pour « rendre le va-et-vient des bateaux et des promeneurs, Pissarro et Berthe Morisot préfèrent adopter des vues légèrement plongeantes, depuis un point surélevé. Berthe s'intéresse surtout aux effets de perspective, qu’elle maîtrise à merveille (L’Entrée du port de Cherbourg, Yale University Art Gallery), tandis que Pissarro tente de saisir la fuite du temps et les caprices atmosphériques, livrant une superbe série de vues portuaires du Havre qui forment son testament artistique (L’Anse des Pilotes et le briselames est, Le Havre, après-midi, temps ensoleillé, Musée d’art moderne André Malraux, Le Havre) ».

Au fil de la seine, de Rouen à Giverny
Si, « tout au long du XIXe siècle, Rouen a attiré autant de maîtres paysagistes - de Turner, Bonington et Corot jusqu’à Monet et Pissarro -, c’est en raison de son patrimoine exceptionnel – la « ville aux cent clochers » célébrée par Hugo et immortalisée par Monet (La Rue de l’Épicerie à Rouen, collection particulière, courtesy Fondation Pierre Gianadda, Martigny) – et, plus encore, de sa topographie, que Flaubert comparait à un amphithéâtre ».

« Blottie entre le fleuve et les collines environnantes, la ville leur offre non seulement « le paysage le plus splendide qu’un peintre puisse rêver » (Pissarro), mais, surtout, des effets de brouillard et de pluie et d’incessantes variations atmosphériques qui font le bonheur de tous ces chasseurs d’effets fugitifs ».


« L’animation portuaire et son paysage industriel, où les hautes cheminées d’usines de la rive gauche font écho aux clochers de la rive droite, arrachent à Pissarro cette comparaison extasiée : « C’est beau comme Venise » (Le Pont Boieldieu, Rouen, effet de pluie, Staatliche Kunsthalle, Karlsruhe, salle 7) ».

Les « séjours à Rouen des maîtres impressionnistes (Monet, Pissarro, Sisley, Gauguin), mais aussi l’existence d’importants collectionneurs (François Depeaux, Léon Monet, Eugène Murer) vont favoriser l’éclosion d’une « école de Rouen », selon l’expression du critique Arsène Alexandre ».

« Parmi ses principaux représentants, on distingue à la première génération : Albert Lebourg et Charles Angrand (Le Pont de Pierre à Rouen, Association Peindre en Normandie, Caen) ».

Monet à Giverny
Claude Monet « a vécu 43 ans dans sa maison de Giverny, de 1883 à 1926 ».

« Passionné par le jardinage, il a conçu ses jardins comme de véritables peintures ».


En 1893, il « aménage un étang qu’il recouvre de nénuphars et crée un jardin d’inspiration japonaise, « pour le plaisir des yeux, et aussi dans un but de motifs à peindre ». Son jardin devient alors, jusqu’à sa mort, sa source d’inspiration la plus féconde. Il disait d’ailleurs : « Mon plus beau chef-d’œuvre, c’est mon jardin. »

Monet « commence à peindre des nymphéas dès 1895 et son pont japonais fera l’objet de presque cinquante toiles ».

« Évacuant l’horizon et le ciel, il resserre son regard sur le pont, l’eau et les reflets ».

Peut-être en raison de ses problèmes visuels, « à partir de 1918, le motif cède le pas à une explosion de couleurs, dont la densité de la touche confine à l’abstraction. L’eau et le ciel ne font plus qu’un et, sous ce feu d’artifice de couleurs, le pont apparaît petit à petit, donnant un repère à la composition ».

Comme « le dit Daniel Wildenstein, l’auteur du catalogue raisonné de Monet, l’exceptionnelle série des Pont japonais constitue l’aboutissement de son œuvre, où la vibration de la couleur suffit à évoquer un monde de sensations et d’émotions étourdissantes (Pont japonais, Collection Larock-Granoff, Paris) ».


Jusqu’au 25 juillet 2016
158, boulevard Haussmann, 75008 Paris
Tous les jours de 10 h à 18 h. Nocturne le lundi jusqu’à 20 h 30

Visuels :
BONINGTON Richard Parkes (1802-1828) Plage de sable en Normandie - vers 1825-1826 - Huile sur toile - 38,7 × 54 cm - Trustees of
the Cecil Higgins Art Gallery Bedford (The Higgins Bedford) © Trustees of the Cecil Higgins Art Gallery, Bedford

CALS Félix (1810-1880) Honfleur, Saint-Siméon -1879 - Huile sur toile - 35 x 54 cm - Caen, Association Peindre en Normandie
© Association Peindre en Normandie

MORISOT Berthe (1841-1895) La Plage des Petites-Dalles - vers 1873 - Huile sur toile - 24,1 x 50,2 cm
Richmond, Virginie, Virginia Museum of Fine Arts, Collection of Mr and Mrs Paul Mellon © Virginia Museum of Fine Arts/Katherine Wetzel

SIGNAC Paul (1863-1935) Port-en-Bessin. Le Catel - vers 1884 - Huile sur toile - 45 x 65 - Collection particulière © Collection particulière

COURBET Gustave (1819-1877) La Plage à Trouville - vers 1865 - Huile sur toile - 34 x 41 cm - Caen, Association Peindre en Normandie
© Association Peindre en Normandie

MONET Claude (1840-1926) Camille sur la plage à Trouville - 1870 - Huile sur toile - 38,1 x 46,4 cm - New Haven, Yale University Art
Gallery, Collection of Mr. and Mrs John Hay Whitney, B.A. 1926, Hon. 1956 © Photo courtesy of Yale University Art Gallery

MONET Claude (1840-1926) L’Église de Varengeville à contre-jour - 1882 - Huile sur toile - 65 x 81,3 cm - Birmingham, The Henry
Barber Trust, The Barber Institute of Fine Arts, University of Birmingham © The Barber Institute of Fine Arts, University of Birmingham

RENOIR Pierre-Auguste (1841-1919) La Cueillette des moules - 1879 - Huile sur toile - 54,2 x 65,4 cm - Washington D.C., National Gallery
of Art. Gift of Margaret Seligman Lewisohn in memory of her husband, Sam A. Lewisohn © Courtesy National Gallery of Art, Washington

CAILLEBOTTE Gustave (1848-1894) Régates en mer à Trouville - 1884 - 60,3 x 73 cm - Huile sur toile - Toledo, Ohio. Lent by the Toledo
Museum of Art. Gift of The Wildenstein Foundation © Photograph Incorporated, Toledo

BOUDIN Eugène-Louis (1824-1898) Scène de plage à Trouville - 1869 - Huile sur panneau - 28 x 40 cm - Collection particulière. Courtesy
Galerie de la Présidence, Paris © Galerie de la Présidence, Paris

RENOIR Pierre-Auguste (1841-1919)
La Côte près de Dieppe - 1879 - Huile sur toile - 49,5 x 60,6 cm
Montclair, New Jersey, Kasser Mochary Foundation
© Photo Tim Fuller © Kasser Mochary Foundation, Montclair, NJ

PISSARRO Camille (1830-1903) Avant-port de Dieppe, après-midi, soleil - 1902 - Huile sur toile - 53,5 x 65 cm - Dieppe, Château-Musée
© Ville de Dieppe - B. Legros

GAUGUIN Paul (1848-1903) Le Port de Dieppe - vers 1885 - Huile sur toile - 60,2 x 72,3 cm - Manchester, Royaume-Uni, Manchester City
Galleries © Manchester Art Gallery, UK / Bridgeman Images

MONET Claude (1840-1926) Falaises à Varengeville dit aussi Petit-Ailly, Varengeville, plein soleil - 1897 - Huile sur toile, 64 x 91,5 cm
Le Havre, Musée d’art moderne André Malraux © MuMa Le Havre / Charles Maslard 2016

MONET Claude (1840-1926) Etretat, la porte d’Aval, bateaux de pêche sortant du port - vers 1885 - Huile sur toile - 60 x 80 cm
Dijon, Musée des Beaux-Arts © Musée des beaux-arts de Dijon. Photo François Jay

BOUDIN Eugène-Louis (1824-1898) Entrée du port du Havre par grand vent - 1889 - Huile sur toile - 46 x 55 cm - Collection particulière.
Courtesy Galerie de la Présidence, Paris © Galerie de la Présidence

MONET Claude (1840-1926) La Rue de l’Épicerie à Rouen - Vers 1892 - Huile sur toile - 93 x 53 cm - Collection particulière. Courtesy
Fondation Pierre Gianadda, Martigny (Suisse) © Claude Mercier photographe

ANQUETIN Louis (1861-1932) La Seine près de Rouen - 1892 - Huile sur toile - 79 x 69 cm - Collection particulière © Collection
particulière / Tom Haartsen

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Cet article a été publié le 25 juillet 2016. Les citations sont extraites du dossier de presse.

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