
Arte a rendu hommage à Giuseppe Verdi.
De nombreux artistes, dont Farinelli, sont nés à Parme, "ville du mélodrame" dont les habitants sont "plus sensibles à l'opéra qu'aux symphonies".
Verdi Mania

Attaché à sa province natale, Giuseppe Verdi y a acheté un domaine agricole et y a passé une grande partie de sa vie. Les habitants de cette région, l'Émilie-Romagne, s'emploient donc à préserver et à diffuser son oeuvre. Dans la région des "Terre Verdiane" qui couvre les localités de Roncole, Busseto et Parme, le compositeur demeure omniprésent, dans les bars, les commerces, les rues et les écoles à son nom. Dans une usine, des ouvriers interprètent une adaptation pour saxophone et trombone du choeur des esclaves de Nabucco. Le Club dei 27, une association masculine dont chaque membre se voit décerner par tirage au sort le nom d'une oeuvre lyrique du compositeur, célèbre haut et fort sa naissance le 10 octobre et commémore en silence sa disparition le 27 janvier".

"Il existe également un village dont le nom est inspiré du plus célèbre opéra de Verdi, Aïda, des personnes prénommées Otello, Desdemone ou Iago et un vendeur de glaces du nom de Radamès, sans oublier un vétérinaire qui cultive sa ressemblance avec Giuseppe Verdi lui-même. Le film met aussi à l'honneur les Loggionisti, ces fans d'opéra qui prennent d'assaut les places les moins chères aux étages supérieurs du Teatro Regio di Parma, hantise de tous les chanteurs lyriques tant ils manifestent bruyamment leur enthousiasme ou leur mécontentement. Il nous emmène à Roncole, le village natal de Verdi, où se trouve l'église où il a appris à jouer de l'orgue dans sa jeunesse, et à l'hôpital qu'il fit construire pour les paysans de la région. Un agriculteur de la commune de Busseto retrace les actions de Verdi à la tête de son domaine agricole et verse une larme en lisant le testament du musicien. Angiolo Carrara Verdi, descendant du compositeur, nous fait visiter sa villa à Sant'Agata. Bien que des générations s'y soient succédé, tout y est resté semblable à autrefois, comme si le Maestro pouvait revenir à tout moment".


« De grands interprètes lyriques comme Rolando Villazón, Ruggero Raimondi ou Roberto Alagna, des metteurs en scène comme Robert Carsen ou Giorgio Barberio Corsetti témoignent de leur passion pour le maestro ».
Daniele Gatti dirige Verdi à Parme


En 1913, le centenaire de la naissance de Verdi a marqué le début de la célébrité mondiale de Verdi. Un événement préparé par l'Opéra de la ville qui a attiré les loggionisti, amateurs passionnés d'opéra assistant debout dans les balcons de l'Opéra.


Au programme : des ouvertures de grandes œuvres verdiennes comme « Nabucco » interprété avec une ferveur retenue, « Macbeth », « Luisa Miller », « Otello » ou « Les vêpres siciliennes ».
Giuseppe Verdi et ses grands interprètes
Ce documentaire « permet de redécouvrir des artistes dans des interprétations spectaculaires de Verdi ».
Arturo Toscanini dirige en 1943 le NBC Symphony Orchestra dans l'ouverture de La forza del destino en 1943.


Cette « série documentaire, qui compare les parcours des deux compositeurs, se penche dans ce volet sur les voix exceptionnelles capables d'interpréter leurs opéras ».
« Nés tous les deux en 1813, Richard Wagner et Giuseppe Verdi ont transformé l'opéra et réinventé la musique ».

" Quels détails peuvent alors faire la différence ? Et à quoi distingue-t-on une voix capable de chanter du Wagner d'une autre spécialisée dans l'interprétation de Verdi ? Le professeur italien d'art lyrique Elio Battaglia conseille aux chanteurs de commencer par déclamer leurs textes plutôt que de vouloir les chanter à tout prix, afin de mieux les mettre . Le chant évolue aussi au fil du temps : un enregistrement rare datant du XIXe siècle nous montre le ténor Francesco Tamagno interprétant Othello sur un mode plutôt claironnant alors que de nos jours, on attend plutôt du personnage plutôt une tessiture de baryton ».
Dans « ce cinquième épisode ponctué d'extraits d'opéras, la cantatrice Gwyneth Jones, interprète mythique de Brünnhilde dans La Walkyrie de Wagner, nous fait également part de sa riche expérience ».
Un « concert exceptionnel sur la Piazza di Duomo de Milan : accompagné par l'orchestre de la Filarmonica della Scala, sous la baguette de Riccardo Chailly, le violoniste virtuose David Garrett interprète des œuvres de Rossini, Paganini et Verdi ».


Le « concert se referme sur deux tubes du répertoire pour violon : Czardas de Vittorio Monti, œuvre intime inspirée des musiques folkloriques hongroises, et Carnavale di Venezia de Paganini, un « bis » toujours très apprécié des violonistes ».
Il Trovatore

"Espagne, début du XVe siècle. Deux frères que tout oppose s'affrontent pour l'amour d'une femme et le pouvoir politique. L'un est le comte de Luna ; l'autre, enlevé et élevé par la gitane Azucena, est devenu trouvère".

Nabucco
Le 26 août 2017, Arte diffusa Nabucco. "Depuis les Arènes de Vérone, une mise en scène somptueuse du "Nabucco" de Giuseppe Verdi (1842), dont le Français Arnaud Bernard transpose l’intrigue (le conflit entre Hébreux et Babyloniens à Jérusalem) dans l’Italie du "Risorgimento".

Israël
Le 31 octobre 2017, à Beer Sheva, Israël, l'Australie et la Nouvelle Zélande ont célébré le centenaire de la prise de la ville par l’armée britannique ainsi que par des cavaleries autralienne et néo-zélandaise (Australian and New Zealand Army Corps, ANZAC). L’événement a été commémoré notamment par une représentation de Nabucco de Verdi.
Sibyle Veil
Le 8 janvier 2020, Sibyle Veil, PDG de Radio-France, a souhaité présenter ses vœux au personnel de l'entreprise publique. "Alors qu’elle tentait de calmer les « inquiétudes » de salariés mobilisés contre un plan qui prévoit la suppression de 299 postes pour 60 millions d’économies, le Chœur de Radio-France l’a interrompue en entonnant « Va, pensiero », le célèbre « Chœur des esclaves » de Verdi. Cet air est tiré de « Nabucco », créé en 1842, à la Scala de Milan, alors sous occupation autrichienne. Un chant depuis devenu un véritable hymne à la liberté. Les salariés sont entrés dans leur 36e jour de grève contre le plan de la direction. Sibyle Veil n’a pas vraiment pu reprendre la parole. A la fin du chant, le Chœur de Radio-France a quitté la salle sous un tonnerre d’applaudissements en scandant : « Sibyle, ton plan, on n’en veut pas. » N’ayant pu aller au bout de son discours, la PDG a envoyé un mail aux salariés de Radio-France dans lequel elle affirme avoir entendu leurs inquiétudes : « Nous avons fait en fin d’année un certain nombre de propositions pour y répondre dans le dialogue social avec les partenaires sociaux. C’est avec eux que je veux trouver les meilleures solutions afin de sortir du conflit : c’est l’objet des discussions que nous reprenons aujourd’hui. »

ZDF, 2017, 185 min
Direction musicale : Daniel Oren
Direction de chœur : Vito Lombardi
Costumes : Arnaud Bernard
Chœur : Arena di Verona Chorus
Composition : Giuseppe Verdi
Décoration : Alessandro Camera
Lumière : Paolo Mazzon
Mise en scène : Arnaud Bernard
Orchestre : Arena di Verona Orchestra
Présentation : Nazan Gökdemir
Réalisation : Arnaud Bernard
Réalisation TV : Andy Sommer
Avec George Ganidze (Nabucco), Rubens Pelizzari (Ismaele), Rafal Siwek (Zaccaria), Susanna Branchini (Abigaille), Nino Surguladze (Fenena), Elena Borin (Anna), Paolo Antognetti (Abdallo), Nicolò Ceriani (Gran Sacerdote di Belo)
Sur Arte le 26 août 2017 à 22 h 25
Visuels :
Depuis les arènes de Vérone, une mise en scène somptueuse du Nabucco de Verdi, replacée dans l’Italie du Risorgimento.
© Arena Mediagallery
ZDF, 2014, 50 min
Direction musicale : Daniele Gatti
Chœur : Konzertvereinigung Wiener Staatsopernchor
Composition : Giuseppe Verdi
Mise en scène : Alvis Hermanis
Orchestre : Wiener Philharmoniker
Présentation : Annette Gerlach
Réalisation TV : Agnes Méth
Avec Anna Netrebko (Leonora), Plácido Domingo ( Il Conte di Luna), Marie-Nicole Lemieux (Azucena), Francesco Meli (Manrico), Riccardo Zanellato (Ferrando),Diana Haller (Ines)
Sur Arte le lundi 20 juin 2016 à 1 h
ZDF, 2013, 52 min
Sur Arte les 19 juin à 17 h 35 et 29 juin 2016 à 3 h 55
Visuels : © makido film/Anna Schmidt
« Daniele Gatti dirige Verdi à Parme » (Daniele Gatti Dirigiert Verdi In Parma), par Jean-Pierre Loisil
2014, 43 min
Direction musicale : Daniele Gatti
Composition : Giuseppe Verdi
Orchestre : Orchestre National de France
Sur Arte les 19 juin à 18 h 30, 13 juillet à 5 h 15 et 22 juillet 2016 à 5 h 10
Visuels : © CLC Productions
52 min
Sur Arte le 19 juin 2016 à 23 h 35
Visuels : © Agat Films
2013, 44 min
Direction musicale : Arturo Toscanini, Carlo Maria Giulini
Orchestre : London Symphony Orchestra, Orchestre du Théâtre national de l'Opéra de Paris, New Philharmonia Orchestra, NBC Symphony Orchestra
Réalisation : Pierre-Olivier Bardet
Avec Maria Callas (soprano) et Tito Gobbi(Baryton)
Sur Arte les 20 juin à 3 h 30 et 22 juin 2016 à 5 h 20
« Concert sur la place du Dôme de Milan » par Patrizia Carmine
42 min
Direction musicale : Riccardo Chailly
Composition : Gioachino Rossini, Niccolò Paganini, Giuseppe Verdi, Vittorio Monti
Orchestre : Filarmonica della Scala
Avec David Garrett (violon)
Sur Arte les 10 juillet à 18 h 30, 18 juillet à 5 h 10 et 3 août 2016 à 5 h 15
Visuels : © Filarmonica della Scala/G. Hanninen
« Wagner versus Verdi. L'art du Chant » par Thomas Macho
2012, 27 min
Sur Arte le 14 juin 2016 à 5 h 45
Visuels : © Makido film/Thomas Macho et Maria Mastino
Articles sur ce blog concernant :
Articles in English
Les citations sont d'Arte. L'article a été publié le 19 juin 2016, puis les 26 août et 5 novembre 2017.
Les citations sont d'Arte. L'article a été publié le 19 juin 2016, puis les 26 août et 5 novembre 2017.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire