jeudi 19 mai 2022

Jean-David Chétrite, photographe

En 2003, Jean-David Chétrite a montré ses photographies en noir et blanc sur les Hassidim, Juifs pieux, à Jérusalem et lors du pèlerinage à Méron, à quelques kilomètres de Safed (Israël), pour Lag Ba’omer. En 2013, il a publié le livre 
A Few Days in India. Il pratique des collages photographiques. Article republié en cette fête de Lag BaOmer 5782. 


Jean-David Chétrite  a créé son studio de photographie en 1983. 

Ce graphiste a collaboré avec des journaux, agences de publicité, éditeurs et institutionnels. Il a été aussi directeur artistique de grandes marques pour lesquelles « il mêle photographie et création graphique ». Ses reportages l’ont mené en Thaïlande, au Brésil... et au Parc Yosemite (Etats-Unis), sujet de sa précédente exposition.

Hassidim et scènes de vie à Jérusalem
En 2003, Jean-David Chétrite a présenté à la galerie Dima une trentaine de photographies en noir et blanc sur les Hassidim, et son film « Le 33e jour » diffusé aux Pays-Bas, au Japon... mais non en France.

Non recadrés, aux contrastes accentués, de tous formats, ses clichés à valeur documentaire datent de 1983.

Ce « photographiste » a choisi des portraits de Hassidim (Pieux) à Jérusalem et lors du pèlerinage à Méron, près de Safed, célébrant la fin d’un deuil de 33 jours.

Situé en Haute-Galilée, Méron abrite dans un moshav les tombes de Rabbi Shimon bar Yohaï, érudit à qui l’on attribue la qualité d’auteur du livre du Zohar (Livre de la Splendeur), ouvrage majeur de la Kabbale, et de son fils, Rabbi Eléazar bar Rabbi Shimon. Lors de Lag Ba’omer  (Lag signifie 33, en hébreu) – 33 jours après le premier jour de Pessah, 33e jour du Omer -, des Juifs pieux s’y rendent pour un pèlerinage. Ils portent un rouleau de Torah datant de l'expulsion d'Espagne (1492), gardé dans la synagogue d'Abouhav à Safed. Autre évènement important : l’Upsherin, première coupe de cheveux des garçons âgés de trois ans. Et de nombreux feux sont allumés. 

Ce pèlerinage a été endeuillé le 30 avril 2021 par un mouvement de foule qui a causé environ 45 morts et près de 150 blessés. L'armée a envoyé son équipe de sauveteurs.

Ce reportage photographique de Jean-David Chétrite comprend aussi des enfants juifs, chrétiens et musulmans hiérosolymitains.

Pour que « l’art photographique ne soit plus réservé aux seuls collectionneurs avertis, Jean-David Chétrite a choisi des tirages numériques ou des épreuves originales de photogravure » au grain particulièrement fin, à la longue conservation et à des prix abordables.

A l'été 2003, cet artiste exposait des œuvres sur papier à la salle Omnibus de Palais à Belle-Île-en-Mer, île située au sud de la Bretagne. "Des tableaux de composition où se mélangent des articles originaux de presse, vieilles lettres, photos ou encore couvertures de livre... Un véritable patchwork de l'histoire de l'écriture. « Je joue avec le papier, parce que je veux sentir la matière, explique Jean-David. Avec ces tableaux, je redonne vie à l'histoire, à des morceaux de vie ».

En 2006, la galerie Dima a présenté l’exposition « Les trésors du Palais »… De Qûmnran à Jaipur

De son amour pour l’Inde, Jean-David Chétrite a publié en 2013 A Few Days in India.

Il pratique des collages photographiques. 

Le 21 novembre 2021, de 11 h à 18 h 30, Jean David Chétrite a organisé une journée Portes ouvertes de son atelier afin d'y montrer notamment ses collages numériques ou sur toile et  les oeuvres inspirées de ses voyages des Etats-Unis à Jaipur.

Cet article a été publié par Actualité juive. Il a été publié sur ce blog le 6 mai 2015, puis les 26 mai 2016, 15 mai 2017, 3 mai 2021.

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