

Avec « The Palestinian Dream » d’Andrea et Magda à la TD Galerie, c’est la deuxième exposition dans le cadre du mois de la photo 2014.
Aides françaises
Orphelin de père à l’âge de sept ans, Raed Bawayah gagne sa vie en vendant à la sauvette à Jérusalem, et se passionne pour les appareils photographiques des touristes en Israël.
Agé de 27 ans, il entre à l’École de photographie Musrara de la capitale israélienne.
« Tous les jours, il effectue près de 3 heures de marche et de bus, au péril de sa vie, pour franchir la frontière imposée par la seconde intifada. Arrêté par les gardes de la frontière, Raed Bawayah restera enfermé 15 jours à la prison de Jérusalem ». On retient ses larmes.
Raed Bawayah multiplie les expositions : galerie de Dovlaire, Musrara School of Photography, New Media and Music, à Jérusalem, galerie Abu Shaqrah, Um AlFahem, Centre Culturel Tel-Aviv...
En 2003, Son exposition individuelle itinérante Salom est parrainée par les « Centres culturels français en Palestine, Jérusalem, Ramallah, Nazareth, Naplouse et Gaza ».
Diplômé en 2004 de cette Ecole, il multiplie les expositions en Israël. Présentée dans une galerie de Tel Aviv, son exposition personnelle itinérante « Identification N° 925596611» est parrainée par les « Centres culturels français en Palestine, Jérusalem, Ramallah, Nazareth, Naplouse et Gaza ». Elle sera présentée au Centre culturel iranien à Paris et à la Cité Internationale des Arts à Paris qui l’invite en 2005.
Lors de sa résidence, il expose sa série Identification N°925596611, sur les « travailleurs palestiniens sans permis de travail en Israël ». Un thème auquel il a été sensibilisé lors de sa détention.
En 2006, avec le photographe israélien Pavel Wolberg, il expose ses clichés dans l’exposition Ramallah-Tel-Aviv au jour le jour à l’Hôtel de Ville de Paris puis à Naples (Italie). La Ville de Paris commandera aux deux photographes le projet Paris le jour, Paris la nuit.

En 2007, le festival de photojournalisme Visa pour l’image de Perpignan accueille son exposition personnelle Vivre en Palestine. Ce « travail en noir et blanc, loin de l’actualité brûlante du conflit, reflète les conditions de vie des hommes, dans les hôpitaux, maisons ou camps de réfugiés ».

Raed Bawayah vit et travaille à Paris où il a fondé en 2013 le festival Quatrième image, dont la deuxième édition s’est tenue à l’espace des Blancs Manteaux (Paris 4e), du 28 octobre au 2 novembre 2014. Une manifestation soutenue par le Maire du 4e arrondissement de Paris, Christophe Girard, la Mairie de Paris, marraine du premier prix, la Cité des Arts de Paris, la Maison Européenne de la Photographie et son directeur Jean-Luc Monterosso, Arts Factory, laboratoire professionnel, et le magazine Polka dont le rédacteur en chef est Dimitri Beck. L’invité d’honneur de ce festival dont Raed Bawayah est le directeur artistique : le Brésil représenté par 40 photographes.
« Exclusion, enfermement, vies et destins « en marge », sont des sujets récurrents dans le travail de Raed Bawayah, qui à travers ses différentes séries en noir et blanc, s’interroge sans cesse sur la place de l’être humain ». Oui, mais son intérêt est ciblé : les « pauv’ Palestiniens », et ni les richissimes « Palestiniens » de Ramallah ou Gaza ni les pauvres Juifs israéliens.




Jusqu’au 25 janvier 2015
5/7 rue de Fourcy, 75004 Paris
Tél. : 01 44 78 75 00
Ouvert du mercredi au dimanche de 11 h à 20 h
Visuels :
Affiche
Russie, 2010
© Raed Bawayah
Série Les veines de la terre, Palestine, 2012
© Raed Bawayah
Série Souvenirs d’enfance, Qatanna, Palestine
© Raed Bawayah
Série Serres froides, Russie, 2010
© Raed Bawayah
Série La couleur du soleil, Roumanie, 2007
© Raed Bawayah
Série Les âmes blanches et noires, Autriche, 2010
© Raed Bawayah
Série ID925596611, ouvriers palestiniens en Israël, 2003
© Raed Bawayah
Série ID925596611, ouvriers palestiniens en Israël, 2003
© Raed Bawayah
A lire sur ce blog :
Les citations sont extraites du dossier de presse.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire