Arte rediffusera les 9 et 20 décembre 2016 « Le mystère Atlit Yam. 10 000 ans sous les mers », documentaire de Jean Bergeron (2012). L’histoire de la découverte par des archéologues sous-marins d’une cité datant de l’âge de pierre – de -6900 à -6300 ans avant l’ère commune - engloutie entre huit et douze mètres, située à 200-400 mètres de la ville d’Atlit, au sud de Haïfa.
Jean Bergeron relate l’histoire d’une fouille archéologique sous-marine exceptionnelle, qui “a permis de découvrir la plus ancienne cité de l’âge de pierre engloutie au large d'Israël”.
En 1984, “sur la côte du Levant, Ehud Galili, archéologue de l'Autorité israélienne des Antiquités et plongeur émérite, a découvert par 10 mètres de fond une structure inhabituelle, dégagée du sable par une forte tempête".
Comment "expliquer sa présence à 400 mètres au large des côtes israéliennes ? Les premières fouilles ont révélé que ce site archéologique, baptisé Atlit Yam (“Atlit-sur-Mer” en hébreu) en raison de la proximité de la ville du même nom, était une cité de l’âge de pierre”.
Remontant à plus de neuf mille ans, cette cité, qui “s’étendait alors sur plus de 40 000 mètres carrés, a été submergée par la mer”, voici environ six millénaires, “à la suite de la fonte des glaciers”.
Menées pendant vingt-cinq ans, ces fouilles archéologiques ont révélé le site préhistorique le plus important et “le mieux préservé jamais localisé le long de la côte méditerranéenne. Les archéologues ont découvert des maisons, plusieurs dizaines de corps, le plus ancien puits bordé de pierres jamais retrouvé, des restes de filets, des artefacts, un autel de pierres dressées semblable à celui de Stonehenge, ainsi que les traces d'ADN les mieux préservées de la préhistoire. Atlit Yam fut sans doute l'une des plus anciennes communautés d'agriculteurs et d'éleveurs connues à ce jour, capable de tirer profit des ressources de la mer”.
Les découvertes ? Des cas de malaria et de tuberculose humains. Des garçons pouvaient vivre jusqu’à 50 ans. Ce qui était alors remarquable. Les fibres de lin pouvaient être filées en filets ou en vêtements.
C'est le début de la domestication des chèvres. Tous les animaux du puits exploré sont domestiques.
Quant aux morts ? Il étaient enterrés à l’intérieur des habitations, puis leurs crânes étaient déterrés. On ajoutait des perruques sur ces crânes que l'on plaçait au centre du village. Les "premiers vestiges du culte des ancêtres".
Les découvertes ? Des cas de malaria et de tuberculose humains. Des garçons pouvaient vivre jusqu’à 50 ans. Ce qui était alors remarquable. Les fibres de lin pouvaient être filées en filets ou en vêtements.
C'est le début de la domestication des chèvres. Tous les animaux du puits exploré sont domestiques.
Quant aux morts ? Il étaient enterrés à l’intérieur des habitations, puis leurs crânes étaient déterrés. On ajoutait des perruques sur ces crânes que l'on plaçait au centre du village. Les "premiers vestiges du culte des ancêtres".
« Le mystère Atlit Yam. 10 000 ans sous les mers » Jean Bergeron
Alpha-Zoulou Films, Arte, 2012, 50 min
Sur Arte les 16 janvier à 22 h 25, 18 janvier à 6 h 15, 23 janvier à 9 h 50 et 27 janvier 2015 à 16 h 25, 9 décembre à 16 h 25 et 20 décembre 2016 à 16 h 20
Visuels : © ZED
En 1984, Ehud Glili a trouvé un amoncellement de pierre spécial devant la côte d’Israël
Un modèle du port des Phéniciens à Atlit
Esquisse d’un autel en pierre
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Les citations proviennent du site d'Arte. Cet article a été publié le 17 janvier 2015.
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