A Doha (Qatar), lors de sa 38e session (15-25 juin 2014), le Comité du patrimoine mondial (CPM) de l'UNESCO (Organisation des Nations unies pour l'Education, la Science et la Culture) a approuvé le 20 juin 2014 l'inscription du site "Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir" proposé par la "Palestine", sur la Liste du patrimoine mondial et sur celle du Patrimoine mondial en péril. Situé en Judée, en zone C sous contrôle israélien, Battir est localisé sur le site Juif de Beitar ou Bethar. Un énième exemple de la politisation de cette organisation onusienne et de la volonté de "palestiniser" des sites de l'histoire Juive. Le 4 janvier 2015, la Cour suprême israélienne a annoncé que le ministère israélien de la Défense avait renoncé, au moins temporairement, au tracé de la barrière de sécurité anti-terroriste à Battir.
Situé en Judée, Battir est localisé sur le site de l'antique Beitar, dénommé aussi Bethar, Betar ou Khirbet al-Yahud (“la ruine Juive”). Dans cette forteresse, eut lieu la seconde, la dernière résistance organisée par Bar Kochba contre la domination romaine en 135 de l'ère commune - les Romains tuèrent des dizaines de milliers de Juifs -, la dernière révolte pour défendre la souveraineté Juive en Eretz Israël. La preuve historique de la vie Juive bien avant la création du "peuple palestinien" dans les années 1960-1970 et d'un fait majeur de l'Histoire juive cité dans le Talmud. Et ce en Judée, ou selon la terminologie biaisée en "Cisjordanie". Ce qui est attesté par des fouilles archéologiques.
Le site inscrit par le Comité du patrimoine mondial (CPM) de l'UNESCO "est situé à quelques kilomètres au sud-ouest de Jérusalem, dans les hautes terres entre Naplouse et Hébron. Le paysage de collines de Battir comprend une série de vallées agricoles, widian, caractérisées par des terrasses de pierre, certaines irriguées pour la production maraîchère, d’autres sèches et plantées de vignes et d’oliviers. Le développement de ces terrasses cultivées, dans un environnement très montagneux, s’est appuyé sur un réseau de canaux d’irrigation alimenté par des sources souterraines. L’eau collectée grâce à ce réseau est attribuée selon un système traditionnel de répartition équitable entre les familles du village de Battir, situé à proximité de ce paysage culturel". Un paysage façonné voici plus de 2 000 ans par les habitants Juifs de Bethar.
Instrumentalisations palestiniennes
En 2012, la "Palestine" souhaitait déjà que soit inscrit ce site de Battir sur la Liste du Patrimoine mondial. Pour des raisons formelles - dissensions internes palestiniennes, retard dans le dépôt du dossier, etc. -, cela n'avait pas été alors possible, et la "Palestine" avait alors focalisé ses efforts sur l'inscription sur cette Liste de la basilique de la Nativité à Bethléem. Avec un double succès.
Le 29 juin 2012, à Saint-Pétersbourg (Russie), sur proposition de la "Palestine", et grâce à la voix décisive de la France lors du vote secret, le "Lieu de naissance de Jésus : l’église de la Nativité et la route de pèlerinage, Bethléem (Palestine)" avait été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial - 13 voix pour et deux abstentions sur les 21 Etats-membres - et, malgré l'avis des experts auprès de l'UNESCO, sur celle du Patrimoine mondial en péril "en raison des dégradations liées à des fuites d’eau. Le bien inscrit est situé à 10 kilomètres au sud de Jérusalem sur les sites que les Chrétiens reconnaissent traditionnellement comme le lieu de naissance de Jésus depuis le 2e siècle. Une église y a été construite en 339 et l’édifice qui lui a été substitué après un incendie survenu au 6e siècle conserve des vestiges du sol en mosaïque du bâtiment original. Le site comprend également des églises et des couvents grecs, latins, orthodoxes, franciscains et arméniens ainsi que des clochers, des jardins en terrasses et une route de pèlerinage".
Les "Palestiniens avaient revendiqué en juin 2012 une première victoire "historique" en obtenant l'inscription par l'Unesco de la basilique de la Nativité de Bethléem... Pour le ministère palestinien des Affaires étrangères, c'était la première fois que la Palestine exerçait son droit souverain en tant que nation".
Le Centre Simon Wiesenthal (CSW) s'était indigné le 29 juin 2012:
Les Etats-Unis et l'Etat d'Israël ont décidé de quitter l'UNESCO
Des Etats et entités arabes ont encore politisé la récente réunion du Comité du Patrimoine Mondial (CPM)
Des Etats et entités arabes ont encore politisé la récente réunion du Comité du Patrimoine Mondial (CPM)
Le Comité du Patrimoine mondial de l'UNESCO a "palestinisé" Battir/Beitar
La Ville blanche de Tel Aviv
Hébron, ville biblique
La Ville blanche de Tel Aviv
Hébron, ville biblique
Le site inscrit par le Comité du patrimoine mondial (CPM) de l'UNESCO "est situé à quelques kilomètres au sud-ouest de Jérusalem, dans les hautes terres entre Naplouse et Hébron. Le paysage de collines de Battir comprend une série de vallées agricoles, widian, caractérisées par des terrasses de pierre, certaines irriguées pour la production maraîchère, d’autres sèches et plantées de vignes et d’oliviers. Le développement de ces terrasses cultivées, dans un environnement très montagneux, s’est appuyé sur un réseau de canaux d’irrigation alimenté par des sources souterraines. L’eau collectée grâce à ce réseau est attribuée selon un système traditionnel de répartition équitable entre les familles du village de Battir, situé à proximité de ce paysage culturel". Un paysage façonné voici plus de 2 000 ans par les habitants Juifs de Bethar.
Le 29 juin 2012, à Saint-Pétersbourg (Russie), sur proposition de la "Palestine", et grâce à la voix décisive de la France lors du vote secret, le "Lieu de naissance de Jésus : l’église de la Nativité et la route de pèlerinage, Bethléem (Palestine)" avait été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial - 13 voix pour et deux abstentions sur les 21 Etats-membres - et, malgré l'avis des experts auprès de l'UNESCO, sur celle du Patrimoine mondial en péril "en raison des dégradations liées à des fuites d’eau. Le bien inscrit est situé à 10 kilomètres au sud de Jérusalem sur les sites que les Chrétiens reconnaissent traditionnellement comme le lieu de naissance de Jésus depuis le 2e siècle. Une église y a été construite en 339 et l’édifice qui lui a été substitué après un incendie survenu au 6e siècle conserve des vestiges du sol en mosaïque du bâtiment original. Le site comprend également des églises et des couvents grecs, latins, orthodoxes, franciscains et arméniens ainsi que des clochers, des jardins en terrasses et une route de pèlerinage".
Les "Palestiniens avaient revendiqué en juin 2012 une première victoire "historique" en obtenant l'inscription par l'Unesco de la basilique de la Nativité de Bethléem... Pour le ministère palestinien des Affaires étrangères, c'était la première fois que la Palestine exerçait son droit souverain en tant que nation".
Le Centre Simon Wiesenthal (CSW) s'était indigné le 29 juin 2012:
"L'ambassadeur français, Daniel Rondeau, fut le seul délégué à annoncer publiquement son vote qu'il a qualifié de "conforme à la ligne politique de son pays qui soutint l'entrée de la Palestine à l'UNESCO en octobre dernier".Bis repetita... C'est à Doha (Qatar), lors de sa 38e session (15-25 juin 2014), sous la présidence de la Sheikha Al Mayassa Bint Hamad Bin Khalifa Al Thani, que le Comité du patrimoine mondial de l'UNESCO a approuvé le 20 juin 2014 l'inscription du site "Palestine : pays d’olives et de vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir" proposé par la "Palestine", sur la Liste du patrimoine mondial et celle du patrimoine mondial en péril. Situé en Judée, en zone C sous contrôle militaire israélien,
Une décision contre cette nomination fut déjà prononcée, sur la base des conclusions de l'organisme expert auprès du CPM, ICOMOS (le Conseil international des monuments et des sites), disant que la demande palestinienne, soumise après hors délai, ne remplissait pas les conditions d'une inscription en urgence. Cette décision fut rejetée.
La lettre s'opposant à la démarche palestinienne, adressée au Président Abbas par les autorités catholique, orthodoxe et arménienne gardiennes de l'Église de la Nativité, fut ignorée. Une autre version de soutien et non signée fut distribuée par l'Autorité palestinienne.
L'Algérie, renfort de la Palestine, a produit le document de base pour le vote en le justifiant par le fait que "Bethléem, lieu saint pour les chrétiens comme pour les musulmans, est un puissant symbole pour plus de deux milliards de croyants dans le monde.
La réaction triomphale du Délégué palestinien relève plus de la menace politique que du patrimoine culturel : "Les colons israéliens menacent l'existence du peuple palestinien...nous allons présenter de nombreuses autres nominations de sites mis en danger par Israël..."
L'Ambassadeur israélien, Nimrod Barkan a déploré : "Cette décision est politique et viole la convention du patrimoine mondial. La responsabilité du site a été habilement retirée aux Églises et confiée à un Etat inexistant. L'UNESCO vit aux pays des merveilles"
La plus grande responsabilité dans cette situation revient à la France. L'inscription aurait, en effet, été impossible sans le vote français. Tout porte à croire que les trois autres Européens (la Suisse, l'Estonie et l'Allemagne) se prononcèrent contre. Bien que n'étant pas membre du CPM, les États-Unis ont fait de grands efforts pour empêcher cette mascarade.
Le Centre Wiesenthal a fait part de son indignation aux autorités françaises et travaille, en collaboration avec ses amis, pour empêcher de futures prédations du patrimoine chrétien et continue à faire campagne au sein des organisations internationales contre le vol de l'identité du patrimoine juif".
"A l'issue d'un vote secret remporté contre l'avis des experts conseillant l'Unesco" et "dans le cadre d'une procédure d'urgence", le Comité du patrimoine mondial de l'UNESCO a aussi inscrit "le bien sur la Liste du patrimoine en péril considérant que le paysage a été fragilisé par l’impact des transformations socioculturelles et géopolitiques susceptibles de causer des dommages irréversibles à son authenticité et à son intégrité, faisant référence au début des travaux de construction d’un mur de séparation qui pourrait isoler les fermiers des champs qu’ils ont cultivés pendant des siècles".
La représentante de l'ICOMOS « Conseil International des Monuments et des Sites », "ONG qui conseille l'Unesco, n’était pas favorable à la demande palestinienne expliquant qu’il n'est pas toujours possible de protéger un paysage dans son ensemble sauf s'il y a une proposition d'inscription transnationale alors que dans le cas d’espèce seuls les palestiniens avaient présenté cette demande".
La représentante de l'ICOMOS « Conseil International des Monuments et des Sites », "ONG qui conseille l'Unesco, n’était pas favorable à la demande palestinienne expliquant qu’il n'est pas toujours possible de protéger un paysage dans son ensemble sauf s'il y a une proposition d'inscription transnationale alors que dans le cas d’espèce seuls les palestiniens avaient présenté cette demande".
« Aujourd'hui vous venez de prendre, au-delà de l'inscription de Battir, une décision courageuse contre l'enfermement, l'exclusion et la domination », a déclaré Elias Sanbar, ambassadeur de "Palestine" auprès de l'Unesco.
Shuli Davidovich, membre de la délégation israélienne, a déploré "un jour noir pour l'Unesco. Nous regrettons que le Comité ne se soit pas montré capable de lutter contre cette politisation".
En 2014, l'Etat Juif est demeuré silencieux face à cette "palestinisation" et "déjudaïsation" du patrimoine historique Juif. Le 23 juin 2014, il a préféré se réjouir de l'inscription de "Grottes de Maresha et de Bet-Guvrin en basse Judée, un microcosme du pays des grottes" sur cette Liste du patrimoine mondial : « Ville sous la ville », ce site de basse Judée comprend une sélection de grottes, creusées par l’homme dans un sous-sol de calcaire crayeux épais et homogène. Ces chambres et réseaux souterrains aux formes et aux fonctions diversifiées, situés sous les cités antiques de Maresha et Bet-Guvrin, témoignent d’une succession de périodes historiques de creusement et d’usage courant sur 2 000 ans (de l’Age de fer aux croisades) mais aussi d’une grande variété de méthodes de construction souterraine. Les excavations ont d’abord été des carrières, puis elles furent aménagées pour des activités agricoles et artisanales, comprenant moulins à huile, colombiers, étables, citernes et canaux, bains, ensembles funéraires, lieux de culte et abris pour les périodes de troubles".
De rares organisations Juives ont exprimé leur indignation. Le 23 juin 2014, le B’nai B’rith France a condamné "cette nouvelle instrumentalisation de l’UNESCO au détriment d'Israël" et rappelé "que déjà en juin 2012 la Basilique de la Nativité à Bethléem avait été inscrite sur la liste du Patrimoine Mondial en péril contre l’avis des experts auprès de l’UNESCO et l’opposition adressée au Président Abbas par les autorités catholique, orthodoxe et arménienne". Le B’nai B’rith France a dénoncé "cette politisation d’une organisation internationale sensée n'agir que pour la culture et pour la paix, et dont les prises de positions partisanes comme celles-ci ne font que discréditer son message et son action".
Le 25 juin 2014, Shimon Samuels, directeur des relations internationales du CSW, a décrit dans The Jerusalem Post le déroulement de cette réunion du CPM, et a prévu la poursuite des "vols des identités juives et chrétiennes en Terre Sainte".
Des enjeux cruciaux
Shuli Davidovich, membre de la délégation israélienne, a déploré "un jour noir pour l'Unesco. Nous regrettons que le Comité ne se soit pas montré capable de lutter contre cette politisation".
En 2014, l'Etat Juif est demeuré silencieux face à cette "palestinisation" et "déjudaïsation" du patrimoine historique Juif. Le 23 juin 2014, il a préféré se réjouir de l'inscription de "Grottes de Maresha et de Bet-Guvrin en basse Judée, un microcosme du pays des grottes" sur cette Liste du patrimoine mondial : « Ville sous la ville », ce site de basse Judée comprend une sélection de grottes, creusées par l’homme dans un sous-sol de calcaire crayeux épais et homogène. Ces chambres et réseaux souterrains aux formes et aux fonctions diversifiées, situés sous les cités antiques de Maresha et Bet-Guvrin, témoignent d’une succession de périodes historiques de creusement et d’usage courant sur 2 000 ans (de l’Age de fer aux croisades) mais aussi d’une grande variété de méthodes de construction souterraine. Les excavations ont d’abord été des carrières, puis elles furent aménagées pour des activités agricoles et artisanales, comprenant moulins à huile, colombiers, étables, citernes et canaux, bains, ensembles funéraires, lieux de culte et abris pour les périodes de troubles".
De rares organisations Juives ont exprimé leur indignation. Le 23 juin 2014, le B’nai B’rith France a condamné "cette nouvelle instrumentalisation de l’UNESCO au détriment d'Israël" et rappelé "que déjà en juin 2012 la Basilique de la Nativité à Bethléem avait été inscrite sur la liste du Patrimoine Mondial en péril contre l’avis des experts auprès de l’UNESCO et l’opposition adressée au Président Abbas par les autorités catholique, orthodoxe et arménienne". Le B’nai B’rith France a dénoncé "cette politisation d’une organisation internationale sensée n'agir que pour la culture et pour la paix, et dont les prises de positions partisanes comme celles-ci ne font que discréditer son message et son action".
Le 25 juin 2014, Shimon Samuels, directeur des relations internationales du CSW, a décrit dans The Jerusalem Post le déroulement de cette réunion du CPM, et a prévu la poursuite des "vols des identités juives et chrétiennes en Terre Sainte".
Des enjeux cruciaux
L'enjeu de ce double vote du CPM est, non seulement de "palestiniser" un site majeur de l'histoire Juive, mais aussi d'influer sur la future décision de la justice israélienne concernant le tracé de la clôture de sécurité anti-terroristes à proximité de Battir/Beitar.
Ce tracé traverserait la vallée Nahal Refaim où se trouvent des terrasses de pierre édifiées sous l'époque romaine, il y a environ 2 000 ans, par des habitants Juifs, à Beitar. Il suivrait celui de la ligne d'armistice de 1949 et de la voie du chemin de fer reliant Jérusalem à Jaffa et construite sous l'empire Ottoman. Jusqu'à la fin des années 1940, Battir était le dernier arrêt du train avant le terminus Jérusalem. En vertu de l'accord d'armistice entre Israël et la Jordanie en 1949, une zone incluant cette voie ferrée et une étroite bande de terre avec maisons et jardins a été mise sous souveraineté israélienne. Ironiquement, ce tracé suit le tracé de la "Ligne verte", qui est revendiquée par le "camp de la paix" comme seule délimitation appelée, selon ses vœux, à séparer l'Etat d'Israël d'un futur Etat palestinien"... Difficile donc pour ce camp alliant Israéliens et "Palestiniens" de trouver un moyen de contester ce tracé à Battir/Beitar.
Dirigé par Gidon Bromberg et Nader Khateeb, l'association israélo-palestino-jordanienne Friends of the Earth Middle East (FoEME) soutient la reconnaissance par l'ONU (Organisation des Nations unies) d'un "Etat palestinien avec Jérusalem-Est comme capitale et dans les lignes de 1967 et en coexistence pacifique avec l'Etat d'Israël". FoEME a déposé une requête devant la Cour suprême israélienne visant à empêcher la construction de la barrière de sécurité anti-terrorisme selon le tracé prévu en alléguant de préjudices sur les paysages et les paysans "palestiniens". Cette barrière a réduit considérablement le nombre des attentats terroristes commis par les "Palestiniens" en Israël.
En 2007, près du village de Bilin, la Cour suprême israélienne avait imposé à Tsahal de modifier le tracé de cette clôture en considérant qu'elle empiétait sur des terres appartenant à des fermiers "palestiniens".
Comme le souligne Yisrael Medad, Battir (12 000 dunums, 10 764 pieds carrés, 1 000 m²) ne souffrira pas du tracé de cette barrière défensive, mais affronte des problèmes causés par l'insuffisance et le gaspillage de l'eau, notamment l'absence de réseau d'assainissement : un tiers des terres arables de Battir, soit 4 000 dunums, sont cultivées et "5 000 des 8 000 dunhams des terres arables non cultivées ne sont pas cultivées" en raison du manque d'eau.
Et d'ajouter : dans les années 1960, avant la guerre des Six-jours (juin 1967) des attentats terroristes visaient le train "en raison de sa proximité avec la Ligne verte et le village de Battir". Le 27 octobre 1966, une personne avait été blessée par une bombe déposée près de cette voie ferrée.
Le 4 janvier 2015, la Cour suprême israélienne a annoncé que le ministère israélien de la Défense avait renoncé, au moins temporairement, au tracé de la barrière de sécurité anti-terroriste à Battir, soit sur une longueur de 500 mètres.
« Ce triomphe est une victoire pour la Palestine », a déclaré Akram Badir, chef du conseil local à Battir, au sud de Jérusalem, à l’agence de presse palestinienne Ma’an.
Dirigeant de Friends of the Earth, Gideon Bromberg s’est réjoui de cette décision.
Aux villageois de Battir et à Friends of the Earth s’était jointe l’Autorité israélienne de la Nature et des Parcs qui s’était opposée au plan du ministère de la Défense.
Voici trois mois, Moshe Ya’alon, ministre de la Défense, avait déclaré au journal Makor Rishon que la construction de la barrière « n’était pas une priorité. Je pourrais prétexter que nous n’avons pas d’argent, mais le fait est que je ne vois pas le besoin pour le moment d’une barrière autour du Gush Etzion ».
Les pétitionnaires avaient communiqué à la Cour cette interview en indiquant qu’elle contredisait l’affirmation de l’Etat selon laquelle la construction de la barrière à Battir était une question d’extrême urgence parce que c’était le dernier portion sans barrière entre Israël et la rive occidentale du Jourdain. Entre la date de cette interview et la déclaration de l’Etat de l’absence de ressources financières pour cette construction en raison de la chute du gouvernement et l’échec à faire adopter le budget 2015, la Cour a donc décidé d’interdire au gouvernement de construire la barrière à Battir sans avoir au préalable soumis un nouveau plan de construction. Si l’Etat décide de construire cette barrière, toute la procédure administrative recommencera depuis le début.
L’Etat s’est réservé le droit de construire la barrière de sécurité anti-terroriste au travers de la Nahal Refaim Valley à l’avenir, en disant qu’il croit que sa route prend en compte les objections environnementales élevées par Friends of the Earth Middle East. Les Ecologistes et les habitants de Battir ont rejeté cette demande et argué que la zone pourrait être protégée par un équipement de surveillance électronique qui n’abimerait pas les terrasses de la vallée.
Ce tracé traverserait la vallée Nahal Refaim où se trouvent des terrasses de pierre édifiées sous l'époque romaine, il y a environ 2 000 ans, par des habitants Juifs, à Beitar. Il suivrait celui de la ligne d'armistice de 1949 et de la voie du chemin de fer reliant Jérusalem à Jaffa et construite sous l'empire Ottoman. Jusqu'à la fin des années 1940, Battir était le dernier arrêt du train avant le terminus Jérusalem. En vertu de l'accord d'armistice entre Israël et la Jordanie en 1949, une zone incluant cette voie ferrée et une étroite bande de terre avec maisons et jardins a été mise sous souveraineté israélienne. Ironiquement, ce tracé suit le tracé de la "Ligne verte", qui est revendiquée par le "camp de la paix" comme seule délimitation appelée, selon ses vœux, à séparer l'Etat d'Israël d'un futur Etat palestinien"... Difficile donc pour ce camp alliant Israéliens et "Palestiniens" de trouver un moyen de contester ce tracé à Battir/Beitar.
Dirigé par Gidon Bromberg et Nader Khateeb, l'association israélo-palestino-jordanienne Friends of the Earth Middle East (FoEME) soutient la reconnaissance par l'ONU (Organisation des Nations unies) d'un "Etat palestinien avec Jérusalem-Est comme capitale et dans les lignes de 1967 et en coexistence pacifique avec l'Etat d'Israël". FoEME a déposé une requête devant la Cour suprême israélienne visant à empêcher la construction de la barrière de sécurité anti-terrorisme selon le tracé prévu en alléguant de préjudices sur les paysages et les paysans "palestiniens". Cette barrière a réduit considérablement le nombre des attentats terroristes commis par les "Palestiniens" en Israël.
En 2007, près du village de Bilin, la Cour suprême israélienne avait imposé à Tsahal de modifier le tracé de cette clôture en considérant qu'elle empiétait sur des terres appartenant à des fermiers "palestiniens".
Comme le souligne Yisrael Medad, Battir (12 000 dunums, 10 764 pieds carrés, 1 000 m²) ne souffrira pas du tracé de cette barrière défensive, mais affronte des problèmes causés par l'insuffisance et le gaspillage de l'eau, notamment l'absence de réseau d'assainissement : un tiers des terres arables de Battir, soit 4 000 dunums, sont cultivées et "5 000 des 8 000 dunhams des terres arables non cultivées ne sont pas cultivées" en raison du manque d'eau.
Et d'ajouter : dans les années 1960, avant la guerre des Six-jours (juin 1967) des attentats terroristes visaient le train "en raison de sa proximité avec la Ligne verte et le village de Battir". Le 27 octobre 1966, une personne avait été blessée par une bombe déposée près de cette voie ferrée.
Le 4 janvier 2015, la Cour suprême israélienne a annoncé que le ministère israélien de la Défense avait renoncé, au moins temporairement, au tracé de la barrière de sécurité anti-terroriste à Battir, soit sur une longueur de 500 mètres.
« Ce triomphe est une victoire pour la Palestine », a déclaré Akram Badir, chef du conseil local à Battir, au sud de Jérusalem, à l’agence de presse palestinienne Ma’an.
Dirigeant de Friends of the Earth, Gideon Bromberg s’est réjoui de cette décision.
Aux villageois de Battir et à Friends of the Earth s’était jointe l’Autorité israélienne de la Nature et des Parcs qui s’était opposée au plan du ministère de la Défense.
Voici trois mois, Moshe Ya’alon, ministre de la Défense, avait déclaré au journal Makor Rishon que la construction de la barrière « n’était pas une priorité. Je pourrais prétexter que nous n’avons pas d’argent, mais le fait est que je ne vois pas le besoin pour le moment d’une barrière autour du Gush Etzion ».
Les pétitionnaires avaient communiqué à la Cour cette interview en indiquant qu’elle contredisait l’affirmation de l’Etat selon laquelle la construction de la barrière à Battir était une question d’extrême urgence parce que c’était le dernier portion sans barrière entre Israël et la rive occidentale du Jourdain. Entre la date de cette interview et la déclaration de l’Etat de l’absence de ressources financières pour cette construction en raison de la chute du gouvernement et l’échec à faire adopter le budget 2015, la Cour a donc décidé d’interdire au gouvernement de construire la barrière à Battir sans avoir au préalable soumis un nouveau plan de construction. Si l’Etat décide de construire cette barrière, toute la procédure administrative recommencera depuis le début.
L’Etat s’est réservé le droit de construire la barrière de sécurité anti-terroriste au travers de la Nahal Refaim Valley à l’avenir, en disant qu’il croit que sa route prend en compte les objections environnementales élevées par Friends of the Earth Middle East. Les Ecologistes et les habitants de Battir ont rejeté cette demande et argué que la zone pourrait être protégée par un équipement de surveillance électronique qui n’abimerait pas les terrasses de la vallée.
Visuels :
Wisam Oweineh
« Palestine : terre des oliviers et des vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir »
© Centre for Cultural Heritage Preservation
Jasmine Salachas
"Palestine : terre des oliviers et des vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir "
Copyright : © Centre for Cultural Heritage Preservation
Federico Busonero
"Lieu de naissance de Jésus : l’église de la Nativité et la route de pèlerinage, Bethléem"
© UNESCO
Rami Rishmawi
"Palestine : terre des oliviers et des vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir"
© Centre for Cultural Heritage Preservation
Les grottes de Bet Guvrin
© Courtesy Israel Ministry of Tourism
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"Palestine : terre des oliviers et des vignes – Paysage culturel du sud de Jérusalem, Battir"
© Centre for Cultural Heritage Preservation
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