

Árpád Szenes est né à Budapest alors dans l’empire austro-hongrois, dans une famille Juive d’intellectuels et d’artistes : « Un des mes oncles était compositeur et musicien, un cousin et ses enfants faisaient de la sculpture, un autre était metteur en scène et directeur d'un théâtre moderne, ami de Piscator et de Reinhardt. A Budapest, dès mon enfance j'ai connu des artistes ».

Après sa première exposition au musée Ernst à Budapest en 1922, Árpád Szenes voyage en Europe en 1924-1925.
En 1928, à l'Académie de la Grande Chaumière (Paris), Árpád Szenes rencontre sa future femme, la peintre Marie-Hélène Vieira da Silva (1908-1992).
En 1930, le couple s’installe à la Villa des Camélias, à Paris. Szenes rencontre à l’Atelier 17 Max Ernst, Victor Brauner, Anton Prinner…

Il vit à Lisbonne en 1935-36, avant de revenir à Paris. Il se lie avec Pascin, Kokoschka, Giacometti, Calder, Lipchitz…
En 1937, avec Jean Lurçat, il décore le secteur « Pour la paix » de l'Exposition Internationale de Paris.
Devant la montée des périls et la situation de la Hongrie par rapport à l’Allemagne nazie, il choisit de se réfugier au Portugal en 1939, puis en 1940, au Brésil.

En 1944, Árpád Szenes enseigne, ouvre un atelier de peinture et expose ses œuvres. Il illustre des poèmes de Murillo Mendes et la traduction de Chant de l'Amour et de la Mort du cornette Christophe Rilke faite par Cecilia Mereilles. Il expose à l'Institut des Architectes Brésiliens et donne aussi une conférence sur la fonction de l'Art. Il participe également à l'exposition organisée à Londres et Paris par l’UNESCO (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture) au bénéfice de la R.A.F. (Royal Air Force).
En 1947, le couple revient à Paris.

En 1956, il est naturalisé français.
Árpád Szenes se concentre progressivement sur le paysage et l’espace.

Les premiers symptômes de la maladie de Parkinson sont alors diagnostiqués chez ce peintre.
En 1978, la France achète sa Composition (L’atelier).
A Lisbonne, la Fondation Árpád Szenes-Vieira da Silva est chargée d’étudier et d’exposer le travail de ce couple d’artistes, ainsi que celui d’artistes contemporains.

Le point commun de ces œuvres, figuratives et tendant à l’abstraction : la légèreté, cette sensation d’infini suggéré qui se dégage de couleurs souvent claires, douces, harmonieuses et apaisantes, cette évocation sensible d’« un pays qui serait celui de l’Etendue ».

A la galerie Le Minotaure
2, rue des Beaux-arts. 75006 Paris
Tél. : 01 43 54 62 93
Du mardi au samedi de 10 h 30 à 13 h et de 14 h à 18 h 30
A lire sur ce blog :
Affaire al-Dura/Israël
Aviation/Mode/Sports
Chrétiens
Culture
France
Il ou elle a dit...
Judaïsme/Juifs
Monde arabe/Islam
Shoah (Holocaust)
Articles in English
Cet article a été publié en une version concise dans L’Arche, et sur ce blog le 12 mars 2013.
Aviation/Mode/Sports
Chrétiens
Culture
France
Il ou elle a dit...
Judaïsme/Juifs
Monde arabe/Islam
Shoah (Holocaust)
Articles in English
Cet article a été publié en une version concise dans L’Arche, et sur ce blog le 12 mars 2013.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire