« Un virtuose sans égal. Le violoniste Jascha Heifetz » (Jascha Heifetz: God'sFiddler) est un documentaire (2011) de Peter Rosen.
Le portrait d’un violoniste Juif perfectionniste, à
la sonorité limpide, et dont les interprétations ont influé sur des générations
de musiciens. Un des violonistes les plus influents depuis Paganini.
« Leonard Bernstein. The Making of "West Side Story », par Christopher Swann
« Un virtuose sans égal. Le violoniste Jascha Heifetz » par Peter Rosen
Vladimir Horowitz (1903-1989)
« Menahem Pressler, la note consolatrice » d’Emmanuelle Franc
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« Alice Sommer Herz, un destin d'exception » de Christopher Nupen
« La force de la musique, la famille Wallfisch » de Mark Kidel
L’orchestre philharmonique d’Israël
« Requiem pour la vie », de Doug Schulz
« On ne peut être plus exigeant avec les autres qu'on ne
l'est avec soi-même », a déclaré Jascha Heifetz. Une maxime qui a guidé la vie de ce talentueux violoniste.
Enfant prodige
Jascha (Iossif Rouvimovitch) Heifetz est né dans une famille Juive, Litvak, de Vilnius (Lituanie) en
1901.
Son père Ruvin lui enseigne le violon dès l’âge de trois
ans. Une formation poursuivie dès l’âge de cinq ans à l’Académie royale de
musique de Vilna.
Ce jeune violoniste parcourt la Lituanie et devient un enfant prodige
célèbre.
Il est admis dans la classe de Leopold Auer, et enregistre
des disques en Russie pour ses dix ans. Le 30 avril 1911, son premier concert
en plein air à Saint-Pétersbourg attire environ 25 000 personnes. Jascha
Heifetz débute avec le Berlin Philharmonique à l’âge de 11 ans.
Lorsqu’éclate la révolution russe, la famille Heifetz fuit
vers les États-Unis.
Jascha Heifetz
débute au Carnegie Hall le 27 octobre 1917 en présence de célèbres violonistes.
Il enregistre de nombreux disques chez RCA Victor.
Devenu citoyen américain en 1925, il poursuit parallèlement
sa carrière internationale avec des partenaires brillants : Arturo
Toscanini, George Szell, Charles Munch...
Une seule collaboration avec le pianiste VladimirHorowitz : lors d’un concert privé dans les années 1930.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Jascha Heifetz donne
des concerts en soutien aux combattants Alliés.
En 1953, à Jérusalem, il est blessé au bras par un
spectateur Juif hostile à son choix d’interpréter Richard Strauss. Il ne
retourne en Israël qu’en 1970.
En 1972, ce concertiste met un terme définitif à sa
carrière ralentie depuis 1962 pour des raisons médicales. Il défend des causes
variées, telle la défense de l’environnement.
Admiré de ses pairs – Yehudi Menuhin, David Oistrakh, Isaac
Stern, Itzhak Perlman, Ivry Gitlis -, il inspire des sentiments divers.
Il enseigne lors de master
classes à des élèves dont certains deviennent célèbres – Pierre Amoyal,
Erick Friedman, Eugene Fodor, Yukiko Kamei, Paul Rosenthal - et interprète de
la musique de chambre avec des amis.
Grâce à des extraits de films privés, des photos de
famille, des témoignages des violonistes de sa génération ou d'anciens élèves,
ce film brosse le portrait d’un artiste à la carrière exceptionnelle et à la
personnalité mystérieuse. Le mystère du génie, d'une sensibilité.
Documentaire de Peter Rosen
Allemagne, 2011, 1 h 26
minutes
Diffusion le 14 mai 2012 à 11 h
©
Rosenprod-Library of Congress
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