Le documentaire Etre Juif et Noir en France de Annick N'Guessan sera diffusé ce 25 février 2014 à Paris.
Présentez-nous la Fraternité judéo-noire (FJN)…
Créée en 2007, la FJN regroupe des Juifs, Blancs et Noirs. Ensemble, nous agissons contre l’antisémitisme et pour la défense d’Israël. Nous avons ainsi organisé un rassemblement à Paris en soutien à l’otage franco-israélien Guilad Shalit.
Les Juifs Noirs sont généralement évalués à moins de 5% de l’ensemble des Juifs de France soit 250 familles en région parisienne selon la journaliste Olivia Cattan.
Ce sont des Juifs par filiation ou par conversion.
Cette population juive est composée essentiellement de Français, dont ceux d’Outre-mer, et de Juifs étrangers de souche non européenne, dont les migrants sub-sahariens ainsi que leurs descendants nés dans l’hexagone et des Juifs israéliens.
Elle révèle des Juifs venant d’autres univers, qui ne sont ni Ashkénazes, ni Sépharades (1).
Elle est très hétérogène, mais unie par son Judaïsme, par son souci de l’unité du peuple Juif et son attachement à l’Etat d’Israël.
Elle aspire à une plus grande reconnaissance en France.
La FJN est aussi représentée dans les continents européen, américain et africain.
Nous venons d’établir un partenariat avec une communauté juive de Kampala (Ouganda). Celle-ci fabrique des modèles de kippot qui peuvent être customisées, personnalisées soit par le logo de la FJN, soit par le prénom et le nom d’un bar-mitsva (Nda : âgé de 13 ans, le bar-mitsva atteint sa majorité religieuse), d’une bat-mitsva (Nda : âgée de 12 ans, la bat-mitsva atteint sa majorité religieuse) ou d’un marié. Nous les vendons au prix de 5 euros par kippa. Une partie du produit de la vente va à nos coreligionnaires ougandais, et l’autre finance nos activités.
Comment les Juifs Noirs sont-ils perçus en France, par les communautés Juives et Noires ?
Une des contributions majeures de FJN est de rendre possible une meilleure articulation des luttes contre l’antisémitisme et contre le racisme.
La FJN instaure aussi un lien de discussions, concertations sur des préoccupations qui demandent à être partagées ou sur des points de vue relatifs à des questions d’intérêt public. Ce qui fait que nos deux peuples comprennent notre message.
Vous avez organisé un dîner-débat cacher le 9 janvier 2011 à Paris…
Cette manifestation s’inscrit dans la mission et les objectifs de notre association.
En effet, nous entendons ainsi inaugurer une forme d’activité à vocation éducative, plus conviviale, à l’instar d’autres activités que nous avons organisées depuis la création de FJN, tel notre premier colloque le 6 juillet 2008.
Nous avons l'honneur que des experts éminents aient accepté notre invitation : le professeur Edward Kaplan, notre premier invité d’honneur, introduira le sujet. Sont conviés comme intervenants : le professeur Laurence Mordekhai Thomas (Université Syracuse, États-Unis), le professeur Elikia M’Bokolo (École des Hautes Études en Sciences Sociales, Paris) et le professeur Shmuel Trigano (Paris X-Nanterre).
Comment s'est déroulée l'année 2011 pour la FJN ?
Depuis un an, la FJN est passée à une étape superieure. Après les phases d'information et d'installation aux niveaux national et international, nous sommes dans la phase d'actions qui légitiment notre présence avec la venue du député israélien Shlomo Molla comme président honoraire de la FJN et aussi de LizBen Agha (coordinatrice de la communauté juive nigériane) comme vice-présidente honoraire.
Notre lien avec l'Etat d'Israël s'est renforcé par des actions concertées.
Nous sommes des interlocuteurs valables pour la question juive noire. Nous prévoyons des voyages pour rencontrer des personnalités réligieuses et politiques en Israël dans les prochains mois
La FJN organise son 2e dîner-débat cacher le 2 janvier 2012 à Paris…
Dans une ambiance conviviable, nous organisons notre 2e diner-débat, à vocation aussi éducative, en partenariat avec la Maison de la diaspora haïtienne, sur le thème : L’identité Juive, l’identité d’un peuple
L'invité d’honneur en est le professeur Ephraim Isaac, doyen de l’université de Harvard, chef du Département d’études africaines et afro-américaines et chef du Département des langues sémites dans cette prestigieuse université américaine.
Sont aussi conviés comme principaux intervenants Georges Loinger, doyen des résistants Juifs de France, le professeur Elikia M’Bokolo, le grand-rabbin de Johannesbourg (Afrique du Sud), et Angie Brooks, conférencière et Education conseillère en éducation à la Kana Foundation.(Londres).
Addendum :
Laurence Mordekhai Thomas n'a pu assister à ce dîner-débat en 2011.
Extraits vidéo et photos de ce diner en 2011 sur le site de la FJN
Lors du diner du 8 janvier 2012, Guershon Nduwa s'est vu remettre un exemplaire de la nouvelle édition du Siddour Kol Hanechama. La prédédente édition de ce livre en 2003, qui n'est plus commercialisée, "présentait ainsi la bénédiction méchané habriot que l’on doit réciter soi-disant : "En voyant un Noir, une personne dont le physique est anormal de naissance ou bien en voyant un éléphant ou un singe". La nouvelle édition ne contient pas cette phrase blessante.
(1) Lors de la conférence du 9 janvier 2011, le professeur Shmuel Trigano a indiqué que les Juifs Noirs étaient des Juifs sépharades : la distinction Ashkénazes/Sépharades est liée à une application de la Halakha (loi juive) généralement plus rigoureuse par les Juifs Ashkénazes.
Vidéo de la FJN lors du rassemblement à la mémoire de Sébastien Selam en novembre 2012.
Le 8 janvier 2012 à 18 h
Au Bistro 26
4, rue Lamartine, 75009 Paris
Menu cacher beth din de Paris (20 euros)
Inscription et pré-paiement obligatoires : contact@fjn-123.fr, 0977612899 (ligne fixe) ou 0667699267
Le 9 janvier 2011
8, rue Georges Bernard Shaw, 75015 Paris. Entrée rue Dessaix, côté de la Poste
De 19 h à 22 h
Inscription obligatoire : contact@fjn-123.fr
Buffet dinatoire cacher Beth Din de Paris
Entrée, payable sur place : 5 € ou plus
Articles sur ce blog concernant :
Article publié le 3 janvier 2011, puis le 29 janvier 2013 à l'approche de la conférence de Guershon Nduwa sur les Juifs africains au sud Sahara, le 30 janvier 2013, à 16 h 15, au 19, rue du Pont-aux-Choux 75003 Paris. Il a été modifié le 16 janvier 2012.
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