samedi 30 avril 2016

Izis, Paris des rêves


La Ville de Paris a présenté une rétrospective éponyme, agrémentée d’un superbe catalogue (Flammarion), sur le photographe humaniste Izraël Biderman, dit Izis (1911-1980). Né dans une famille juive vivant dans la Russie tsariste, ce jeune Litvak (juif lituanien) s’installe en 1930 à Paris où il gère une boutique de photographie. En 1944, rompant avec les codes du studio, ce résistant prend en photo des maquisards. Il est engagé par Paris-Match en 1949. Des livres, 270 photographies sur un Paris populaire, Israël, l'Angleterre, le peintre Marc Chagallle cirque et la fête foraine, des numéros de Paris-Match et des films témoignent de son « réalisme poétique », de son style épuré et de son regard empathique, ironique et tendre. Le 3 mai 2016, Paris-Match vendra quelques uns de ses plus célèbres clichés. Parmi eux : des photographies d'Izis.


Après les expositions Willy Ronis à Paris (2005-2006) et Doisneau, Paris en liberté (2006-2007) qui avaient attiré respectivement 500 000 visiteurs et 300 000 visiteurs, la Mairie de Paris a rendu hommage à Izis, « photographe-poète, artiste, reporter, grand portraitiste et flâneur aux aguets », injustement moins connu que ses pairs de la « photographie humaniste ». Lors même que nombre d’expositions montrent ses œuvres.

C’est donc une rétrospective d’Izis, au titre emprunté à un de ses livres et qui incite à penser à tort que tous les clichés portent sur Paris. On peut regretter qu’aucun des visuels libres de droit ne porte sur Israël, alors que l’un d’eux illustre l’Angleterre, et surtout l'absence de photo montrant Izis.

L’exposition s’ouvre sur l’acte fondateur d’Izis : sa série sur les maquisards (« Les maquisards, naissance d’un artiste, 1944 »). Elle poursuit par huit autres espaces thématiques : « Paris éternel (1945-1977) », « Portraitiste et reporter, Paris Match (1949-1969) », « Charmes de Londres, 1952 », « The Queen’s People, 1953 », « Paradis terrestre, 1953 », « Israël, 1955 », « Le Cirque d’Izis, 1965 » et « Le Monde de Chagall, 1969 ».

De la Lituanie à la France des années 1930
Izraël Biderman est né en 1911 à Marijampolé, dans la Russie tsariste. Une erreur de l’état-civil explique le « z » de son prénom. La famille Biderman est pauvre ; son père a un magasin de porcelaine.

En 1918, à l’indépendance de la Lituanie – un Etat balte qui sera annexé par l’Union soviétique, occupé par l’Allemagne nazie (1941-1945) puis proclamé république socialiste soviétique -, Izraël Biderman devient Israëlis Bidermanas. À l’école hébraïque, il est surnommé « le rêveur » par ses condisciples.

À 16 ans, passionné par la peinture, il quitte Marijampolé pour travailler dans d’autres villes de Lituanie. En 1924, il est recruté comme apprenti photographe.

Fuyant la misère, il se rend en 1930 à Paris. « Pourquoi Paris ? Parce que Paris excitait mon imagination. C’était la Ville lumière. Pour moi, tout se passait à Paris. En 1930, Londres, New York ou Berlin ne m’attiraient pas. On lisait des romans français, on apprenait avec intérêt l’histoire de France. Pour nous, dans notre imagination, c’était le paradis européen, comme pour d’autres, l’Amérique. (…) Nous étions attirés par la France comme pays de l’Esprit. La Liberté, l’Égalité de l’homme et la Culture, c’est ça qui nous faisait rêver » (Artiste et métèque à Paris, Paris, éditions Buchet/Chastel, 1980, Lise Bloch-Morhange & David Alper).

La vie y est dure. Il y survit par de petits boulots, comme tireur-retoucheur. Il est engagé un an au studio Arnal, spécialisé dans les photos d’acteurs.

En 1933-34, il est recruté par le studio Rabkine. Il épouse la fille de ses employeurs qui lui confient la gérance d’un magasin, 141 rue Nationale dans le XIIIe arrondissement. En 1938, naît son fils, Manuel.

D’Izraël Biderman à Izis
En 1941, la famille Bidermanas se réfugie en zone libre, à Ambazac, près de Limoges. Izraël Biderman travaille clandestinement dans le Limousin sous le nom d’Izis, forgé en contractant son prénom Izraëlis. En Lituanie, ses parents et son frère David sont tués lors de la Shoah.

Arrêté en août 1944 par les Allemands, il s’échappe, s’engage dans les FFI (Forces françaises de l’intérieur).

Cantonné au standard de la caserne Beaupuy, il découvre les maquisards sortant de la clandestinité et décide de réaliser leurs portraits, avec un vieil appareil, à la lumière naturelle : « Pour la première fois de ma vie, je me suis posé le problème de la photographie : comment les photographier ? Je ne pouvais pas faire des portraits retouchés, avec faux éclairages et poses artistiques. Alors j’ai inventé une photographie nouvelle pour moi. J’ai épinglé un papier blanc sur un mur de la petite pièce et entre deux coups de téléphone, j’ai entrepris de faire leur portrait ». Izis abandonne « tous les artifices appris pendant ses années dans les studios professionnels et, avec les moyens du bord, tire le portrait « brut » de plus de 70 maquisards en tenue de combat et mal rasés. Une véritable révolution pour l’artisan consciencieux qui découvre les audaces de l’artiste ».

Dès septembre 1944, la ville de Limoges organise l’exposition « Ceux de Grammont vus par le soldat FFI Izis Bidermanas ». Cette série fondatrice permet plusieurs lectures : photo souvenir, photo témoignage, document historique, œuvre artistique. En choisissant la série, et non le portrait de groupe, Izis suit sans le savoir l’Allemand August Sander (1876-1964) et anticipe « l’esthétique épurée » de Richard Avedon (1923-2004). Quatre expositions d’Izis sont organisées pour les Limousins.

Nouveau nom - Izraël Biderman adopte définitivement son pseudonyme Izis -, nouveau statut, divorce, tragédie familiale en Lituanie, succès de ses expositions… C’est un artiste aspirant à une nouvelle vie qui rejoint Paris en 1945.

Du photographe de studio au photographe-reporter rêveur
Izis se remarie en 1946 avec Louise Trailin. En 1948, naît sa fille Lise.

En 1947, il obtient sa naturalisation. Il ouvre un studio 66 rue de Vouillé, dans le XVe arrondissement.

Grâce aux contacts de ses amis poètes limousins, il photographie le Tout-Paris des écrivains et des artistes - Aragon, Eluard, Breton - et les personnalités scientifiques - l’explorateur Paul-Emile Victor sur sa péniche - et autres célébrités : Orson Welles, Gina Lollobrigida.

Sa rencontre avec Brassaï (1899-1984) marque un tournant. Izis arpente le Paris populaire. Il photographie librement, sans les contraintes du studio des ouvriers, vitriers ambulants et marchands de quatre-saisons, des pêcheurs, clochards, des amoureux, des enfants, des dormeurs des rues, Saint-Germain-des-Prés... « La Seine m’attire toujours. J’ai rendez-vous là-bas avec mes personnages », disait-il.

Izis immortalise un Paris, d’où est absente toute référence aux préoccupations politiques (guerre froide).

Ses « images s’inscrivent dans ce courant humaniste du « réalisme poétique », à la fois reflet d’une époque et regard personnel sur le monde qui entend dépasser par la poésie l’âpreté du quotidien ».

On « n’y trouve ni le Paris des bas-fonds de Brassaï, ni l’humour de Doisneau, ni le symbolisme de Boubat, ni la cérébralité d’Henri Cartier-Bresson, ni encore les images intimistes ou engagées de Ronis. D’une lecture simple en apparence, ses photographies révèlent en fait une pointe d’intranquillité qui n’existe pas chez les autres humanistes ».

En 1949, il est sollicité pour le 1er numéro de Paris-Match (25 mars 1949) auquel il collabore comme reporter et portraitiste pendant 20 ans et dont il devient une grande signature. Pour ce journal, il couvre les inondations à la mine de l’Étançon en Haute-Saône (1951), l’affaire Dominici (1952), les inondations aux Pays-Bas (1953), le tremblement de terre d’Orléansville en Algérie (1954), les pèlerinages de Lourdes et de Séville…

« En vérité je n’ai jamais été un reporter et d’ailleurs le journal l’a vite compris… Plus tard, je suis devenu le photographe de l’anti-événement que l’on envoie où il ne se passe rien », commentait Izis. Plutôt que de montrer certains évènements, Izis préfère montrer ce qui lui est connexe, lié et le révèle, le suggère, l’exprime. Ainsi, lors de la venue de la reine d’Angleterre à Paris, Izis est chargé de « faire la foule ». Ce qui lui vaut son surnom : « Izis la foule ».

En 1953 sont publiés Paradis terrestre avec des textes de Colette, et The Queen’s People.

The Queen’s People, 1953. Paris Match charge Izis de couvrir les préparatifs et les « à-côtés » de la cérémonie du couronnement de la reine Élisabeth, à Londres. Izis y révèle son humour, son sens de la dérision, son goût pour la farce et les facéties, son insolence et son ironie. Dans Coronation Food, la souveraine souriante pose « entre une rangée de têtes d’oies pantelantes et un parterre de volailles dans la devanture d’un boucher ».

Izis prise l’évocation d’univers d’artistes du passé : Monet, Sisley, Baudelaire.

Jouhandeau, Camus, Kessel, Simenon, Laurencin, Rouault, Calder, Soulages, Piaf, écrivains ou chanteurs… Tous sont portraiturés par Izis qui les rencontre grâce à son réseau amical et relationnel.

Si Izis refuse toute mise en scène pour son travail personnel, il l’accepte pour le reportage. Ainsi, de retour du domicile de l’écrivain misanthrope Léautaud, il montre à Paris-Match les « portraits en couleur de chacun des chats traités comme des personnalités ». Quant au chorégraphe Roland Petit, il mime son travail avec ses doigts.

Se distinguant des « play-boys flambeurs » de la rédaction du journal, Izis alterne reportages et flâneries dans Paris en quête d’images pour ses livres.

Paradis Terrestre, 1953. Pour Paris-Match, Izis rencontre Colette (1873-1954) en 1950 chez elle, dans son appartement parisien surplombant les jardins du Palais Royal. « Passionné par des chapitres de son dernier livre En pays connu – La maison proche de la forêt, Le Désert de Retz, Amertume, Paradis terrestre » –, il décide de lui rapporter « les images de ces lieux chers à son cœur, dont elle est alors séparée par la maladie et par la distance ».

Au Désert de Retz, fasciné par la beauté des diverses architectures utopistes dégradées au fils des ans, Izis « réalise une série de variations sur les fenêtres en œil-de-bœuf de la colonne détruite explosées par les assauts de la végétation ». Il offre une réflexion sur la ruine, allégorie des tragédies de la Seconde Guerre mondiale.

« De même peut-on trouver dans la série de portraits de fauves en cage des autoportraits du photographe terrassé par sa propre mélancolie ». Photographe animalier, Izis reste « à l’affût des heures sous un drap pour saisir le vol d’une antilope dans le parc zoologique de Clères ».

Dès 1953, il effectue son 1er voyage en Israël auquel il est profondément attaché. Cette exposition montre des photos d’Israël en 1955. Certaines évoquent indirectement la Shoah.

« Quand je suis allé en Israël en 1952, je suis arrivé en pays connu, j’ai eu l’impression que c’était le pays de mon enfance : j’ai reconnu le paysage. Cela vient sûrement de notre éducation biblique », se souvenait Izis.

« À chaque pas, Izis retrouve des corrélations entre passé et présent, entre récit biblique et réalité, entre histoire universelle et histoire personnelle sans parvenir à les démêler. Contrairement à Robert Capa (1913-1954), Izis n’adopte pas uniquement la posture « objective » du reporter photo à Paris Match, mais cherche aussi l’image de son rêve de Terre promise. Tantôt il pointe son objectif sur les réalisations d’un pays en marche, tantôt il s’évade dans ses réminiscences bibliques. Ces tensions donnant à ce travail inspiré un statut singulier entre témoignage sur l’actualité d’un pays et poème biblique de portée universelle ».

De ses reportages naîtra en 1955 son livre Iraël, préfacé par André Malraux.

Le Cirque d’Izis, 1965. Izis est un spectateur régulier des cirques. Il réalise une émouvante série d’images de son ami le clown Grock, ou de ceux faisant de leur handicap un spectacle. Son regard est bienveillant et lucide.

Dans Le Livre de photographies : une histoire, Martin Parr et Gerry Badger saluent avec enthousiasme le livre oublié en 1965  Le Cirque d’Izis : « C’est le meilleur de sa vaste bibliographie : il revisite ce sujet porteur de clichés avec un œil neuf, et l’ouvrage est en soi un objet splendide... Comme le chef-d’œuvre de Cartier-Bresson, la couverture est due à l’un des maîtres de la peinture, issu cette fois de l’école de Paris, Chagall ».

Le Monde de Chagall, 1969. La première rencontre entre Izis et Chagall (1887-1985) remonte à 1949 (reportage pour Paris-Match). Izis « se fera le biographe visuel de son aîné » et ami auquel le lient de nombreux points communs : une famille pauvre d’Europe de l’Est, l’élection de Paris, des univers oniriques et poétiques. « Dans les tableaux colorés de Chagall, les personnages qui flottent au-dessus des villes ressemblent à tous ces dormeurs et rêveurs qu’Izis pêche un peu partout dans l’espace urbain ».

Seul journaliste accepté par Chagall sur le chantier de la décoration du plafond de l’Opéra Garnier, Izis suit assidûment les étapes de la création artistique (1963-1964).

Izis tente de capter l’inspiration de l’artiste. Jouant sur la couleur et sur la perspective, il saisit des « tableaux dans lesquels le peintre se fond avec ses personnages et flotte avec eux dans l’espace fusionnel de la couleur ».

En septembre 1964, Paris Match consacre vingt pages à ce sujet d'où Izis tirera un livre aux textes signés Roy Mc Mullen, Le Monde de Chagall (1969).

« A l’unisson avec ce que je vois » (Izis)
« J’appuie sur le déclic quand je suis à l’unisson avec ce que je vois », expliquait Izis qui sut « rechercher la cohérence entre le sujet, l’émotion et la forme ».

Izis a alterné reportages, livres - dix publiés entre 1951 et 1969 - et expositions. Ses clichés figurent dans des collections privées et publiques.

Après Les Yeux de l’âme (1950), premier livre révélant les « primitifs » d’Izis, celui-ci réalise la mise en page des trois ouvrages consacrés à sa ville d’adoption : Paris des rêves (1950) avec les poèmes autographes de 45 écrivains, réédité seize fois et vendu à 170 000 exemplaires, Grand Bal du printemps (1951) en duo avec Jacques Prévert, puis Paris des poètes construit sur le même principe que Paris des rêves (1977). Avec Prévert, Izis signe Charmes de Londres (1952). «Nous étions faits pour travailler ensemble, car c’était un poète qui s’inspirait d’une certaine réalité... Nous avions une vision proche ». De Londres, Iziz montre la misère, et non la City.

En 1951, ce « colporteur d’images » (Prévert) était, avec Brassaï, Doisneau, Ronis et Cartier-Bresson, de ces « cinq photographes français » (Five French Photographers) exposant au MoMA de New York.

En 1978, Izis est l’invité d’honneur aux 9es Rencontres internationales de la photographie d’Arles.

Il meurt le 16 mai 1980 dans sa maison de la rue Henri-Pape, à Paris.

Manuel Bidermanas, un des commissaires de l’exposition, et fils d’Izis et d’Anna Rabkine. Ce reporter photographe a travaillé pour Jours de France, Le Nouveau Candide, l’Agence Dalmas, Reporters associés et L’Express. En 1972, il devient le chef du service photo du magazine Le Point puis de 1992 à 1994 il est le directeur général de l’agence Sygma. Sur Izis :
« Je dirais qu’Izis était impliqué dans la vie. Politiquement, il était gaulliste, normal pour un résistant. Mon père avait des idéaux. La France d’abord… Lui qui a toujours peint voulait voir le Paris des artistes. Et puis, il y a une citation de Heinrich Heine qui dit « heureux comme Dieu en France ». Il est resté très attaché à ce pays.

Izis était une sorte de non-violent. Alors qu’il était encore en Lituanie, il a été déçu par les communistes, parce qu’ils n’avaient pas interdit la boxe.

Un jour je lui ai proposé qu’on aille ensemble [en Lituanie], il m’a répondu : « Jamais ! » Et il a pleuré devant moi pour la première fois. Il ne pardonnait pas à ce pays dans lequel sa famille avait été assassinée avec l’aide des habitants. Malgré cela, j’ai accepté qu’une exposition soit organisée un jour à Vilnius par l’ambassade de France. Mais dans le catalogue, j’avais écrit : « Cette exposition, mon père ne l’aurait pas voulue ». Aujourd’hui, il est prévu de créer une rue Izis à Marijampolé. Mais je n’accepterai que si elle est baptisée rue « Famille Bidermanas, dont Izis ».

Armelle Canitrot, critique photographique et co-commissaire de l’exposition :

« Izis n’a pas l’espièglerie de Doisneau, pas le côté politique de Ronis ni celui, intellectuel, d’Henri Cartier-Bresson. Izis, lui, est dans le rêve. Il prend des dormeurs, des vagabonds, des pêcheurs à la ligne... Ses doubles en fait. Son Paris est à la fois atemporel et un peu tourmenté… Dans ce qui, à première vue, a l’air paisible se glisse toujours un petit grain de sable, un soupçon d’intranquillité. Ainsi on regarde un homme assoupi pour réaliser ensuite qu’il a les deux jambes amputées et porte des prothèses. Il y a un effet miroir dans le travail d’Izis : il reflète ce côté inquiet de celui qui cherche toujours à s’évader du tragique par le rêve… En se penchant sur l’œuvre d’Izis, on décèle aussi l’homme doux, solitaire, très attachant.

Izis ne s’est jamais enfermé ni dans un genre ni dans une forme. Il bouscule les formes traditionnelles du portrait, s’intéresse au hors champ, s’autorise les recadrages et n’hésite pas à avoir recours à la série, au séquençage quand il juge cela nécessaire pour traduire ses impressions. Il est aussi moderne dans sa façon de considérer le livre comme la forme la plus aboutie de son œuvre et comme le meilleur moyen de la diffuser. Izis fait un travail assez inédit dans sa façon de concevoir ses ouvrages. Par exemple, il exclut de faire se côtoyer deux images sur une double plage, pour éviter les télescopages. Il est l’un des rares photographes à avoir poussé aussi loin la recherche sur l’articulation entre les photographies et les mots ».
Paris-Match
Le 3 mai 2016, Paris-Match vendra quelques uns de ses plus célèbres clichés.

Parmi eux, ces photographies d'Izis : L'affiche présentant le «saut de la mort» de Miss Frankony au Cirque d'hiver. Décembre 1949, A Paris, un homme en uniforme embrasse sa compagne avant de fermer les grilles d'entrée d'une station de métro. 1950,  Paris, 23 h 30. Deux femmes en robe du soir aux bras d'un homme descendent les escaliers de la station de métro Mirabeau. 1950, Alfred Hitchcock lors du tournage d'une scène du film «La main au collet», dans un cimetière. 1954, La foule près du tribunal lors du procès d'Adolf Eichmann, à Jérusalem. Avril 1961, En plein désert, quatre-vingt-dix ans après la bataille, le lieutenant Peyramale lit la glorieuse citation de Camerone. Ce détachement de dix hommes de la 1re compagnie saharienne, en grande tenue, écoute le récit du célèbre combat avant d'observer une minute de silence. 1953.


Jusqu’au 29 mai 2010
A la Salle Saint-Jean de l’Hôtel de Ville
5, rue Lobau.75004 Paris
Entrée libre et gratuite, tous les jours, sauf dimanches et fêtes, de 10 h à 19 h
Parcours pour enfants et adolescents sur le site Internet de l’exposition
Cette exposition sera présentée en Allemagne en partenariat avec l’Institut français de Berlin.

Sous la direction de Manuel Bidermanas et Armelle Canitrot, Izis, Paris des rêves. Éditions Flammarion, 2009. 192 pages. ISBN : 9782081228252. 35 euros


Visuels de haut en bas :
Affiche
Fête, place de la République, 1950.
© Izis Bidermanas

Place Falguière, 1949.
© Izis Bidermanas

Jardin des Tuileries, 1950.
© Izis Bidermanas

Bords de Seine, 1949.
© Izis Bidermanas
Carnaval de Nice, 1956.
© Izis Bidermanas

Homme aux bulles de savon, Petticoat Lane, Middlesex street, Whitechapel, 1950.
© Izis Bidermanas

Lagny, 1959.
© Izis Bidermanas

Sur les quais de la Seine, Petit Pont.
© Izis Bidermanas

Métro Mirabeau, 6 heures du matin, 1949.
© Izis Bidermanas
52 x 78 cm.
Tirage postérieur sur papier baryté.
Encadrement bois noir et passe-partout 5 cm tournant.
Edition 1/1.

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