Citations

« Le goût de la vérité n’empêche pas la prise de parti. » (Albert Camus)
« La lucidité est la blessure la plus rapprochée du Soleil. » (René Char).
« Il faut commencer par le commencement, et le commencement de tout est le courage. » (Vladimir Jankélévitch)
« Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie. » (Albert Londres)
« Le plus difficile n'est pas de dire ce que l'on voit, mais d'accepter de voir ce que l'on voit. » (Charles Péguy)

vendredi 20 décembre 2024

George Stevens (1904-1975)

George Stevens (1904-1975) était un réalisateur - Sur les ailes de la danse, La Femme de l'année, Une place au soleil (1951), L'Homme des vallées perdues (1953), Géant (1956), Le Journal d'Anne Frank (1959) -, producteur, scénariste, directeur de la photographie américain. Il a été distingué par l'Oscar du meilleur réalisateur, en 1952 pour Une place au soleil et en 1957 pour GéantArte rediffusera le 24 décembre 2024 à 15 h 25 « L'homme des vallées perdues » de George Stevens. 


George Stevens (1904-1975) a débuté en 1923 comme directeur de la photographie à Hollywood à l'époque du muet. En 1930, il a réalisé son premier film. 

Dans sa bibliographie : Ladies Last (1930), Sur les ailes de la danse (1936), La Femme de l'année (1942), Une place au soleil, L'Homme des vallées perdues (1953), Géant (1956), Le Journal d'Anne Frank (1959)....

Durant la Deuxième Guerre mondiale, il s'engage dans les services cinématographiques de l'armée américaine. Lieutenant-Colonel, il participe à la réalisation de films pour instruire les GI's. Il filme le débarquement des Alliés en Normandie et la libération du camp de concentration de Dachau, près de Munich (Allemagne).

Grâce à la collaboration de l’Academy of Motion Pictures, Arts and Sciences et de la Lilly Library (Université de Bloomington, Indiana), et la participation de Christa Fuller, George Stevens Jr. et Jerry Rudes, le Mémorial a montré en 2010, pour la première fois en France,  dans le cadre de l'exposition "Filmer les camps, John Ford, Samuel Fuller, George Stevens de Hollywood à Nuremberg", un ensemble souvent inédit de documents d’archives, de films et de photographies qui décrit une « expérience vécue à la première personne, en même temps que transmise en héritage aux générations d’après ». Interviewés, les trois cinéastes répondaient avec modestie sur leur travail, la guerre vécue. Les réalisateurs hollywoodiens John Ford et George Stevens avaient constitué des équipes composées d’« opérateurs professionnels, reconnus et expérimentés, ou formés spécialement à cette occasion ». Après avoir préparé leurs gestes de médiation, les opérateurs avaient commenté de manière circonstanciée leurs prises de vue.

A partir de février 1943, au sein du « Signal Corps », service de communication de l’armée américaine, George Stevens a couvert la campagne en Afrique du Nord. A Londres, le général Eisenhower lui avait demandé de réunir une équipe de 45 professionnels pour préparer le filmage du débarquement en Normandie. George Stevens avait dirigé une unité spéciale de cameramen, la Special Coverage Unit (SPECOU), qui, était  placée sous l’autorité du Supreme Headquarters’ Allied Expeditionary Force (SHAEF). La SPECOU rassemblait 45 membres : des écrivains - Ivan Moffat, William Saroyan, Irwin Shaw -, des cameramen - Dick Hoar, Ken Marthey, William Mellor, Jack Muth -, des opérateurs de prise de son - Bill Hamilton, qui venait du studio hollywoodien Columbia -, des assistants-réalisateurs, tel Holly Morse, qui avait travaillé avec Hal Roach.

En 1945, les images de Dachau filmées par l’équipe de George Stevens ont été intégrées dans le documentaire 
« That Justice Be Done » (Que justice soit faitediffusé aux Etats-Unis, puis projeté à titre de preuve des crimes nazis devant le Tribunal militaire international de Nuremberg. A peine entré en fonction, Robert H. Jackson, procureur général américain, mandaté par le Président Truman d’instituer le Tribunal militaire international (TMI) qui jugera les dignitaires nazis, avait contacté la Field Photographic Branch (FPB) afin d’obtenir les images filmées à titre de preuves, de faire filmer le procès et d’en expliquer les enjeux. Ray Kellogg, John Ford et George Stevens signèrent un affidavit – déclaration sous serment – affirmant solennellement que les images qui vont être montrées au TMI sont vraies. That Justice Be Done a donc été un film réalisé par George Stevens en 1945 par l'Office of War Information pour le US Chief of Counsel at Nuremberg et le War Crimes Office of the Judge Advocate General's Corps.

La vie de ces trois cinéastes a été bouleversée par la découverte des camps, les horreurs du nazisme, leur vision empathique des victimes. The Big Red One (1980) de Samuel Fuller est largement inspirée de ses années de guerre dans cette division. Dans George Stevens, A filmmaker’s Journey, documentaire de George Stevens Jr sur la vie de son père, apparaît l’influence de l’engagement dans l’armée américaine pendant la Deuxième Guerre mondiale dans son œuvre, notamment dans son refus du racisme (Géant, 1956) et de l'antisémitisme (Le Journal d'Anne Frank, The Diary of Anne Frank, 1959).

George Stevens a été distingué par l'Oscar du meilleur réalisateur, en 1952 pour Une place au soleil et en 1957 pour Géant

En 2017, le World Jewish Congress (Congrès Juif mondial) a décerné "à titre posthume le Prix Teddy Kollek pour la promotion de la culture juive au légendaire réalisateur George Stevens. George Stevens Jr, lui-même cinéaste de renom, a accepté le Prix Teddy Kollek au nom de son père et a décrit son expérience en voyageant avec son père en Europe en 1957 pour préparer « Le journal d'Anne Frank », l'un des premiers films hollywoodiens à traiter de l'Holocauste. « Je sais que si mon père était ici aujourd'hui, il se considérerait comme une voix dans le chœur du Congrès juif mondial. Comme vous, il était déterminé à préserver la mémoire de l'Holocauste et des millions de personnes qui y ont péri, et il croyait profondément à la tolérance, à la décence humaine et à la justice. J'accepte ce Prix avec ce que je sais être l'adhésion de George Stevens aux objectifs nobles et urgents du Congrès juif mondial ».

"La justice des hommes" 
"La justice des hommes" (Zeuge der Anklage) est réalisé par George Stevens (1942). 

"Un ouvrier injustement accusé rallie un juriste à sa cause pour prouver son innocence... "La justice des hommes" (The Talk of the Town) est une délicieuse comédie policière de George Stevens ("Géant"), avec Cary Grant et Jean Arthur."

 "Accusé par Andrew Holmes d'avoir incendié son usine et causé la mort d'un homme, Leopold Dilg, un ouvrier contestataire, est arrêté. Après s'être évadé de prison au beau milieu de son procès, Leopold trouve refuge dans la maison de Nora. Cette dernière, professeure de lycée, a loué pour les vacances une partie de sa demeure à Michael Lightcap, un éminent spécialiste du droit pénal. Après avoir passé la nuit dans le grenier, le fugitif s'aventure au petit matin dans le jardin où le professeur prend son petit déjeuner. Lorsque les deux hommes confrontent vivement leurs points de vue sur la justice, Nora fait passer Leopold pour son jardinier…"

"De joutes verbales en parties d'échecs, le prolétaire en cavale (Cary Grant) et le juriste pétri de savoir livresque (Ronald Colman) apprennent à s'apprécier, couvés par leur hôtesse (Jean Arthur), qui tricote, assure l'intendance et apporte son grain de sel aux conversations. Autour de ce drôle de ménage à trois, George Stevens (Une place au soleil, Géant…) dirige une délicieuse comédie policière, où les échanges en pyjama et les quiproquos en rafale accompagnent les coups de griffe contre des élites malhonnêtes ou corrompues (représentants de l'institution judiciaire, policiers, patrons…) et l'enquête pour faire éclater la vérité. Nommé en 1943 aux Oscars dans sept catégories, dont celles du meilleur film et du meilleur scénario, un film à redécouvrir, ne serait-ce que pour le plaisir de voir Cary Grant cabotiner."

Au début des années 1950, Cary Grant songe à quitter le cinéma, mais accepte la proposition de Hitchcock de tourner dans La Main au collet, puis dans La Mort aux trousses.

« L'homme des vallées perdues »
Arte rediffusera le 24 décembre 2024 à 15 h 25 « L'homme des vallées perdues » de George Stevens.

« Un cow-boy solitaire vient en aide à une famille de fermiers harcelée par un grand propriétaire... "L’homme des vallées perdues" ("Shane") de George Stevens (1953) est au western ce que "Le magicien d’Oz" est à la comédie musicale ou "La vie est belle" au mélodrame : une anomalie devenue pour certains un film culte, un modèle, voire un monument au fil du temps. »

« Shane, un aventurier solitaire, arrive dans une petite bourgade de l'Ouest américain. Il est accueilli dans la ferme de Joe et Marian Starrett. Leur fils, Joey, voue immédiatement une admiration sans bornes à cet étranger au regard clair, fort et bienveillant. La région est mise à sac par un grand propriétaire, qui tente de s'approprier les terres des fermiers. Starrett organise la résistance des cultivateurs. Mais Ryker fait appel à un tueur professionnel, Wilson, qui abat un fermier pour inciter les autres à abandonner la lutte... »

« La popularité de ce western mythique est immense aux États-Unis où il fait presque partie du patrimoine national. »

« Pourtant, le film de Stevens s’éloigne par bien des aspects des chefs-d’œuvre du genre signés Ford, Walsh, Hawks, Vidor et les autres. »

« Son originalité tient au fait que le film est raconté du point de vue d’un enfant. Shane devient le héros de Joey, qui épie ses moindres gestes et boit ses paroles, fasciné par le halo d’aventure et de danger qui entoure l’étranger. L'enfant idéalise ou fantasme tout ce qu’il observe, y compris l’amour platonique qui va naître entre Shane et la femme du fermier. »

« Cela confère au film un aspect "bigger than life" où le héros est un chevalier sans peur et sans reproche (l’angélique et court sur pattes Alan Ladd) et où les méchants sont très méchants, y compris sur le plan physique (l’anguleux Jack Palance en tueur à gages de dessin animé dans un rôle qui le marquera à jamais).

« Le film déroule un superbe livre d’images en Technicolor qui contient de nombreuses scènes inoubliables. La bagarre dans le saloon et l’assassinat d’un fermier en pleine rue constituent des modèles du genre. » 

« Le Texas géant de George Stevens »
Arte diffuse sur son site Internt, dans le cadre d’ « Invitation au voyage », « Le Texas géant de George Stevens ».

« Au cœur du désert texan, des installations artistiques rappellent qu’ici, dans les années 50, un film a su capter l’âme de l’État. Géant, inspiré du roman éponyme d’Edna Ferber, fait remporter à l’américain George Stevens l’Oscar du meilleur réalisateur. Au milieu des étendues arides et des vastes exploitations de bétails, le film suit le combat d’une famille pour préserver son ranch. »


"La justice des hommespar George Stevens
Etats-Unis, 1942
Scénario : Irwin Shaw, Sidney Buchman, Dale Van Every
Production : Columbia Pictures
Producteurs : Fred Guiol, George Stevens
Image : Ted Tetzlaff
Montage : Otto Meyer
Musique : Friedrich Hollaender
Avec Cary Grant, Jean Arthur, Ronald Colman, Edgar Buchanan, Glenda Farrell, Charles Dingle, Emma Dunn
Auteur : Sidney Harmon
Sur Arte les 8 avril 2019 à 22 h 25 et 24 avril 2019 à 13 h 35
Visuels : © 1942, renewed 1970 Columbia Pictures Industries, Inc./All rights reserved


« L'homme des vallées perdues » de George Stevens
Etats-Unis, 1953, 114 min
Production : Paramount Pictures
Producteur : George Stevens
Scénario : A.B. Guthrie Jr.
Auteur : Jack Schaefer
Image : Loyal Griggs
Montage : William Hornbeck, Tom McAdoo
Musique : Victor Young
Avec Alan Ladd (Shane), Jean Arthur (Marian Starrett), Van Heflin (Joe Starrett), Brandon De Wilde (Joey Starrett), Jack Palance (Jack Wilson), Ben Johnson (Chris Calloway), Edgar Buchanan (Fred Lewis), Emile Meyer (Rufus Ryker), Elisha Cook Jr. (Stonewall Torrey), John Dierkes (Morgan Ryker)
Sur Arte le 24 décembre 2024 à 15 h 25

France, 2024, 14 min
Disponible jusqu'au 27/02/2026


jeudi 19 décembre 2024

Jacques Offenbach (1819-1880)


Fils d'un chantre de synagogues, violoniste, professeur et compositeur de musique, Jacques Offenbach (1819-1880) était un compositeur et violoncelliste juif, converti au catholicisme, français né à Cologne, alors en Prusse. « A l’occasion de ses 200 ans, Arte a mis un coup de projecteur sur le génial inventeur de l’opérette. De son premier opéra-bouffe « Orphée aux enfers » à son œuvre posthume « Les Contes d’Hoffmann ». Arte diffusera le 26 décembre 2024 à 22 h 30 "Jour de fête chez Offenbachd'Isabelle Soulard, avec Patricia Petibon & Cyrille Dubois.


Bertolt Brecht (1898-1956) 
Saleem Ashkar
Saleem Ashkar
Daniel Barenboim  
« Requiem pour la vie », de Doug Schulz
« Le Maestro. Pour que vive la musique des camps » de Alexandre Valenti 

« Compositeur emblématique de la seconde moitié du 19e siècle, Jacques Offenbach est le fils de Isaac Eberst - le septième de ses neuf enfants -, musicien et chantre à la synagogue de Cologne. Jacob Offenbach naît à Cologne le 20 juin 1819. Il est le fils de Isaac Eberst (1779-1850) musicien et chantre à la synagogue. Originaire d’Offenbach-sur-le-Main, Isaac Eberst adopte le patronyme d’Offenbach vers 1810, en vertu du décret napoléonien du 28 juillet 1808 qui impose à tous les juifs de l’Empire de prendre un « nom définitif », de façon à faciliter le recensement et la tenue de l’état civil de ceux-ci. », indique l'Institut européen des musiques juives.

« Jacob Offenbach (qui se fera, plus tard, prénommer Jacques) commence à composer dès l’âge de neuf ans. Violoncelliste et musicien talentueux, il est envoyé dès l’âge de 14 ans, avec son frère Julius, au Conservatoire de Musique de Paris, où il suit des cours de violoncelle. La France est alors seul endroit où un juif peut alors faire carrière. Parallèlement, à partir du 1er décembre 1833, Jacques Offenbach sera chargé « de la formation et de la direction du chœur » de la synagogue Notre-Dame de Nazareth à Paris, fonction qu’il n’occupera que six mois suite à un désaccord avec les autorités rabbiniques de la synagogue qui lui reprochent de jouer dans un orchestre le jour du Shabbat. »

« Après un an passé au conservatoire, Offenbach, dont le comportement est jugé trop dissipé, se voit dans l’obligation de le quitter. Par la suite, il intègre l’orchestre de l’Opéra-comique et se fait remarquer par Jacques Fromental Halévy, compositeur, qui lui donnera des leçons de composition. Dans l’intervalle, sa réputation grandit. Il compose quelques musiques de scène pour l’Opéra-comique et donne des concerts au violoncelle dès 1839. » En 1844, il se convertit au catholicisme et épouse Hérminie d'Alcain (1827-1887) avec qui il a cinq enfants.

« Jacques Offenbach se fait connaître grâce à des mélodies légères et des airs de valses, et devient directeur musical de la Comédie française en 1847. En 1848, la révolution qui sévit en France fait fuir Offenbach et sa famille pour Cologne. De retour en France en 1849, il est nommé chef d’orchestre de la Comédie-Française. Émule de Rossini et de Mozart, il est le créateur de l’opéra-bouffe français. »

« Huit ans plus tard, il décide d’ouvrir son théâtre afin d’y produire ses œuvres : la salle des Bouffes-Parisiens, située sur les Champs-Élysées et inaugurée en 1855. Offenbach demande au Ministère de l’Intérieur l’autorisation d’importer à Paris, le genre des Fantoccini italiens, modifié selon le goût du public français ».

« C’est là qu’est créé avec succès le premier opéra-bouffe d’Offenbach, Orphée aux Enfers (1858). Ses opéras suivants (La Grande-Duchesse de Gérolstein, La Vie parisienne, Les Brigands) sont tout aussi bien accueillis. L’époque qualifiée de « fête impériale » dont Offenbach est devenu en quinze ans l’une des figures emblématiques, est brutalement interrompue par la guerre franco-prussienne de 1870. Toujours attentif au goût du public, Offenbach se tourne alors vers l’opéra-bouffe-féérie (Le Roi Carotte) puis vers l’opéra patriotique (La Fille du Tambour-Major). »

Surnommé « le Mozart des Champs Elysées » par Rossini, « Offenbach meurt quelques mois avant la première de l’opéra qui lui apportera la reconnaissance à laquelle il aspirait tant, Les Contes d’Hoffmann – l’un des opéras français les plus joués de nos jours.  »

« Jacques Offenbach est l’auteur de quelques chants synagogaux (Ashamnou, Tavo lefanecha…) composés à l’occasion des visites à son père à Cologne. Ces deux airs ont été publiés en 1997 dans le CD Gesänge aus der Synagoge / Chants of the synagogue, Vol. 2 Koch Schwann Aulos. A l’âge de 16 ans, Jacques Offenbach a également écrit une suite de valses sur des motifs israélites du quinzième siècle, intitulée Rébecca (1837, non édité)  ».

« A l’occasion de ses 200 ans, Arte met un coup de projecteur sur le génial inventeur de l’opérette : Jacques Offenbach.  De son premier opéra-bouffe « Orphée aux enfers » à son œuvre posthume « Les Contes d’Hoffmann », voici un bel aperçu de l’univers du compositeur qui se donna pour mission de réconcilier humour et musique. Derrière ces œuvres, souvent définies comme légères, un personnage parfois subversif – comme le montre le documentaire « L’odyssée Offenbach ».
      
« L'odyssée Offenbach »
Arte diffusera le Arte le 29 décembre 2019 « L'odyssée Offenbach » (Odyssee Offenbach) par François Roussillon. 

Interprété dans le monde entier, inventeur de l'opérette ou "opéra bouffe"), Jacques Offenbach (1819-1880) a conjugué fantaisie et  humour dans un musique sophistiquée. Derrière une apparente facilité, se dissimule un regard critique qui n'épargne ni les femmes, ni les militaires...

« Né en 1819 en Allemagne, le jeune Jacob apprend le violoncelle en cachette de son père, chantre de la synagogue de Cologne. Cette petite rébellion, première d'une longue série, réussit au jeune virtuose, qui se découvre, à 13 ans, des dons de compositeur. La Prusse offrant peu d'opportunités aux juifs, Offenbach père veut que son fils fasse carrière à Paris. Subjugué par l'animation de la capitale française qu'il restituera plus tard dans La vie parisienne, Jacob s'y installe dès 1833 et se rebaptise vite "Jacques". Après un bref passage au Conservatoire, il devient violoncelliste à l'Opéra-Comique. En 1858, il lance triomphalement le genre de l'opérette avec l'ébouriffant Orphée aux enfers, attaque en règle contre l'académisme. Malgré ce succès, Offenbach, tour à tour honni et applaudi, subira toute sa vie un violent ostracisme, rejet qui s'intensifie durant la guerre de 1870, époque où il est traité d'espion par les Français et de traître par les Allemands. »

« Joué dans le monde entier, inventeur de l'opérette, appelée aussi opéra bouffe, Jacques Offenbach a réconcilié l'humour et la musique. Mais sa fantaisie a parfois occulté sa dimension subversive : son antimilitarisme (La grande-duchesse de Gerolstein), sa satire du pouvoir (Barkouf), ses rôles de femme audacieux et l'érotisme allègre qui parcourt son œuvre. Nourri d'une splendide iconographie, cette biographie foisonnante révèle les nombreuses facettes d'un compositeur prolifique. Fait rare, de vrais chanteurs d'opéra jouent dans les scènes de reconstitution – Stéphanie d'Oustrac compose, notamment, une pétillante Hortense Schneider, diva à l'humeur changeante, muse et cause de bien des tourments d'Offenbach. Des extraits de spectacles, morceaux de bravoure menés à un train d'enfer et d'une folie contagieuse, ponctuent ce réjouissant documentaire ».

« L’Odyssée Offenbach est le parcours d’un musicien virtuose puis d’un compositeur de génie. Le destin fulgurant de Jacques Offenbach s’y déroule comme un récit épique. L'auteur d’une centaine d’œuvres lyriques, inventeur d’un genre typiquement français, l’opérette, était le roi de Paris sous le second empire. Savoureux paradoxe : l’allemand Offenbach est devenu la quintessence de l’esprit parisien. En cette année du bicentenaire de sa naissance, François Roussillon retrace la carrière prolifique et en grande partie méconnue d’un homme à l’énergie inépuisable. Structuré par des séquences de fiction qui éclairent des moments de sa vie et par des entretiens menés avec des spécialistes et des artistes, et ayant recours à de nombreuses archives photos et vidéo, le film fait revivre l’aventure exceptionnelle d’Offenbach. »
  
« La belle Hélène »
Arte diffusera le 29 décembre 2019 « La belle Hélène » (Die schöne Helena) réalisé par Andy Sommer. « À l'Opéra de Lausanne, l'extravagant Michel Fau s'empare du plus populaire des opéras-bouffes de Jacques Offenbach dans une mise en scène très attendue, chaussant pour l'occasion les sandales du roi Ménélas. »

« À Sparte, la reine Hélène, épouse de Ménélas, a eu vent, comme toute la Grèce, de la promesse faite par Vénus au prince troyen Pâris de lui offrir l'amour de la plus belle femme du monde. Sachant pouvoir prétendre au titre, elle tremble de voir "cascader sa vertu" face au jeune et beau guerrier. Quand celui-ci survient pour se mesurer aux rois de la Grèce lors de joutes pacifiques, le coup de foudre a bien lieu, annonçant une guerre appelée à devenir fameuse… »

« Créée en 1864, cette virevoltante satire a obtenu un succès immense et immédiat. Sous couvert de pasticher les mythes de la Grèce antique, Offenbach et son librettiste fétiche, Ludovic Halévy, y pourfendent joyeusement les mœurs frivoles et courtisanes du Second Empire. La belle Hélène a inauguré pour le compositeur des années fastes, et reste la plus représentée de ses œuvres lyriques. La fantaisie du metteur en scène Michel Fau devrait faire merveille pour exploiter les inusables trouvailles verbales et musicales d'une partition qui sait, aussi, faire place à l'émotion. Sa verve d'acteur est également très attendue, puisque le metteur en scène s'est réservé le rôle de "l'époux de la reine, poux de la reine, poux de la reine : le roi Ménélas !". L'un des derniers feux de l'année Offenbach. Et quel feu ! »
  
« La grande-duchesse de Gérolstein »
L'opéra-bouffe trois actes et quatre tableaux « La grande-duchesse de Gérolstein » sur une musique de Jacques Offenbach et sur un livret d'Henri Meilhac et Ludovic Halévy, a été créé le 12 avril 1867 au théâtre des Variétés à Paris, durant l'Exposition universelle. Le Figaro tient au courant ses lecteurs de l'avancement du projet artistique : lecture, répétitions, publication de la partition par les éditeurs Brandus et Dufour, etc. Les costumes sont signés par Draner. Hortense Schneider interprète La Grande-Duchesse, José Dupuis le soldat Fritz, et Émilie Garait Wanda, fiancée de Fritz. Dès la première scène, le public exprime son enthousiasme. Les auteurs modifient leur oeuvre. Le succès se confirme. Peu après la création de "Robinson Crusoë" de Jacques Offenbach à l'Opéra-Comique le 23 novembre 1867, l'ultime et 200e représentation à Paris a lieu le 30 novembre 1867.

Arte diffusera le 30 décembre 2019 « La grande-duchesse de Gérolstein » (Die Großherzogin von Gerolstein) réalisé par Marcus Richardt. « La mezzo-soprano Jennifer Larmore triomphe dans cette production enlevée de l'Opéra de Cologne, qui fête en majesté le bicentenaire de la naissance de Jacques Offenbach, compositeur éminemment français mais enfant du pays. »


« Dans le pays imaginaire de Gerolstein s'ennuie une grande-duchesse, beauté sur le retour qui "aime les militaires", mais ne prise guère ni les affaires de son petit État, ni le prince mollasson que son conseiller, le machiavélique baron Puck, lui a choisi pour fiancé. Ce dernier intrigue avec le général Boum, un vieil officier borné, pour mettre sur pied une guerre éclair susceptible de distraire la dame et l'amener ainsi au mariage. C'est sans compter sur le cœur grand-ducal, qui se met à battre follement pour un simple soldat, Fritz. Celui-ci, délaissant sa promise, Wanda, est tout prêt à saisir la fulgurante ascension qui s'offre à lui… »

"Yes we cancan !", tel a été le slogan de la ville de Cologne tout au long de l'année 2019 pour célébrer comme il se doit le bicentenaire de la naissance d'Offenbach, compositeur éminemment français mais enfant du pays. Cette production iconoclaste, qui transpose l'action de nos jours, dans une ZAD écolo et dépenaillée, en a été l'un des événements phares, au mois de juin. La fosse d'orchestre représente ici la zone (aquatique) à défendre, et le chef François-Xavier Roth, par ailleurs très inspiré, ne dédaigne pas d'y coasser de temps à autre, pour figurer une espèce menacée de grenouille. La talentueuse direction d'acteurs du Québécois Renaud Doucet fait beaucoup pour la réussite du spectacle, soulignant l'audace du sarcasme qu'Offenbach et Ludovic Halévy adressaient à la France de Napoléon III. Quant à la formidable Jennifer Larmore, elle met toute sa puissance vocale et comique au service d'un rôle qui lui va comme un gant ».

« Orphée aux enfers. Festival de Salzbourg 2019 »
Opéra bouffe en deux actes et quatre tableaux sur un livre d'Hector Crémieux et de Ludovic Halévy, sur une musique de Jacques Offenbach, "Orphée aux Enfers" est présenté au public le 21 octobre 1858 au théâtre des Bouffes-Parisiens. C'est une satire de la mythologie. Le  7 février 1874, le théâtre de la Gaîté de Paris en présente une "seconde version d'opéra féerique triomphale en quatre actes et douze tableaux". Son Galop infernal d'Orphée aux Enfers (no 15) devient le thème musical French cancan de 1868. Le théâtre national de l'Opéra-Comique (RTLN) inscrit "Orphée aux Enfers " dans son répertoire en 1970. L'Opéra de Paris fera de même en 1987.

Arte diffuse sur son site Internet « Orphée aux enfers. Festival de Salzbourg 2019 » (Salzburger Festspiele 2019: Orpheus in der Unterwelt) réalisé par Michael Beyer. « Dans une production créative, supervisée par le bouillonnant Barrie Kosky, Salzbourg célèbre Offenbach et l'une de ses plus fameuses opérettes. L’imposant plateau de chanteurs lyriques est accompagné par l’Orchestre philharmonique de Vienne, placé sous la direction d’Enrique Mazzola. Présenté par Annette Gerlach. »

« Rien ne va plus dans le couple que forment Orphée et Eurydice. Tandis que cette dernière batifole avec le jeune Aristée, son mari musicien charme une nymphe avec ses compositions. Mais se souciant exclusivement du qu’en-dira-t-on et de l’opinion publique, Orphée refuse catégoriquement de divorcer... »

« À l’occasion du bicentenaire de la naissance de Jacques Offenbach (né à Cologne en 1819 et mort à Paris en 1880), le Festival de Salzbourg met à l’honneur l’une de ses opérettes les plus populaires. Créée en 1858 au Théâtre des Bouffes Parisiens, "Orphée aux enfers" n'a pas suscité un engouement immédiat. C'est à la suite d'une violente polémique, née après la parution d’un article accablant du critique Jules Janin, que l’enthousiasme du public se manifeste. Sur un livret du duo Crémieux/Halévy, revisitant sans révérence le mythe antique, Offenbach compose avec panache une ribambelle de motifs enlevés qui vont s'ancrer dans les mémoires. Intendant de l’Opéra-Comique de Berlin, le bouillonnant Barrie Kosky assure la mise en scène – retransmise en léger différé – qui promet d’être inventive, tandis que l’imposant plateau de chanteurs lyriques est accompagné par l’Orchestre philharmonique de Vienne, placé sous la direction d’Enrique Mazzola. » 
   
"Les Contes d’Hoffmann" de Jacques Offenbach à La Monnaie
Opéra fantastique en cinq actes ou un prologue, trois actes et un épilogue selon la version de Jacques Offenbach, "Les Contes d'Hoffmann" puise son inspiration chez E. T. A. Hoffmann (1776-1822), romancier romantique, conteur, juriste, dessinateur et compositeur. Le poète, chorégraphe et dramaturge Jules Barbier (1825-1901) signe le livret en adaptant la pièce éponyme qu'il a co-écrite avec Michel Carré (1821-1872) et fut créée au théâtre de l'Odéon en 1851. C'est le 10 février 1881 qu'est créé cet opéra à l'Opéra-Comique de Paris. Donc, après le décès de Jacques Offenbach qui n'avait pas donné son autorisation pour les suppressions ou ajouts opérés. 

Arte rediffusera le 4 janvier 2020 "Les Contes d’Hoffmann" de Jacques Offenbach à La Monnaie »  (Hoffmanns Erzählungende Jacques Offenbach dans une réalisation de François Roussillon

« Bien que posthume, "Les Contes d'Hoffmann" sont considérés comme le grand chef d'oeuvre de Jacques Offenbach. Inspiré de l'oeuvre d'Ernst Hoffmann, cet opéra-comique fantastique entremêle amour, douleur et fantaisie jusqu’à devenir une ode à l'art et à la poésie. Un opéra merveilleux qui fait vibrer le théâtre de La Monnaie, Bruxelles » et « capté le 20 décembre 2019 ».

« L'intrigue des Contes d'Hoffmann s'articule autour de trois histoires narrant chacune un amour brisé.  
Protagoniste de trois de ses contes, le poète E. T. A. Hoffmann revit ses histoires d'amour avec la poupée automate Olympia, la chanteuse Antonia et la courtisane Giulietta… Racontés par Hoffmann lui-même, à la fois narrateur et héros, ces contes brossent le portrait de trois figures féminines : Olympia l'automate pour l'acte un, Antonia la cantatrice moribonde pour l'acte deux et Giuletta la courtisane pour l'acte trois. Ce triptyque permet le dépliement d'univers et couleurs très différents, la déclinaison de l'image de la femme mais aussi de celle du mal. La descente aux enfers d’un poète miné par ses échecs amoureux ». 

"Le metteur en scène Krzysztof Warlikowski (Don Carlos) y fait la part belle au cinéma hollywoodien. Sous la direction d’Alain Altinoglu, chef d'orchestre de l'Opéra de Bruxelles, la soprano Patricia Petibon dans les rôles de Olympia, Antonia, Giulietta et Stella, qui partage l’affiche avec le ténor américain Eric Cutler dans le rôle d’Hoffmann, relève le défi d’interpréter quatre rôles : ceux des trois femmes fantasmées par le poète, et celui de Stella, l’aspirante comédienne dont il est le pygmalion. Ajoutez à cela l’Orchestre symphonique et les Chœurs de la Monnaie et vous obtenez une performance qui touche à la perfection ». 

« Florilège Offenbach »
Arte diffusera le 20 décembre 2020 « Florilège Offenbach » (Jacques Offenbach in Köln) réalisé par Philippe Béziat. 

« Marc Minkowski et l'orchestre qu'il a fondé en 1982, Les Musiciens du Louvre Grenoble, retrouvent un de leurs répertoires de prédilection, celui d'Offenbach. Ils nous offrent un florilège des grands airs du plus français des compositeurs allemands. Extraits des plus belles œuvres d'Offenbach par Les Musiciens du Louvre Grenoble, dirigés par Marc Minkowski. »
  
« Jacques Offenbach, champion du french cancan »
« Jacques Offenbach, champion du french cancan » (Köln: Offenbach wiederentdeckt) de T. Simmon. 

« Une exposition à Cologne revient sur la vie et l'oeuvre du créateur de l'opérette moderne, Jacques Offenbach. Né il y a 200 ans, c'est à Paris qu'il est devenu le champion du french cancan et que ses compositions ont trouvé un public ».
 
"Les plaisirs basques d’Offenbach"
Arte diffuse sur son site Internet, dans le cadre d'"Invitation au voyage" (Stadt Land Kunst), "Les plaisirs basques d’Offenbach" (Jacques Offenbach und die baskische. Lebensfreude). 

"Le compositeur Jacques Offenbach puise son inspiration dans les villages basques traditionnels, comme Guéthary ou Sare, pour développer son style faussement léger et inventer l’opéra bouffe à la française. Ce maître de l’opérette découvre dans ce terroir un goût pour la danse, le chant et la bonne chère qu’il insufflera joyeusement dans ses œuvres de jeunesse comme Pépito ou Tromb-al-ca-zar," ou "Les Criminels dramatiques" est une « bouffonnerie musicale ».

Un Pays basque proche de l'Espagne natale de l'impératrice Eugénie. Lié par son épouse à ce territoire prisant le fandango, Offenbach y découvre des "chansons à boire et la musicalité des onomatopées que l'on retrouvera dans ses plus grands succès, dont La Vie parisienne, Les Contes d'Hoffmann ou La Belle Hélène".

"Barkouf", renaissance d'un opéra
"Barkouf", renaissance d'un opéra » ("Barkouf", Wiedergeburt einer Oper) par Frédérique Cantù. "Barkouf" est une œuvre de Jacques Offenbach, dont le personnage principal est un chien. Quand on sait que l’animal a des responsabilités politiques et qu’il est en plus très apprécié du peuple, on comprend mieux pourquoi l’œuvre n’a tenu que sept représentations lors de sa création, en 1860, avant de tomber aux oubliettes. "Barkouf" renaît aujourd’hui à l’Opéra national du Rhin ».

« Concert du Nouvel An à la Fenice de Venise »
Arte diffusa le 1er janvier 2020 « Concert du Nouvel An à la Fenice de Venise » (Neujahrskonzert 2020 aus dem Teatro La Fenice). « Dirigés par le maestro Myung-whun Chung, l’Orchestre et le Choeur de la Fenice interprètent de grands airs du répertoire lyrique pour leur traditionnel concert du Nouvel An. Au programme, des extraits de "Nabucco" et de la "Traviata" de Verdi, ainsi que des airs de Puccini, Offenbach et Nino Rota. »

« Comme chaque année, la Fenice de Venise célèbre le Nouvel An avec deux monuments du répertoire verdien, rituelle clôture du non moins rituel Concerto di capodanno : "Va, pensiero, sull'ali dorate…" ("Va, pensée, sur tes ailes dorées…") du "Chœur des esclaves" de Nabucco, véritable hymne national bis, puis le pétillant "Libiamo ne’ lieti calici" ("Buvons dans ces joyeuses coupes") extrait de La Traviata, qui permet de lever son verre en musique. Auparavant, le maestro Myung-whun Chung aura dirigé les solistes Francesca Dotto, Valeria Girardello, Francesco Demuro et Luca Salsi, ainsi que l'Orchestre et le Chœur de La Fenice dans une série d'autres grands airs de Verdi, mais aussi de Puccini. Ils feront également retentir le célèbre cancan d’Orphée aux enfers pour saluer une dernière fois Offenbach, et méditeront sur la fuite du temps avec Nino Rota et sa nostalgique Suite pour Amarcord»

« Bal viennois avec l'Orchestre de Paris »
Arte diffusa le 23 décembre 2020  « Bal viennois avec l'Orchestre de Paris » (Wiener Abend mit dem Orchestre de Paris) réalisé par Julien Condemine. 

« Sur des airs de Strauss ou d'Offenbach, la Philharmonie de Paris se transforme en prestigieuse piste de danse pour une soirée virevoltante. Sous la houlette de Thomas Hengelbrock, l’Orchestre de Paris y accompagne un couple de chanteurs pétillants, la soprano Annette Dasch et le ténor Cyrille Dubois ».
« Le 8 juin 2017, la Philharmonie de Paris accueillait un concert au format exceptionnel, à la croisée de la fête et du bal de prestige ». 

« L’Orchestre de Paris y accompagne un couple de chanteurs pétillants, la soprano Annette Dasch et le ténor Cyrille Dubois, réunis autour d’un programme de valses parmi les plus populaires des répertoires français et allemand ». 

« L'originalité de la soirée tient à ce que Thomas Hengelbrock, avec les compositions de Johann Strauss, puis Annette Dasch et Cyrille Dubois, avec les airs d’opérette de Franz Lehár, Emmerich Kálmán et Jacques Offenbach, invitent le public à danser ». 

« Le parterre de la Philharmonie prend des airs de piste de bal et la soirée viennoise devient enjouée, franchement festive, avec des couples virevoltant et des spectateurs vibrant à l'unisson. Un ravissement. »

"Jour de fête chez Offenbach"
Arte diffusera le 26 décembre 2024 à 22 h 30 "Jour de fête chez Offenbachd'Isabelle Soulard, avec Patricia Petibon & Cyrille Dubois.

"Virtuosité lyrique, fantaisie débridée et effets comiques : une soirée Jacques Offenbach pour des fêtes insouciantes, avec l'Orchestre national de France, dirigé par Enrique Mazzola, la soprano Patricia Petibon et le ténor Cyrille Dubois." 

"Populaire et plus élégant qu’il n’y paraît, il a le génie des mélodies joyeuses qu’il habille par des orchestrations inventives. Jacques Offenbach n’est-il pas le compositeur idéal pour les fêtes de fin d’année, celui qui fait disparaître la mélancolie sous le flot de son inspiration où se mêlent légèreté et musique savante ? L'Orchestre national de France, dirigé par Enrique Mazzola, invite le public a une soirée de gala en compagnie de ce compositeur allemand naturalisé français qui a tant marqué les nuits parisiennes de la seconde partie du XIXe siècle. Deux voix parmi les plus brillantes de notre temps se partagent l'affiche : la soprano colorature Patricia Petibon et le ténor Cyrille Dubois. Au programme : un bouquet de pages vocales et instrumentales extraites d'opérettes et d'opéras-comiques témoignant de la folle richesse de l'art d'Offenbach. Parmi elles, des indémodables classiques pour orchestre (le cancan d'Orphée aux Enfers) ou des raretés (Madame Favart), des airs connus pour soprano ("Ah quel dîner je viens de faire" extrait de La Périchole), pour ténor ("Air de Pluton", d'Orphée toujours) ou des duos. Paré de grandes guirlandes lumineuses, l'auditorium de Radio France devient ainsi la nouvelle incarnation de la gaîté parisienne." 

"Filmé le 30 décembre 2022 dans l’Auditorium de Radio France, Paris"

"Chapitres
1:00
La Périchole - "Tu n'es pas beau..."
4:17
Les Contes d'Hoffmann - "Barcarolle"
8:42
La fille du tambour major - "Un tailleur amoureux"
12:42
Barbe-Bleue - Ouverture
18:32
La Grande duchesse de Gerolstein - "Ah que j'aime les militaires"
24:20
Il Signor Fagotto - "Nous voilà seuls enfin"
30:04
Orphée aux Enfers - Ouverture
40:43
La Périchole - "Ah ! Quel dîner"
44:02
Orphée aux Enfers - Air de Pluton
48:05
Le Roi Carotte - Ouverture
53:09
La Périchole - "Le Conquérant dit à la jeune indienne"
56:59
L'Île de Tulipatan - "J'aime tout ce qui sonne"


"
Jour de fête chez Offenbach" d'
Isabelle Soulard
France, 2022, 63 min
Production : Camera Lucida Productions 
Composition : Jacques Offenbach
Direction musicale : Enrique Mazzola
Orchestre : Orchestre National de France
Avec Patricia Petibon (soprano), Cyrille Dubois (ténor)
Sur Arte le 26 décembre 2024 à 22 h 30
Sur arte.tv du 24/12/2023 au 26/10/2025


« L'odyssée Offenbach » par François Roussillon 
France, Fra PROD, 2019, 94 min
Avec Robert Hatisi, Stéphanie d'Oustrac, Marianne Crebassa, Jodie Devos, Michel Fau
Auteur : Jean-Claude Yon, François Roussillon
Sur Arte le 29 décembre 2019 à 15 h 35. Disponible du 22/12/2019 au 26/04/2020
Visuels :
Olivier Fredj dans le rôle d' Isaac (à gauche), Clémence Boué, Herminie Offenbach et Robert Hatisi, Jacques Offenbach dans " LOdyssée d' Offenbach" de François Roussillon
© @fraprod
Portrait de Jacques Offenbach, photographie prise en 1880
© Rheinisches Bildarchiv Köln
Robert Hatisi est Jacques Offenbach et Marianne Crebassa, Célestine Galli-Marié, dans " L' Odyssée Offenbach" de François Roussillon
© @fraprod
Robert Hatisi est Jacques Offenbach dans " L' Odyssée Offenbach" de François Roussillon
© @fraprod

« La Belle Hélène »  par Andy Sommer 
Suisse, France, 2019
Mise en scène : Michel Fau
Direction musicale : Pierre Dumoussaud
Orchestre : Sinfonietta de Lausanne
Direction de chœur : Jacques Blanc
Choeur : Cheoeur de l’Opéra de Lausanne
Costumes : David Belugou
Avec Julien Dran (Pâris), Julie Robard-Gendre (Hélène), Jérôme Vavasseur (Oreste), Marie Daher (Bacchis), Michel Fau (Ménélas), Jean-Claude Saragosse (Calchas), Christophe Lacassagne (Agamemnon), Jean-Francis Monvoisin (Achille), Pier-Yves Têtu (Ajax Premier), Hoël Troadec (Ajax Deuxième)
Sur Arte le 29 décembre 2019 à 17 h 10. Disponible du 29/12/2019 au 27/01/2020

« La grande-duchesse de Gérolstein » réalisé par Marcus Richardt 
Allemagne, 2019
Avec Jennifer Larmore (Die Großherzogin), Emily Hindirchs (Wanda), Dino Lüthy (Fritz), Miljenko Turk (Baron Puck), John Heuzenroeder (Prinz Paul), Vincent Le Texier (General Boum)
Mise en scène : Renaud Doucet
Direction musicale : François-Xavier Roth
Orchestre : Gürzenich-Orchester Köln
Direction de chœur : Rustam Samedov
Chœur : Chor der Oper Köln
Chorégraphie : Cécile Chaduteau
Sur Arte le 30 décembre 2019 à 00 h 35
Visuels : © Bernd Uhlig

« Orphée aux enfers. Festival de Salzbourg 2019 » réalisé par Michael Beyer
Allemagne, 2019, 140 min
Mise en scène : Barrie Kosky
Direction musicale : Enrique Mazzola
Orchestre : Wiener Philharmoniker
Direction de chœur : David Cavelius
Choeur : Vocalconsort Berlin
Chorégraphie : Otto Pichler
Livret : Ludovic Halévy, Hector Crémieux
Scénographie : Rufus Didwiszus
Costumes : Victoria Behr
Lumière : Franck Evin
Dramaturgie : Susanna Goldberg
Présentation : Annette Gerlach
Avec Marcel Beekman (Aristée, Pluton), Martin Winkler (Jupiter), Joel Prieto (Orphée), Kathryn Lewek (Eurydice), Max Hopp (John Styx), Anne Sofie von Otter (L'Opinion publique)
Peter Renz (Mercure), Rafał Pawnuk (Mars), Vasilisa Berzhanskaya (Diane), Frances Pappas (Junon), Lea Desandre (Vénus ), Nadine Weissmann (Cupidon)
Disponible sur Arte du 20/12/2019 au 18/03/2020

« Florilège Offenbach » par Philippe Béziat 
France, 2012, 44 min
Composition : Jacques Offenbach
Direction musicale : Marc Minkowski
Orchestre : Les Musiciens du Louvre Grenoble
Avec Sabine Devieilhe, Ann Hallenberg, Paul Gay, Burkhard Fritz
Sur Arte le 20 décembre 2020 à 02 h 10
Disponible du 20/12/2019 au 19/01/2020, du 27/11/2020 au 07/01/2021

"Les contes d'Hoffmannde Jacques Offenbach dans une réalisation de François Roussillon
France, 2019, 249 min
Livret : Jules Barbier
Production : François Roussillon et Associés
Avec l'Orchestre Symphonique et Choeurs de La Monnaie
Direction musicale : Alain Altinoglu
Direction de chœur : Martino Faggiani, Alberto Moro
Mise en scène : Krzysztof Warlikowski
Direction musicale : Alain Altinoglu
Avec Patricia Petibon, Eric Cutler, Michèle Losier, Sylvie Brunet-Grupposo, Gabor Bretz
Sur Arte le 4 janvier 2021 à 00 h 45
Disponible sur Arte du 20/12/2019 au 19/06/2020, du 27/12/2020 au 02/04/2021
Visuels :
LES CONTES D' HOFFMANN - Jacques OFFENBACH Opéra fantastique en 1 prologue et 3 actes (1881) Direction musicale : Alain Altinoglu Mise en scène : Krysztof Warlikowski Choeurs et orchestre de la Monnaie Décor et costumes : Malgorzata Szczesniak Lumières : Felice Ross Hoffmann : Eric Culter Olympia, Antonia, Giulietta, Stella : Patricia Petibon
© Bernd Uhlig

France, 2020, 13 min
Disponible du 18/11/2020 au 18/11/2022

France, Allemagne, 2019, 3 min
Disponible sur Arte du 20/03/2019 au 22/03/2039

"Barkouf", renaissance d'un opéra » par Frédérique Cantù 
France, Allemagne, 2018, 3 min
Disponible sur Arte du 17/12/2018 au 19/12/2038

« Concert du Nouvel An à la Fenice de Venise »
Italie, France, 2020, 60 min
Direction musicale : Myung-Whun Chung
Orchestre : Orchestra e Coro del Teatro La Fenice
Direction de chœur : Claudio Marino Moretti
Compositeur auteur : Giuseppe Verdi, Giacomo Puccini, Jacques Offenbach, Nino Rota
Avec Francesca Dotto (soprano), Francesco Demuro (ténor), Luca Salsi (baryton)
Sur Arte le 1er janvier 2020 à 18 h 40. Disponible du 01/01/2020 au 30/01/2020
Visuel : © WDR

« Bal viennois avec l'Orchestre de Paris » réalisé par Julien Condemine
France, 2017, 44 min
Composition : Johann Strauss, Franz Léhar, Jacques Offenbach, Charles Lecocq, Emmerich Kálmán
Direction musicale : Thomas Hengelbrock
Orchestre : Orchestre de Paris
Avec Cyrille Dubois (ténor), Annette Dasch (soprano)
Sur Arte le 23 décembre 2020 à 22 h 35
Disponible du 20/12/2019 au 19/01/2020, 16/12/2020 au 21/01/2021
Visuels :
Thomas Henglbrock, Annette Dasch et Cyrille Dubois saluent la foule
Annette Dasch et Cyrille Dubois s’enlacent
© Julien Philippy

Le chef d' orchestr Thomas Hengelbrock
© Gingerlemon

Articles sur ce blog concernant :
Les citations sur les émissions proviennent  d'Arte. Cet article a été publié le 26 décembre 2019, puis le 17 décembre 2020.