Originaire d'Australie, l'eucalyptus, arbuste à croissance rapide et au "feuillage bleuté couvert de glandes à huile", a été introduit en Europe, notamment au Portugal et au pays Basque. Grand consommateur d'eau, il a été introduit par les pionniers sionistes pour assécher les marais infestés par les insectes transmettant, par la piqûre, le paludisme ou la malaria. Arte diffusera le 7 décembre 2024 à 23 h 20 « Paludisme, enfin l'espoir » de Catherine Gale, le 19 décembre 2024 à 16 h 40 « Les forêts sauvages d’Australie » de Paul Dennys, et sur son site Internet, dans le cadre d’« ARTE Regards », « Portugal, les combattants des mégafeux ».
Originaire d'Australie, l'eucalyptus, arbuste à croissance rapide et au "feuillage bleuté couvert de glandes à huile", a été introduit en Europe, notamment au Portugal qui a privilégié cette essence pour ses forêts dans le cadre de sa filière industrielle de production de pâte à papier.
Il est aussi utilisé pour assécher des zones humides.
Pendant des siècles, les conquérants Arabes avaient laissé à l'abandon la Terre d'Israël, et favorisé la présence des marais afin de décourager toute invasion ou installation de chrétiens. Aux pionniers sionistes, les propriétaires arabes avaient vendu des marais, des zones humides infestées par le paludisme ou malaria ("fièvre des marais"), une maladie diffusée par un moustique, affaiblissant l'organisme et parfois mortelle. Aidés par des médecins et scientifiques, ces pionniers ont vaincu le paludisme notamment en ramenant d'Australie des eucalyptus qu'ils ont plantés dans ces zones humides. Ayant de grands besoins en eau, les eucalyptus ont asséché ce milieu le rendant inutilisable pour cet insecte.
En Italie fasciste, Mussolini a asséché les marais pontins et des terrains humides près de Rome en recourant aux eucalyptus.
Pour contribuer à soigner les bronchites, la toux, les rhumes ou la sinusite, pour assainir l'appareil respiratoire, il est conseillé des inhalations de feuilles d'eucalyptus.
L'Israélienne Naomi Shemer est l'auteure de la musique et des paroles de la chanson "Horshat Ha-Eucalyptus" (חורשת האקליפטוס).
« Paludisme, enfin l'espoir »
Arte diffusera le 7 décembre 2024 à 23 h 20 « Paludisme, enfin l'espoir », documentaire britannique de Catherine Gale (2024). « En 2024, le vaccin antipaludique R21, efficace et bon marché, a commencé à être déployé en Afrique. Aux côtés des chercheurs, fabricants et populations impliqués dans cette avancée, une plongée dans les coulisses de l'une des plus grandes batailles de l'histoire de la médecine. »
« De toutes les maladies transmises par les moustiques, elle est celle qui représente le plus grand danger pour l’homme : chaque année, le paludisme tue plus de 600 000 personnes, dont 80 % d’enfants de moins de 5 ans, principalement dans les pays tropicaux. »
« Mais après des décennies d’espoirs déçus, et plus de cent quarante tentatives de mises au point d’un vaccin, la recherche pourrait bien être en mesure d'éradiquer ce fléau. En 2022, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a approuvé le RTS,S, un premier vaccin antipaludique, présentant une efficacité d’environ 40 %. »
« Parallèlement, à l’institut Jenner de l’université d’Oxford – déjà à l’origine du vaccin contre le Covid-19 développé avec AstraZeneca –, des scientifiques déterminés à améliorer sa performance ont trouvé le moyen de stimuler la réponse immunitaire en augmentant la quantité de protéine CSP présente dans le sérum – laquelle induit la production d’anticorps luttant contre les parasites impliqués dans l’infection. C’est ainsi qu’est né le R21, dont les perspectives prometteuses ont convaincu le Serum Institute of India, le plus grand fabricant de vaccins au monde, de s’engager dans le projet. À l’automne 2022, les résultats officiels des essais cliniques de grande ampleur menés au Burkina Faso, au Mali, au Kenya et en Tanzanie, en collaboration avec des chercheurs locaux, sont publiés : un an après les injections, les cas de paludisme ont chuté de 70 à 80 %, toutes classes d’âge confondues. Face à la demande en provenance de pays africains, le Serum Institute of India prend alors le risque de produire des dizaines de millions de doses de ce vaccin à faible coût, avant même son approbation par l’OMS, qui interviendra le 2 octobre 2023. »
« Également appelé malaria ("mauvais air" en italien), le paludisme, qui sévissait déjà en Europe du temps de l’Empire romain, a marqué l’histoire de l’humanité. »
« Des laboratoires d’Oxford aux centres de recherche africains en passant par les usines de Pune, la réalisatrice Catherine Gale (Covid-19, la course aux vaccins) retrace avec pédagogie, par le biais d’interviews et de séquences d’animation, les étapes qui ont conduit, sur plus d’une décennie, à l’élaboration du R21. »
« Au plus près des acteurs de ce succès, son documentaire nous fait partager leur passion, leur fébrilité et leur fierté. Une aventure scientifique et humaine palpitante, qui devrait contribuer à sauver des millions de vies, mais aussi à limiter les effets collatéraux des infections. »
"Aujourd’hui, les enfants manquent très souvent l’école parce qu’ils sont malades. Farhiya pourra faire des études normalement", se réjouit Zuhura, dont la petite fille a participé aux essais cliniques en Tanzanie. »
« Les forêts sauvages d’Australie »
Arte diffusera le 19 décembre 2024 à 16 h 40 « Les forêts sauvages d’Australie », documentairee de Paul Dennys. « Des territoires sylvestres aux côtes sinueuses, périple en deux étapes à travers l’Australie. »
« En Australie, les forêts abritent une variété étonnante d’animaux insolites strictement endémiques. »
Sur l’île de Tasmanie, les zones boisées constituent le dernier refuge des marsupiaux les plus rares de la planète : les chats mouchetés, qui ont disparu du continent depuis plus d’un demi-siècle. »
« Dans l’arrière-pays, les immenses contrées inhabitées et arides qui composent le cœur de l’Australie sont bordées de forêts tempérées, tropicales et sèches, qui constituent les habitats les plus importants de la faune locale. »
« Quant aux petites îles proches du littoral, elles sont également façonnées par des paysages sylvestres. L’une d’entre elles, K’gari, est entièrement recouverte d’arbres, notamment de pins et d’eucalyptus, qui ont développé la capacité extraordinaire d’extraire des nutriments du sable. »
« Ces forêts mystérieuses sont peuplées de l’une des créatures les plus dangereuses du pays : la vipère de la mort. »
« Portugal, les combattants des mégafeux »
Arte diffuse sur son site Internet, dans le cadre d’« ARTE Regards », « Portugal, les combattants des mégafeux ».
« Suite au traumatisme des incendies meurtriers de 2017, les Portugais ont développé une politique de prévention et d'intervention innovante, source d'inspiration pour d'autres pays européens. »
« Depuis dix ans, le Portugal est le pays européen le plus touché par les incendies de forêt. Les causes de ces mégafeux sont multiples : recrudescence des canicules et des sécheresses, manque de prévention et parcelles de forêts laissées à l'abandon. Le bilan de l'été 2017 est tragique : 119 personnes sont mortes piégées par les flammes et 500 000 hectares de forêts sont parties en fumée. Après ce drame national, il a fallu reconstruire et surtout repenser la stratégie anti-incendie. »
« En sept ans, le pays a révolutionné ses dispositifs de surveillance car dans 70 % des cas, les incendies sont déclenchés par les hommes. Le budget alloué à la protection contre les feux de forêts à triplé depuis 2017, passant de 140 millions à 525 millions d'euros. Le Portugal a aussi transformé la formation de ses 14 000 pompiers professionnels et mobilisé une grande partie de ses citoyens. »
« André Mota est l'un des 31 000 pompiers volontaires que compte le Portugal. Il était mobilisé lors du mégafeu qui a ravagé sa ville, Santa Comba Dão, le 15 octobre 2017. Un événement qui l'a marqué à vie. Aujourd'hui chargé de la protection civile de sa région, Viseu, il coordonne des dispositifs de prévention pour mieux protéger les habitants des incendies. »
« Veronica Catarino a elle aussi été traumatisée par un incendie, dans son enfance. Aujourd'hui à la tête d'une formation spécialisée de l'Ecole nationale des pompiers, elle forme ses étudiants à mieux comprendre les dynamiques du feu et leur interaction avec les facteurs météorologiques et géographiques. Elle organise aussi des feux contrôlés, une pratique qui consiste à brûler des parcelles l'hiver pour mieux prévenir les feux de forêts l'été. »
« Mais la lutte contre les mégafeux dépend aussi de la gestion forestière. Après les incendies de 2017, un coupable est pointé du doigt : la monoculture d'eucalyptus. En 50 ans, cet arbre est devenu la principale essence plantée au Portugal car il sert à fabriquer la pâte à papier dont le pays est devenu le 3e producteur européen. Miguel Jeronimo travaille pour une ONG, GEOTA, qui mène des projets de reforestation dans tout le Portugal. Si une partie de son travail consiste à débarrasser les terrains communaux des eucalyptus, Miguel et son équipe sillonnent surtout l'Algarve pour replanter des espèces locales. Chêne-liège, arbousiers, châtaigniers : mélanger les essences est une manière de recréer des forêts plus résistantes aux incendies. »
« Les forêts sauvages d’Australie » de Paul Dennys
Royaume-Uni, 2024, 44 min
Production : Off The Fence Productions pour National Geographic, en association avec ZDF/ARTE
Sur Arte les 19 décembre 2024 à 16 h 40, 28 décembre 2024 à 12 h 55, 06 janvier 2025 à 15 h 50
Sur arte.tv du 18/12/2024 au 13/02/2025
Disponible à partir du 18/12/2024
France, 2024, 31 min
Émission du 02/09/2024
Disponible jusqu'au 21/07/2027
« Paludisme, enfin l'espoir » de Catherine Gale
Royaume-Uni, 2024, 54 min
Coproduction : ARTE France, Wingspan Productions, HHMI Tangled Bank Studios, Next Originals, en association avec Nova/GBH
Sur Arte le 7 décembre 2024 à 23 h 20
Sur arte.tv du 30/11/2024 au 06/02/2025
Disponible à partir du 30/11/2024
A lire sur ce blog :
Les citations proviennent d'Arte.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire