Citations

« Le goût de la vérité n’empêche pas la prise de parti. » (Albert Camus)
« La lucidité est la blessure la plus rapprochée du Soleil. » (René Char).
« Il faut commencer par le commencement, et le commencement de tout est le courage. » (Vladimir Jankélévitch)
« Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie. » (Albert Londres)
« Le plus difficile n'est pas de dire ce que l'on voit, mais d'accepter de voir ce que l'on voit. » (Charles Péguy)

vendredi 1 mars 2024

Mon interview sur Radio Chalom Nitsan du 28 février 2024

J'ai été interviewée sur Radio Chalom Nitsan le 28 février 2024, dans le cadre d'Israël d'hier et d'aujourd'huiémission animée André Barmo'haJ’ai évoqué essentiellement la France face à la guerre israélienne Swords of Iron menée après le jihad du 7 octobre 2023, le documentaire "Bye Bye Tibériade" de Lina Soualem, et le thème de ma future conférence le 16 mars 2024 à 11 h 15 pour Limoud 2024 (Forum de la Vie Juive, 15-17 mars 2024) - le Danemark en sera l'invité d'honneur - : "Andersen, le judaïsme et les juifs".

Mon interview par Radio Chalom Nitsan du 25 mars 2010
Mon interview sur Radio Chalom Nitsan les 13 et 20 février 2020 
Mon interview par Radio Chalom Nitsan le 25 février 2022 sur la pétition sur le rapport d’Amnesty International, « Portraits de France » et « Samouni Road » sur l'exposition Juifs d'Orient à l'IMA, le 36e diner du CRIF et la guerre en Ukraine
Mon interview par Radio Chalom Nitsan le 30 mai 2022 sur  le meurtre de René Hadjadj, l'antisémitisme dans la campagne des élections législatives visant Eric Zemmour et ses soutiens, et la mort de la journaliste américano-palestinienne Shireen Abu Akleh
Mon interview par Radio Chalom Nitsan le 13 décembre 2022 sur les Juifs et le Judaïsme dans le "Récit national" ainsi que la tragi-comédie sur la présidence du Groupe d'études sur l'antisémitisme à l'Assemblée nationale demandée par le Rassemblement national 

« Il y a mille façons d'informer. Il n'y en a qu'une pour dire la vérité »... Radio Chalom Nitsan émet de Nice. Cette "radio de la communauté Juive de la Côte d'Azur" dispose d'un site Internet, d'un compte Facebook, et d'une chaine Youtube

Dans le cadre d'Israël d'hier et d'aujourd'huiémission « sur l'actualité d'Israël et la géopolitique du monde » animée par André Barmo'ha qui laisse ses invités s'exprimer librement

On peut écouter 
les interviews en live et sur divers supports. Diffusions de l'Émission (HD)
- Sur Internet / le site RCN rcnradio.info & Appli Radio. Merci de cliquer ici
- Sur Smartphone / l'Appli Gratuite de RCN & Appli Radio
- En F.M 89.3 sur la Côte d'Azur - RNT 208.1 (France)
- Sur les Réseaux Sociaux & Numériques (Heure de France)
En Israël sur Radio Futée
Chaque Samedi soir / Motsé Shabbat (Heure d’Israël)
En Podcast (Sans limite / Plusieurs émissions) 
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La France face à la guerre israélienne Swords of Iron menée après le jihad du 7 octobre 2023
Le 7 octobre 2023, date d'une fête juive dans Souccot (Sim'ha Torah), trois mille terroristes du Hamas et du Djihad islamique, ainsi que des civils Gazaouis, ont pénétré, par terre, air et mer, dans le sud de l’Etat d’Israël et y ont commis une agression djihadiste en criant « Allah Akbar » : tortures, massacres, viols y compris post-mortem, razzias, prise d’otages, victimes brûlées vives, etc. Environ 1200 personnes, essentiellement juives et israéliennes, ont été assassinées, parfois brûlées vives. Sur les 250 otages, vivants ou morts, captifs de mouvements terroristes, dont le Hamas, et de leurs sbires gazaouis, 110 ont été libérés généralement par des échanges contre des prisonniers palestiniens en Israël.

L’Etat d’Israël a réagi en lançant la guerre « Swords of Iron » aux trois buts : libérer les otages, détruire le Hamas et assurer que la bande de Gaza ne représentera pas une menace pour l’Etat Juif à l’avenir.

Terminologie. Comment dénommer les violences commises le 7 octobre 2023 contre les habitants du sud d'Israël ? Politiciens, journalistes, experts, dirigeants communautaires français recourent à ces vocables : pogrom, massacre, attaque, attentat, "barbarie terrible".

Mais ces termes occultent la dimension islamique révélée par les cris "Allah Aqbar" ("Allah est plus grand") et le modus operandi (mode opératoire). Pour l'essayiste Bat Ye'or, le terme adéquat s'avère djihad :
"Je qualifie cette agression du Hamas contre l’Etat d’Israël et ses civils comme un acte s’inscrivant dans la tradition juridique jihadiste, son éthique, sa stratégie et ses tactiques.
L’histoire des conquêtes islamiques sur trois continents regorge de tels récits. 
En Occident, le jihad est un mot interdit comme son corollaire, le mot dhimmitude, qui procède du jihad, c’est-à-dire de la conquête d’une terre non musulmane et islamisée par cette conquête
.
En Europe, on a tendance à croire que l’antisémitisme ne s’est manifesté qu’en chrétienté. 
L’histoire séculaire des persécutions de musulmans contre les Juifs et les chrétiens est emplie d’atrocités similaires à celles commises par Daesh (Etat islamique), le Hamas ou les milices jihadistes qui sévissent en Afrique. 
Mais cette histoire fut soigneusement dissimulée par une subversion insidieuse du savoir et de l’Histoire par les organes des groupes Eurabia établis en Europe sous le parrainage de la Commission européenne. 
Au début du XXe siècle, la greffe du nazisme sur l’antijudaïsme musulman démultiplia la haine contre le peuple Juif. Euro-nazisme et islamo-nazisme constituèrent une alliance prégnante en Occident et dans le monde musulman jusqu’à présent".
La barbarie extrême vise à terroriser juifs et chrétiens ainsi qu'à attirer les musulmans dans ce djihad.

En outre, les djihadistes créent ainsi une zone entre le Dar al-islam  (« domaine de la soumission à Dieu ») et le Dar al-Harb (« domaine de la guerre ») que les "Infidèles" vont progressivement fuir par peur des raids islamiques réitérés (assassinats, enlèvement de femmes et d'enfants réduits à l'esclavage sexuel, pillages). Puis, une fois vidée de ses "Infidèles", cette zone est envahie par les djihadistes qui y construisent leur forteresse, et, de là, vont envahir par assauts successifs terrorisants le territoire convoité.

Environ 200 000 Israéliens ont été contraints d'évacuer, par sécurité, la zone méridionale limitrophe à la bande de Gaza et celle septentrionale près du Liban.

En France, les islamistes agissent de même en forçant juifs et chrétiens à quitter des zones devenues "sharia-compatibles".

Le Ramadan n'est pas seulement une fête religieuse, mais aussi une période de djihad.

La nécessité d'une dénomination exacte - djihad, et non massacre - influe sur les futures poursuites pénales contre ceux ayant commis des actes djihadistes. Une polémique a surgi sur la dénomination des crimes commis par le Hamas et ses affidés : crimes de guerre ou crimes contre l'humanité pour génocide ? Certains évoquent des féminicides. Le droit international public ignore le djihad, donc ne dispose d'aucune incrimination, d'aucune sanction, voire même d'aucun tribunal spécifique.  

Dans l'après-Deuxième Guerre mondiale, deux juristes juifs ayant étudié à Lviv en Galicie (actuellement en Ukraine) avaient contribué à l'émergence de concepts juridiques fondamentaux :  Hersch Lauterpacht (1897-1960) a fait émerger le concept de crime contre l'humanité pour protéger les droits supranationaux de l'individu, et Raphael Lemkin (1900-1959) a forgé le vocable "génocide". Des termes juridiques auxquels a recouru le Tribunal de Nuremberg pour juger et condamner des dirigeants nazis. Or, depuis des décennies, l'étude du djihad est bannie dans l'enseignement supérieur.

En 1946, avait débuté à Nuremberg le procès des médecins ("medical case", "doctors' trial") devant le Tribunal militaire américain (TMA). Sur les 23 prévenus, vingt étaient médecins et trois des fonctionnaires de l’Etat naziLes 23 accusés étaient accusés d’avoir participé à l'organisation ou à la réalisation d'expérimentations médicales sur des êtres humains, notamment dans les camps nazis de concentration. Ainsi, Karl Brandt était chargé en particulier du programme Aktion T4, utilisé pour euthanasier les malades mentaux et les handicapés. Ils plaidèrent non coupables. Les 20 et 21 août 1947, le verdict comprenait une liste de dix critères auxquels avaient recouru les juges pour évaluer le caractère licite ou non des expérimentations médicales en cause. Cette liste est devenue célèbre sous l’expression de Code de Nuremberg.

Rappelons que les djihadistes ont assassiné, parmi leurs otages, une jeune handicapée, et recouru à ce qui semble, d'après les témoignages, des armes chimiques. Une enquête a révélé que les "soldats de Tsahal affectés à la surveillance, sur la base de Nahal Oz, le 7 octobre dernier, ont été empoisonnés par un gaz toxique qui a provoqué asphyxie et perte de conscience quelques minutes après l’exposition". Qui aurait produit ce gaz ? Le Hamas, seul ? Ou avec l'aide de l'Iran ou d'autres Etats-terroristes ?

Et, lors des combats dans la bande de Gaza, des soldats israéliens ont été gravement malades, ont du être rapatriés en Israël pour y être soignés, et certains sont décédés de maladies contractées dans cette zone territoriale. Certains ont avancé comme explication la présence d'un champignon dangereux présent dans les "eaux usées, des égouts ou de la boue à proximité des eaux usées", une infection fongique résistante aux anti-microbiens. Ces maladies affecteraient-elles aussi les Gazaouis ? Le "ministère de la Santé de Gaza", ainsi que des dirigeants de l'UNRWA ou d'ONG palestiniennes ne les ont jamais évoquées.

Les masques sont tombés - féministes silencieuses, droits-de-l'hommistes ou ONG aux abonnés absents -, y compris sur le système onusien à refonder.

Antisémitisme
La France compte 450 000-500 000 juifs français. Soit la plus grande communauté juive en Europe malgré une baisse importante depuis 2000, le déclenchement de l'Intifada II par Yasser Arafat. En France, vit aussi la communauté musulmane la plus importante numériquement du continent européen.

Le 25 janvier 2024, le SPCJ a publié des chiffres sur l'antisémitisme en 2023. En 2023, le ministère de l'Intérieur et le SPCJ ont recensé 1 676 actes antisémites [i. e. des actes ayant donné lieu à des plaintes judiciaires], contre 436 en 2022 - presque un quadruplement sur un an (quasiment une hausse de 300%).  A comparer aux "242 actes antimusulmans, dont plus de la moitié depuis le 7 octobre 2023", en 2023, soit une hausse de 30% par rapport à 2022 selon les chiffres donnés par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin le 26 février 2024.

"Cette année 2023 a été marquée par une explosion des actes antisémites à partir du 7 octobre 2023,
" c'est-à-dire dès le jour-même. "Le 7 octobre, alors même que les images du massacre des civils israéliens sont diffusées, les actes antisémites augmentent de plus de 700 % comparativement à la moyenne journalière observée d’année en année. Durant les trois mois qui ont suivi, leur nombre "a égalé celui des trois années précédentes cumulées". 

Les Français juifs réagissent par la prudence et des stratégies d'évitement : refus d'entrée dans les domiciles de coursiers ou d'ouvriers musulmans, enlèvement de mezouzot posées sur un cadre extérieur de la porte de l'appartement, formation à des sports de combat, etc.

En 2012, après l'attentat terroriste islamiste contre l'Ecole juive Ozar HaTorah, une hausse de 200 % du nombre d'actes antisémites avait été enregistrée, et en 2015 après celui contre l'Hypercacher la hausse avait atteint 300 %.

"En 2023, les actes antisémites recensés ont été commis dans 632 villes et dans 95 des 101 départements, soit dans 94 % des départements."

"La majorité des actes antisémites sont commis dans la sphère privée (domicile, proximité du domicile, lieu de travail) et sur la voie publique."

"On assiste en 2023 a une très forte hausse des actes antisémites commis dans le milieu scolaire. Près de 12,7 % des actes antisémites ont lieu dans le milieu scolaire, dont une majorité au collège. On assiste à un rajeunissement des auteurs d’actes antisémites (dès l'école primaire). L’École n’est plus un sanctuaire de la République". D'où la nécessité en cours d'année d'exfiltrer des élèves juifs français.

"Pour la première fois depuis longtemps, les générations qui arrivent sont plus poreuses aux préjugés antisémites que les générations précédentes", explique Yonathan Arfi, Président du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), en identifiant "trois carburants" à ce phénomène : "la haine d'Israël, l'islamisme et le complotisme".  "La thématique de la « Palestine » a été un moteur important dans l'augmentation des actes antisémites depuis le 7 octobre, comme le révèle l'étude sémantique réalisée sur les descriptions rapportées dans les dépôts de plaintes."

Sur Internet, sont particulièrement actifs dans la lutte contre l'antisémitisme : le Collectif des Vigilants, l'OJE (Organisation juive européenne) et la Jeunesse Française Juive (JFJ) composées d'avocats, le BNVCA (Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme), l'OJF (Observatoire juif de France), etc.

Mais l'institution judiciaire "ne suit pas" : les peines infligées sont légères, assorties souvent de sursis. Quant à Ines Corbière, fille des députés LFI Raquel Garrido et Alexis Corbière, âgée de 22 ans, elle a été arrêtée, et placée en garde à vue en janvier 2024 pour "apologie du terrorisme" et "provocation publique et directe non suivie d'effet de commettre des atteintes volontaires à la vie" car, dans une vidéo diffusée le 14 octobre 2023 elle disait « Je suis antisémite, je m’en bats les couilles. J’assume… ». "À l’issue de sa garde à vue, Inès Corbière a été remise en liberté sans poursuite judiciaire. « À ce stade, les investigations se poursuivent », a simplement commenté de parquet de Paris. Selon nos informations, une enquête préliminaire a été ouverte".

Président de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, Pierre-François Veil a déclaré à Actualité juive (n° 1721, 25 janvier 2024) : "Une problématique dont on prend conscience récemment est cette déconnexion entre les efforts pour l'enseignement de la Shoah et le fait que cela ne change pas grand-chose aux formes nouvelles d'antisémitisme. On peut emmener des adolescents dans un voyage de mémoire et les sentir totalement bouleversés, puis les revoir quelques jours plus tard se déchaîner sur Israël, à la suite de ce qu'il se passe en ce moment à Gaza". Cette flambée durable d'antisémitisme révèle l'échec de l'enseignement de la Shoah "islamiquement et arabiquement correcte", axe essentiel de la lutte contre l'antisémitisme des organisations juives françaises depuis des décennies. Et ce, au détriment d'actions visant à ce que le "récit national" enseigné dans les manuels scolaires restitue au judaïsme et aux juifs leurs vraies contributions à la France.

Faute de "plan B", ces dirigeants communautaires juifs français - principalement Yonathan Arfi, Président du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), Haïm Korsia, grand rabbin de France, Me Elie Korchia, président du Consistoire israélite de France, Me Ariel Goldmann, président du FSJU (Fonds social juif unifié) - désemparés se trouvent dans une impasse dont ils ne peuvent ou ne savent pas s'extraire. Dénoncer la haine des juifs et du judaïsme dans l'islam ? Impensable. Indicible. 

Traumatisme durable
Ce djihad a causé un profond traumatisme chez les Français Juifs : la certitude de la sanctuarisation d'Israël a été ébranlée. 

Malgré l'état de sidération, ils sont convaincus que l'Etat d'Israël vaincra sa guerre contre les djihadistes. "Ein brera !" ("On n'a pas le choix", en hébreu).

Et, silencieux ou non militants jusqu'à cette date, de nombreux Français juifs se sont organisés en groupes d'actions (Nous vivrons, Collectifs du 7 octobre dont l'un est lié au CRIF), actifs pour informer, coller les affiches des otages, etc. 

Pour beaucoup de Français juifs, ces violences ont rappelé la Shoah. Pour ceux sépharades, elles faisaient aussi songer à celles ayant causé l'exil de leurs familles hors de pays musulmans.

Ce djihad amenait aussi à se porter volontaire pour contribuer à l'économie israélienne en manque de main d'oeuvre (réservistes combattants dans la bande de Gaza, retour de travailleurs asiatiques chez eux), à songer à un éventuel départ, généralement une aliyah, d'une France méconnaissable, en voie d'islamisation et dont les habitants juifs et chrétiens deviennent, de manière sournoise, mais implacable, "dhimmitisés".

Ce djihad a également décillé les yeux de nombreux juifs, principalement de gauche, sur la "Cause palestinienne" qui est apparue pour ce qu'elle est : le génocide des juifs, et de leurs proches ou soutiens (Philippins, Thaïlandais, etc.) Exeunt le "partenaire pour la paix", la création d'une "Palestine"... "Les Gazaouis ne sont pas comme nous", m'a confié un ancien partisan du "camp de la paix".

Monde politique
Le Président de la République Emmanuel Macron a rapidement exprimé son soutien à l’Etat d’Israël. S’il a qualifié le Hamas de mouvement terroriste, il a évité de le qualifier d’islamiste. A noter que, brièvement, Elisabeth Borne, alors Première ministre, et Gabriel Attal, alors ministre de l’Education nationale, avaient recouru au vocable « islamiste ». Donc, inutilité du "pasd'amalgame".

Dirigée de facto par Jean-Luc Mélenchon, La France Insoumise (LFI) a refusé de qualifier le Hamas de « terroriste ». Par électoralisme selon de nombreux éditorialistes : pour flatter son principal électorat : le "vote halal". Nul n’a évoqué l'argent procuré par le versement de parlementaires à leur parti afin d'assurer son fonctionnement, la sinécure, voire le business que représente la politique pour certains élus, sans diplôme ou sans métier, favorisant des "entreprises amies" lors de marchés publics.

La Macronie, et divers partis politiques, se sont indignés du refus de LFI. Une manière pour le pouvoir macronien de diviser son opposition politique parlementaire. Une instrumentalisation politique cynique à quelques mois des élections européennes où il semble en mauvaise position d'après divers sondages.

La France a fait preuve de duplicité. En effet, elle distingue la « branche politique » et la « branche militaire » du mouvement terroriste islamiste Hezbollah libanais. Dans quelle démocratie, un mouvement titulaire de portefeuilles ministériels dispose-t-il d’un arsenal militaire ?

Le 24 octobre 2023, après des chefs d’Etat ou de gouvernement, le Président de la République Emmanuel Macron s’est rendu en Israël – ces visites visaient à exprimer un soutien aux Israéliens, mais aussi à reporter la date de l’opération militaire israélienne dans la bande de Gaza. Là, il a rencontré les familles d’otages franco-israéliens et des dirigeants israéliens, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu. Il a affirmé le « soutien de la France à Israël dans un combat entre « la civilisation et la barbarie ».

Puis à Ramallah, il s’est entretenu avec Mahmoud Abbas, dirigeant de facto de l’Autorité palestinienne. Il a déclaré : « Rien ne saurait justifier » les « souffrances [des civils à Gaza]. La vie d’un civil vaut celle d’un autre civil, quelle que soit sa nationalité. Une vie palestinienne vaut une vie française, qui vaut une vie israélienne. « J’adresse mes pensées aux blessés, aux familles qui ont perdu un proche, aux civils qui, aujourd’hui à Gaza, vivent dans une situation de très grande détresse ».

Le Chef de l’Etat a évoqué une « coalition internationale contre le Hamas ». L'Elysée a précisé, ou rectifié ses propos n'ayant suscité aucune adhésion de ses homologues occidentaux : il s'agissait en fait de « s'inspirer de l'expérience de la coalition contre Daech (Etat islamique) et voir quels aspects sont réplicables contre le Hamas et les autres groupes terroristes ». Cela pourrait ne pas nécessairement impliquer des opérations terrestres mais de « la formation, du partage d'informations » ou encore de « la lutte contre le financement du terrorisme ».

Le 27 octobre 2023, lors d’une conférence de presse à Bruxelles (Belgique), le Président Emmanuel Macron  a déclaré : « Nous pensons qu'une trêve humanitaire est aujourd'hui utile pour pouvoir protéger les populations qui sont sur le terrain, qui ont subi des bombardements. Et j'ai une pensée toute particulière, évidemment pour toutes les populations civiles, quelle que soit leur nationalité, mais également pour les agents de l'UNRWA qui est l'agence des Nations Unies qui a perdu plusieurs dizaines d'agents qui sont des professeurs, des docteurs, des personnels qui sont là pour apporter du soutien aux populations qui meurent sous les bombes… Et je réitère à cet égard, la demande faite aux autorités israéliennes de faire cesser la violence de certains colons contre les civils ».

La diplomatie française a initialement critiqué la "disproportion" de la riposte militaire israélienne. Puis, devant les moqueries suscitées par ce mot inadéquat, elle a évoqué la crise humanitaire, prôné un cessez-le-feu et la création d'un "Etat palestinien"... qui existe déjà : la Jordanie. Elle paraît soutenir la propagande palestinienne.

Le 10 novembre 2023 au soir, le Président Emmanuel Macron a déclaré à la BBC : à Gaza, « ces bébés, ces femmes, ces personnes âgées sont bombardés et tués. Il n’y a aucune justification et aucune légitimité à cela ». Le Chef de l'Etat a avalisé la propagande du mouvement terroriste islamiste Hamas qui détient plus de 200 otages, dont certains français. C'est la première fois qu'un Chef d'Etat français exprime un blood libel, accusation fausse (crime rituel), diffamatoire et antisémite dont on sait la portée létale pour les Juifs. Il l'a fait au début d'un chabbat, pour disposer de 24 heures sans réaction des dirigeants du CRIF et du Consistoire israélite de France. Ses allégations adressèrent un signal néfaste aux juges.

Le 11 novembre 2023, lors de son discours en hommage au Soldat inconnu, le Président Emmanuel Macron a affirmé : « Le Soldat inconnu... est de toutes les convictions, croyant et franc-maçon, agnostique et libre-penseur, protestant et musulman, catholique et juif ». Le Chef de l'Etat a rétrogradé les Juifs en dernière position et il a assimilé le judaïsme à une « conviction » ! Après le discours du Président à Ramallah, après le vote de la France Pour l'ignominieuse résolution onusienne, après le blood libel du PR à la BBC durant chabbat, le CRIF et le Consistoire israélite de France auraient du réagir, publiquement, et avec fermeté. Comme l'avait fait le Grand Rabbin de France Jacob Kaplan après la déclaration du Président Charles de Gaulle en 1967 et le silence du Président Valéry Giscard d'Estaing en 1980. Ces dirigeants n’ont pas réagi. "Quand les frontières sont franchies, il n'y a plus de limites".

Le 12 novembre 2023, à l’initiative des Présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, ainsi que des dirigeants d’associations juives françaises, plus de 182 000 personnes - des chrétiens, un très faible nombre de musulmans, des kabyles, des opposants iraniens, des représentants des partis politiques dont le Rassemblement national (RN) mais non La France Insoumise (LFI), etc. - ont défilé en France « pour la République, contre l'antisémitisme », dont 105 000 à Paris selon les chiffres du ministère de l'Intérieur et de la préfecture de police. La veille, le Président de la République Emmanuel Macron avait adressé un message contre l’antisémitisme, et annoncé qu’il ne participera pas à cette manifestation. Vraisemblablement pour ne pas heurter la « rue islamique » aux manifestations haineuses, parsemées de drapeaux palestiniens. Deux remarques : pourquoi n’avoir pas ajouté aux slogans « En soutien à Israël » ? La République avait-elle été visée ? D’ordinaire, ces organisations gonflent le nombre de participants à leurs rassemblements ; ce qu’ils n’ont pas fait pour cette marche, alors que, selon une source fiable, le nombre de manifestants à Paris dépassait 200 000.

Le 19 novembre 2023, a eu lieu à Paris une "marche silencieuse" (!?), sans slogan, "pour la paix", "entre l’Institut du monde arabe (IMA), lieu de départ à 14 heures, et le Musée d’art et d’histoire juive (Mahj), avec un terminus fixé à Arts et métiers. L’idée, portée par le collectif Une autre voix, est assortie d’une tribune" publiée par Télérama - une initiative de "Lubna Azabal, comédienne belge et musulmane d’origine marocaine (Le Bleu du caftan, de Maryam Touzani (2022), Fauves, de Wajdi Mouawad au théâtre (2019)" - et aux 500 personnalités du monde artistique signataires - Isabelle Adjani, Pierre Arditi, Tomer Sisley, Leïla Slimani, Michel Jonasz -, refusant de choisir un camp. Environ 3600 personnes selon la Préfecture de police de Paris ont participé à cette marche.

Le 7 février 2024, aux Invalides, lors de la cérémonie en hommage aux victimes franco-israéliennes du 7 octobre 2023 - 42 Franco-israéliens assassinés - le Président Emmanuel Macron a sauvé  la « Cause palestinienne » dans son discours en désignant le seul Hamas. Quid des Gazaouis criminels ? 

Pourquoi avoir organisé cette cérémonie alors que trois français demeurent otages des djihadistes ? Une "session de rattrapage" pour "compenser" la faute politique de l'absence à la manifestation contre l'antisémitisme ?

Opposant la haine à l'amour, évoquant la « barbarie », dressant un parallèle entre les jeunes victimes du festival musical Nova et celles de l'attentat terroriste au Bataclan, il a évoqué le terrorisme sans le qualifier d'islamiste. Alors que l'Etat islamique (ISIS) avait revendiqué cet attentat parisien en 2015. Le Chef de l'Etat a fustigé un antisémitisme « rampant désinhibé » !? Il a adressé des signaux inquiétants en direction de l'institution judiciaire. Il a allégué que « 68 millions de Français » seraient « endeuillées par les attaques terroristes du 7 octobre ». Ce qui est faux : une partie des 68 millions d'habitants en France n'ont pas la nationalité française, et les sondages ont révélé le soutien de musulmans à ce djihad.

Ce discours décrivait des jeunes franco-israéliens victimes. Ce qui occultait l'héroïsme de tant de jeunes, notamment au Festival de musique Nova, en ce jour tragique.

Seules deux occurrences à Israël dans le discours du Président Emmanuel Macron : la première pour déplorer "ces moments de souffrance pour les Israéliens et les Palestiniens", et la seconde, dans le contexte ambigu du "en même temps" si prisé par le Chef de l'Etat : « Beit Hahaïm », dit-on en Israël pour désigner les cimetières : la Maison de la vie".

Faute d'avoir désigné correctement l'ennemi commun, vraisemblablement pour maintenir l'unité d'une nation en lambeaux, le Président Emmanuel Macron ne s'est pas hissé à la hauteur des enjeux mondiaux et de la menace djihadiste. Il n'a donc pas pu « armer » moralement, politiquement, psychologiquement ses concitoyens.

Le 28 janvier 2024, la France a annoncé suspendre  pendant le premier semestre 2024 le versement de son aide financière à l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees, UNRWA ). 

Quant au ministre des Affaires étrangères Sébastien Séjourné, il a rencontré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu le 5 février 2024 à Jérusalem. Il a déclaré : "La tragédie en cours à Gaza doit cesser. Nous exigeons le respect du droit international humanitaire par tous, un cessez-le-feu immédiat et durable et un afflux massif d'aide humanitaire. Il y a aussi des propos tout aussi violents qui sèment la haine des Palestiniens ou encore appellent à commettre des crimes de guerre. Ces propos sont de plus en plus nombreux en Israël et ils sont relayés par des responsables politiques, nous trouvons cela grave."

Sébastien Séjourné, qui a un double master en droit (2011) de l’université de Poitiers, a allégué que la bande de Gaza serait une "terre palestinienne", alors qu'elle est considérée en droit international public comme un "territoires disputé" ou "contesté". Il a poursuivi : "les violences des colons" - poncif de la propagande palestinienne - israéliens dans les territoires disputés devaient "cesser. Il ne peut y avoir en aucun cas de déplacement forcé de Palestiniens, ni en dehors de Gaza, ni en dehors de la Cisjordanie. L'avenir de la bande de Gaza est indissociable de l'avenir de la Cisjordanie, nous devons préparer cet avenir en soutenant l'Autorité palestinienne. Celle-ci doit se renouveler et se redéployer dès que possible dans la bande de Gaza". 

Une photographie circulant sur les réseaux sociaux, le montre, lycéen ou étudiant, keffieh noué autour du cou, le poing droit levé. 

La France contribue aux efforts pour libérer les otages aux mains de mouvements islamistes et de civils gazaouis. Elle prône continument un cessez-le-feu et une solution politique par la "solution à 2 Etats" dont le manque de pertinence est devenu patent. Malgré la réforme du corps diplomatique imposée par le Président Emmanuel Macron et visant les conseillers des Affaires étrangères ainsi que les Ministres plénipotentiaires, la diplomatie française a perduré dans son animosité anti-israélienne, dans ses buts sclérosés, déconnectés de la réalité.

Alors que son système hospitalier sombre - patients décédés aux urgences faute de soins, "déserts médicaux" y compris à Paris, etc. -, elle a envoyé un navire pour fournir une aide médicale aux Gazaouis. Elle a laissé pendant des mois des familles d'otages franco-israéliens sans aucun soutien psychologique.

Elle a aussi accueilli des Gazaouis sur son sol. Il est à craindre que des Gazaouis obtiennent, en France, à tort le statut de réfugiés, alors qu’ils seraient des djihadistes.

Alors qu'elle réitère son soutien "jusqu'au bout" à l'Ukraine dans sa guerre contre la Russie, la diplomatie française appelle régulièrement à un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.

Il semble qu’Israël représente ce que le Chef de l’Etat français, fervent européiste, exècre : un Etat-nation qui se défend, efficacement, contre le djihad et dont les citoyens sont patriotes et cultivent leur distinction : le judaïsme. Car, contrairement aux prédictions des "experts de plateaux", l'armée israélienne est en train de gagner cette guerre urbaine, où les djihadistes se cachent derrière des boucliers humains et revêtent des habits de civils, à la durée inhabituelle pour Israël, en respectant le droit international, et prouve qu'on peut vaincre les djihadistes. Ce qui s'avère gênant pour  de médiocres politiciens français effrayés d'un nouvel accès du djihad d'habitants des "sharia zones" tachetant l'hexagone. Nul doute que des armées occidentales observent avec attention et admiration ce qui s'apparente à un modèle militaire, même soumis aux pressions américaines et européennes.

Un peu vexant aussi pour ce Président comédien qui aimerait endosser l'uniforme militaire, qui se disait en 2020 en guerre contre le Covid-19 (!?) et n’exclut aucune possibilité d’intervention dans la guerre entre l’Ukraine et la Russie. Ce qui l'isole sur la scène internationale. Un énième fiasco de la diplomatie française. Par ailleurs, la France approfondit ses relations avec le Qatar, soutien du Hamas affilié aux Frères musulmans, Etat adepte du soft power et multipliant ses investissements dans des secteurs sensibles dans l'hexagone.

Au-delà du Hamas, le "peuple palestinien" semble la création monstrueuse de nombreux pays, musulmans, occidentaux, dont la France quels que soient les Présidents et gouvernements, de la Russie, et d’instances onusiennes.

Chrétiens
Les dirigeants d'institutions chrétiennes françaises ont condamné les faits barbares survenus le 7 octobre 2023. 

Certains responsables catholiques demeurent empêtrés dans un dialogue avec l'islam qui piétine depuis des décennies.

Des médias catholiques demeurent partiaux sans indiquer que le même djihad contre les juifs visent les catholiques.

Le 18 janvier 2024, l'ODEC (Organisation pour les Droits des Eglises et des Chrétiens) et diverses associations, dont MICRA, ont réaffirmé leur soutien à la paix en Israël et au Proche-Orient, leur solidarité avec les Israéliens otages, ainsi qu'avec les Juifs français victimes d'antisémitisme. 

Sur les réseaux sociaux, nombre d'Internautes chrétiens expriment leur soutien à Israël et leur conscience qu'Israël se bat contre le même djihad qui les vise. Ils aspirent à la victoire.

Cependant, a surgi violemment chez certains chrétiens, notamment des "experts", une haine anti-juive quasi-primitive, profondément ancrée et véhiculant les stéréotypes antisémites, perméables à la propagande anti-israélienne : prétendue cruauté juive qui s'incarnerait dans un Etat "se vengeant" contre les "pauvres Gazaouis", etc.

Divers sondages ont révélé que le soutien à Israël est majoritaire en France.

Musulmans
Aucun dirigeant d'organisations musulmanes françaises n'a condamné le Hamas, les violences commises le 7 octobre 2023. Une énième preuve de l'échec des organisations juives françaises qui ont établi un dialogue superficiel, "islamiquement correct", évitant les sujets qui fâchent - dhimmitude, alliance de dirigeants nazis et musulmans durant la Deuxième Guerre mondiale, exil d'environ un million de juifs, essentiellement des années 1940 aux années 1970, du monde musulman -, avec des dirigeants d'associations ou de fédérations musulmanes françaises, souvent liées aux Frères musulmans, mais adoubés par le pouvoir politique français. Ces dirigeants d'organisations juives nationales n'ont pas soutenu de jeunes voix musulmanes pro-israéliennes.

Le 18 décembre 2023, a été rendu public le sondage  « Quels regards portent les français musulmans sur le conflit israélo-palestinien ? » organisé par l’IFOP en partenariat avec Ecran de veille. 
Résultats : 
« 1. une minorité des Français musulmans expriment de la sympathie pour le mouvement islamiste du Hamas (19 %, contre 3 % en moyenne du côté des Français) mais leur proportion n’en reste pas moins significative dans les rangs des musulmans les plus jeunes (24 % auprès des 15-24 ans) et les plus religieux (28 % chez les musulmans se rendant à la mosquée au moins une fois par semaine).

2. La majorité des musulmans français jugent négativement les actions du Hamas commises le 7 octobre en territoire israélien (55%) mais ils sont beaucoup plus nombreux que le reste des Français à y voir « des actions de résistance contre la colonisation » : 45%, soit quatre fois plus que dans l’ensemble de la population française (10%).

3. Autre différence avec l’ensemble des Français sur la manière de qualifier les évènements : près des deux tiers des musulmans (62%) jugent appropriée l’expression de « nettoyage ethnique » pour qualifier les opérations actuelles des Israéliens en Cisjordanie, contre à peine 38 % chez l’ensemble des Français. »

Médias
A la différence de 2000, les mainstream medias ont une audience réduite. Le Journal télévisé (JT) de 20 h n'est plus le "carrefour de l'information" attirant la famille. L'essor d'Internet a accentué le déclin de la presse française et fragmenté le public qui s'informe via les sites de réinformation, la blogosphère, des groupes amicaux ou familiaux sur WhatsApp, Signal, de chaines d'information, etc.

C'est le service public audiovisuel qui est le plus partial contre Israël. Il est le plus réticent à reconnaître les œuvres de Pallywood et les journalistes/terroristes gazaouis.

Tous les médias, et les dirigeants onusiens, ont repris les statistiques du nombre de Gazaouis morts, terroristes inclus, du "ministère de la Santé de Gaza". Aucun n'a donné le nom de ce ministre membre du Hamas, ou l'organigramme du gouvernement du Hamas. Aucun n'a exprimé de scepticisme devant ces nombres que le Hamas a intérêt à gonflé.

"Bye Bye Tibériade" de Lina Soualem
Après sa diffusion par Arte le 12 décembre 2023 à 00 h 35 « Bye bye Tibériade », est distribué en France depuis le 
21 février 2024 ce documentaire médiocre et partial réalisé par sa fille française, Lina Soualem, présenté de manière biaisée par Arte, subventionné par la France et la Belgique, et primé lors de festivals cinématographiques. 

Dans leurs déclarations publiques, durant plusieurs mois, pour la promotion du film, Hiam Abbass et Lina Soualem ont occulté le djihad du 7 octobre 2023, les otages israéliens, le pogrom - déjà un djihad ? - du 2 octobre 1938, les raisons de l'exil volontaire des Arabes de Tibériade en 1948, etc. Et ce, alors que de nombreux Druzes, Bédouins et Arabes israéliens affirment leur solidarité et leur identification à l'Etat d'Israël.

Hiam Abbass est née à Nazareth, en Galilée (Israël) en 1960 dans une famille musulmane arabe - parents professeurs - de dix enfants du village de Deir Hanna. Pourtant, elle se présente comme "palestinienne" et détient aussi la nationalité française. Sa famille vient de Nazareth.  

Elle a suivi des études de photographie à Haïfa, et est devenue "photographe dans un magazine de Jérusalem puis à l’université de Beir Zeit, au centre de la Cisjordanie. Expérience intéressante : moi, la Palestinienne d’Israël, j’entrais enfin dans le cœur de ce qu’on appelait la Palestine. Comme si j’avais besoin d’explorer l’élément palestinien en moi. C’est après que j’ai doucement glissé vers le théâtre. A Jérusalem. Puis à Haïfa". Elle 
a travaillé au sein de la troupe de théâtre "palestinienne" El-Hakawati

"Après un détour par Londres, Hiam Abbas s’installe en France à la fin des années 80. Elle travaille au théâtre avec Ariane Mnouchkine, et tourne en même temps pour la télévision et le grand écran".

Dans sa filmographie d'actrice polyglotte 
- arabe, hébreu, français, anglais -, citons : Noce en Galilée (1987) de Michel Khleifi, La Nuit miraculeuse d'Ariane Mnouchkine (1989)La Porte du soleil (Bab el shams, 2004) de Yousry Nasrallah, La Fiancée syrienne (The Syrian Bride, 2004) d'Eran Riklis - Prix du public de la Meilleure actrice (Prix du cinéma européen !?) - , Paradise Now de Hany Abu-Assad (2005), Free Zone d'Amos Gitaï (2005) - Ophir de la Meilleure actrice -Munich de Steven Spielberg (2005), The Visitor de Tom McCarthy (2007)Les Citronniers d'Eran Riklis (2008) - Ophir de la Meilleure actrice -, Miral de Julian Schnabel (2010)Le Serment (The Promise) de Peter Kosminsky (2010)Oussekine d'Antoine Chevrollier (2022)Une filmographie en forme souvent de tracts politiques anti-israéliens.

Elle a été mariée avec Zinedine Soualem, acteur franco-algérien né en 1957 à Thiers (Puy-de-Dôme) dans une famille kabyle, arrivée en 1954, dont le père est ouvrier polisseur dans une usine de coutellerie. La couple a eu deux filles, Lina et Mouna.

Née en France, Lina Soualem a étudié l'histoire (licence) et les sciences politiques à l'Université Paris Sorbonne, en se spécialisant dans "l'histoire des sociétés arabes contemporaines, celle des colonisations et des décolonisations". Ensuite, elle a travaillé dans le journalisme, puis comme programmatrice pour le Festival International de Cinéma des Droits de l’Homme de Buenos Aires (Argentine) en 2013 et le  festival Palest’In & Out à Paris
. Elle a débuté comme actrice dans Héritage, film réalisé par sa mère. Puis, elle a réalisé Leur Algérie (جزائرهم, Their Algeria), film franco-suisso-qataro-algérien (2020) sur sa branche familiale paternelle, et « Bye bye Tibériade » sur sa branche familiale maternelleLina Soualem a aussi contribué au scénario de la série Oussekine, réalisée par Antoine Chevrollier (2021) et interprétée notamment par Hiam Abbass. 

Elevée en France, ayant étudié en France, cette trentenaire représente la deuxième génération à être née en France, une "beurgeoisie" française, mais elle ne revendique même pas un millième d'une identité française !? Et pourtant ses films sont largement financés par de l'argent public.

« 
Bye bye Tibériade » a été produit par la France, la "Palestine" (!?), la Belgique et le Qatar. Celui-ci recourt au soft power et soutient un narratif diffamant ainsi que délégitimant l'Etat d'Israël. Il a bénéficié du 
soutien du Centre National du Cinéma et de l’Image / PROCIREP & ANGOA / Doha Film Institute / AFAC – The Arab Fund for Arts and Culture / IMS (International Media Support)/ Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles / The Belgian Tax Shelter and Inver Invest / La Fondation de France / Jacques-Etienne Stein - Edmond Productions / Mohannad S. Ma l a s - Tala Corp

Quant à l'Arab Fund for Arts and Culture - AFAC (Fonds arabe pour les Arts et la culture), moins connu, créé en 2007, il a son siège à Beyrouth (Liban). 
Parmi les donateurs de l'AFAC : l'Open Society Foundations de George Soros, le ministère norvégien des Affaires étrangères, l'Office fédéral allemand des Affaires étrangères (Federal Foreign Office), la Fondation Ford, Spotify, Netflix, Christie's, la Bank of Palestine...  Certains de ces généraux donateurs ont un agenda politique anti-israélien, mondialiste, anti-démocratique, immigrationniste, européiste par la disparition des souverainetés nationales. 
 
Le 
conseil d'administration de l'AFAC est présidé par Ghassan Salamé. Chrétien, "politologue, Ghassan Salamé a enseigné à Beyrouth et à Paris (il a notamment été professeur des universités à Sciences Po), a été ministre de la Culture au Liban et envoyé spécial de l’ONU en Libye, de 2017 à 2020." Il "a été nommé conseiller politique de la Mission de l’ONU à Baghdad (Juin-Octobre 2003) puis conseiller spécial du Secrétaire général de l’ONU (2003-2006). Il est membre du Conseil d’administration de The International Crisis Group, (Bruxelles), The International Peace Institute (New York), The Open Society Foundations (New York), The Center for Conflict Resolution (New York), The Centre for Humanitarian Dialogue (Genève), de l’Institut français (Paris) et de plusieurs autres ONGs". 

Le rapport d'activité 2022 de 
l'AFAC montre la part importante accordée à la "Palestine" représentée par une carte de l'Etat d'Israël incluant la Judée, la Samarie et la bande de Gaza : sur 153 projets soutenus en 2022, 40 correspondent au Liban, 33 à l'Egypte, 22 à la "Palestine", 12 à l'Algérie,  12 à l'Algérie, 11 à la Syrie, 9 à la Tunisie, etc. Ainsi, la "Palestine" occupe le troisième rang dans cette liste, et tous les arts ont été subventionnés : exposition, livre, musique, film, photographie...

« Bye bye Tibériade » a été présenté dans divers festivals : en avant-première au 80e Festival international de cinéma (Mostra) de Venise, au Festival international du film à Toronto en septembre 2023 ainsi qu'au BFI London Film Festival où il a reçu le Prix Grierson du meilleur documentaire.

Les Prix décernés à ce film médiocre biaisé, et ce, après et malgré le djihad du 7 octobre 2023, ainsi que l'accueil public et critique révèlent une ignorance de l'Histoire, un esprit critique émoussé, voire une haine de l'Etat Juif. 

Le documentaire est essentiellement composé de films familiaux sur Tibériade et Jérusalem, d'actualités historiques non datées et non contextualisées ainsi que d'interviews de Hiam Abbass de ses sœurs. Il est commenté en voix off par la réalisatrice.

Et Lina Soualem réécrit l'Histoire par ses occultations, sa diffusion du narratif victimaire palestinien.

Les juifs/Israéliens sont quasi-absents du film et de son narratif. Les archives montrent très exceptionnellement des juifs, et sous la forme de soldats, par exemple à Jérusalem où se promènent Hiam Abbass, trentenaire, et Lina Soualem, enfant. De manière perverse, la réalisatrice a déploré l'"existence niée" des "Palestiniens", mais c'est elle qui nie les Israéliens. Certains réalisateurs véhiculent le mythe al-Andalus. Lina Soualem ne s'embarrasse pas de ce mythe. Elle gomme les juifs. Quant à sa mère Hiam Abbass, elle aperçoit en Galilée une "colonie" (sic), en fait un village récemment construit.

La mère de Hiam Abbass garde un souvenir heureux, merveilleux, de Tibériade, et ne retrouve pas sa maison qui était située près de la mosquée. Quid de l'incendie d'une synagogue - le gardien a été brûlé vif - et de maisons juives, ainsi que de l'assassinat de 19 Juifs - dont onze enfants -, dont un Américain et son épouse, tués et brûlés par 70 Arabes dans le quartier de Kiryat Shmuel à Tibériade le 2 octobre 1938 ? Quid de l'assassinat le 27 octobre 1938 par un Arabe du maire juif sépharade de Tibériade, Zaki Alhadif (ou Zaki El Hadef), petit-fils du grand rabbin de Tibériade et dont la famille s'était installée en 1715 dans cette cité ? Pas un mot dans le film sur ce meurtre et ce pogrom, un de ceux perpétrés durant la Révolte Arabe à l'instigation du grand mufti de Jérusalem Mohammad al-Husseini. Pourquoi ces silences ? Documentariste avec une formation historique dans une université prestigieuse parisienne, Lina Soualem ignorait ces tragédies ? Elle n'aurait effectué aucun travail de recherche historique ? Elle aurait ignoré que, selon un recensement de 1922 effectué par les autorités britanniques et en 1948, les juifs étaient majoritaires à Tibériade et détenaient la plus fonction municipale ? 

Des Juifs assassinés et brûlés, cela ne vous rappelle pas une tragédie récente ? L'occultation par Hiam Abbass et de Lina Soualem du jihad de 1938 se poursuit par leur silence, qui perdure tout au long de leur campagne de promotion du film, sur celui du 7 octobre 2023.

"En 1948, lorsque les Palestiniens ont été expulsés de leurs maisons, certains n'ont pas franchi les frontières et sont restés à l'intérieur des frontières du nouvel État israélien, devenant ainsi des citoyens involontaires d'Israël. 90 % des villages palestiniens ont été détruits en 1948, et très peu ont été épargnés, comme le village natal de ma mère, Deir Hanna. Les Palestiniens qui résident ici sont entourés par les pays arabes, mais il leur est interdit de se rendre dans ces pays voisins et ils sont déconnectés du monde arabe auquel ils appartiennent", a allégué la réalisatrice. 

"Au cours des deux dernières semaines d'avril 1948, l'abandon de villes à population mixte constitua la principale caractéristique de l'exode en masse. Tibériade fut la première ville à être entièrement désertée. Une semaine avant la chute de la ville, la Haganah avait attaqué un hameau voisin. Cette opération accrut la tension entre les Arabes de Tibériade, et la rumeur se répandit en Galilée que "Nasr al-Din était un second Deir Yassin". Le comité national de Tibériade avait appel à l'aide Nazareth. L'exode commença dès qu'un  refus catégorique eut été opposé.
Avant d'évacuer la Galilée, l'armée britannique offrit ses services à la minorité juive de Safed et à la majorité arabe de Tibériade, proposant d'évacuer chaque communauté de sa ville. Les Juifs de Safed déclinèrent poliment et ne bougèrent pas. Les derniers Arabes de Tibériade, par contre, acceptèrent la proposition et, le 18 avril 1948 quittèrent la ville dans un convoi sous escorte militaire.
Les Arabes de Tibériade n'avaient pas encore saisi la signification pleine et entière de l'abandon de leur ville. Au cours des jours suivants, bon nombre de ceux qui étaient partis s'adressèrent à l'armée et à la police de Nazareth, demandant la permission de retourner chercher des effets personnels dans leurs maisons abandonnées. Les Britanniques déclinèrent aussitôt leur requête. Peu après l'évacuation de Tibériade, les Arabes commencèrent à chercher un bouc émissaire à la chute de leur ville, se livrant à toutes sortes d'accusations. Des écoutes téléphoniques révélèrent : "Les Arabes considèrent l'abandon de Tibériade... comme un coup extrêmement grave... Ils craignent que Samakh [village situé au sud du lac de Tibériade appelé aussi mer de Galilée, Ndlr] ne connaisse un sort identique".
Les allégations de Lina Soualem sont contredites par sa mère, Hiam Abbass qui relata l'exil de sa famille en imputant la responsabilité à son grand-père maternel et à la guerre.

Il est possible que ce film soit sélectionné pour les César 2025.

"Andersen, le judaïsme et les juifs"
Le 16 mars 2024 
 à 11 h 15 , dans le cadre de Limoud 2024 (Forum de la Vie Juive, 15-17 mars 2024 près de Paris) - le Danemark en sera l'invité d'honneur -, j'assurerai la conférence "Andersen, le judaïsme et les juifs".

Hans Christian Andersen (1805-1875) était un romancier danois, auteur de contes pour enfants : La Petite Sirène, Les Habits neufs de l'empereur, La Reine des Neiges, La Petite Fille aux Allumettes..« Ma vie est un beau conte de fées, riche et heureux », écrit-il dans son autobiographie (Mit Livs Eventyr) car il était né dans un milieu pauvre - son père était cordonnier. Le Vilain Petit Canard retrace sa métamorphose en cygne, auteur comblé, admiré et honoré.

Faits méconnus : Hans Christian Andersen a présenté des personnages juifs de manière positive, et avait pour amis d'influents danois juifs, la famille Melchior. 

Un pogrom "a lieu à Copenhague le jour même de 1819 où Hans Christian Andersen, âgé de quatorze ans, arriva dans la capitale". Hormis cet évènement dramatique, "les Juifs danois bénéficiaient, par la Constitution de 1849, comme d'autres minorités, des droits civils."

Enfant, Hans Christian Andersen a été brièvement scolarisé par sa mère dans une école à Odense, car un des professeurs de sa précédente école, publique, le battait. C'est l'unique établissement scolaire dont il garda un bon souvenir et qu'il dut quitter à sa fermeture en 1811. Il y avait des condisciples juifs.

En 2012, a été découvert La bougie en suif ("The Tallow Candle"), un conte de fées inédit, vraisemblablement le premier écrit par le jeune Andersen. C'est l'histoire "d'une petite bougie qui avait été négligée jusqu'à ce qu'un amadou voit sa beauté intérieure, l'allume, et lui fournit de la lumière pendant longtemps, pour le grand plaisir de tous ceux qui l'entourent. Cela sonne comme une bougie de Shabbat pour moi !", a analysé Saul Jay Singer, juriste et collectionneur d'art judaïca.

Dans sa jeunesse, Hans Christian Andersen a aussi souhaité épouser une jeune femme juive, Sarah Heimann qui a rompu car elle trouvait son soupirant trop absorbé par ses créations littéraires, par son monde imaginaire.

"Andersen a promu des écrivains juifs, dont le dramaturge allemand Herman Mosenthal, dont il a non seulement traduit les œuvres en danois, mais a agi pour qu'elles soient jouées sur la scène danoise", a souligné Saul Jay Singer.

Andersen était un voyageur fréquent qui s'appuyait sur une abondante correspondance pour préserver ses amitiés. 

Erik Dal a étudié les personnages juifs dans l'oeuvre de Hans Christian Andersen. Rien qu'un violoneux (1837) "rompt avec une tradition littéraire ridiculisant les juifs". Dans le roman, Andersen décrit le ghetto de Rome, la belle, pauvre et jeune juive Naomi, qui fuit par sa conversion et son mariage avec un noble, son monde, et le fils violoniste d'un pauvre tailleur chrétien. Le talent musical de Christian ne mène jamais à rien de remarquable, tandis que Naomi devient une dame de la mode internationale, mariée à la noblesse. Mais elle reste déracinée et malheureuse".

Dans son drame “Ahasuerus” (1847), Andersen évoque le Juif errant Ahasuerus, un personnage caractéristique de l'antisémitisme chrétien, de l'Antiquité jusqu'à son arrivée sur le continent américain avec Christophe Colomb. Il le présente de manière empathique.

En 1855, Andersen écrit La Juive. "Sara était la seule enfant juive inscrite à l'école catholique. Elle était également la plus intelligente. Au cours de religion, elle ne pouvait pas écouter le professeur : le dernier souhait de sa mère avait été que jamais elle ne devienne catholique. Cependant, elle résolvait bien trop rapidement les calculs qu'on lui donnait à faire pendant le cours de religion, et son professeur la surprit plusieurs fois à écouter le cours. L'unique solution qu'avait son père était dès lors de la retirer de cette école..." C'est un livre qui présente de manière positive, sans préjugé antisémite, les Juifs, tout en restant fidèle à l'idée que seul le christianisme amène au salut.

Être ou ne pas être
 (1857) "oppose le jeune Niels Bryde qui perd la foi de son enfance au profit de la science, et la juive Esther qui lit les Livres saints de toutes les religions et se convertit, mais meurt jeune. La perte ramène Niels à sa croyance en l'immortalité. L'auteur aborde la discussion contemporaine sur le matérialisme et la science par rapport à la foi traditionnelle, et Esther, comme la bonne juive Sara, sont des exemples du conflit."

En 1870, dans son roman Peer le chanceux, Andersen décrit un maitre de chant qui cite des proverbes du Talmud.

Andersen a entretenu des relations épistolaires, notamment des "centaines de lettres à des amis juifs proches, dont Martin Ruben Henriques, agent de change, et sa femme, Thérèse (née Abrahamson), qui ont été les premiers à lui ouvrir leur porte alors qu'il était un jeune écrivain en difficulté. Lorsque le très respecté Henriques se rendait à la shul de Krystalgade avec ses dix fils chaque Shabbat, il était accueilli par des cris comme "Voilà le roi des Juifs et tous ses fils",  a souligné Saul Jay Singer.

Et Saul Jay Singer de rappeler : les "destinataires d'au moins 415 lettres connues d'Andersen étaient Moritz Melchior (1816-1884)" - "un ancêtre de l'ancien vice-ministre israélien des Affaires étrangères, le rabbin Michael Melchior" - et sa femme, Dorothea (1823-1885), fille de Ruben Henrique. Elle descendait de juifs portugais, a été élevée dans une maison orthodoxe et elle a épousé Moritz dans une synagogue de Copenhague en 1846." Ce couple "mixte" unissait une juive sépharade à un juif ashkénaze. 

La famille Melchior était d'origine allemande, de la ville de Hambourg. "Né dans une riche famille juive de Copenhague, Moritz Melchior a rejoint l'entreprise familiale juste après sa bar mitzvah et est devenu un commerçant danois prospère qui a occupé des postes publics importants à Copenhague, dont conseiller municipal au conseil municipal de Copenhague (1851-1869), membre du Tribunal maritime et commercial (1862–1883) et membre de la Chambre haute du Parlement (1866–1874). Il a co-fondé et dirigé la société danoise de libre-échange, géré la Chambre de commerce dès 1873 et réorganisé la police de Copenhague".

Moritz Melchior "était également un membre éminent de la communauté juive, siégeant en tant que membre, puis Président de son Comité représentatif. C'était un grand humanitaire et un philanthrope qui soutenait beaucoup ses coreligionnaires et autres personnes dans le besoin, et ses activités caritatives étaient toujours menées discrètement et sans rechercher la reconnaissance publique".

Les Melchior "ont reçu une variété d'invités célèbres, dont Andersen, qui est devenu un ami si proche qu'ils le considéraient comme un membre de leur famille. La santé d'Andersen ayant décliné après une chute en 1872, les Melchior ont installé leur ami célibataire et sans enfant dans leur maison près de Copenhague en lui donnant une chambre particulière où il a écrit certaines de ses dernières œuvres, dont Peer le chanceux. Andersen a dédié son dernier recueil d'histoires aux Melchior, qui se sont occupés de lui jusqu'à sa mort d'un cancer du foie en 1875."

En 2000, pour le 125e anniversaire de la mort de l'auteur, l'Etat d'Israël a rendu hommage à Hans Christian Andersen en imprimant des timbres postaux conçus par "Samuel Katz, un artiste membre du Kibbutz Evron. Ces timbres représentent la Petite Sirène amoureuse, regardant le palais où vit le prince, le duo de tailleurs tordus habillant le roi insensé avec les vêtements spéciaux qu'ils avaient cousus et le vilain petit canard soumis à un examen minutieux par ses amis. L'oblitération spéciale sur le pli premier jour a été faite dans la ville de Bat Yam, qui signifie en hébreu fille de la mer, ou sirène.


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