En 2023 : bornes de collecte de jouets usagés, JOUET SCORE de King Jouet indiquant le degré d’éco-responsabilité d’un jeu ou d’un jouet, forte demande de locations de jouets, "kidultes" acheteurs de jeux et jouets, étude du British Medical Journal (BMJ) sur la poupée Dr Barbie, essor du marché de jeux pour animaux de compagnie, recours aux poupées (blood libels) dans la propagande anti-israélienne durant la guerre "Swords of Iron" (Glaives de fer)... Mises à jour 2009-2023.
Sandrine Vincent, sociologue, a présenté dans "Le Jouet et ses usages sociaux" (éd. La Dispute, 221 pages), "les résultats d'un travail qui modifie en profondeur la perception ordinaire du rôle des jouets dans la famille et dans la société. Elle montre comment, à l'arrière-plan des échanges affectifs, ils contribuent, par exemple, à la construction des rapports familiaux ou à la production des identités de sexe, ou encore de quelle façon, différenciée selon les milieux sociaux, les parents en font usage dans leurs stratégies d'éducation..." Bref, des jouets contribuant à la socialisation des enfants.
En 2008, pour fêter l'anniversaire de Oui-Oui (Noddy), personnage créé en 1949 en Grande-Bretagne par Enid Blyton, femme de lettres britannique (1897-1968) et illustré par le néerlandais Harmsen van der Beek (1897-1953), la Poste a imprimé un timbre à l'effigie du pantin de bois, dont la tête articulée par un ressort dodeline en semblant dire "Oui". La tête de Oui-Oui est couverte par un bonnet bleu décoré d'un grelot qui sonne à chaque mouvement. Le cou est entouré d'un foulard jaune à pois rouge vif. Oui-Oui vit dans sa « maison-pour-lui-tout-seul » à Miniville, pays des jouets. Cet enfant exerce le métier de chauffeur de taxi et livreur. Dans sa voiture dotée d'un fort tempérament, il convoie ses amis : Potiron, le gendarme, Mirou, Zim, Melissa. Ses ennemis ? Les farfadets Finaud et Sournois. Les aventures de Oui-Oui sont publiées dès 1962 dans la collection Bibliothèque rose et illustrées par Jeanne Hives.
Quant à Djeco, l'entreprise familiale fondée en 1954 conçoit des jeux éducatifs ou les importe. Elle recourt à des catalogues en petits formats dénommés La Petite Gazette, avance son souci de qualité et sécurité, et ses articles sont vendus dans des boutiques spécialisées.
Mise à jour 2009
En 2008, le volume des ventes de jouets, hors jeux vidéos, dans le monde était de 78 milliards de dollars (55 milliards d’euros). Leaders : les Etats-Unis, avec 30% des ventes, devant l’Union européenne (29%) et l’Asie (27%). Les 2e et 3e rangs sont occupés respectivement par le Japon et la Chine.
Les jouets préférés varient selon les pays. Les enfants américains affectionnent les jouets high tech et produits dérivés. Les goûts des enfants européens les portent plutôt vers les figurines et les jeux de construction transgénérationnels : Lego, Playmobil.
La France, deuxième marché en Europe
En 2008, la France demeure le deuxième marché de l’Union européenne (UE) avec 20% du marché de l’Europe des 27, derrière le Royaume-Uni (20,8%) et devant l’Allemagne (16%). En 2008, le marché français a réalisé un chiffre d’affaires de 2,8 milliards d’euros (hors vidéos). De janvier à septembre 2009, il a augmenté en valeur de + 2% (Source Panel NPD Consommateurs). « En octobre et novembre, il a baissé de 2 %. Mais le recul n'était plus que de 0,5 % à l'issue de la première semaine de décembre », déclare Yves Cognard, directeur marketing d'Hasbro. Selon le cabinet NPD, le marché des jouets en Grande-Bretagne, Espagne et Etats-Unis enregistre une baisse.
Afin de valoriser le jouet auprès du grand public, trois fédérations françaises de la filière jouets – la FJP (Fédération française des industries jouet-puériculture), la FCJPE (Fédération des commerces du jouet et des produits de l’enfant) et l’UNEJ (Union nationale des entreprises de gros, importation, exportation en jouets) – ont lancé fin 2009 la campagne pluriannuelle, « signature de filière », « Jouer, c’est La Vie ! »
La saisonnalité demeure élevée : en 2008, 57,7% des ventes ont eu lieu d’octobre à décembre - dont 35,7% pour le seul mois de décembre -, et 42,3% de janvier à septembre. Prisée notamment aux Etats-Unis, Halloween avait dynamisé l’activité – déguisements, etc. - à une période creuse, entre la rentrée des classes et Noël. Proximité avec la Toussaint (1er novembre) et la journée des défunts (2 novembre) ? Rejet d’une opération marketing très médiatisée ? Opposition de l’Eglise catholique ? Américanophobie ? Après avoir été la 3e fête commerciale annuelle après Noël et le Jour de l’an, Halloween (nuit du 31 octobre au 1er novembre) est moins fêtée en France depuis quelques années.
Quant au budget moyen en France, par an et par enfant, il est en 2008 de 210 € - 163 € pour l’UE -, contre 250 € au Royaume-Uni et 160 € en Allemagne. Selon une enquête de La Grande Récré réalisée auprès de 1 442 enfants âgés de 1 à 13 ans et de leurs parents dans toute la France, du 22 au 28 octobre 2008, le budget alloué aux jouets de Noël s’élève à 221 € pour tous les enfants de la famille.
Environ 82% des jouets sont reçus par des enfants de 0 à 9 ans. Chaque année, 60% des produits sont renouvelés. Renversement de tendance observé ces dernières années, les consoles ont évolué et rencontrent un succès aussi auprès des filles. En plus des articles sous licence promus en tête de gondole et parfois liés à des films d’animations, de dessins animés (Arthur et les Minimoys, Transformers, Gormiti) ou de BD – indémodable Babar -, des articles à collectionner (Petshop) les jouets liés au catch – rings, figurines, masques - connaissent un engouement liés à la diffusion télévisuelle de matchs.
Les acheteurs sont les parents à 44% et grands-parents à 19,7%. Plutôt que d’acheter un seul jouet coûteux, les clients préfèrent fractionner les achats pour offrir plusieurs jouets aux prix abordables. Parfois, parents, grands-parents et oncles s’associent pour offrir un jouet au prix élevé, telle une cuisinière en bois.
Les achats pour Noël sont de plus en plus tardifs, et réfléchis. Ce qui complique la logistique, les réassortiments.
En 2009, crise oblige, le budget consacré aux cadeaux de Noël a diminué : 215 euros. Pour le Noël 2009, le budget cadeaux pour les enfants se situe entre 180 et 200 euros.
Les chaînes de magasins s’adaptent aux petits budgets : alignement sur les prix Hypermarchés de 50 produits (JouéClub), troisième jouet offert pour deux jouets achetés chez Toys « R » Us, « corner discount » de jouets neufs de saisons précédentes vendus avec une remise de 50% à 70% dans 70 des points de vente de King Jouet - ce qui représente 5% du chiffre d’affaires avec 350 références de jouets discount -, etc. Une baisse des prix qui risque de se répercuter sur les fabricants et de dévaloriser jouets et commerçants.
Autre effet de la crise : le succès des bourses aux jouets d’occasion. Des magasins ajoutent cette offre, comme Peek et Poke à Etaples. Et la Fnac propose des jeux d’occasion. Les clients à l’affut de petits prix se dirigent aussi vers des magasins de déstockage réunissant fins de série, jouets d’anciennes saisons ou de faillites, etc.
Industriels et enseignes de la filière jouets sont sollicitées par des associations caritatives qui collectent les jouets, neufs ou usagers : « hottes de l’amitié » dans les magasins de La Grande Récré, n° 3 européen du jeu, au profit de son association Ludendo pour l’enfance ; actions locales de Picwic, dons de jouets neufs par Fnac Eveil et Jeux. Des hypermarchés (Carrefour) donnent les invendus. Le but est de les distribuer aux familles en difficultés . Ainsi, l’association Espoir pour un enfant récupère des jouets, recrée le trousseau manquant de poupées, les revend lors de braderies ou les offre à ces familles.
Nintendo a lancé la "Wii en 2006, "avec des jeux pouvant être contrôlés intuitivement en effectuant des mouvements, ce qui a permis de rassembler une large audience n'étant pas généralement intéressée par les jeux vidéo". Cette console a été rapidement introduite dans les maisons de retraite et des hôpitaux de jour et les seniors apprécient cette activité qui suscite l'engouement individuel et collectif.
Nintendo a lancé la "Wii en 2006, "avec des jeux pouvant être contrôlés intuitivement en effectuant des mouvements, ce qui a permis de rassembler une large audience n'étant pas généralement intéressée par les jeux vidéo". Cette console a été rapidement introduite dans les maisons de retraite et des hôpitaux de jour et les seniors apprécient cette activité qui suscite l'engouement individuel et collectif.
La tendance des jouets traditionnels
En 11 ans, de 1997 à 2008, la part des circuits de distribution marque un notable changement : celle des spécialistes jouets bondit de 28% à 44% (+57,14%) pour occuper la première place, devant les hypermarchés et supermarchés dont la part se contracte de 51% à 41% (- 19,60%). Au 1er trimestre 2009, ces « deux circuits représentent à eux seuls 85% des ventes de jouets ».
Indépendants, franchisés ou affiliés, les magasins de jouets continuent de mettre en scène les jouets et jeux exposés dans des vitrines basses, à hauteur d’enfants, permettant au regard de pénétrer dans l’intérieur de la boutique très éclairée. Transparence, lumière, profusion, qualité d’interlocuteurs de proximité, a fortiori en cas de problème de fonctionnement du jouet, service personnalisé caractérisent toujours ces lieux. Le goût pour le jouet en bois, durable, traditionnel perdure, à Paris, à Tours, à La Bouteille (Thiérache) – Sébastien Morlain, fabricant de puzzles et chevaux à bascule y ouvre sa boutique -, etc.
Réouvert en 2006, Au Nain Bleu, magasin parisien fondé en 1836, a retenu la niche du luxe français par « des jouets haut de gamme, exclusifs et des grands classiques ». A 75%, les jouets sont de qualité et made in Europe. En rachetant l’entreprise berrichonne Blanchet Peluches, Au Nain Bleu fabrique « à la demande et dans des délais très courts des peluches sur mesure », alors que les grandes enseignes spécialisées passent leurs commandes au moins six mois à l’avance.
La « boutique éphémère »
Autre nouveauté : à l’instar des Etats-Unis, la « boutique éphémère » (ou Pop up stores) , magasin qui ouvre en ayant programmé sa date de fermeture, dans une stratégie de « buzz », de course contre la montre, de test d’un projet, de proximité avec le consommateur incité à l’achat d’impulsion, à acheter plus tôt ce qu’il avait budgété.
Un concept intéressant pour des enseignes à l’activité marquée par une forte saisonnalité : maximiser son volume de vente en un minimum de temps, avec un investissement réduit, dans une zone bien achalandée et à la période de l’année concentrant une part élevée d’achats.
C’est le cas de Toys « R » Us qui réalise la moitié de son chiffre d’affaires à Noël et a ouvert en novembre 2009, pour trois mois, un « magasin éphémère » de 700 m² - la superficie moyen de ses points de vente s’élève à 2 000 m²-2 500 m² - au centre commercial de Boissénart (Seine-et-Marne).
« C’est un véritable acte de piratage, une guerre éclair de deux mois où l’on se retire aussi vite qu’on est arrivé ! », déplore Bertrand Poulmaire, propriétaire du magasin JouéClub de Savigny-le-Temple à 1,5 km de ce centre commercial, qui prévoit de fermer son magasin et licencier ses neuf salariés en janvier 2010.
Internet, incontournable dans le processus d’achat
« Le magasin Fnac éveil & jeux (ex-FNAC Junior) fait partie du groupe PPR qui a racheté en janvier 1998 Eveil et Jeux, leader en France de la vente de jeux et jouets sur Internet dans la VPC de jeux éducatifs (2-14 ans) », nous précise Sylvia Abitbol, directrice de l’agence Press Station, le 5 janvier 2010.
Cette enseigne a créé le site Internet Graine de curieux dédié à « tous les parents qui souhaitent s’interroger, débattre ou transmettre leurs idées à propos de l'éveil et de l'éducation de leurs enfants ». Y prennent la parole parents et experts de l'enfance - pédiatres, psychologues, bibliothécaires, etc. -, dans des cadres variés (interviews, forums). Des magasins proposent des animations gratuites : initiation à l'aquarelle, etc.
Cette enseigne a créé le site Internet Graine de curieux dédié à « tous les parents qui souhaitent s’interroger, débattre ou transmettre leurs idées à propos de l'éveil et de l'éducation de leurs enfants ». Y prennent la parole parents et experts de l'enfance - pédiatres, psychologues, bibliothécaires, etc. -, dans des cadres variés (interviews, forums). Des magasins proposent des animations gratuites : initiation à l'aquarelle, etc.
Redoutable pour les détaillants avec ses sites de comparateurs de prix, Internet s’avère précieux pour le client préparant un achat.
Selon le cabinet d’expertise marketing Acxiom, près d’un quart (22,3%) des foyers français achète des jeux et des jouets à distance : 83,6% via Internet, 25,3% par correspondance et 14,2% par téléphone. Ce secteur a « remplacé la « Téléphonie » dans le Top 3 des produits ayant généré le plus de chiffres d’affaires sur les sites d’achat-vente » (étude réalisée à partir d’une base comportant 439 563 foyers répondants).
Les ventes de jouets on line devraient croître de 30% en 2009. Selon l’étude annuelle de la Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance) et Médiamétrie/NetRatings, 30% des cyberacheteurs ont l’intention de dépenser en ligne plus de 50% de leur « budget cadeaux ». Parmi les cadeaux plébiscités : les produits culturels (82%), les jeux/jouets (68%), les produits high tech (64%). Prix moins chers qu’en magasin, caractère pratique, rapidité - Pixmania promet des délais de livraison « super express » -, choix d’articles plus large, économie du coût du déplacement en voiture… Autant de facteurs avancés par les Internautes dans un contexte économique morose (étude réalisée du 8 au 16 octobre 2009 auprès de 2 212 personnes de 15 ans et plus).
De plus, si Internet n’a pas modifié la part de la VPC (6%), qui multiplie les remises hors saison, c’est un commerce en ligne particulier qui s’affirme au fil des ans : en plus des sites d’achat/vente, la Toile offre la possibilité de mettre en vente ceux offerts mais ne plaisant pas, tels des jeux vidéo. Une manière aussi de gagner de l’argent et d’économiser en vue d’un prochain achat.
Internet permet aussi de diffuser, via Facebook, Youtube, Dailymotion ou Wideo des films de démonstration de finger skate, skate boards miniatures guidés par l’index et le majeur. Avec parfois, en bonus, le best of !
Pour l’enseigne Bilboquet, le volume des ventes généré par le site Internet – 80% - dépasse désormais celui de la boutique à Vannes (Bretagne) : 20%. Sa clientèle sur Internet est européenne, parfois habite aux Etats-Unis et au Japon. La synergie joue à plein entre le magasin et la boutique en ligne. Les activités liées au commerce électronique – expédition, stocks – ont été externalisées. Quant à la boutique parisienne 1.2.3. familles (75015), les ventes de son site Internet permettent de conserver l’indépendance du magasin.
Pour les artisans du jouet - La Maison des jouets-musée à Bréau-et-Salagosse (Cévennes gardoises) de Christian Poumeyrol -, Internet est une vitrine irremplaçable, offrant une visibilité internationale. Pascal Canot, fabricant de jouets en bois, a fermé son magasin Ourson malin à Reims, mais garde son site Internet éponyme. Atelier 2000 a adossé sa boutique parisienne (75018) à un site Internet éponyme assurant la promotion de ses créations de jouets et jeux en bois, peints ou à peindre.
Phénomènes de société
Les magasins de jouets sont la cible d’opérations de sensibilisation d'ONG contre les stéréotypes sexistes et les déplorables conditions de travail en Chine.
Le jouet « bio », respectueux de l’environnement, c’est tendance ! Air du temps, phénomène de société, la mode est aussi aux jeux écologiques - fabrications d’une éolienne, « démarche qualité et environnementale » de l’entreprise montpelliéraine Bioviva (jeux de sept familles sur les espèces menacées dans le monde) - et à la « production responsable » de jouets, avec des articles (Yo-yo) fabriqués en « écoconception », avec « des matériaux recyclés, du bois certifié et des encres végétales », usant des batteries rechargeables, etc. (LSA, n° 2035, 13 mars 2008).
Enfin, triste nouveauté, la vente de poupées Barbie de Mattel, conçues par la designer Eliana Lorena et revêtues du niqab, du tchador, de la burka… chez Sotheby’s au profit de l’association Save The Children !
Expositions :
Maisons de poupée, l’art de la miniature au musée de la poupée à Paris
Il était une fois Playmobil au musée des Arts décoratifs à Paris
Mise à jour 2010
Au Poussette Café, Nature & Découvertes a présenté le 24 juin 2010 quelques articles emblématiques de sa collection enfants Noël 2010, « respectant un cahier des charges inédit ».
Photos : © Nature & Découvertes, Mattel
Mise à jour 2011
Les éditeurs "traditionnels" de jeux vidéos tablent sur les réseaux sociaux en y proposant des applications ludiques. Ainsi, Electronic Art (EA) a acehté le 12 juillet 2011 l'éditeur de jeux PopCap : celui-ci est l'auteur des jeux de puzzle Bejeweled ou Zuma ainsi que de stratégie Plantes contre Zombies. Ce qui laisse espérer un chiffre d'affaires d'un milliard de dollars dans le numérique. Initialement disponibles sur PC, "les jeux de PopCap sont également présents sur les terminaux mobiles et sur les réseaux sociaux" (Le Monde, 15 juillet 2011). La société 2K Games a décliné sur Facebook Civilization au succès avéré sur PC (10 millions d'exemplaires vendus).
Mise à jour 2010
Au cours des années 2000, sont apparus des cafés proposant des espaces de détente pour parents et enfants : Poule Mouillette (75010), Les 400 coups (75012), Monbini et Une mère, une fille à Paris (75015), Le Renard et l'entonnoir (75019), La Soupape le café des enfants (Grenoble), Planète Mômes (Lille), Ma Bulle Récré (Marseille), Café Libellune (Caen), Ka'Fête O Momes (Lyon), Zeplégraounde (Toulouse)
Près du square Montholon (75009 Paris), Le Poussette Café (2007-2014) était "le rendez-vous bien-être des futurs et jeunes parents, un espace unique de bien-être et de découverte pour les futurs et jeunes parents. Un café où tout est pensé pour accueillir les parents avec leurs tout-petits : aire de jeux, chaises hautes, table à langer, garage à poussettes, menus pour bébés, enfants et parents". Une "boutique où sont exposés de jeunes marques et créateurs de doudous, de jeux d'éveil, d'objets de décoration, de mode...". Des "ateliers animés par des professionnels de la naissance et de la petite enfance". Un "espace privatisable pour l'organisation de goûters d'anniversaire ou des rencontres entre maman".
En plus des caractéristiques traditionnelles – solidité, durabilité, intelligence -, la marque insiste sur la valeur de partage intergénérationnel entre parents et enfants des jouets dans ces « rituels jalonnant la vie de l’enfant : premier bain, première dent, premier garage, premier circuit... »
Cette collection s’articule autour de cinq univers : « Le premier âge », « L’enfant qui découvre la nature », « L’imagination en action », « Tous dehors » et « Les petits savants fous ». Nature & Découvertes souhaite éveiller et sensibiliser les enfants aux enjeux environnementaux et énergétiques – Mon train solaire en bois - et à des univers lointains (Mon orchestre de la jungle).
Exclusivité : l’agence Pineau & Le Porcher a élaboré quatre joujoux spécifiquement destinés pour cette enseigne et conformes à ses valeurs : le trotteur Noa le Panda, Mon arbre multi-jeux, le Tableau-arbre et l’Etabli-éléphant.
Poupées gothiques et Monster High
Telles mères, telles filles ? Les poupées gothiques et Monster High constituent un secteur-niche.
En 2010, Mattel a lancé aux Etats-Unis Monster High, une franchise inspirée d’une série littéraire éponyme de Lisi Harrison. Maquillées et vêtues à faire peur, hautes de 20 à 25 cm, les poupées incarnent des personnages tirés de la littérature fantastique, de films-cultes d’horreur, de la mythologie, etc. Ainsi, Draculaura, fille de Dracula, Frankie Stein, fille de Frankenstein, Abbey Bominable, fille de l’Abominable homme des neiges, Manny Taur, fils du Minotaure. Ces personnages sont accompagnées d’un bestiaire : Comte Fabuleux, chauve-souris de Draculaura, Memphis « Daddy O » Longlegs, araignée d'Operetta Phantom, etc. Des séries animées télévisées et des web-séries, des jeux vidéos, et les réseaux sociaux complètent cette gamme visant garçons et filles jusqu’à l’adolescence, ainsi que des adultes.
Exclusivité : l’agence Pineau & Le Porcher a élaboré quatre joujoux spécifiquement destinés pour cette enseigne et conformes à ses valeurs : le trotteur Noa le Panda, Mon arbre multi-jeux, le Tableau-arbre et l’Etabli-éléphant.
Poupées gothiques et Monster High
Telles mères, telles filles ? Les poupées gothiques et Monster High constituent un secteur-niche.
En 2010, Mattel a lancé aux Etats-Unis Monster High, une franchise inspirée d’une série littéraire éponyme de Lisi Harrison. Maquillées et vêtues à faire peur, hautes de 20 à 25 cm, les poupées incarnent des personnages tirés de la littérature fantastique, de films-cultes d’horreur, de la mythologie, etc. Ainsi, Draculaura, fille de Dracula, Frankie Stein, fille de Frankenstein, Abbey Bominable, fille de l’Abominable homme des neiges, Manny Taur, fils du Minotaure. Ces personnages sont accompagnées d’un bestiaire : Comte Fabuleux, chauve-souris de Draculaura, Memphis « Daddy O » Longlegs, araignée d'Operetta Phantom, etc. Des séries animées télévisées et des web-séries, des jeux vidéos, et les réseaux sociaux complètent cette gamme visant garçons et filles jusqu’à l’adolescence, ainsi que des adultes.
Photos : © Nature & Découvertes, Mattel
Mise à jour 2011
Les éditeurs "traditionnels" de jeux vidéos tablent sur les réseaux sociaux en y proposant des applications ludiques. Ainsi, Electronic Art (EA) a acehté le 12 juillet 2011 l'éditeur de jeux PopCap : celui-ci est l'auteur des jeux de puzzle Bejeweled ou Zuma ainsi que de stratégie Plantes contre Zombies. Ce qui laisse espérer un chiffre d'affaires d'un milliard de dollars dans le numérique. Initialement disponibles sur PC, "les jeux de PopCap sont également présents sur les terminaux mobiles et sur les réseaux sociaux" (Le Monde, 15 juillet 2011). La société 2K Games a décliné sur Facebook Civilization au succès avéré sur PC (10 millions d'exemplaires vendus).
Les jouets d’occasion à la mode pour Noël 2011
Selon une étude menée par Toyslegend.com, « premier site Internet de recyclage de jouets d’occasion », les jouets d’occasion suscitent un engouement croissant induit par la crise économique et la tendance écolo. « Bien plus qu’une recherche de bas prix, les consommateurs y voient un acte d’achat responsable et réfléchi ».
Pour 67%, le jouet d’occasion permet de réaliser des économies, 28% déclarent avoir déjà acheté un jouet d’occasion pour un enfant à Noël, 36% considèrent l’achat d’occasion comme une façon d’exprimer leur rejet de la surconsommation, 65% expriment via ce choix leur engagement pour le développement durable, 68% « considèrent qu’en achetant un jouet d’occasion ils transmettent des valeurs sociales et écologiques à leurs enfants ».
Cette étude a été menée auprès de 527 familles ayant un ou plusieurs enfants âgés de 0 à 14 ans, du 28 novembre au 5 décembre 2011 (plusieurs réponses possibles).
Le troc s’allie à de bonnes causes avec La Trocante. Les Trocanteurs
collectent « en son nom des jouets à destination d’associations
caritatives parce que la magie de Noël c’est aussi le partage »… Des
centaines de jouets ont été distribués l’année dernière. Dans les magasins La
Trocante, petits et grands déposent leurs cadeaux : jouets, livres, peluches...
« Tous les anciens jouets délaissés parce que les enfants sont devenus
grands peuvent à nouveau faire la joie des petits. Plutôt que de les entasser
ou de les laisser à la cave, vous pouvez les déposer ou les proposer à la vente.
Chaque magasin donnera les cadeaux à l’association de son choix ». Fondé
en 1977, le « réseau La Trocante, inventeur du concept de dépôt-vente
d’objets d’occasion en France, compte aujourd’hui 32 franchisés
en France. Très innovant, le réseau se spécialise de plus en plus dans les
produits d’occasion high tech, ainsi
qu’en bijouterie, valorisés sous forme de corners.
La Trocante est la seule enseigne à proposer trois formules de revente :
paiement en espèces, dépôt-vente, vente aux enchères ». Boutiques « de proximité,
d’une surface moyenne de 800 m² ,
les magasins La Trocante sont implantés dans les agglomérations directes des
grandes villes ».
Depuis 2006, Donnons.org est réservé aux dons d'objets sur Internet. « Solution
à la perte du pouvoir d'achat, il est aussi une initiative de développement
durable, écologique qui permet d'éviter le gaspillage ». Le site « permet de s'équiper gratuitement de choses
sans notion de troc ou de vente : il met en relation des personnes qui
possèdent des objets qui les encombrent avec ceux qui en ont besoin. Les
intéressés conviennent d'un rendez-vous chez le propriétaire de l'objet pour le
récupérer. C'est un marché de l'occasion gratuit. Les objets peuvent nécessiter des fois de petites
réparations mais dans la majorité des cas, l'objet est en état. Toutes les
annonces de dons sont vérifiées par les modérateurs du site avant leur
publication ». L'utilisateur inscrit peut s'abonner gratuitement à une
lettre d'information pour être averti des dons proches de chez lui ». Donnons.org vise un double but : permettre aux plus démunis de s'équiper pour
0 €, et contribuer à un développement
durable. Quelques chiffres : un million d’objets donnés, mille dons
quotidiens, plus de 400 000 membres fidèles, environs 60 000 visiteurs
quotidiens et 60 modérateurs.
Poupées, animaux (dinosaures, lapins), voitures, hochets, doudou, gâteaux, avions, chaussons, étoiles et boules de Noël, vêtements pour bébés, porte-clés... La firme britannique Best Years’ propose une large gamme de jouets en tricot et en crochet, en coton ou en alpaga, faits mains, lavables en machine, issus du commerce équitable avec le Bangladesh, le Pérou, l'Egypte et le Népal, à des prix bas : dès trois euros. Après avoir atteint d'énormes volumes de ventes au Royaume-Uni, cette société a trouvé des détaillants en France, notamment dans des merceries ou magasins spécialisés dans la vente de pelotes de laine.
Mise à jour 2013
Selon NPD, le marché des jouets traditionnels dans les cinq plus importants marchés européens – France, Allemagne, Italie, Espagne et Royaume-Uni – était atone en 2013, en raison d’une situation économique globale, l’introduction d’un nombre moindre de jouets sous licence et le fait que les films blockbuster n’ont pas eu autant de succès que les années précédentes. Alors que les ventes ont augmenté en France (+0,7%), en Allemagne (+1.5%) et en Espagne (+0.3%), elles ont diminué en Italie (-3.3%) et au Royaume-Uni (-1%). D’autres pays européens tels la Belgique, la Pologne et le Portugal ont enregistré une croissance remarquable respectivement de 2%, 3% et 6%.
Les ventes de jouets dans ces cinq marchés ont atteint un montant total de 11,4 milliards d’euros en 2013, a constaté NPD. Le Royaume-Uni était le premier marché, suivi de la France, de l’Allemagne, de l’Italie et de l’Espagne. Alors que Furby Boom d’Hasbro était le jouet favori dans quatre de ces cinq marchés, Storio de Leapfrog était le plus vendu en France. Plus d’un jouet sur cinq était acheté en ligne dans ces cinq marchés en 2013, soit une hausse de 19% par rapport à 2012.
Le business du jouet demeure hautement saisonnier avec des clients effectuant la majorité de leurs achats de jouets lors de la période de Noël : 50% en Espagne, 36,7% en Italie, 36,5% en France, 28,2% en Allemagne, et 25,7% au Royaume-Uni.
Selon le sixième baromètre de Noël de l'enseigne du groupe Ludendo, les parents prévoient de consacrer 112 €/enfant pour leurs cadeaux de jeux et de jouets en 2013. Ce budget représente une légère baisse par rapport à celui de 2012 et révèle "la bonne connaissance des prix et des produits par les consommateurs que d'une réelle volonté de restreindre leurs dépenses".
La 16e édition de l’étude de Noël sur les intentions d’achat des consommateurs européens de Deloitte révèle que le budget moyen des Français pour les fêtes de fin d’année a légèrement diminué : 531 €, soit - 0,9% par rapport à 2012 ; 57% des dépenses seront dédiées aux cadeaux, dont le budget de 302 € enregistre une baisse de 2,7%. Les parents préfèreront « leurs propres enfants avec une part inégalée de 34% de leur budget cadeaux, soit 101 € et une valeur moyenne de 50 € ». Ceci qui induira une augmentation de 3% du budget cadeaux pour les enfants. Comment cette hausse est-elle financée ? Par la baisse de budget pour les adultes, en particuliers amis et famille dont le budget baisse de 8% « principalement grâce à l’achat de cadeaux moins chers. Confirmant leur recherche de cadeaux utiles, 55% des consommateurs Français privilégieront le critère éducatif des jouets offerts pour les enfants : les jeux de construction, les livres, les jouets et les accessoires éducatifs occuperont une belle place au pied des sapins ». Les consoles de jeux entrent dans le top 10 des enfants, avançant de quatre places en un an. Aucun changement dans le top 3 des cadeaux pour adolescents : les jeux vidéo, l’argent et les livres. « Les Français continuent de vouloir acheter malin pour leurs achats de Noël et plébiscitent à ce titre les promotions, même si leurs marges de manœuvre semblent diminuer ». L’étude porte sur 17 354 consommateurs dans 18 pays de l’Europe de l’Ouest - en France, le panel regroupe 1 595 répondants -, de l’Est et l’Afrique du Sud ont été interrogés au cours des 2e et 3e semaines de septembre 2013.
A Paris, l'association Rejoué fondée par Claire Tournefier recycle les poupées, peluches et jeux usagés. Grâce aux dons de jouets et au travail de personnes en réinsertion, ces jouets, doudous et jeux sont lavés, recyclés et vendus entre 50% et 80% du prix du jouet ou du jeu neufs à des particuliers, ludothèques, écoles, crèches, centres de loisirs, etc. Rejoué dispose aussi de deux boutiques parisiennes dans les XIVe et XVe arrondissements. Pour le Noël 2013, Rejouré offrira des cadeaux aux Restos du Cœur.
Catalogues progender
En 2012, le catalogue des magasins U pour Noël avaient choisi « des pages thématisées et unisexes » inversant les clichés : poupées pour les filles et bricolage pour les garçons. Ce qui avait suscité une polémique à laquelle les magasins U avaient répondu en avançant une réponse à une demande d’une partie de leur clientèle. De nouveau, en 2013, les magasins U, représentant des moyennes et grandes surfaces, ont appliqué dans leur catalogue de jouets pour Noël la contestée théorie du genre : les garçons jouent avec des poupées, et les filles s’amusent avec des camions miniatures. Sur Twitter, cette inversion des stéréotypes a suscité des réactions contrastées : du soutien à l’opposition . Une opposition de Twittos liés au mouvement hostile au mariage pour les homosexuels rendu récemment légal en France.
Barbie ouvrière
En octobre 2013, China Labor Watch a alerté sur 18 violations du droit du travail constatées dans six usines fabriquant en Chine des jouets pour Mattel : « Jusqu'à 13 heures de travail par jour, sept jours sur sept, des dortoirs surpeuplés, des produits toxiques manipulés sans protection, des papiers confisqués lors de l’embauche… »
En cet hiver 2013-2014, Peuples Solidaires et China Labor Watch ont lancé une campagne dénonçant les « conditions indignes de travail » de milliers d’ouvriers chinois travaillant « sur les chaines de fabrication de jouets Mattel » en Chine. Ces deux ONG arpentent les boulevards où sont installés de grands magasins de Paris et d’autres grandes villes une Barbie ouvrière à taille humaine, bâillonnée, empaquetée. « Mattel est le premier fabricant mondial de jouet. Il peut influencer le secteur », a déclaré Fanny Gallois, responsable de campagne de Peuples solidaires.
Ces ONG mobilisent les réseaux sociaux dans leur campagne de communication, et invitent à signer la pétition Libérons Barbie ouvrière qui a déjà revêtu 62 599 signatures.
Le 18 décembre 2013, le site Plus-size-modeling.com a vanté les modèles en léger ou en fort surpoids. Sur son compte Facebook, il a présenté la photo d’une poupée Barbie à la silhouette étoffée par un double menton et des rondeurs accentuées. Ce qui a suscité une controverse.
Mise à jour 2014
En 2014 : deux expositions sur les bateaux-jouets au musée de la Marine à Brest et à Toulon, les difficultés de fabricants de jouets en bois nées de normes européennes très contraignantes, la poupée Lammily, une étude de Bonial sur les recherches de jouets effectuées sur son portail et sur ses applications mobiles, et les produits ou les marques incontournables pour Noël" 2014, l'engouement pour les drones...
Les bateaux jouets
En 2007, le musée national de la Marine a présenté à Paris l'exposition Bateaux jouets, 1850-1950, "la première du genre, et mettait en lumière un siècle complet d'histoire des bateaux jouets. Composée de près de 350 objets anciens, œuvres et documents, rarissimes ou uniques", cette exposition "témoignait de l’essor extraordinaire du bateau jouet en Europe, du milieu du XIXe siècle à la fin des années 1950. Cent ans d’imaginaire maritime et d’histoire de ces jouets... Le "voilier de bassin, véritable symbole du jeu de bateau", était entouré "d’une incroyable variété de bateaux mécaniques dont les moyens de propulsion rivalisent d’ingéniosité. Qu’ils soient jouets d’exception ou jouets à quatre sous, chaque type de bateau présente un moyen de propulsion qui lui est propre". Il suffisait "de comparer le Comte de Hainaut, le plus ancien jouet à vapeur de la collection (1859), et le Godilleur de Fernand Martin, jouet de 1893, fonctionnant avec un simple écheveau de caoutchouc".
De nouveau, en 2014, ces objets de collection sont montrés dans deux expositions originales dans les musées de Brest et de Toulon.
À Brest, le voilier-jouet dévoilé !
Le musée de la Marine à Brest présente l’exposition exceptionnelle Il était un petit navire... Les bateaux jouets (9 avril 2014-3 janvier 2016) qui "retrace l’histoire du jeu de bateau de 1850 à 1950. A travers une soixantaine d’objets, cette exposition évoque les grands thèmes liés au développement du jeu de bateau de 1850 à 1950. Une période marquée par l’âge industriel et les transformations techniques, économiques et sociales. De l’apparition du bateau-jouet manufacturé, au jeu à la maison, en passant par des trésors du génie mécanique ; des jouets, des peintures et des photos restituent avec humour et tendresse l’ambiance si particulière attachée au bateau-jouet. Un éclairage particulier est mis sur le voilier, emblème du jeu de bassin et de bord de mer, mais aussi motif incontournable de l’iconographie convenue du tourisme balnéaire en pleine expansion, dont le littoral breton fut l’un des théâtres".
Toulon, la bataille navale à tout âge !
L’exposition Touché Coulé ! Les bateaux jouets" (21 mai 2014-3 janvier 2016) retrace l’histoire du bateau jouet militaire depuis le simple morceau de bois taillé au couteau jusqu’aux jeux vidéo de batailles navales. Elle met également en lumière l’importance du bateau jouet dans l’éducation de l’enfant ainsi que sa capacité à reproduire en miniature le monde des grands. Sur 200 m², une centaine d’objets variés – jeux, bateaux jouets, reproductions, photos et livres animés, figurines, jeux vidéos – racontent un siècle marqué par de nombreux conflits, et traduisent les rêves d’une génération, les évolutions techniques et morphologiques de cette marine de guerre toujours en transformation".
En mars 2014, Dominique Amey, âgé de 48 ans, a annoncé qu'il mettait un terme à l'activité de sa société de production de jouets en bois - chevaux à bascule, épées, voitures, etc. - installée à Gigean, près de Montpellier (Hérault) à la suite du respect des normes européennes coûteuses - norme du jouet EN71 sur les propriétés mécaniques et physiques, l'inflammabilité, la nature des produits chimiques - exigé par la Direction départementale de la protection des populations (DDPP). Il avait repris cette entreprise, fondée en 1987, en 2009.
"J’étais le dernier dans le département à fabriquer des jouets en bois destinés à des magasins et pas seulement à des marchés artisanaux. Nous sommes tellement peu que, comble du comble, ce sont mes petits chevaux à bascule qui se vendent aujourd’hui à Moirans en Montagne, la capitale du jouet de bois !", a déclaré Dominique Amey qui songe à se reconvertir dans les objets de décoration en bois. Dans son site Internet Il était en bois, il précise que certains jouets ne peuvent être vendus dans l'Union européenne.
C'est près de l'église de Labège-Village et du four à bois et de halle de la cité que Dominique Agnès a installé en novembre 2012 son atelier de jouets en bois "Le moulin à bois". Là, elle fabrique des jouets en bois pour petits - jouets à tirer, à pousser, à bascule, d'éveil - et seniors - jeux de stimulation, de mémoire - ainsi que des objets de décoration en bois, sur commande et sur catalogue.
Né dans une famille russe Juive, Nickolay Lamm quitte à Saint-Petersbourg en 1995 pour s’installer à Pittsbourg. Cet artiste et chercheur âgé de 26 ans a conçu Lammily, une poupée jeune femme anti-Barbie : elle a des mensurations corporelles humaines.
Il avait constaté que le monde des poupées était « dominé par des divas, princesses et sirènes » et a voulu aider les femmes à trouver leur chemin. Lancée le 5 mars 2014, sa campagne de crowdfunding a eu le soutien de 13 621 Internautes qui ont commandé 19 000 exemplaires de Lammily, une poupée reflétant « la vie réelle en dimension réduite » et non pas obéissant aux standards sociétaux. Le 28 novembre 2014, ces poupées, correspondant à la taille moyenne d’une jeune Américaine de 19 ans – 1,63 m pour 68 kg et 85 cm de tour de poitrine - ont été livrées à leurs clients qui peuvent la personnaliser par des accessoires-stickers : cicatrices, piqûres de moustiques, cellulite, etc.
Bonial a "étudié les recherches de jouets effectuées sur son portail et sur ses applications mobiles. Quels sont les produits ou les marques incontournables pour Noël" 2014 ? Les résultats et les tendances de cette étude révèlent que, dans ce Top 10, "Playmobil et Lego, grands classiques, jouent encore les premiers rôles cette année en occupant respectivement les 2 premières places du podium des jouets les plus recherchés sur Bonial". En troisième position : Monster High. Suivent les consoles et jeux Play Station et Nintendo, ainsi que les trottinettes. Petite dernière : la tablette.
Bonial a aussi présenté le pourcentage total des recherches par catégorie de jouets en 2014. Les "jouets ont été classés en 11 catégories différentes. Les recherches de produits technologiques occupent la première place (24%) suivie par la catégorie Sport/Plein Air (17%) et les produits créatifs/éducatifs (13%)".
En 2014, se confirme le succès du drone. Avions ou hélicoptères, ces aéronefs télécommandés sont déclinés ou présentés comme drones-jouets équipés d’appareils photographiques ou de caméra dans une gamme de prix – de plusieurs dizaines d’euros à plus de mille euros - et de dimension étendue. Le public visé ? Enfants et adultes. Certains drones de loisirs, tel le Jumping Sumo de la société Parrot, sont contrôlés, via une application, depuis un smartphone ou une tablette, et suivent le « plan de route », « parcours avec acrobaties », conçu par l’utilisateur dans une maison ou en extérieur. Les lieux de vente : en plus des magasins, généralistes ou de modélisme, des boutiques sont dédiées sur Internet aux drones, tel Droneshop.com. Si certains détaillants prennent le temps de former les jeunes acheteurs à l'utilisation du drone, les clients demeurent souvent peu informés du contexte juridique d'utilisation du drone, du souci à porter à la météorologie, etc.
Mise à jour 2015
En 2016 : retour en France d'entreprises ayant préféré la production de jouets en Chine, consommation en berne après les attentats terroristes islamistes du 13 novembre 2015, retrait d'armes factices de l'offre de magasins de jouets...
Mille bornes, Mako moulages, L'arbre magique, briques Lego... Depuis cinq ans s'est affirmée la vogue du jouet néo-rétro ou vintage. « Elle s’accentue d’année en année et correspond notamment à la remontée en puissance de Lego, qui a su se renouveler en intégrant des licences comme Star Wars ou Minecraft. Les parents plébiscitent des jouets transgénérationnels », a expliqué Frédéric Carré, directeur des achats des magasins Toys'R'Us.
Les jouets étaient à l'honneur au MIF Expos, salon des produits Made In France (6-8 novembre 2015), dans le corner dédié à l'enfance. "Sur le marché du jouet, les entreprises historiques renouvellent leurs gammes et surfent sur les tendances. Le secteur ludique des jouets en bois est particulièrement prisé par les parents pour la qualité des matériaux naturels, sans danger pour les enfants, et leur aspect pédagogique. Les jeux et jouets traditionnels permettent à toute la famille de se retrouver et de partager un moment!de complicité tout en faisant travailler la créativité des plus jeunes". Parmi les exposants : les puzzles Michèle Wilson, puzzles d'art en bois découpés à la main en suivant le motif des pièces dans des ateliers de Bourgogne et de Paris, et les bateaux jouets fabriqués et peints à la main de la Maison Tirot, installée depuis plus de 70 ans à Romagné en Bretagne. Ces jouets représentent 8% des jouets vendus en France.
Fondée en 2014, l’Association des Créateurs-Fabricants de Jouets Français (ACFJF), "rassemble 24 acteurs du jouet qui fabriquent en France", réalisent 1,2 milliard d'euros de chiffre d'affaires, et emploient environ un millier de personnes. "Fédérer cette industrie permet de valoriser le savoir-faire à la française. De la création à la commercialisation, toutes les fonctions de l’industrie sont représentées : plasturgie, couture, tournerie, découpe de bois, laquage, traitement des caoutchoucs, fabrication des produits cosmétiques, parfums, fabrication de peinture, de peluche…" Succès indémodable de la société Vulli, la girafe Sophie est en caoutchouc naturel peint en colorants alimentaires. Les raisons de ce regain d'intérêt pour le made in France ? La hausse du dollar, l’augmentation des frais de transports, le renchérissement du coût de la main-d’œuvre chinoise, et la souplesse dans les commandes (réactivité à la commande, la rapidité dans la production et la livraison même de petites séries, réduction des stocks coûteux d'invendus). Une activité forte en croissance d'emplois, malgré la modernisation par l'automatisation des machines.
Pour répondre aux exigences de parents, des jouets en bois proviennent de forêts gérées de manière durable, leur packaging est biodégradable ou en carton recyclé, etc.
A ces jouets traditionnels, s'ajoutent depuis quelques années, des jouets connectés. Start-up française installée à Bordeaux, Marbotic "commercialise des jouets éducatifs connectés fabriqués en bois. Adoptant la forme tantôt de chiffres tantôt de lettres, ils prennent place sur l'écran d'une tablette et fonctionnent avec des applications pour apprendre à lire et à compter en s'amusant". Des smart letters et smart numbers...
Association de consommateurs, l'UFC Que choisir a alerté sur les risques de jouets connectés. En plus des données communiquées volontairement en début d'utilisation - nom, prénom, coordonnées bancaires -, de nombreuses informations peuvent être "collectés sans que vous ne soyez précisément informés, ou sans que l'on ait demandé votre consentement spécifique". Une cyberattaque a permis de capter les données personnelles de 6,4 millions d'enfants de VTech et de trois millions de bambins fans de Hello Kitty...
Le 21 octobre 2015, LSA a révélé les résultats de l'institut Toluna concernant les budgets cadeaux pour Noël 2015. Les "Français prévoient un budget cadeaux d'environ 97 € par les cadeaux aux enfants", en hausse de 4,4% par rapport à 2014. "Ils sont plus de 41% à prévoir acheter des jouets pour les glisser au pied du sapin. "Il ne s’agit bien sûr que de premières tendances et l’offre des distributeurs jouera un grand rôle dans les dépenses de chacun. Mais il est clair que Noël reste un grand moment de la consommation, par opposition aux soldes ont fait moins recette cette année", a expliqué Philippe Guilbert, directeur général de Toluna.
Pour ce premier sondage concernant le Noël 2015, "la surprise vient plutôt des circuits dans lesquels les Français comptent faire leurs emplettes : pour l'ensemble de leurs cadeaux - pour les enfants comme pour les adultes - les sondés prévoient d'abord d'acheter... sur Internet qui arrive en tête avec plus de 55% des suffrages, devant les centres commerciaux et les hypers et supermarchés".
Selon le sondage de YouGov réalisé pour Ma-reduc.com et publié le 12 novembre 2015, les stratégies déployées pour détecter les meilleurs prix sont plurielles. " Près d’un tiers des Français célébrant Noël repère et/ou achète ses cadeaux sur Internet (32 %), un quart achète en ligne les produits vus en magasin car ils sont moins chers (25 %) et 20 % profitent de promotions ponctuelles tout au long de l’année".
Selon une étude du cabinet Deloitte publiée le 13 novembre 2015, le budget des dépenses de Noël des Français en 2015 devrait légèrement dépasser celui de 2014. Les Français "ont prévu de consacrer 577 euros, soit 0,23 % de plus qu’en 2014, aux repas, cadeaux et loisirs des fêtes de fin d’année. Cela fait cinq ans que cette enveloppe prévisionnelle est supérieure à celle de la moyenne des consommateurs européens (513 euros, en repli de 0,3 %). cette hausse, aussi faible soit-elle, est notable, surtout si on la compare à la contraction de 4,5 % des intentions enregistrées en 2014". « Il s’agit surtout du budget d’intentions d’achats le plus élevé depuis 2011, où il avait atteint 606 euros », a précisé Stéphane Rimbeuf, associé responsable distribution et biens de consommation au cabinet Deloitte.
A l'instar des années précédentes, les Français arbitrent dans leur budget prévu pour Noël. Ils envisagent notamment de diminuer la part dédiée aux loisirs et aux sorties, et en revanche d’accroître celle consacrée au repas. Les "Français vont privilégier les cadeaux, qui représenteront les deux tiers de leur budget, soit 350 euros en moyenne. Deux tendances se dégagent : « D’une part privilégier les enfants – la moitié du budget cadeaux –, et, d’autre part, offrir des cadeaux moins nombreux mais plus qualitatifs », constate M. Rimbeuf. Le montant moyen d’un cadeau atteint 42,50 euros tous âges confondus (56,95 euros pour ses propres enfants), contre 34,10 euros en 2014. Les cadeaux souhaités du top 3 (livres, argent, chèques-cadeaux) n’ont pas varié depuis cinq ans".
Crise oblige, les consommateurs recherchent les promotions. « Ces dernières années, les Français ont développé des comportements prudents, de stratèges, guidés par la recherche du meilleur prix et des promotions. Cette année encore, ils vont y être sensibles puisqu’un Français sur deux prévoit d’acheter plus en promotion. Et même, quatre Français sur dix prévoient de dépenser plus de la moitié de son budget de Noël avec des produits en promotions [seulement 3 sur 10 en Europe] », remarquait M. Rimbeuf.
Pour réaliser "de bonnes affaires, les consommateurs prévoient de s’y prendre bien plus tôt qu’à l’accoutumée. Si, en 2014, ils étaient plus nombreux à envisager d’attendre la dernière minute pour faire leurs achats, cette année, près de un Français sur deux (48 %, contre 43 % en 2014) aura effectué ses achats avant la fin du mois de novembre. 15 % seulement les feront sur les 9 jours précédant Noël (contre 18 % en 2014). « Seuls deux pays anticipent plus ou autant leurs achats de Noël que les Français : le Royaume-Uni et l’Allemagne », précise l’étude".
Les attentats terroristes islamistes du 13 novembre 2015 à Paris ont profondément marqué les habitants de la France, et ailleurs.
L'enseigne JouéClub est implantée à Paris par un magasin situé dans le quartier des grands boulevards. La « fréquentation, comme le chiffre d’affaires, y ont chuté, samedi, de 60 % par rapport au même samedi de 2014, sachant que nous avons fermé le magasin à 16 heures, contre 20 heures habituellement. Le phénomène s’est poursuivi lundi, avec une chute de 25 %. En province, c’est moindre. Près de l’aéroport de Roissy-CDG, nous avons un magasin dans le centre commercial d’Aeroville, dont l’activité avait chuté de 15 % samedi et dimanche, mais il a rattrapé son retard lundi », a indiqué au Monde (17 novembre 2015) Alain Bourgeois Muller, PDG du groupement coopératif. Et d'ajouter : « On navigue un peu à vue, on fera le bilan en fin de semaine, mais en décembre sur Paris, cela risque d’être très compliqué, avec la présence des militaires et la crainte de nouveaux attentats. Déjà que nous avions une crainte sur les ventes en raison des élections et surtout de la COP21, qui compliquera sérieusement la circulation dans Paris ».
"Chez un autre distributeur de jouets, on signale qu’« il y a eu, dans Paris, un transfert d’activité entre les rues. Dans un magasin situé vers Montmartre, il y a eu un vrai ralentissement de l’activité, tandis que dans un autre des Champs-Elysées, cela a augmenté. En province, dans certains grands centres commerciaux, c’est aussi compliqué. Depuis trois semaines, on était sur une dynamique de croissance dans le jouet, portée par les phénomènes Star Wars et Reine des Neiges. Là, c’est en stand-by, et il n’y a pour le moment pas de report sur internet car il reste encore un mois et demi avant Noël ».
Le 20 novembre 2015, la direction de Toys'R'Us a retiré de ses 48 magasins en France "23 références de jouets ressemblant à des armes à feu", dont les pistolets et les mitraillettes. « Cette décision fait suite aux attentats de Paris. Elle a été prise car ces jouets ressemblaient à s'y méprendre à des armes à feu réelles. Cela pouvait donc être source de confusion pour les forces de l'ordre ». JouéClub a déclaré avoir réduit « les gammes de ce type de produits. JoueClub compte accélérer cette démarche et ne mettra plus de copie d'armes de combat dans ses prochains catalogues. Il appartient aux parents de juger ce qu'ils considèrent comme le bon ou le mauvais jouet, tous ne placent pas le curseur au même niveau ».
Ce politicien de droite a décrit le 24 décembre 2015 le but de Super U : "L’idée, c’est d’aller plus loin : c’est de s’engager contre les stéréotypes, contre l’idée qu’il y a des filles et des garçons.... On voit bien la manœuvre qui est derrière tout ça : la manœuvre c’est d’installer l’unisexe, c’est-à-dire un monde dans lequel les hommes et les femmes de demain seraient sans patrie, sans sexe, désaffiliés , désinstitués, l’homme nomade de Jacques Attali, l’homme déraciné. Il faut donc se battre contre cette publicité, c’est la raison pour laquelle d’ailleurs j’ai agi avec les militants de La Manif pour tous – il n’y a d’ailleurs aucune concertation entre nous – pour boycotter Super U".
Et de conclure : "Derrière tout ça il y a, en filigrane, le mondialisme. Super U est une entreprise mondialiste, qui profite du mondialisme, qui prospère sur le mondialisme. Et le mondialisme consiste à couper l’homme de ses attachements vitaux... Noël est l’un des derniers obstacles à la puissance de l’idéologie mondialiste. Noël, c’est l’Enfant qui nait, un petit garçons qui nait dans la crèche, qui s’appelle Jésus-Christ. Il a un père et une mère et sauve l’humanité au nom de la paternité céleste. C’est tout ce que le mondialisme combat. Le mondialisme veut un monde débarrassé de toute forme de filiation. La filiation de Jésus-Christ est donc insupportable pour l’athéisme moderne qui vise à éradiquer toute forme de religion et surtout la religion chrétienne, car en même temps ces gens-là accueillent l’islam au nom du vivre ensemble et de l’accueil de l’autre. Donc, il y a une préférence islamique chez ces gens-là. Pour eux, il s’agit de détruire et d’éradiquer le christianisme".
Après Noël, les magasins de jouet font office de SAV (Service après-vente) pour accueillir les parents dont les jouets défectueux, ne fonctionnent pas en raison des piles, etc.
En 2016 : Mattel adapte la poupée Barbie aux diversités de taille et de couleur de peau, Lego présente des figurines se déplaçant en chaises roulantes, "Hijarbie" fait ses débuts sur sur Instagram, "The Lyin Hillary Doll" exprime un des mensonges de la candidate du parti démocrate Hillary Clinton, atouts et variété des jeux et jouets made in France insuffisamment proposés par les détaillants, 5e salon des poupées noires...
Le 28 janvier 2016, Mattel a annoncé une mutation majeure : le fabriquant de poupée Barbie élargira son offre en proposant "sept couleurs de peau, 22 couleurs pour les yeux, et de nombreuses coupes de cheveux pour ses poupées" fashionistas. En outre, il déclinera Barbie en "ronde", "petite", "grande".
En décembre 2016, l'association Poupées des Tropiques a organisé à Pantin la 5e édition du Salon des poupées Noires. "De nombreux créateurs" ont présenté "leurs créations, des poupées noires en vinyl, en porcelaine, grandes, petites...."
Quant à Lego, il présente des figurines se déplaçant en chaises roulantes.
Nigériane de 24 ans, Haneefah Adams a lancé sur Instagram "Hijarbie", une Barbie revêtue de vêtements moches dissimulant sa chevelure et sa silhouette.
A l'approche de l'élection présidentielle aux Etats-Unis en novembre 2016, est mise en vente, pour un prix modique, une poupée à l'effigie d'Hillary Clinton. Cette poupée est surnommée "The Lyin Hillary Doll" : si l'on presse son ventre, cette poupée exprime un des nombreux mensonges de la candidate du parti démocrate.
Dans une enquête publiée en novembre 2016, la Fédération Indépendante du Made in France (FIMIF) "a répertorié l’origine de fabrication de plus de 3 000 produits vendus chez les 8 principaux distributeurs de jeux et jouets en France, dans le but d’évaluer l’offre made in France, les pratiques des enseignes, et les principales marques de jouets fabriquant en France".
En France, le "marché du jouet ne connait pas la crise. Bénéficiant d’une forte croissance depuis 5 ans, les ventes de jeux et jouets drainent désormais plus de 3,5 Mrds d’euros de chiffre d’affaires par an, dont plus de la moitié se concentre sur le seul dernier trimestre, avec la célébration des fêtes de fin d’année en point d’orgue".
En 2015, "plus de 220 millions de jouets ont été vendus dans l’Hexagone. La France est d’ailleurs le pays d’Europe avec le budget jeux et jouets par enfant le plus élevé : une somme de 295 euros a été dépensée en moyenne par enfant de 0 à 11 ans" en 2015.
Les "fabricants de jouets français profitent-t-ils de cette manne économique ? Assez peu semble-t-il puisque seuls 7% des jeux et jouets vendus en France sont fabriqués sur le territoire national. Les jouets vendus aux consommateurs sont donc massivement importés. Les importations de jeux et jouets sur le territoire français sont même reparties à la hausse ces dernières années. Entre 2013 et 2015, leur montant en valeur aura ainsi augmenté de plus de 11%. 60% de nos importations proviennent de Chine, où les leaders mondiaux du jouet ont délocalisé ou sous-traité l’essentiel de leur production".
"Conséquence ? En France, depuis le début des années 2000, le nombre de sociétés a fondu de plus d’un tiers et les effectifs salariés de la profession ont été divisés par 2. En 2014, la fabrication des jeux et jouets ne rassemblait plus que 2 200 salariés au sein de 161 entreprises pour un chiffre d’affaires de 360 millions d’euros".
Entre le 19 septembre et le 8 octobre 2016, la FIMIF a "passé au crible plus de 3 000 produits distribués dans les boutiques physiques et e-boutiques des huit principales enseignes de jeux et jouets. Ces enseignes représentent à elles seules près de la moitié des ventes de jouets en France. Parmi les 90 principales marques de jeux et jouets fabriquant en France que la FIMIF a recensé, seule 1 sur 8 est référencée auprès d’au moins un distributeur. Parmi elles, seules 8 sont présentes dans au moins 5 des 8 distributeurs étudiés : Bioviva, Ecoiffier, Jeujura, Joustra, Meccano, Sentosphère et Smoby. Aucune marque n’est proposée par l’ensemble des 8 distributeurs".
"Alors que les jouets à l’effigie des héros de nos enfants (Reine des neiges, Violetta, Star Wars…) représentent en France près d’un quart des ventes, les fabricants français ne sont qu’une poignée à pouvoir exploiter ces coûteuses licences : Smoby Toys (Reine des Neiges, Hello Kitty) et Jouets Ecoiffier (Hello Kitty, Barbapapa) en sont les rares exceptions. Le taux de présence des marques Made in France en boutiques est de 5,3%. Autrement dit, dans l’offre proposée par les 8 enseignes étudiées, seule 1 marque sur 20 fabrique tout ou partie de ses produits en France".
"Pourtant, en rapportant la part des ventes de jouets Made in France (7% en 2015 selon l’étude Xerfi) à la présence qui leur est accordée en boutique (5,3% selon notre étude), un jouet fabriqué en France se vend en moyenne 35% mieux qu’un jouet importé. Un argument économique de poids qui devrait séduire les enseignes qui n’ont pas encore fait la démarche de repenser leur offre de produits".
"L’enseigne proposant la plus grande proportion de produits Made in France est Le Bonhomme de bois avec une offre qui s’élève à 14% (11 marques sur les 79 proposées à la vente). Suivent La Grande Récré (8%) et JouéClub (7,5%) ; et c’est Nature & Découvertes qui ferme la marche avec 2% seulement d’offre hexagonale". En valeur absolue, les enseignes JouéClub, La Grande Récré et King Jouet sont celles qui proposent le plus de marques Made in France (18 marques)".
"Côté merchandising en boutique, seule La Grande Récré réalise dans certaines de ses boutiques des mises en avant de son offre hexagonale. Au-delà d’une valorisation en rayon parfois plus visible que pour les produits importés, nous avons également trouvé dans une boutique (Montigny-le-Bretonneux, 78) un dépliant intitulé « Qu’est ce qui se fabrique près de chez vous ? » présentant les 11 principales marques de jeux et jouets Made in France à retrouver en magasin".
"Si environ 80% des produits étudiés disposent d’une indication d’origine, plus ou moins lisible pour le consommateur selon les marques, deux exceptions sont notables :
• Les produits de la petite enfance (doudous, poupons, jeux d’éveil…) ne disposent de pratiquement aucune indication d’origine. L’indication du Made in China, également majoritaire dans ce secteur, serait-elle un tel frein à l’achat pour ce types de produits « sensibles » ?
• Les produits de marques distributeurs, et en particulier ceux de Nature & Découverte, ne fournissent que très peu, voire aucune indication d’origine".
"Dans ce secteur plus qu’ailleurs, nombreuses sont les marques dont la stratégie de communication pourrait s’apparenter à du « franco-lavage ». Le franco-lavage est cette technique visant à créer une confusion dans l’esprit du consommateur en lui faisant croire à une production hexagonale sans que cela soit le cas. Généralement, ce sera uniquement le « design » ou la « conception » qui sera française. Le produit sera ensuite fabriqué hors de France. Deux vendeurs de chez JouéClub (Boutique Paris Village) ont par exemple présenté, en toute bonne foi, les peluches et poupées des marques Histoire d’Ours et Corolle comme étant Made in France. La fabrication de ces produits a pourtant été entièrement délocalisée, en Chine principalement. Seulement, ces marques mettent en évidence une Tour Eiffel et/ou la mention « création française » sur tous leurs produits". Ce manque de transparence touche également les références françaises les plus célèbres, tel le fameux jouet d’éveil Sophie la Girafe de la marque Vulli (« Born in Paris » indiqué sur le produit). En juin 2016, Vulli a annoncé la création d'une usine de production pour l'export située à Saint-Nabord, dans les Vosges.
En "e-boutique, pour ces mêmes distributeurs, la situation est encore moins glorieuse du fait que l’indication d’origine, souvent présente qu’au dos de l’emballage des produits, ne peut plus être lue par le consommateur. King Jouet est le distributeur qui joue le plus le jeu de la transparence en prévoyant une possibilité pour ses clients de faire une recherche en utilisant le critère « fabrication française » et en précisant sur les fiches des produits concernés la mention « fabrication française ». Toys’R’US propose également ce type de facilités, sans toutefois préciser d’indication d’origine dans les fiches produits concernées".
"L’espace considérable dont disposent les magasins visités (JouéClub Village Paris fait 2 km²) et le nombre d’articles proposés à la vente sont amplement suffisants pour que des alternatives Made in France y trouvent davantage leur place. Au-delà de la performance commerciale avérée des fabricants français (+35% par rapport à un produit importé), leurs produits bénéficient en outre d’une capacité de réactivité face aux retards récurrents de livraison des fournisseurs asiatiques, ce qui constitue un argument compétitif de poids au regard du caractère très saisonnier de l’activité de vente de jeux et jouets. D’autant plus qu’il existe un engouement certain du parent consommateur, tout particulièrement dans le domaine du jouet, en recherche d’une certaine authenticité et surtout de standards élevés de sécurité et de qualité, à laquelle l’offre asiatique ne répond pas toujours. Parallèlement, l’offre Made in France existe pourtant bel et bien. Elle est variée, innovante et le plus souvent compétitive. La FIMIF l’a répertoriée".
"En synthèse, si vous deviez réaliser vos achats de jouets dans les grandes enseignes spécialisées, Le Bonhomme de Bois ou La Grande Récré semblent être les deux distributeurs les plus engagés. Si vous préférez réaliser vos achats en ligne, la FIMIF propose une liste d’e-boutiques alternatives, la plupart indépendantes, qui ont fait du Made in France leur cœur d’activité".
Malgré Internet, les catalogues des enseignes demeurent une lecture privilégiée pour les enfants. JouéClub "a sorti début octobre le catalogue le plus fourni du secteur (400 pages pour 2056 produits) avec le plus gros tirage : 12 millions d'exemplaires".
Chien Snoopy, les Pooples (Spin Master), peluches multicolores, le Stretch Armstrong, Cluedo, Richesses du monde, Rubik's cube... Les jouets et jeux des années 1960-1978, parfois relookés, sont réédités pour le plus grand bonheur des enfants et de leurs parents. Cette vogue a suscité des Salons des jouets vintage : le 1er Salon du jeu et du jouet vintage s'est tenu au Mans en 2015. La 70e édition de Toymania, Salon international du jouet ancien, s'est tenue en 2016. Dans le XIVe arrondissement de Paris, la boutique Quand j'étais petit garçon vend des jouets des années 1950 à 1980. D'autres boutiques, notamment sur Internet - Jouets vintage et pop culture -, généralistes - Les vieilles choses - ou spécialisées, s'engouffrent dans cette niche.
Mise à jour 2017
"En 2017, le marché du jouet en France pesait 3,44 milliards d'euros de chiffre d'affaires avec 239 millions de jouets vendus et un panier moyen annuel par enfant de 0 à 11 ans de 304 euros. Selon la Fédération française des industries du Jouet – Puériculture (FJP) qui regroupe 80 adhérents, ce marché qui a affiché une croissance de +0,4% par rapport à l'année 2016 (source NPD) est stable".
La FJP a listé les "nouvelles pratiques de consommation : les achats de jouets en ligne - la proportion des consommateurs achetant des jouets en ligne est en progression : 82 % des parents d’enfants de 3-11 ans en ont déjà acheté -, la confiance en la sécurité des jouets, des consommateurs responsables - la dimension éthique, éco-responsable et l’empreinte écologique influencent largement le consommateur de jouets. En 2017 plus que jamais, la technologie s'est invitée dans les jouets (drones, robots, peluches, etc.) en pénétrant toutes les catégories".
En 2017, "les dépenses annuelles par enfant âgés entre 0 et 14 ans ont été de 258 euros (contre 248 euros en 2016), selon des chiffres du cabinet NPD."
Souci de réaliser des économies, réduction du budget alloué à l'achat de jeux et jouets, vertu éducative du refus de consommer uniquement du neuf, "éco-citoyenneté", agacement à l'égard du "jouet tendance"... La vogue des jouets d'occasion perdure. Et elle fait vivre les employés, vivant auparavant dans une précarité douloureuse et désormais en parcours d'insertion, de la communauté Emmaüs, des ateliers de nettoyage et de remise en état de jouets, des magasins spécialisés... Les clients sont souvent des mères ou grands-mères, et parfois des collectionneurs.
Sur ce marché de niche, LeBonCoin a installé du 15 au 23 décembre 2017, au 17 bis Boulevard Haussmann, à Paris, dans le quadrilatère des grands magasins, "un pop up store, un espace créatif et ludique en l’honneur des jouets d’occasion". Au programme conçu pour les enfants : animations, ateliers pour customiser des jouets... Nom du pop up (magasin éphémère) de 153 m² : "La fabuleuse histoire des jouets d'occasion". "Il n'y a rien à vendre dans ce magasin, donc pas d'enjeu commercial : notre objectif est d'accompagner un phénomène que nous constatons depuis deux-trois ans et qui montre que l'achat d'occasion s'installe dans les habitudes des Français", a déclaré Anne Quemin, directrice de la communication de Leboncoin.
Le pure player Leboncoin "a lancé depuis le 1er décembre une campagne presse et réseaux sociaux « #PunchlineDoccaz » où des jeux et jouets d’occasion nous racontent leur vie. Parce qu’un jouet d’occasion est un jouet qui a de l’expérience ! Cette campagne vise à rappeler, à quelques jours de Noël, qu’offrir un cadeau de seconde main est une alternative maline à la surconsommation. Un phénomène de plus en plus populaire chez les Français, comme l’indiquent les hausses de mises en ligne et de fréquentation sur la période novembre-décembre sur la catégorie « jeux et jouets » du site : 1 400 000* annonces publiées (vs. 600 000 le reste de l’année) et 6 millions de visiteurs uniques cumulés contre 2,3 millions de visiteurs uniques le reste de l’année". Une page Facebook vante le jouet d'occasion qui "est juste un jouet qui a plus d'expérience".
"Ancien gérant d'un magasin d'une grande enseigne", Kévin Lendormy a ouvert en avril 2017 « Le temps des retrouvailles », "une boutique qui ne vend que des jouets « revalorisés » à Diémoz, en Isère. Le petit magasin propose des peluches, poupées, Lego ou encore des jeux de société qui, de premier abord, paraissent neufs, mais dans cet atelier du Père Noël tout est d'occasion !" Kévin Lendormy "sélectionne des jouets de qualité, plus résistants et réparables. Ainsi, avant de les mettre en vente, il les répare, les lave et les nettoie soigneusement avec des produits écologiques afin de prolonger leur existence. Par exemple, il recouvre les pièces des puzzles avec un film biodégradable, à base de bois. Il dit vouloir revaloriser les objets sans produire de nouveaux déchets. Il veut lutter contre le gaspillage tout en permettant aux parents d'offrir des objets de qualité à prix abordables. Dans ce temple des jouets d'occasion, Kévin Lendormy a tout prévu. Il a imaginé des animations, notamment des ateliers de lecture ou des spectacles. En outre, les lieux sont divisés en quatre, avec d'un côté un espace où les enfants peuvent jouer, non loin des jeux de société et des autres objets en vente. Un coin est également dédié aux jouets «vintage, une sorte de grenier où l'on retrouve des jouets des années 1970/80», souligne le propriétaire des lieux. Enfin, on trouve une recyclerie où les jouets sont réparés, transformés et reconstitués. «Par exemple, avec deux scrabbles, nous en reconstituons un et les pièces restantes sont repensées pour être utilisées comme objets de décoration. Nous voulons développer cette activité», affirme le marchand de jouets."
A l'été 2017, le hand spinner, petit toupie, s'était imposé comme le jouet préféré des petits et des grands. Serré entre le pouce et l'index, le hand spinner effectue des rotations : ses trois ailettes tournent à vive allure, induisant des effets d'optiques, laissant apparaître des formes animées, parfois lumineuses. Un succès qui a rapidement décliné à la rentrée 2017. A l'origine destiné aux enfants autistes ou très actifs, le hand spinner favorise la concentration, calme.
Une poupée portant le foulard islamique et récitant le Coran a été mise en vente.
En septembre 2017, "déstabilisé par le commerce en ligne, le groupe américain de jouets Toys "R" Us s'est déclaré en faillite. A quelques semaines des fêtes de fin d'année, le géant aux quelque 1.600 magasins dans le monde va poursuivre son activité tout en tentant de restructurer sa dette".
N’ayant pas su s’adapter au commerce on line dominé par Amazon, et à des enfants préférant de plus en plus tôt les loisirs numériques aux jouets, ou rivaliser avec ses concurrents sur Internet, le groupe américain de jouets Toys "R" Us est régi par le Chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites. Une dette induite par son rachat par trois fonds d’investissement via la méthode du LBO (Leveraged Buy Out). Toys "R" Us dispose de 1600 magasins au modèle un peu daté – « la grande majorité est rentable » -, et emploie 65 000 personnes dans le monde. Il va tenter de restructurer sa dette à long terme de cinq milliards de dollars dans son bilan financier avec ses créanciers. Il a proposé de verser à 17 de ses cadres dirigeants des primes pour un montant de 16 à 32 millions de dollars. En Europe, le plus grand magasin de cette enseigne est situé à La Défense, près de Paris, dispose de 4 000 m² et réalise la moitié de ses ventes – chiffre d’affaires de 30 millions d’euros - pour les fêtes de Noël et du Jour de l’an. Pendant cette période de l’année, pour accueillir plusieurs milliers de clients chaque jour, Ce Toys ‘R’ Us étoffe son effectif qui passe de 15 salariés à 170 employés sous statuts divers : CDD, stages, etc. La firme américaine est devancée par JouéClub en France où, au fil des années, elle a ouvert 48 megastores. Elle a investi dans un agencement plus chaleureux de ses points de vente, souvent trop grands, et bénéficie en exclusivités des dernières créations de grandes marques et des produits dérivés de Star Wars. Elle permet aussi aux enfants de multiplier les selfies avec des attractions. Tous ‘R’ Us « renforce sa visibilité en ligne en s’appuyant sur l’offre "Pack Présence Réseaux" de SoLocal Network ». ITR News explique : « Cette offre de multidiffusion disponible sur la plateforme Bridge by SoLocal Network permet de mettre à jour les informations de l’ensemble des 53 points de vente de l’enseigne (Toys’R’us et Toys’R’us Express) sur PagesJaunes, mais aussi sur tous les grands carrefours d’audience : Google, Bing, Apple, Yahoo!, les réseaux sociaux, les médias généralistes, les services de cartographie et logiciels de navigation. En assurant une présence homogène, exhaustive et spécifique au point de vente, l'enseigne de jouets garantit ainsi à ses magasins la meilleure visibilité en locale ».
L’importance croissante du commerce électronique a causé la fermeture de magasins : une quarantaine de La Grande Récré en 2016, etc. Elle révèle des pratiques croissantes de consommateurs allant sur Internet repérer des jouets et jeux ainsi que leurs prix, et délaissant les catalogues papier.
Quant à La Grande Récré, elle ouvre son capital à un partenaire majoritaire dans le cadre d’une stratégie offensive : passer de 200 magasins à 300 en cinq ans, de 10% à 15% de parts de marché grâce « au développement de flagship comme on en a ouvert à Parly 2 sur 2 000 m² mais aussi grâce à la franchise », a déclaré Jean-Michel Grunberg, PDG de La Grande Récré, sur BFM Business le 4 décembre 2017. Et d’évoquer comme relai de croissance le passage de « sept à cinquante pays en master franchise » et l’atout constitué par ses vendeurs « experts du jouet et de l’enfant dans sa relation aux jouets aux différents âges ».
En octobre 2017, Carrefour a proposé trois "modèles différents de poupées « Fille, garçon ou ethnique ». Ce qui a provoqué un tollé sur Twitter. L'enseigne a présenté ses excuses. C'est dans le catalogue de jouets diffusé par le groupe français que l'on peut lire cette description très controversée, accompagnée d'une photo et d'une légende: « Deviens une véritable maman en prenant soin de ton Baby Born ». Le libellé est repris et dénoncé sur Twitter par une internaute, dont le tweet a été partagé plus de 5200 fois mercredi matin. Les utilisateurs condamnent surtout l'emploi du qualificatif «ethnique» pour désigner une poupée à la peau noire, également vendue en ligne sur le site Splash Toys. La chaîne de magasins Carrefour s'est excusée sur Twitter, expliquant que l'erreur émane d'un fournisseur. «Nous regrettons l'erreur de libellé émanant d'un fournisseur & vs présentons nos excuses. Nous allons modifier le catalogue en ligne». La chaîne a depuis rectifié le tir. Mais ces excuses n'ont pas suffi à rassurer les internautes, inquiets quant au sort des magazines déjà imprimés et diffusés sur papier".
Technicien en téléphonie à la retraite, le Troyen Eric Dangin collectionne les Lego - 3,5 tonnes de Lego, 600 000 briques soigneusement archivées -, créé en 1932 par un charpentier danois. Il en possède une quantité incroyable. Des bonhommes, il en a des milliers, 5 ou 6.
Le 13 novembre 2017, à New York (Etats-Unis), Mattel a présenté une poupée voilée Barbie créée en l'honneur de l'escrimeuse américaine Ibtihaj Muhammad. Cette poupée porte, outre l'équipement de l'athlète, un foulard qui cache ses cheveux et son cou. Une immense régression discriminatoire : Mattel justifie le port du foulard islamique alors que tant de sportives islamiques s'efforcent de s'émanciper de telles contraintes vestimentaires. Et Mattel n'a jamais créé une Barbie bouddihste ou un Ken vêtu d'un talit.
En décembre 2017, Manuel Hegel, père de famille vivant à Cologne, a cherché sur le site Internet allemand d’Amazon des cadeaux à offrir à ses proches pour la fête de Noël. Il a découvert sur Amazon des figurines Lego aux prénoms allemands – Heinz, Wolfgang – et aux costumes nazis. Soldats et officiers de la Waffen-SS, médecins… Ces Lego étaient proposés par Modbrix, revendeur indépendant de Francfort, aux enfants dès l’âge de sept ans. Modbrix utilisait la plateforme Marketplace d’Amazon pour vendre ses figurines Lego sur lesquelles étaient peints les symboles nazis. Manuel Hegel a invité Lego et Amazon à poursuivre judiciairement le revendeur. Il a lancé une pétition en allemand - 60 176 signatures - et en anglais sur Change.org. Des associations juives, dont l’UEJF (Union des étudiants juifs de France), ont demandé à Amazon et à Ebay le retrait de ces faux Lego. La firme danoise s’est dissociée de ces figurines qu’elle « n’aurait jamais produites ni autorisées ». La page sur laquelle étaient proposées ces articles a été supprimée de Modbrix.
Activités et ateliers pour enfants et bébé - anniversaire, musique, anglais, expression corporelle, gym bébé, théâtre, atelier maman bébé, cirque - avec ou sans leurs parents, tradition et Internet, activités ludiques et vente de jeux et jouets, distribution de catalogues imprimés de fabricants de jeux et jouets et site Internet dédié à la présentation de ses ateliers... A Paris 17 et à Levallois-Perret, le magasin de jouets Récré à nous joue la carte de la variété. En petits-formats, les catalogues imprimés des fabricants Moulin Roty ou Djeco sont quasi-uniquement composés de photographies des jeux et jouets, légendées par une référence sur un fond quasi-blanc. Les enfants prescripteurs peuvent découvrir des cadeaux, mûrir leurs choix, confier à leurs parents la page du catalogue où figure leur choix, et les parents se rendent à la boutique pour satisfaire les volontés de leurs kids. La zone d'achalandage des deux boutiques-ateliers : L'Ouest parisien, Neuilly sur Seine, Clichy, Courbevoie, Asnières sur Seine et Levallois-Perret. La première ceinture de la capitale. Certains articles peuvent aussi compléter une décoration intérieure de chambre.
La Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés (CNIL) a alerté sur les dangers constitués par les jouets connectés : poupées, robots, babyphones... Ainsi, "les communications et les données collectées par un jouet connecté peuvent potentiellement être utilisées à des fins de ciblage publicitaire, ou détournées par un individu malveillant, par exemple à des fins d’escroquerie, d’usurpation d’identité ou de harcèlement". Elle invite les parents à les sécuriser : "en les déconnectant dès la fin de leur utilisation)en effaçant les données, en disant le moins possible lors de l'inscription, en changeant le paramétrage par défaut du jouet (mot de passe)", etc.
Le 4 décembre 2017, la Présidente de la CNIL a mis "en demeure la société GENESIS INDUSTRIES LIMITED de procéder à la sécurisation de jouets connectés à destination d’enfants : la poupée « My Friend Cayla » et le robot « I-QUE ». Cette mise en demeure publique est motivée par "l'atteinte grave à la vie privée en raison d’un défaut de sécurité".
"Le robot « I-QUE » et la poupée « My Friend Cayla » sont des jouets dits « connectés ». Ils répondent aux questions posées par les enfants sur divers sujets tels que des calculs mathématiques ou encore la météo. Les jouets sont équipés d’un microphone et d’un haut-parleur et sont associés à une application mobile téléchargeable sur téléphone mobile ou sur tablette. La réponse est extraite d’Internet par l’application et donnée à l’enfant par l’intermédiaire des jouets".
"Alertée, en décembre 2016, par une association de consommateurs sur le défaut de sécurité des deux jouets, la Présidente de la CNIL a décidé de réaliser des contrôles en ligne en janvier et novembre 2017. Elle a par ailleurs adressé un questionnaire en mars 2017 à la société située à Hong-Kong".
"Ces vérifications ont permis de relever que la société collecte une multitude d’informations personnelles sur les enfants et leur entourage : les voix, le contenu des conversations échangées avec les jouets (qui peut révéler des données identifiantes comme une adresse, un nom…) mais également des informations renseignées dans un formulaire de l’application « My Friend Cayla App ».
"Plusieurs manquements à loi Informatique et Libertés ont été constatés dont notamment : le non-respect de la vie privée des personnes en raison d’un défaut de sécurité et le défaut d’information des utilisateurs des jouets. Ainsi, les contrôleurs de la CNIL ont constaté qu’une personne située à 9 mètres des jouets à l’extérieur d’un bâtiment, peut connecter (ou « appairer ») un téléphone mobile aux jouets grâce au standard de communication Bluetooth sans avoir à s’authentifier (par exemple, avec un code PIN ou un bouton sur le jouet) -, la personne située à une telle distance est en mesure d’entendre et d’enregistrer les paroles échangées entre l’enfant et le jouet ou encore toute conversation se déroulant à proximité de celui-ci. La délégation de la CNIL a également relevé qu’il était possible de communiquer avec l’enfant situé à proximité de l’objet par deux techniques : soit en diffusant via l’enceinte du jouet des sons ou des propos précédemment enregistrés grâce à la fonction dictaphone de certains téléphones ; soit en utilisant les jouets en tant que « kit main libre ». Il suffit alors d’appeler le téléphone connecté au jouet avec un autre téléphone pour parler avec l’enfant à proximité du jouet. La Présidente a considéré que l’absence de sécurisation des jouets, permettant à toute personne possédant un dispositif équipé d’un système de communication Bluetooth de s’y connecter, à l’insu des enfants et des propriétaires des jouets et d’avoir accès aux discussions échangées dans un cercle familial ou amical, méconnaît l’article 1er de la loi Informatique et Libertés selon lequel l’informatique « ne doit porter atteinte ni à l'identité humaine, ni aux droits de l'homme, ni à la vie privée, ni aux libertés individuelles ou publiques ». Alors que des informations personnelles sont traitées par la société, les contrôleurs de la CNIL ont constaté que les utilisateurs des jouets ne sont pas informés des traitements de données mis en œuvre par la société. De plus, ils ne sont pas informés du fait que la société transfère des contenus de conversations auprès d’un prestataire de service situé hors de l’Union européenne".
"Si la société ne se conforme pas à cette mise en demeure dans le délai imparti, la Présidente pourra désigner un rapporteur qui proposera le cas échéant à la formation restreinte de la CNIL, chargée de réprimer les manquements à la loi, de prononcer une sanction".
Mise à jour 2018
Avec un chiffre d'affaires de 3,4 milliards d'euros en 2017, soit 239 millions de jouets vendus, "la France est le 5e acteur du marché mondial et le 2e européen. Le premier semestre ne comptant que pour 30% des ventes annuelles de jeux et jouets, les mois d'octobre, novembre et décembre sont décisifs pour le secteur. Le 4e trimestre représente près de 60% du chiffre d’affaires du marché total. Le mois de décembre, à lui seul, représente 1/3 des ventes".
"Le marché devrait être stable. Il y a eu pas mal de remous dans la distribution, ce qui rend les prévisions difficiles", a expliqué le 20 décembre 2018 Michel Moggio, le directeur général de la Fédération française des industries du jouet et de la puériculture (FJP). Cette prudence s'explique par le fait que 2017 s'était terminée par un léger repli (-0,8%), après quatre années de croissance consécutives pour le secteur".
"L'année 2018 a été marquée par le placement en redressement judiciaire de deux poids lourds de la distribution de jouets en France: Toys'R'Us en mars, puis la Grande Récré en juillet. Tous deux ont trouvé un repreneur début octobre, juste à temps pour que soient finalisées les commandes de jouets pour Noël aux fournisseurs et avant la parution des catalogues.
• La filiale française de Toys'R'Us a été cédée à la société Jellej jouets, qui réunit le fonds Cyrus Capital et l'industriel Tony Lesaffre, associés à l'enseigne Picwic.
• Quant à la Grande Récré (groupe Ludendo), son PDG Jean-Michel Grunberg a pu activer son plan de continuation grâce au soutien de la Financière immobilière bordelaise (FIB).
"La dynamique traditionnelle a donc été chahutée, mais le marché est loin de s'effondrer", selon le directeur du FJP, qui appuie sa prévision sur une "demande du consommateur qui ne fléchit pas". En plus, estime la FJP "les différentes mesures du gouvernement prises sur la fiscalité, avec notamment la baisse successive des cotisations salariales et de la taxe d'habitation, auront un impact positif sur le pouvoir d'achat des ménages français". Gageons cependant que le gouvernement saura créer une nouvelle taxe, un nouvel impôt, ou augmenter le taux d'autres taxes ou impôts...
A l'automne 2018, la Fédération française des industries Jouet-Puériculture (FJP) a lancé sa nouvelle campagne intitulée "Merci les jouets !" (#mercilesjouets). "Pour la première fois depuis 15 ans, et l’adoption de la signature « Jouer c’est la vie », cette initiative fait parler d’une seule voix l’ensemble des acteurs de la filière du jouet, fabricants et distributeurs. Créée par DDB-Blackbird, cette campagne a été imaginée autour d’un dispositif global comprenant films TV, Print et Digital. L’investissement publicitaire s’est concentré à 70% sur le média télévision, à 25% sur le digital et à 5% sur le print. #mercilesjouets Sous la forme d’une ode, la FJP rend un vibrant hommage aux jeux et jouets. L’objectif ? Remettre de la magie autour de l’acte d’achat en rappelant à tous qu’offrir un jouet, c’est offrir bien plus qu’un jouet. C’est offrir un acte d’amour, un lien intergénérationnel, un marqueur de la mémoire collective d’une famille. Et c’est aussi offrir aux enfants le plus beau moyen de développer leur imaginaire, d’apprendre, de grandir, et de se faire une place dans le monde. Alors oui, #mercilesjouets ! Cible de la campagne Les « jeunes parents » entre 25 et 40 ans avec enfants entre 3 et 11 ans ainsi que les grands-parents et tous les offrants. Période de la campagne Du 19 novembre au 25 décembre 2018. "JOUER, C’EST LA VIE !" LE MESSAGE DE TOUTE UNE FILIÈRE Ce message est destiné à porter les valeurs de jouer. L’ensemble de la filière jeux et jouets, fabricants, distributeurs, importateurs, a adopté cette signature commune et transversale : « Jouer, c’est la Vie ! »
En 2018, les jeux et jouets classiques - les billes colorées, les Lego, l'arbre magique des Klorofil du fabricant Vulli, les petites plaquettes de bois Kapla créées en 1987, les Playmobil - continuent de réjouir les jeunes générations dont ils contribuent à développer l'esprit de construction, celui de collectionneur, les plaisirs de découverte, l'émulation, etc.
La "filière jouet représentée par la FJP (Fédération française des industries Jouet – Puériculture) et la FCJPE (Fédération des Commerces spécialistes du Jouet et des Produits de l’Enfant), a organisé en partenariat avec le salon Kidexpo, la 6 ème édition des « Étoiles du Jouet » dont le palmarès a été présenté le 9 octobre 2018. Cette récompense est unique au sein de l’industrie du jouet ; c’est la seule distinction attribuée par les médias et les familles. Pour cette édition, ce sont au total 62 médias, 70 parents et 133 enfants qui ont pu voter pour les jeux et jouets innovants de l’année 2018. Ce jury a récompensé 17 jouets parmi 51 nouveautés". Parmi les jeux et jouets élus par les parents : "Le train à vapeur LEGO® DUPLO® - LEGO, Boomtrix Multiball - GOLIATH / MODELCO La gamme de jeu d’adresse parfaitement adaptée pour développer la créativité et le sens de l’analyse des enfants, Monopoly édition Tricheurs - HASBRO". Parmi ceux élus par les enfants : "Beyblade Set de Combat - HASBRO Une tour de combat pour 2 fois plus d’action : un duel face-à-face ou une bataille à 4 !, Défi nature - BIOVIVA Un jeu de cartes basé sur le principe de la bataille qui permet de mieux connaître l’étonnante biodiversité de notre planète. Et So Glow Studio - CANAL TOYS Les « calming jars » ou « mood jars » permettent aux enfants de créer tout en exprimant leurs émotions".
Le 17 octobre 2017, "Collectionneur&Chineur" a publié un hors-série, "Le guide des prix des jouets d’hier." "Autos miniatures, avions, bateaux, motos, poupées, peluches, trains, jouets mécaniques ou tirés de série télé, de BD ou du cinéma, figurines, retrogaming, Playmobil ou jeux de société de votre enfance, comment les retrouver, comment bien les collectionner et à quels prix ? L'équipe du journal a photographié et classé des centaines de jouets représentatifs du marché d'aujourd'hui. Ils ont été repérés sur des brocantes et des bourses spécialisées ou vendus en ventes aux enchères. Ils ont également été vus sur les plateformes de ventes, d'annonces et d'enchères, du Web, spécialisées en objets anciens. Ils sont accompagnés de conseils d'experts, d'avis de spécialistes, de bonnes adresses et de conseils pour bien les chiner au bon prix."
Le 21 décembre 2018, Bolero, cabinet de conseil en transformation numérique, a publié l'étude "Le match digital : qui domine le marché du jouet sur internet ?" "Déjà fragilisé par de fortes contraintes (sensibilité à la mode et au marketing, pression sur les prix, concurrence avec les jeux vidéos, forte saisonnalité…), le marché du jouet a été bouleversé par le digital. En seulement 10 ans, le e-commerce s’est accaparé 17% du marché et de nouveaux usages s’installent. Découvrez quels sont les acteurs qui tirent le meilleur parti de ces nouveaux comportements d’achat dans l’étude du cabinet Bolero ?"
"Quelques données clés sur le secteur du jouet en 2018"
"Certains types de jeux sont sur-représentés dans les recherches sur Internet, montrant une pénétration du digital plus importante mais aussi une nouvelle tendance, l’attrait des adultes pour les jeux. Les jeux de société, jeux de plateaux, puzzles pèsent ainsi 31% des recherches en ligne contre 13,9% de poids marché au réel. Certains sites e-commerce ont flairé la tendance en se positionnent sur ce créneau comme Espritjeu.com ou philibertnet.com. La catégorie des déguisements traduit elle aussi cet engouement ludique intergénérationnel et domine d’ailleurs en volume l’ensemble des catégories sur les recherches, ce qui explique là encore l’existence de sites dédiés à la vente en ligne de costumes comme deguisetoi.fr. A l’inverse, le volume de recherche des jouets premier âge est très inférieur à sa part de marché (9,4% contre 24,3%). On voit là sans doute la conséquence d’une catégorie qui n’est pas prescrite par l’enfant, trop jeune pour faire sa liste au Père Noël !
Du côté des mentions sur les réseaux sociaux, ce sont les figurines d’action et les poupées qui créent davantage le buzz, avec un volume de discussion très supérieur aux autres segments. Il est intéressant de noter que ce sont les deux catégories qui ont progressé en ventes en 2017 (respectivement de 11% et 7%), le reste du marché s’affichant dans son ensemble en repli de 0,8%".
"Les “King” de la notoriété sur le web"
Produit d’appel des familles, le jouet est un créateur de trafic en magasin pour les grandes surfaces qui se retrouve au niveau des données de notoriété. Leclerc, Carrefour, Auchan et Lidl sont les enseignes les plus associées au mot « jouet »… après Amazon et son répertoire pharaonique de jouet. Elles sont consultées spontanément par les internautes qui se rendent sur les rayons jouets en ligne de ces sites e-commerce, préparant une visite en magasin. Côté spécialistes, Toys R us, King Jouet, La Grande Récré et Oxybul sont cependant les champions de la notoriété spontanée, cumulant à eux quatre 1,6 millions de recherches mensuelles sur leur marque. Cette notoriété n’est pas corrélée au nombre de points de vente en France : Jouéclub par exemple, avec le plus grand nombre de magasins n’arrive qu’en 8ème position sur la notoriété. En revanche, Oxybul avec 6 fois moins de points de vente sort du lot en prenant la 3ème position sur la notoriété, une notoriété portée par un positionnement de « dénicheur et créateur de produits exclusifs » leur permettant de faire face aux généralistes ou aux enseignes majeures du secteur."
"Les “stars” du SEO"
"Les marques de jouet sont invisibles sur les requêtes (en fonction des catégories) des internautes (par exemple Lego ou Kappla ne se positionnent pas sur Google sur la recherche « jeu de construction »). A cause d’une digitalisation tardive, elles ont abandonné à tort le terrain des moteurs de recherche aux distributeurs. Ce sont les distributeurs de jouets qui se positionnent sur la première page de Google. Les pure-players digitaux Cdiscount et Amazon figurent eux en meilleure place pour capter ces recherches de consommateur aux côtés de deux spécialistes, King Jouet et La Grande Récré. Parmi les distributeurs physiques non spécialisés, seule la Fnac sort du lot et conforte ainsi sa stratégie récente d’élargissement de l’offre au marché du jouet."
"Les “champions” des réseaux"
"Pour tenir le choc d’un marché très imprévisible, soumis aux effets de mode et de licences, il faut sortir du lot avec une singularité forte. La donnée de citation par les internautes dans les réseaux sociaux est révélatrice des fabricants qui ont su se différencier ou se rendre incontournable. C’est le cas des 9 fabricants du palmarès ci-contre avec des stars comme Play Doh dans les jeux créatifs, Ravensburger dans les puzzles ou Barbie dans les poupées qui ont plus de 30% de part de recommandation. Championnes de la recommandation par les internautes, ces marques démontrent qu’au-delà des effets de mode, la construction d’une identité forte est payante pour performer sur le digital. Coté enseignes, les lieux de vente les plus abordés par les internautes pour leurs achats de jouets sont ToysRus, King Jouet et Carrefour avec respectivement 24%, 15% et avec 13% de part de voix."
"Les spécialistes ToysRus, King Jouet et La Grande Récré sont les grands gagnants de cet échiquier digital. Mais la bataille fait rage dans les quêtes de positions sur les moteurs face à Amazon qui les talonne. Pour les autres qui ne parviennent à exister, il reste les positions de niche (des sites qui se spécialisent dans les jeux électroniques, les figurines ou encore les jeux de société) ou le développement de produits en exclusivité (comme Oxybul). Certains ont choisi un autre chemin en modifiant complètement leur modèle. C’est le cas de PICWIC dont la chaîne de magasins s’est mutée en terrains de jeu 100 % dédié aux enfants. Les marques de jouets ayant perdu la bataille de Google, il leur faut désormais garder le leadership de la recommandation, un levier pour détecter ou lancer les tendances."
Fin décembre 2018, des reportages télévisés ont mis à l'honneur des fabricants de jeux et jouets français dotés de e-boutiques - Patamode (pâte à modeler végétale) - ou de boutiques spécialisées sur Internet : Les jouets français, bcd-jeux !, etc.
Bénéficiant d'un réel engouement auprès des enfants états-uniens les fingerlings ont été distribués au printemps 2018 en France, dans le cadre d'une campagne de communication dans les médias et sur les réseaux sociaux pour créer un buzz... Il s'agit de "petits ouistitis interactifs en plastique" à accrocher ou enrouler au bout des doigts d'un enfant, déclinés dans une gamme chromatique, en d'autres animaux - licorne, raptor, dinosaure lors de la sortie du film "Jurassic World 2" -, avec des paillettes et dotés chacun de noms spécifiques. Le "singe est doté de fonctions interactives « identiques à celles qu’on peut avoir en touchant l’écran d’un smartphone », assure le fabricant WowWee. Il se met à chanter lorsqu’on tape dans ses mains, s’endort quand on le caresse ou donne un bisou lorsqu’on l’embrasse. Et même si le prix est sensiblement plus cher qu’un hand spinner (15 € environ), il reste très abordable pour un produit robotisé. Sydney Wiseman, "la responsable du fabricant WowWee, a eu l’idée de ce petit singe en regardant la vidéo d’un ouistiti pygmée."" "Au total, entre 11 et 12 millions de Fingerlings ont été vendus en 2017, dont 800 000 au Royaume-Uni et 6,5 millions aux États-Unis. Pour la France, le distributeur mise sur 600 000 ventes en 2018".
Comme chaque année, les Palestiniens ont élevé leur niveau de violence à l'approche de la date anniversaire de la refondation de l'Etat d'Israël. Dès mars 2018, les Gazaouis ont utilisé des cerfs-volants, décorés parfois de la croix gammée, généralement liés à des engins incendiaires, pour détruire les champs et ruches israéliens, mettre le feu aux habitations des agglomérations israéliennes, etc. Ces cerfs-volants étaient souvent fournis par l'UNRWA (United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East, Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient).
Volonté d'enrayer la baisse des ventes - en 2017, le chiffre d'affaires de Mattel a diminué de 11 % à 4,9 milliards de dollars (3,9 milliards d'euros) -, de moderniser l'image de la poupée quinquagénaire, d'accompagner l'essor du numérique... En juin 2018, Mattel a lancé une poupée Barbie "ingénieure en robotique" dont une Afro-américaine. « Dans le cadre d'un partenariat pluriannuel avec Tynker [...], Mattel lançait six expériences gratuites de codage » liées à l'univers de Barbie, précisait le communiqué du géant mondial du jouet. Une page dédiée de la plateforme de jeu en ligne Tynke permet d'accéder à des leçons « conçues pour enseigner la logique, la résolution de problèmes et les éléments constitutifs du codage ». Mattel espérait ainsi voir les enfants jouer avec leur poupée ingénieure en robotique « en ligne et hors ligne ». "Pour le fabricant de jouets, basé à El Segundo en Californie, ce nouveau modèle est également l'occasion de « susciter l'intérêt des jeunes filles pour les STIM (Sciences, technologies, ingénieries et mathématiques, NDLR) ». « Avec seulement 24 % des emplois STIM occupés par des femmes », explique Mattel citant l'Economics and statistics administration américaine, le groupe espère ainsi développer des vocations". La firme américaine a aussi signé un partenariat avec l'association Black Girl Code afin de donner ses poupées durant des ateliers de robotique. Mattel a aussi édité un livre numérique, écrit avec "un professeur de sciences et de code, conçu comme une initiation aux concepts du codage" informatique.
Une directive européenne, visant à lutter contre le recours au plastique, menace gravement Ballon pub, dernier fabricant de ballons gonflables installé en Isère. " En 2021, une directive prévoit l'interdiction d'une série de produits, dont les tiges de ballons de baudruches. "La famille Bouchayer a bien essayé de réagir, mais rien n'y fait. Une directive européenne remet en cause toute son activité.
"Le dernier fabricant français ne sait pas comment les remplacer. "Les normes du jouet demandent que la tige ne puisse pas casser pas.. Si on remplace par du bois, le bois n'aura pas cette faculté. Le papier et le carton, c'est pareil. On a pas trop d'alternative", regrette Maurice Bouchayer. Un obstacle de taille, doublé d'un autre : le texte prévoit "une responsabilité élargie" des producteurs de "baudruches". Conséquence : les 60 millions de ballons que fabrique l'usine chaque année seront taxés. Pour le dirigeant, dont les produits sont biodégradables, la pilule ne passe pas. "Nous sommes assimilés à un produit polluant, alors que c'est faux. Les ballons sont produits avec la sève de l'hévéa. Le latex c'est naturel, et c'est biodégradable en très peu de temps", explique-t-il. Ballon pub et ses 40 employés, se portaient jusque là bien. Désormais, la famille implantée à Tullins depuis 30 ans ose à peine envisager l'avenir. "On est quand même inquiets. Qu'est-ce qui va se profiler demain ?", confie Aurélien Bouchayer. En désespoir de cause, les Bouchayer ont interpellé les députés européens, puis écrit au Chef de l'Etat. Sans succès... "
"À la veille de Noël, les associations Pépite Sexiste, Osez le féminisme! et les Chiennes de Garde se sont une nouvelle fois associées pour lancer la grande campagne nationale "Marre du rose!" pour lutter contre les stéréotypes sexistes véhiculés par l'univers des jouets pour enfants. Et cette année, elles n'ont pas hésité à distribuer les bons et les mauvais points parmi les 12 principales enseignes du secteur."
"Les représentations s'impriment dès le plus jeune âge et les enseignes portent aujourd'hui une vraie responsabilité". D'où l'idée de cette campagne "name & shame", pour en finir avec la segmentation genrée avec d'un côté le rose pour les petites filles et le bleu pour les petits garçons... Les magasins U qui obtiennent également un 12/20 avec cette observation : "Beaux progrès. On continue!" Dans le catalogue de l'enseigne, "vous avez tout simplement des garçons et des filles qui jouent ensemble, sans différenciation entre les pages filles et les pages garçons ou bien des pages bleu et rose". Des parents appréciaient de pouvoir trouver vite, grâce à cette distinction chromatique, les jouets pour leur fille ou pour leur garçon.
"Chez La Grande Récré, "vous avez un rayon filles et un rayon garçons". Et l'on retrouve cette même segmentation totale entre l'univers fille et l'univers garçon dans le catalogue. "Il n'y a aucune mixité dans la représentation des jouets avec des codes couleurs qui sont extrêmement discriminants... Une fois ce classement établi, les associations interpellent chacune de ces enseignes sur les réseaux sociaux ou distribuent des tracts sur le terrain. "La plupart ne répondent pas", souligne la porte-parole d'Osez le féminisme! Mais ponctuellement, des réponses sont tout de même apportées. Comme ce fut le cas avec le magasin Boulanger qui pratiquait la fameuse "taxe rose" en proposant un appareil photo rose 10 euros plus cher que l'appareil photo bleu. Par la suite, le magasin a plaidé l'erreur et a rectifié la tarification".
"En France, le sujet fait l’objet d’un rapport sénatorial en 2014. Signé par Chantal Jouanno et Roland Courteau, fait au nom de la délégation aux droits des femmes, ce rapport « formule dix recommandations pour faire des jouets la première initiation à l’égalité », et notamment éviter de « limiter la créativité des filles ».
Dans les magasins, la demande pour davantage de neutralité se fait elle aussi un peu plus audible, à commencer par celle des mères, principales clientes des magasins de jouets. « On a vu de plus en plus de mamans cherchant des aspirateurs pour leur petit garçon, gênée par le code couleur rose », rapporte Franck Mathais, porte-parole de JouéClub".
"De fait, le marché s’adapte, et on trouve aujourd’hui dans les catalogues des aspirateurs aux couleurs plus neutres. C’est aussi le cas des jeux en lien avec la cuisine. Deux raisons à cela, selon la sociologue Mona Zegaï : « Les papas se mettent plus aux fourneaux et des émissions de cuisine mettant en scène aussi bien des femmes que des hommes ont changé l’image de la cuisine. » Mais si certains jeux très segmentarisés ont repris le chemin de la mixité, d’autres sont plus que jamais phagocytés par cette dichotomie du genre. C’est le cas notamment des tablettes numériques, qui sont passées d’un genre neutre initial à une déclinaison de rose et de bleu. « D’un point de vue du consommateur, c’est une demande et absolument pas un sujet de débat », affirme ainsi Franck Mathais, de chez JouéClub. Pourquoi ? « Parce que les petites filles veulent du rose et les garçons veulent du bleu, il suffit d’aller dans les cours de récréation pour le constater », note le spécialiste".
"Dès l’âge de 3 ans, plus de 80 % des enfants sont prescripteurs dans le choix des jouets, selon les études sociologiques. Et la grande majorité se tourne spontanément vers les repères marketing « genrés », dont ils sont quotidiennement entourés. Des choix notamment confortés par les grandes licences qui cartonnent sous le sapin (Hello Kitty, Frozen et Barbie, pour les filles ; Spiderman ou Ironman, pour les garçons). « Le combat contre cette distinction de genre reste celui d’une minorité », confirme Mona Zegaï, qui rappelle que l’organisation même des magasins serait à revoir pour modifier les habitudes de la clientèle".
« On ne peut pas être trop en avance sur des sujets qui risquent de déstabiliser nos clients », confirme Franck Mathais, qui rappelle que le temps passé à faire les courses est toujours limité. « On veut lutter contre les stéréotypes, mais on ne prend pas part pour autant au combat féministe », explique de son côté l’enseigne magasins U. Mais toutes les marques « craignent aussi d’être perçues comme retardataires sur des sujets de société, notamment en étant interpellées sur les réseaux sociaux », souligne Mona Zegaï, qui constate que « quand les marques veulent évoluer, elles peuvent ». Le rôle des parents est crucial, car ils sont les premières personnes avec qui l’enfant joue. Leur rôle dans la déconstruction des discours « genrés » véhiculés par les jouets est donc primordial. Reste que le temps accordé à ces moments d’échanges diminue, selon les études. Et la sociologue Mona Zegaï de conclure : « Les stéréotypes sexistes dans les jouets sont amenés à diminuer car la société pousse en ce sens, mais nous ne sommes pas à l’abri de retours en arrière. »
Dans des maisons de retraite médicalisées, dans les EHPAD, des robots en forme d'animaux en peluches pour des personnes âgées "souffrant de troubles cognitifs, d’anxiété, d’agitation importante ou d’isolement". Exemple : le phoque Paro ("personal robot") d'un coût d'environ 7 000 euros. "Le robot thérapeutique Paro a été conçu pour stimuler et rassurer les malades souffrant de troubles cognitifs, d’anxiété et d’agitation importante".
« Tout a été pensé dans sa fabrication pour que Paro suscite la curiosité des patients, leur inspire confiance et les stimule,explique le docteur Salim Gherabli, gériatre coordonnateur à la maison de retraite Léon Maugé, à Verrières-le-Buisson (Essonne). Sa tête, ses grands yeux favorisent l’interaction et la communication non verbale. » Cette peluche mesure une soixantaine de centimètres et pèse 2,5 kg. Mais il ne faut pas se fier aux apparences, c’est en réalité un robot ultra-sophistiqué. Sa fourrure épaisse cache des moteurs qui actionnent ses mouvements, des capteurs mesurent la lumière environnante et les gestes, des micros détectent la tonalité de la voix et sa provenance. Toutes ces informations sont ensuite analysées par un logiciel d’intelligence artificielle qui permet à Paro de réagir de façon adaptée et de répondre à son nom."
"« Pour obtenir des résultats, nous devions savoir pourquoi utiliser Paro et surtout pour qui, explique Amélie Miret, psychologue clinicienne. Nous avons alors déterminé pour quels patients sa médiation était la plus pertinente. Certains résidents auraient été infantilisés avec cette peluche. D’autres, au contraire, la reçoivent comme un objet transitionnel qui les rassure. Ils vont parler au phoque, le caresser, le serrer contre eux et cela va les détendre et leur permettre de se recentrer. Tous ont parfaitement conscience que ce n’est pas un être vivant ». Le soignant se sert de Paro le phoque comme d’un médiateur qui lui permet de faire réagir le patient et d’entrer en communication avec lui. « Paro est un robot, un outil. Il n’est pas thérapeutique en tant que tel mais uniquement par l’utilisation réfléchie que l’on en fait », insiste la psychologue. « Paro nous permet de réduire les troubles du comportement liés à l’anxiété, à l’agressivité et à la déambulation,complète le docteur Gerhabli. Mais au-delà, cela peut aussi nous aider à alléger les traitements, à baisser la sédation pour certains malades. »
Fin décembre 2018, à Madrid (Espagne), le chef de mission adjoint à l'ambassade d'Israël en Espagne, Assaf Moran, a visité en famille l'exposition « I Love Lego » au Palacio de Gaviria. Il s'est indigné devant une scène élaborée avec des briques Lego et représentant des soldats qui portaient des uniformes arborant le drapeau israélien et visaient, avec leurs armes, des civils. Il a rendu publique son indignation. Le musée a désigné le panneau expliquant la scène : « L’opération Vengeance est un diorama spectaculaire (modèle 3D) d’un événement historique qui s’est déroulé en 1945 à Priuli, dans le nord de l’Italie. La scène reconstruite symbolise les attaques de vengeance menées par les brigades antinazies ». Mais le diplomate israélien a argué que l'Etat d'Israël a été refondé trois ans après ces faits, et que l'exposition déformait l'histoire tout en induisant les visiteurs en erreur.
« Il y a un double mensonge ici. Premièrement, l’exposition montre des soldats israéliens pointant leurs armes sur des civils sans fournir de contexte. Par conséquent, les visiteurs de l’exposition perçoivent Israël comme un État violent et agressif. Secundo, [ce panneau] offre une sorte de justification à l’exposition, sauf qu’elle est entièrement fausse et ne justifie certainement pas le drapeau israélien à un moment où l’État juif n’était pas encore établi. Si des soldats ont mené des attaques pour se venger des nazis, ils ont revêtu des uniformes britanniques », a déclaré Assaf Moran. Et le musée madrilène a enlevé toute mention d'Israël.
Mise à jour 2019
"Noël 2019 : l’année du réenchantement pour le marché du jouet !" selon la Fédération française des industries Jouets-Puériculture (FJP). "Le secteur du jouet prévoit dans sa hotte de Noël 2019 un rebond de la consommation, après un repli de 5 % sur l’année 2018. Une embellie justifiée en partie par les 5 derniers mois de croissance consécutive qui ont enregistré une hausse de 3 %* par rapport à 2018, et renforcée par une offre produit très renouvelée pour cette fin d’année.
Autant de signaux positifs et « annonciateurs » d’un beau Noël 2019.
Après un premier trimestre difficile, le marché du jouet a connu un printemps et un été favorables portant la croissance à fin septembre à +1 %. Cette croissance a été générée par la forte hausse des ventes de 4 catégories : les poupées (+23 %), les jeux de société et puzzles (+13 %), les peluches (+10 %) et figurines d’action (+14 %).
Le phénomène de collection a porté le marché : les fabricants ont lancé de nombreuses gammes, souvent soutenues par des videos sur les réseaux sociaux, qui sont appréciées par les enfants qui, selon la nature du jouet, se les échangent ou se mesurent les uns aux autres.
Pour Noël, la technologie au service de l’expérience de jeu.
Pour cette fin d’année, se retrouveront au pied du sapin de nombreuses nouveautés utilisant la technologie dans le but d’enrichir l’expérience de jeu. La tendance est à une technologie «soft » et transparente : produits connectés, figurines ou peluches interactives et intégration de la réalité augmentée proposent de nouvelles façons de jouer aux enfants.
Selon le baromètre IDM Families-FJP de mars 2019, 48 % des enfants de 3-11 ans utilisent des jeux/jouets connectés et même 72 % chez les 6-8 ans. Les 3-11 ans, sont eux 63 % à les apprécier.
Les jouets sous licence à la relance.
Les puissantes sorties de films familiaux au 4e trimestre (La Reine des neiges 2 ou Star Wars, entre autres) sont autant d’occasions de booster les achats de produits sous licence qui représentent plus du quart du marché du jouet.
Cette progression devrait également être amplifiée par la consommation des « Kidultes », des adultes nostalgiques de l’enfance et qui collectionnent des jeux et des jouets notamment sous licence.
Des conditions économiques plus favorables aux achats de Noël.
La restructuration achevée des enseignes de commerce spécialisées en jouet, l’augmentation continue des ventes de jouets via le commerce online (qui devrait représenter près de 30 % des achats sur cette fin d’année), la politique gouvernementale de relance du pouvoir d’achat, seront autant de facteurs économiques positifs qui devraient avoir des répercussions sur la consommation de jouets à Noël.
L’ensemble de la filière a signé le 24 septembre dernier la charte pour une représentation mixte dans le jouet. « Cette charte d’engagements vise à lutter contre les stéréotypes de genre dès le plus jeune âge afin de susciter davantage de vocations chez les jeunes femmes et à lutter contre les préjugés qui peuvent les détourner des univers scientifiques dès l’enfance. Au travers de cette charte, l’ensemble de la filière jouet s’engage à fournir des efforts mesurables pour améliorer la représentation mixte des jouets. Les acteurs du jouet ont à coeur de proposer des jouets permettant à chaque enfant de développer ses aptitudes, d’éveiller sa curiosité et de gagner confiance en lui. » - Florent Leroux, Président de la FJP.
*chiffres panel NPD arrêtés au 23 septembre"
« Merci les Jouets », la campagne de communication de la filière jouet, fait son cinéma !
"Lancée en 2018 par la Fédération française des industries Jouet-Puériculture, la campagne de communication de la filière jouet #mercilesjouets revient en 2019 ! Cette initiative, qui rend un vibrant hommage aux jouets et qui a été appréciée par 86 % des parents, fait parler d’une seule voix l’ensemble des acteurs de la filière du jouet : fabricants et distributeurs.
Offrir un jouet, c’est offrir bien plus qu’un jouet. C’est offrir aux enfants le plus beau moyen de développer leur imaginaire et leur créativité, d’apprendre, de grandir sereinement dans le monde qui les entoure et de se faire une place dans la société. C’est aussi offrir un acte d’amour, un lien intergénérationnel, un marqueur de la mémoire collective d’une famille.
Cette année, la campagne se décline au cinéma à l’occasion de la sortie des grands films famille en fin d’année, ainsi qu’en print et digital. Rendez-vous en salle à partir du 16 octobre ! #mercilesjouets"
En 2019 : conseils d'achat et d'utilisation de la CNIL concernant les jouets connectés, 60e anniversaire de la poupée Barbie, poupées "neutres" de Mattel, recherche de jouets et jeux éco-responsables ou "verts" (green), polémique autour de l'édition "socialiste" du Monopoly, les Playmobil inspirent syndicaliste et Internautes sur les réseaux sociaux, jouets de ministres...
Le 16 décembre 2019, la CNIL a publié ces conseils pour sécuriser les jouets connectés. "De plus en plus populaires, les jouets connectés soulèvent de nombreuses questions, notamment concernant l’importance des données collectées auprès des enfants et leur sécurisation. La CNIL vous aide à faire le point.
Qu’est-ce qu’un jouet connecté ?
Les jouets connectés prennent la forme d’objets d’apparence anodine (poupées, robots, montres connectées, babyphones, consoles, etc.) qui collectent des informations et les envoient par ondes radio (Bluetooth, Wi-Fi) et sur Internet.
Y-a-t-il un enjeu pour la vie privée ?
Comme pour tout objet connecté, l’utilisation mal contrôlée ou non sécurisée d’un jouet connecté peut confronter son utilisateur à diverses problématiques. Les communications et les données collectées par un jouet connecté peuvent potentiellement être :
- utilisées à des fins de ciblage publicitaire ;
- détournées par un individu malveillant, par exemple à des fins d’escroquerie, d’usurpation d’identité ou de harcèlement.
Le «jardin secret» de l’enfant est-il remis en question ?
Certains jouets offrent une plateforme sur laquelle les parents peuvent écouter, voire réécouter les conversations que les enfants ont avec leurs objets. Si les parents peuvent ainsi mieux contrôler les données qui sont stockées en ligne, ils peuvent aussi écouter toutes les confidences de leurs enfants. Une pratique qui peut potentiellement nuire à la vie privée de l’enfant ou affecter le rapport de confiance qu’il entretient avec ses parents.
Comment sécuriser son jouet avant de le donner à l’enfant ?
Être très vigilant concernant les possibilités de connectivité offertes par le jouet :
- vérifier a minima que le jouet ne permet pas à n’importe qui de s’y connecter, par exemple en vérifiant que son appairage avec un smartphone ou sur Internet nécessite un bouton d’accès physique au jouet ou l’usage d’un mot de passe ;
- changer le paramétrage par défaut du jouet (mot de passe, code PIN, etc.) ;
- sécuriser l’accès à votre smartphone et à votre box internet au moyen d’un mot de passe ;
- sécuriser l’accès au compte en ligne attaché au jouet par un mot de passe fort et différent de vos autres comptes ;
- vérifier que l’objet dispose d’un voyant lorsqu’il est en écoute ou en transmission d’informations sur Internet ;
- se renseigner pour vérifier que le jouet ne présente pas de vulnérabilités déjà connues et facilement accessibles ;
- effectuer régulièrement les mises à jour de sécurité.
En dire le moins possible au moment de l’inscription : si l’ours en peluche ou la poupée rassurent visuellement les parents, ses capteurs peuvent néanmoins collecter des données sensibles comme des photos ou des conversations intimes.
- Dès l’inscription, ne communiquer que le minimum d’informations nécessaire au service (par exemple, donner une date de naissance aléatoire si le système a besoin de déterminer un âge) ;
- créer une adresse mail spécifique pour les jouets utilisés par l’enfant ;
- utiliser au maximum des pseudonymes au lieu du nom/prénom ;
- n'activez que les fonctions dont vous avez réellement besoin.
Déconnecter le jouet / effacer les données :
- éteindre le jouet quand il ne sert pas ou pour éviter de capter des données sensibles ;
- s’assurer de la possibilité d’accéder aux données et de les supprimer ;
- désactiver le partage automatique sur les réseaux sociaux ;
- effacer ses données sur le jouet et sur le service en ligne associé lorsqu’il n’est plus utilisé.
Les fabricants ont-ils des obligations en termes de sécurité ?
Les fabricants ont une obligation de sécuriser les informations collectées. L’article 121 de la loi informatique et libertés prévoit que le fabricant "est tenu de prendre toutes précautions utiles, au regard de la nature des données et des risques présentés par le traitement, pour préserver la sécurité des données et, notamment, empêcher qu’elles soient déformées, endommagées, ou que des tiers non autorisés y aient accès".
Quels conseils avant d’acheter ?
S’informer avant d’éventuellement acheter un tel dispositif :
Méfiance sur les montres à bas coût ! Un jouet connecté proposé à faible coût peut faire passer la vie privée au second plan et proposer des solutions techniques peu ou mal sécurisées. Consultez notre infographie sur les problèmes de sécurité que peuvent poser certains jouets connectés.
Transparence sur les données collectées et leur hébergement. Les conditions d’utilisations sont-elles en français et compréhensibles ? Les données sont-elles réutilisées à d’autres fins ou transmises à des partenaires ? Les données sont-elles hébergées en Europe ou dans un pays tiers moins disant en matière de protection des données ? Existe-t-il des coordonnées ou une adresse de contact du fabricant pour exercer ses droits concernant les données personnelles ?
La sécurité avant tout ! Peut-on contrôler les données collectées, désactiver certaines fonctions comme la géolocalisation ? Peut-on protéger l’accès à l’appareil et aux services associés (application mobile, site web) grâce à un mot de passe solide ou un mode d’authentification complémentaire ?
En cas de doute, préférez un achat physique auprès de vendeurs spécialisés en mesure de vous faire tester et de vous conseiller techniquement. Consultez également les bancs d’essais proposés par les associations de consommateurs, les commentaires des internautes dans les magasins d’application et plus largement les forums d’utilisateurs."
Hasbro vend une version parodique du célèbre jeu de société Monopoly en une déclinaison socialiste ou communiste qui a suscité une polémique dans laquelle est intervenu notamment le sénateur républicain américain Ted Cruz. On cherche vainement ce jeu sur le site français de la firme Hasbro. Mais Amazon le propose au prix de 17,53 dollars. "Winning is for capitalists" ("Gagner est pour les capitalistes"), tel est le slogan du Monopoly Socialism. Les jetons sont remplacés par des objets emblématiques des XIXe et XXe siècles : machine à écrire, gramophone, poste de télévision cathodique, etc. Ironie de l'histoire : à l'origine, le jeu Monopoly stigmatisait la spéculation ; en 2019, ce Monopoly démontre le fonctionnement peu satisfaisant du socialisme - salaire de subsistance, appauvrissement, etc. - visant à l'égalité, l'équité entre membres conviés à contribuer à des projets, tel le restaurant vegan interdisant les pourboires.
Privilégier les jeux et jouets en bois par rapport au plastique décrié ne suffit pas à certains parents "éco-responsables" à la démarche globale, attentifs à l'essence du bois, à l'emballage, à l'origine géographique, etc. "En 2009, dans son spectacle «Mother Fucker», Florence Foresti faisait déjà allusion aux dilemmes des parents concernant les jouets en bois, sur un mode humoristique mais qui sentait le vécu... Le parent doit s'armer de patience pour défricher dans les monceaux de joujoux celui qui remplira un cahier des charges écolo... Sans cracher sur le plastique (les Lego ne sont-ils pas le rêve des petits et des grands?), force est de constater que l'immense majorité des jouets en plastique sont produits en Asie (en Chine principalement), que leur acheminement jusqu'en Europe alourdit la facture carbone, à quoi s'ajoutent une durée de vie moindre, un recyclage plus difficile et coûteux et, d'un point de vue éthique, un flou autour des conditions sociales de production. Bref, si le plastique était «fantastique» dans les années 1990 pour les rockeurs d'Elmer Food Beat, il est devenu «dramatique», comme le clame aujourd'hui le même groupe dans une version updatée".
"Pour les parents soucieux de la dégradation de l'environnement, il faudrait donc miser sur le bois. Plus durable, plus sain, plus local, le bois semble constituer un rempart au tout-plastique polluant. Mais encore faut-il lire les étiquettes attentivement car tout n'est pas rose au pays verdoyant du bois. Comme l'avait démontré un numéro de «Cash investigation» («Razzia sur le bois» en janvier 2017), la filière est loin d'être transparente. Labels bidon, déforestation de zones protégées, travail des enfants, démêler le bon bois de l'ivraie n'est guère chose aisée. Deux labels se partagent le marché :
• Le FSC (Forest Stewardship Council), organisation internationale non gouvernementale et à but non lucratif, agglomère des associations (WWF, Greenpeace...), des communautés indigènes, des industriels, des chercheurs et chercheuses ou encore des exploitants forestiers. Plutôt tournée vers la protection des forêts tropicales à l'origine, l'organisation a, depuis sa création en 1993 dans la foulée du Sommet de la Terre à Rio, étendu ses activités en Europe. Le FSC est LE label connu dans le monde entier.
• Le PEFC (programme de reconnaissance des certifications forestières) attribue des certificats de gestion durable à la filière sylvicole. Toutefois, il a été mis à mal par Élise Lucet dans l'épisode «Razzia sur le bois», pointant la labellisation erronée en domaine forestier de lieux insolites (parking, aérodrome, réacteurs d'une centrale nucléaire). Cette défaillance a quelque peu détérioré l'image du PEFC qui a depuis renforcé ses règles d'admission au programme et ses contrôles..."
"Mais la course au jouet éco-responsable ne s'arrête pas là! Car même si le jouet est en bois labellisé, encore faut-il qu'il soit réalisé avec du bois massif. En effet, pour réduire les coûts de production, de nombreux jouets sont fabriqués avec du bois aggloméré, c'est-à-dire des particules de bois solidifiées par des colles contenant le plus souvent du formaldéhyde. Et là, le parent qui n'a pas fait bac S prend peur. Voilà que la chimie s'invite dans son jouet en bois. Et le formaldéhyde n'est pas n'importe quoi. Aussi connu sous le nom de méthanal, il est considéré par le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) comme une substance cancérogène avérée pour l'homme (groupe 1). Depuis 2011, le CIRC a déposé auprès de l'Agence européenne des substances chimiques une proposition de requalification du formaldéhyde, celui-ci étant considéré jusqu'à maintenant comme cancérogène supposé chez l'homme (groupe 1B). Pas de modification pour l'instant."
"Bien que la substance ne soit pas immédiatement dangereuse lorsqu'elle est inhalée, elle peut provoquer des irritations des voies respiratoires et engendrer à moyen terme des allergies respiratoires ou de l'asthme (les allergies respiratoires ont doublé en France en vingt ans et le fait qu'un individu enfant ou adulte passe près de 80% de son temps en intérieur montre qu'il faut considérer les lieux fermés comme des espaces à risques). Réduire la présence du formaldéhyde (et d'autres substances du même acabit) dans l'environnement domestique d'un enfant est donc un enjeu de santé".
"Une fois que le parent a localisé un jouet en bois, label à l'appui, qu'il en a vérifié la qualité (massif et non aggloméré), il doit encore approfondir son analyse du joujou pour connaître le type de bois. Quel intérêt à se casser la tête pour offrir un objet éco-responsable si l'essence vient du fin fond de l'Indonésie ou du Brésil et a donc pris l'avion ou un cargo pour arriver sur son lieu de transformation?
Bien choisir l'espèce est donc important. Pas de bambou ou d'hévéa qui poussent en Asie. Il faut privilégier le bouleau, le chêne, l'érable, le peuplier ou encore le pin."
"Un jouet en bois, c'est bien joli mais après avoir été façonné, il doit subir une ultime étape: vernissage ou peinture. Et de nouveau, la chimie s'invite dans l'équation. Hormis les labels (CE, pour Conformité européenne, garantit le minimum syndical en matière de normes; Öko-Test Magazin compare les impacts sanitaires et environnementaux de nombreux produits; l'ange bleu, label allemand considéré comme ayant l'un des cahiers des charges les plus stricts au monde), pour les substances chimiques c'est la norme EN 71-3 qui doit attirer l'attention du parent. Elle spécifie les exigences envers dix-neuf composants chimiques dont l'aluminium, l'arsenic, le cuivre, le plomb ou encore le mercure."
"Évidemment, on peut court-circuiter le problème chimique en choisissant des jouets bruts ou traités avec des peintures à base d'eau et sans vernis. Enfin, pour éviter de réduire à néant ou presque tous ces efforts pour offrir un jouet en bois écologique, la question du conditionnement est la cerise sur le gâteau. Un pochon en tissu plutôt qu'un emballage carton. Une boîte en carton réutilisable plutôt qu'un papier cadeau jetable."
"Peu présentes dans les magasins de jouets classiques, les marques françaises qui jouent le jeu du jouet en bois écologique, respectueux de l'environnement, recyclable et pérenne ont trouvé avec internet un réseau de vente alternatif. Une consolation pour le parent-combattant dont le parcours jonché de difficultés se fera au moins dans le confort d'un fauteuil."
Le 13 août 2019, la firme Mattel a annoncé la sortie le 18 novembre 2019 de trois Barbies à l'effigie de personnages d'"Un nouvel espoir" (épisode 4) de la série "Star Wars" : la princesse Leia, Dark Vador et R2-D2. Une association Mattel et Disney. Le prix de chaque poupée ? 100 dollars, soit 89 euros. "La poupée Dark Vador est une réussite avec cette cape noire et ses longues bottes. Sans oublier son sac à main orné des célèbres boutons de l'armure du Seigneur des Sith. Mention spéciale pour la version Barbie de R2-D2. La poupée porte une tenue aux couleurs blanche et bleu, comme le fidèle droïde de la famille Skywalker. Les admirateurs et admiratrices des macarons de Carrie Fisher dans Un nouvel espoir seront aussi ravis de la poupée à l'effigie de la princesse. Dans tous les cas, ces trois Barbies sont loin des clichés qu'a pu véhiculer le célèbre jouet Mattel."
En septembre 2019, la firme Matttel a lancé aux Etats-Unis une gamme de sept poupées non-genrées "ni fille, ni garçon, ou un peu des deux" et dénommée « Creatable World ». " Avec « Creatable World », c’est l’enfant, qui grâce aux accessoires fournis, pourra donner un genre ou non à sa poupée. Quelques mois après avoir célébré le 60e anniversaire de la création de la Barbie, Mattel poursuit la mutation de la gamme de sa mythique poupée. Après avoir joué à fond la carte d'une Barbie mère de famille toujours à la mode et d'un Ken sportif et homme d'affaires, la firme américaine avait, il y a quelques années déjà, commencé à s'adapter à un monde où les femmes travaillent et où les hommes aussi s'occupent des enfants. Face au débat grandissant sur le genre et aux diverses polémiques concernant les stéréotypes sexistes véhiculés par certains jouets, Mattel a décidé d'aller encore plus loin dans sa démarche. L'entreprise vient en effet d'annoncer la commercialisation, pour l'instant uniquement aux Etats-Unis, d'une gamme de poupées « neutres ».
Le 25 septembre 2019, Mattel a twitté : "A without labels means everyone is invited to play. Welcome to #CreatableWorld, where we let toys be toys so kids can be kids. #AllWelcome. Shop now: http://bit.ly/CWBlackBH". "C'est « une ligne de poupées créée pour s'émanciper des étiquettes et inclure tout le monde », déclare ainsi Mattel. Mais le patron du géant du jouet américain précise par ailleurs au magazine Time que son entreprise ne faisait « pas de politique ». Et Richard Dickson d'expliquer : « Nous respectons les décisions des parents sur la manière dont ils souhaitent élever leurs enfants. Notre rôle est seulement de stimuler l'imagination ».
« Creatable World » ("Monde créable", réalisable, susceptible de création) "propose une série de sept figurines ni fille, ni garçon, ou un peu des deux. C'est en fait l'enfant qui, grâce aux accessoires fournis, pourra donner un genre ou non à sa poupée. Concrètement, ces nouveaux jouets Mattel sont donc entièrement personnalisables, avec des perruques de cheveux longs ou courts, ou encore avec des jupes, des shorts ou des pantalons. Ils ne représentent d'ailleurs pas un adulte, mais un enfant âgé de 7 ans, qui ne montre sur son corps ou son visage aucun élément distinctif pouvant le rendre fille ou garçon. Ces figurines, vendues 29,99 dollars l'unité (environ 27 euros), sont donc destinées aussi bien aux filles qu'aux garçons, mais aussi aux enfants ou adolescents qui se définissent comme « gender fluid », transgenres ou non-binaires."
En France, en juin 2019, Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'Etat à l'Economie a voulu "mettre fin aux stéréotypes de genre véhiculés par les jouets afin de susciter davantage de vocations scientifiques chez les jeunes femmes. Bercy veut faire évoluer les jouets pour favoriser la mixité chez les ingénieurs". D'une part, il y a "les jeux scientifiques, et ça doit être aussi attractif pour les filles que les pour les garçons", a déclaré la secrétaire d'Etat à l'issue d'une rencontre à Bercy avec des professionnels de la filière et des associations de consommateurs. D'autre part, toutes les images de petites filles "qui sont liées à des représentations d'ingénieurs, de chimistes, de scientifiques n'ont rien de naturel culturellement aujourd'hui", a-t-elle poursuivi. "Dans un magasin, la première question qu'on vous pose après vous avoir demandé quel âge a l'enfant pour son cadeau, c'est 'est-ce que c'est une petite fille ou un petit garçon?'", au lieu de s'enquérir de ses centres d'intérêt, constate la ministre. Dans le monde des jeux, "la petite fille naturellement est dans un univers bien tenu où elle a accès à tout ce qui est 'éléments de la maison', et le petit garçon est projeté plutôt vers l'extérieur, dans un certain nombre de jeux souvent associés à l'action, voire à assumer des responsabilités", a encore expliqué Agnès Pannier-Runacher. Pour faire évoluer une situation où les filles se dirigent peu vers les carrières scientifiques, alors qu'elles ont de meilleures notes dans ces matières au bac, "il faut que ce ne soit pas perçu comme quelque chose d'inadapté, d'inapproprié", selon la ministre."
"Alors que 46,5 % des élèves de terminale S étaient des filles en 2016-2017, elles représentaient moins d'un tiers (27,2%) des effectifs des écoles d’ingénieurs à la rentrée 2017-2018 et moins de 10 % dans les écoles du secteur du numérique ou de l’informatique. Au rythme actuel de féminisation, il faudrait attendre 2075 pour obtenir l’égalité femmes-hommes dans ces formations selon une projection du ministère de l’Enseignement supérieur".
"A cette fin, l'Union des annonceurs a travaillé à une "grille de lecture des préjugés", pour aider à une prise de conscience tandis que les fabricants peuvent agir sur le contenu des jouets, qui ont un taux de renouvellement très élevé de 40% par an. Par ailleurs "l'emballage est très genré par les couleurs ou la représentation" sur les boîtes et "vous avez une façon sur les emballages de donner envie aux petites filles d'aller à contre-sens" des clichés, estime encore Agnès Pannier-Runacher. Enfin, des distributeurs vont accepter que des associations spécialisées examinent leurs catalogues qui vont bientôt être sous presse pour les fêtes de fin d'année, afin d'y dépister la présence d'éventuels préjugés de genre."
“Quand on est ministre, il faut rester un peu pirate.” Durant l’émission “Au Tableau!!!”, Christophe Castaner, ministre de l'Intérieur du gouvernement d'Edouard Philippe durant la Présidence d'Emmanuel Macron, "avait présenté un objet quelque peu particulier aux enfants : un Playmobil géant offert par ses deux filles. Il expliquait alors que la statue de plastique, un pirate équipé d’un sabre de corsaire, d’un casque à tête de mort et d’une marinière rouge et jaune trônait dans son bureau de la place Beauvau, comme un symbole."
"Mais quand le ministre et son objet “décalé”, comme il le qualifie lui-même sont photographiés sous les ors de la République, la scène provoque quelques moqueries. L’image, publiée en illustration d’un article du JDD intitulé “Christophe Castaner, un ministre de l’Intérieur critiqué mais protégé” ce 16 juin 2019 a en effet particulièrement inspiré les internautes. Comme vous pouvez le voir ci-dessous, des petits plaisantins ont fait le rapprochement avec la sortie du ministre en boîte de nuit un soir de mars 2019. D’autres relèvent avec humour le slogan de la célèbre marque, à savoir “En avant les histoires”. Symbolique, selon eux, des difficultés du ministre de l’Intérieur soumis à de nombreuses polémiques depuis son arrivée place Beauvau, de la gestion du maintien de l’ordre à ses “fadaises” sur l’affaire Alexandre Benalla".
Depuis le 5 décembre 2019, des syndicats d'entreprises publiques - SNCF, RATP, etc. - ont lancé un mouvement de grève en signe de leur opposition au projet de réforme des retraites que souhaitent faire adopter le Président de la République Emmanuel Macron et le gouvernement du Premier ministre Edouard Philippe. Le 14 décembre 2019, dans l’émission Le brunch de l’info, sur LCI, un débat a opposé Marie-Christine Verdier-Jouclas, la députée du Tarn La République En marche (LREM), à Rémi Aufrère-Privel, secrétaire général adjoint de la CFDT cheminots, au sujet des oublis de Jean-Paul Delevoye sur sa déclaration d’intérêts à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). « C’est la première fois que je vois un Playmobil faire une pirouette », a persiflé Rémi Aufrère-Privel. "C’est moi que vous traitez de Playmobil ?", a interrogé Marie-Christine Verdier-Jouclas. Elle a exprimé son indignation sur Twitter : "Le syndicaliste de la @cfdtcheminots, @raufrere, me traite de "playmobil" en plein plateau sur @LCI ! Quel manque de respect ! Savez-vous ce qu'est la courtoisie Monsieur ? A priori non ! Cela ne vous valorise pas ni ceux que vous représentez ! #Retraites". Un Internaute a ironisé : « On la qualifie de playmobil et ça lui heurte Légo ».
Le 14 décembre 2019, Julien Rochedy, ancien cadre et édile du Front national (devenu Rassemblement national), a twitté : "Maintenant nous n’avons même plus le choix. Dans mon petit supermarché de province, le seul poupon mis en avant est métis. Nos petites filles doivent s’y plier. L’avenir nous est montré ; mieux, il nous est prescrit : disparaissez, sales blancs." "Un message relayé plus de 300 fois et aimé par près de 2 000 personnes." Un Internaute lui a signalé que "les exemplaires en blanc sont juste à côté tocard". Secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, Marlène Schiappa lui a répondu : « Bonjour Julien Rochedy, pourriez-vous me donner l’adresse du supermarché s’il vous plaît ? Je voudrais un de ces adorables poupons pour ma nièce, j’en cherche partout justement ! Merci d’avance et joyeux Noël ». Julien Rochedy lui a rétorqué : « Bonsoir Marlène Schiappa, vous êtes un peu décevante à céder aussi facilement aux stéréotypes de genre. Offrez donc plutôt un magnifique ActionMan obèse et transsexuel à votre adorable nièce pour plus d'inclusivité ! Joyeux Noël. »
Le 24 décembre 2019, alors que le Président Emmanuel Macron n'avait pas adressé ses vœux pour Noël, Marlène Schiappa a twitté en illustration d'une photo d'elle devant un sapin décoré et tenant entre ses mains une poupée Disney de la figure mythique polynésienne Vaiana : "Bon réveillon à toutes & tous, joyeux Noël🎄! Pensées spéciales à ceux qui sont loin de leurs proches ou rejetés. Paix et amour. Pace e salute." Ce qui lui a valu ce commentaire désobligeant d'un Twitto : "Duckface, poupée, posters de karatékas... Bienvenue dans la chambre d'ado de notre secrétaire d'Etat à l'égalité homme-femme. Oui c'est ça qui nous dirige. Non elle n'a jamais quitté les problématiques du collège. Oui c'est un sérieux problème de maturité. Joyeux Noël".
Mise à jour 2020
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Cet article a été publié une première fois le 27 décembre 2009, republié les 22 décembre 2011, 24 décembre 2012, 31 décembre 2013, 25 décembre 2014, 31 décembre 2015, 30 décembre 2016, 1er janvier 2018, 1er janvier 2019, 2 janvier et 28 décembre 2020, 31 décembre 2021, 29 décembre 2022. Il a été modifié pour la dernière fois le 30 décembre 2023.
Mise à jour 2012
Made in Europe
En 2012, 250 millions de jouets, hors jeux vidéos, ont été achetés. Ce qui représente un chiffre d’affaires de 3,23 milliards d’euros. Le marché français est le deuxième marché en Europe, après celui britannique.
Fabrication nationale et souci du développement durable caractérisent certains fabricants.
Les Jouets Libres associent la fabrication de « jouets en France imaginatifs et écologiques à des prix accessibles ». Il édite RouleTaBille, un « jeu de billes à construire écologique en bois du Jura naturellement fabriqué en France pour les enfants de 4 à 12 ans », doté d’une « identité graphique séduisante qui apporte une touche contemporaine à l’univers du jouet en bois ». RouleTaBille, c’est aussi « une gamme de jouets éco-conçus et pensée en harmonie avec l’environnement avec un objectif « zéro déchet ». L’usine fabriquant ces billes traditionnelles est unique en Europe et a été distinguée par le label des « Entreprises du patrimoine vivant ». Les Jouets Livres arguent de leur « démarche sociétale » par un partenariat avec l’Office National des Forêts.
Fabrication nationale et souci du développement durable caractérisent certains fabricants.
Les Jouets Libres associent la fabrication de « jouets en France imaginatifs et écologiques à des prix accessibles ». Il édite RouleTaBille, un « jeu de billes à construire écologique en bois du Jura naturellement fabriqué en France pour les enfants de 4 à 12 ans », doté d’une « identité graphique séduisante qui apporte une touche contemporaine à l’univers du jouet en bois ». RouleTaBille, c’est aussi « une gamme de jouets éco-conçus et pensée en harmonie avec l’environnement avec un objectif « zéro déchet ». L’usine fabriquant ces billes traditionnelles est unique en Europe et a été distinguée par le label des « Entreprises du patrimoine vivant ». Les Jouets Livres arguent de leur « démarche sociétale » par un partenariat avec l’Office National des Forêts.
En Belgique, les Jouets Le roi ont
relevé le « défi de créer des jouets de qualité en bois, fabriqués
artisanalement dans leur atelier de Remicourt en province de Liège ».
Leurs jouets « répondent aux normes de sécurité, et sont livrés dans une
jolie boîte en carton recyclé... » Une manière de « faire plaisir de
manière écologique et durable ».
Troc et dons
Volonté d’éviter le gaspillage ?
Paupérisation en temps de crise ? Nouveaux modes de consommation ? Banalisation des
jouets et jeux ? Déception à l’égard des cadeaux reçus ? Des sites de
troc et de dons sont à votre disposition.
Selon l’étude Generix/Ifop
(12 décembre 2012), 24% des Français prévoient de revendre leurs
cadeaux, avant de les avoir reçus, et 22% envisagent de le
faire pour gagner de l’argent.
Troc.com
achète cash les cadeaux de Noël du 26
décembre 2012 au 31 janvier 2013 ! « Revendre ses cadeaux de Noël est
entré dans les mœurs et n’est, dorénavant, plus un tabou mais réellement un
acte malin et anti crise ! Obtenir du cash plutôt que d’entasser ce qui nous
est inutile, pourquoi s’en priver ? » Troc.com associe
site internet, petites annonces gratuites et réseau de magasins dans six pays
européens dont la France.
Poupées, animaux (dinosaures, lapins), voitures, hochets, doudou, gâteaux, avions, chaussons, étoiles et boules de Noël, vêtements pour bébés, porte-clés... La firme britannique Best Years’ propose une large gamme de jouets en tricot et en crochet, en coton ou en alpaga, faits mains, lavables en machine, issus du commerce équitable avec le Bangladesh, le Pérou, l'Egypte et le Népal, à des prix bas : dès trois euros. Après avoir atteint d'énormes volumes de ventes au Royaume-Uni, cette société a trouvé des détaillants en France, notamment dans des merceries ou magasins spécialisés dans la vente de pelotes de laine.
Mise à jour 2013
Selon NPD, le marché des jouets traditionnels dans les cinq plus importants marchés européens – France, Allemagne, Italie, Espagne et Royaume-Uni – était atone en 2013, en raison d’une situation économique globale, l’introduction d’un nombre moindre de jouets sous licence et le fait que les films blockbuster n’ont pas eu autant de succès que les années précédentes. Alors que les ventes ont augmenté en France (+0,7%), en Allemagne (+1.5%) et en Espagne (+0.3%), elles ont diminué en Italie (-3.3%) et au Royaume-Uni (-1%). D’autres pays européens tels la Belgique, la Pologne et le Portugal ont enregistré une croissance remarquable respectivement de 2%, 3% et 6%.
Les ventes de jouets dans ces cinq marchés ont atteint un montant total de 11,4 milliards d’euros en 2013, a constaté NPD. Le Royaume-Uni était le premier marché, suivi de la France, de l’Allemagne, de l’Italie et de l’Espagne. Alors que Furby Boom d’Hasbro était le jouet favori dans quatre de ces cinq marchés, Storio de Leapfrog était le plus vendu en France. Plus d’un jouet sur cinq était acheté en ligne dans ces cinq marchés en 2013, soit une hausse de 19% par rapport à 2012.
Selon le sixième baromètre de Noël de l'enseigne du groupe Ludendo, les parents prévoient de consacrer 112 €/enfant pour leurs cadeaux de jeux et de jouets en 2013. Ce budget représente une légère baisse par rapport à celui de 2012 et révèle "la bonne connaissance des prix et des produits par les consommateurs que d'une réelle volonté de restreindre leurs dépenses".
La 16e édition de l’étude de Noël sur les intentions d’achat des consommateurs européens de Deloitte révèle que le budget moyen des Français pour les fêtes de fin d’année a légèrement diminué : 531 €, soit - 0,9% par rapport à 2012 ; 57% des dépenses seront dédiées aux cadeaux, dont le budget de 302 € enregistre une baisse de 2,7%. Les parents préfèreront « leurs propres enfants avec une part inégalée de 34% de leur budget cadeaux, soit 101 € et une valeur moyenne de 50 € ». Ceci qui induira une augmentation de 3% du budget cadeaux pour les enfants. Comment cette hausse est-elle financée ? Par la baisse de budget pour les adultes, en particuliers amis et famille dont le budget baisse de 8% « principalement grâce à l’achat de cadeaux moins chers. Confirmant leur recherche de cadeaux utiles, 55% des consommateurs Français privilégieront le critère éducatif des jouets offerts pour les enfants : les jeux de construction, les livres, les jouets et les accessoires éducatifs occuperont une belle place au pied des sapins ». Les consoles de jeux entrent dans le top 10 des enfants, avançant de quatre places en un an. Aucun changement dans le top 3 des cadeaux pour adolescents : les jeux vidéo, l’argent et les livres. « Les Français continuent de vouloir acheter malin pour leurs achats de Noël et plébiscitent à ce titre les promotions, même si leurs marges de manœuvre semblent diminuer ». L’étude porte sur 17 354 consommateurs dans 18 pays de l’Europe de l’Ouest - en France, le panel regroupe 1 595 répondants -, de l’Est et l’Afrique du Sud ont été interrogés au cours des 2e et 3e semaines de septembre 2013.
A Paris, l'association Rejoué fondée par Claire Tournefier recycle les poupées, peluches et jeux usagés. Grâce aux dons de jouets et au travail de personnes en réinsertion, ces jouets, doudous et jeux sont lavés, recyclés et vendus entre 50% et 80% du prix du jouet ou du jeu neufs à des particuliers, ludothèques, écoles, crèches, centres de loisirs, etc. Rejoué dispose aussi de deux boutiques parisiennes dans les XIVe et XVe arrondissements. Pour le Noël 2013, Rejouré offrira des cadeaux aux Restos du Cœur.
Catalogues progender
En 2012, le catalogue des magasins U pour Noël avaient choisi « des pages thématisées et unisexes » inversant les clichés : poupées pour les filles et bricolage pour les garçons. Ce qui avait suscité une polémique à laquelle les magasins U avaient répondu en avançant une réponse à une demande d’une partie de leur clientèle. De nouveau, en 2013, les magasins U, représentant des moyennes et grandes surfaces, ont appliqué dans leur catalogue de jouets pour Noël la contestée théorie du genre : les garçons jouent avec des poupées, et les filles s’amusent avec des camions miniatures. Sur Twitter, cette inversion des stéréotypes a suscité des réactions contrastées : du soutien à l’opposition . Une opposition de Twittos liés au mouvement hostile au mariage pour les homosexuels rendu récemment légal en France.
Barbie ouvrière
En octobre 2013, China Labor Watch a alerté sur 18 violations du droit du travail constatées dans six usines fabriquant en Chine des jouets pour Mattel : « Jusqu'à 13 heures de travail par jour, sept jours sur sept, des dortoirs surpeuplés, des produits toxiques manipulés sans protection, des papiers confisqués lors de l’embauche… »
En cet hiver 2013-2014, Peuples Solidaires et China Labor Watch ont lancé une campagne dénonçant les « conditions indignes de travail » de milliers d’ouvriers chinois travaillant « sur les chaines de fabrication de jouets Mattel » en Chine. Ces deux ONG arpentent les boulevards où sont installés de grands magasins de Paris et d’autres grandes villes une Barbie ouvrière à taille humaine, bâillonnée, empaquetée. « Mattel est le premier fabricant mondial de jouet. Il peut influencer le secteur », a déclaré Fanny Gallois, responsable de campagne de Peuples solidaires.
Ces ONG mobilisent les réseaux sociaux dans leur campagne de communication, et invitent à signer la pétition Libérons Barbie ouvrière qui a déjà revêtu 62 599 signatures.
Le 18 décembre 2013, le site Plus-size-modeling.com a vanté les modèles en léger ou en fort surpoids. Sur son compte Facebook, il a présenté la photo d’une poupée Barbie à la silhouette étoffée par un double menton et des rondeurs accentuées. Ce qui a suscité une controverse.
Mise à jour 2014
En 2014 : deux expositions sur les bateaux-jouets au musée de la Marine à Brest et à Toulon, les difficultés de fabricants de jouets en bois nées de normes européennes très contraignantes, la poupée Lammily, une étude de Bonial sur les recherches de jouets effectuées sur son portail et sur ses applications mobiles, et les produits ou les marques incontournables pour Noël" 2014, l'engouement pour les drones...
Les bateaux jouets
En 2007, le musée national de la Marine a présenté à Paris l'exposition Bateaux jouets, 1850-1950, "la première du genre, et mettait en lumière un siècle complet d'histoire des bateaux jouets. Composée de près de 350 objets anciens, œuvres et documents, rarissimes ou uniques", cette exposition "témoignait de l’essor extraordinaire du bateau jouet en Europe, du milieu du XIXe siècle à la fin des années 1950. Cent ans d’imaginaire maritime et d’histoire de ces jouets... Le "voilier de bassin, véritable symbole du jeu de bateau", était entouré "d’une incroyable variété de bateaux mécaniques dont les moyens de propulsion rivalisent d’ingéniosité. Qu’ils soient jouets d’exception ou jouets à quatre sous, chaque type de bateau présente un moyen de propulsion qui lui est propre". Il suffisait "de comparer le Comte de Hainaut, le plus ancien jouet à vapeur de la collection (1859), et le Godilleur de Fernand Martin, jouet de 1893, fonctionnant avec un simple écheveau de caoutchouc".
De nouveau, en 2014, ces objets de collection sont montrés dans deux expositions originales dans les musées de Brest et de Toulon.
À Brest, le voilier-jouet dévoilé !
Le musée de la Marine à Brest présente l’exposition exceptionnelle Il était un petit navire... Les bateaux jouets (9 avril 2014-3 janvier 2016) qui "retrace l’histoire du jeu de bateau de 1850 à 1950. A travers une soixantaine d’objets, cette exposition évoque les grands thèmes liés au développement du jeu de bateau de 1850 à 1950. Une période marquée par l’âge industriel et les transformations techniques, économiques et sociales. De l’apparition du bateau-jouet manufacturé, au jeu à la maison, en passant par des trésors du génie mécanique ; des jouets, des peintures et des photos restituent avec humour et tendresse l’ambiance si particulière attachée au bateau-jouet. Un éclairage particulier est mis sur le voilier, emblème du jeu de bassin et de bord de mer, mais aussi motif incontournable de l’iconographie convenue du tourisme balnéaire en pleine expansion, dont le littoral breton fut l’un des théâtres".
Toulon, la bataille navale à tout âge !
L’exposition Touché Coulé ! Les bateaux jouets" (21 mai 2014-3 janvier 2016) retrace l’histoire du bateau jouet militaire depuis le simple morceau de bois taillé au couteau jusqu’aux jeux vidéo de batailles navales. Elle met également en lumière l’importance du bateau jouet dans l’éducation de l’enfant ainsi que sa capacité à reproduire en miniature le monde des grands. Sur 200 m², une centaine d’objets variés – jeux, bateaux jouets, reproductions, photos et livres animés, figurines, jeux vidéos – racontent un siècle marqué par de nombreux conflits, et traduisent les rêves d’une génération, les évolutions techniques et morphologiques de cette marine de guerre toujours en transformation".
"J’étais le dernier dans le département à fabriquer des jouets en bois destinés à des magasins et pas seulement à des marchés artisanaux. Nous sommes tellement peu que, comble du comble, ce sont mes petits chevaux à bascule qui se vendent aujourd’hui à Moirans en Montagne, la capitale du jouet de bois !", a déclaré Dominique Amey qui songe à se reconvertir dans les objets de décoration en bois. Dans son site Internet Il était en bois, il précise que certains jouets ne peuvent être vendus dans l'Union européenne.
C'est près de l'église de Labège-Village et du four à bois et de halle de la cité que Dominique Agnès a installé en novembre 2012 son atelier de jouets en bois "Le moulin à bois". Là, elle fabrique des jouets en bois pour petits - jouets à tirer, à pousser, à bascule, d'éveil - et seniors - jeux de stimulation, de mémoire - ainsi que des objets de décoration en bois, sur commande et sur catalogue.
Né dans une famille russe Juive, Nickolay Lamm quitte à Saint-Petersbourg en 1995 pour s’installer à Pittsbourg. Cet artiste et chercheur âgé de 26 ans a conçu Lammily, une poupée jeune femme anti-Barbie : elle a des mensurations corporelles humaines.
Il avait constaté que le monde des poupées était « dominé par des divas, princesses et sirènes » et a voulu aider les femmes à trouver leur chemin. Lancée le 5 mars 2014, sa campagne de crowdfunding a eu le soutien de 13 621 Internautes qui ont commandé 19 000 exemplaires de Lammily, une poupée reflétant « la vie réelle en dimension réduite » et non pas obéissant aux standards sociétaux. Le 28 novembre 2014, ces poupées, correspondant à la taille moyenne d’une jeune Américaine de 19 ans – 1,63 m pour 68 kg et 85 cm de tour de poitrine - ont été livrées à leurs clients qui peuvent la personnaliser par des accessoires-stickers : cicatrices, piqûres de moustiques, cellulite, etc.
Bonial a "étudié les recherches de jouets effectuées sur son portail et sur ses applications mobiles. Quels sont les produits ou les marques incontournables pour Noël" 2014 ? Les résultats et les tendances de cette étude révèlent que, dans ce Top 10, "Playmobil et Lego, grands classiques, jouent encore les premiers rôles cette année en occupant respectivement les 2 premières places du podium des jouets les plus recherchés sur Bonial". En troisième position : Monster High. Suivent les consoles et jeux Play Station et Nintendo, ainsi que les trottinettes. Petite dernière : la tablette.
En 2014, se confirme le succès du drone. Avions ou hélicoptères, ces aéronefs télécommandés sont déclinés ou présentés comme drones-jouets équipés d’appareils photographiques ou de caméra dans une gamme de prix – de plusieurs dizaines d’euros à plus de mille euros - et de dimension étendue. Le public visé ? Enfants et adultes. Certains drones de loisirs, tel le Jumping Sumo de la société Parrot, sont contrôlés, via une application, depuis un smartphone ou une tablette, et suivent le « plan de route », « parcours avec acrobaties », conçu par l’utilisateur dans une maison ou en extérieur. Les lieux de vente : en plus des magasins, généralistes ou de modélisme, des boutiques sont dédiées sur Internet aux drones, tel Droneshop.com. Si certains détaillants prennent le temps de former les jeunes acheteurs à l'utilisation du drone, les clients demeurent souvent peu informés du contexte juridique d'utilisation du drone, du souci à porter à la météorologie, etc.
Mise à jour 2015
En 2016 : retour en France d'entreprises ayant préféré la production de jouets en Chine, consommation en berne après les attentats terroristes islamistes du 13 novembre 2015, retrait d'armes factices de l'offre de magasins de jouets...
Mille bornes, Mako moulages, L'arbre magique, briques Lego... Depuis cinq ans s'est affirmée la vogue du jouet néo-rétro ou vintage. « Elle s’accentue d’année en année et correspond notamment à la remontée en puissance de Lego, qui a su se renouveler en intégrant des licences comme Star Wars ou Minecraft. Les parents plébiscitent des jouets transgénérationnels », a expliqué Frédéric Carré, directeur des achats des magasins Toys'R'Us.
Les jouets étaient à l'honneur au MIF Expos, salon des produits Made In France (6-8 novembre 2015), dans le corner dédié à l'enfance. "Sur le marché du jouet, les entreprises historiques renouvellent leurs gammes et surfent sur les tendances. Le secteur ludique des jouets en bois est particulièrement prisé par les parents pour la qualité des matériaux naturels, sans danger pour les enfants, et leur aspect pédagogique. Les jeux et jouets traditionnels permettent à toute la famille de se retrouver et de partager un moment!de complicité tout en faisant travailler la créativité des plus jeunes". Parmi les exposants : les puzzles Michèle Wilson, puzzles d'art en bois découpés à la main en suivant le motif des pièces dans des ateliers de Bourgogne et de Paris, et les bateaux jouets fabriqués et peints à la main de la Maison Tirot, installée depuis plus de 70 ans à Romagné en Bretagne. Ces jouets représentent 8% des jouets vendus en France.
Fondée en 2014, l’Association des Créateurs-Fabricants de Jouets Français (ACFJF), "rassemble 24 acteurs du jouet qui fabriquent en France", réalisent 1,2 milliard d'euros de chiffre d'affaires, et emploient environ un millier de personnes. "Fédérer cette industrie permet de valoriser le savoir-faire à la française. De la création à la commercialisation, toutes les fonctions de l’industrie sont représentées : plasturgie, couture, tournerie, découpe de bois, laquage, traitement des caoutchoucs, fabrication des produits cosmétiques, parfums, fabrication de peinture, de peluche…" Succès indémodable de la société Vulli, la girafe Sophie est en caoutchouc naturel peint en colorants alimentaires. Les raisons de ce regain d'intérêt pour le made in France ? La hausse du dollar, l’augmentation des frais de transports, le renchérissement du coût de la main-d’œuvre chinoise, et la souplesse dans les commandes (réactivité à la commande, la rapidité dans la production et la livraison même de petites séries, réduction des stocks coûteux d'invendus). Une activité forte en croissance d'emplois, malgré la modernisation par l'automatisation des machines.
Pour répondre aux exigences de parents, des jouets en bois proviennent de forêts gérées de manière durable, leur packaging est biodégradable ou en carton recyclé, etc.
A ces jouets traditionnels, s'ajoutent depuis quelques années, des jouets connectés. Start-up française installée à Bordeaux, Marbotic "commercialise des jouets éducatifs connectés fabriqués en bois. Adoptant la forme tantôt de chiffres tantôt de lettres, ils prennent place sur l'écran d'une tablette et fonctionnent avec des applications pour apprendre à lire et à compter en s'amusant". Des smart letters et smart numbers...
Association de consommateurs, l'UFC Que choisir a alerté sur les risques de jouets connectés. En plus des données communiquées volontairement en début d'utilisation - nom, prénom, coordonnées bancaires -, de nombreuses informations peuvent être "collectés sans que vous ne soyez précisément informés, ou sans que l'on ait demandé votre consentement spécifique". Une cyberattaque a permis de capter les données personnelles de 6,4 millions d'enfants de VTech et de trois millions de bambins fans de Hello Kitty...
Le 21 octobre 2015, LSA a révélé les résultats de l'institut Toluna concernant les budgets cadeaux pour Noël 2015. Les "Français prévoient un budget cadeaux d'environ 97 € par les cadeaux aux enfants", en hausse de 4,4% par rapport à 2014. "Ils sont plus de 41% à prévoir acheter des jouets pour les glisser au pied du sapin. "Il ne s’agit bien sûr que de premières tendances et l’offre des distributeurs jouera un grand rôle dans les dépenses de chacun. Mais il est clair que Noël reste un grand moment de la consommation, par opposition aux soldes ont fait moins recette cette année", a expliqué Philippe Guilbert, directeur général de Toluna.
Pour ce premier sondage concernant le Noël 2015, "la surprise vient plutôt des circuits dans lesquels les Français comptent faire leurs emplettes : pour l'ensemble de leurs cadeaux - pour les enfants comme pour les adultes - les sondés prévoient d'abord d'acheter... sur Internet qui arrive en tête avec plus de 55% des suffrages, devant les centres commerciaux et les hypers et supermarchés".
Selon le sondage de YouGov réalisé pour Ma-reduc.com et publié le 12 novembre 2015, les stratégies déployées pour détecter les meilleurs prix sont plurielles. " Près d’un tiers des Français célébrant Noël repère et/ou achète ses cadeaux sur Internet (32 %), un quart achète en ligne les produits vus en magasin car ils sont moins chers (25 %) et 20 % profitent de promotions ponctuelles tout au long de l’année".
Selon une étude du cabinet Deloitte publiée le 13 novembre 2015, le budget des dépenses de Noël des Français en 2015 devrait légèrement dépasser celui de 2014. Les Français "ont prévu de consacrer 577 euros, soit 0,23 % de plus qu’en 2014, aux repas, cadeaux et loisirs des fêtes de fin d’année. Cela fait cinq ans que cette enveloppe prévisionnelle est supérieure à celle de la moyenne des consommateurs européens (513 euros, en repli de 0,3 %). cette hausse, aussi faible soit-elle, est notable, surtout si on la compare à la contraction de 4,5 % des intentions enregistrées en 2014". « Il s’agit surtout du budget d’intentions d’achats le plus élevé depuis 2011, où il avait atteint 606 euros », a précisé Stéphane Rimbeuf, associé responsable distribution et biens de consommation au cabinet Deloitte.
A l'instar des années précédentes, les Français arbitrent dans leur budget prévu pour Noël. Ils envisagent notamment de diminuer la part dédiée aux loisirs et aux sorties, et en revanche d’accroître celle consacrée au repas. Les "Français vont privilégier les cadeaux, qui représenteront les deux tiers de leur budget, soit 350 euros en moyenne. Deux tendances se dégagent : « D’une part privilégier les enfants – la moitié du budget cadeaux –, et, d’autre part, offrir des cadeaux moins nombreux mais plus qualitatifs », constate M. Rimbeuf. Le montant moyen d’un cadeau atteint 42,50 euros tous âges confondus (56,95 euros pour ses propres enfants), contre 34,10 euros en 2014. Les cadeaux souhaités du top 3 (livres, argent, chèques-cadeaux) n’ont pas varié depuis cinq ans".
Crise oblige, les consommateurs recherchent les promotions. « Ces dernières années, les Français ont développé des comportements prudents, de stratèges, guidés par la recherche du meilleur prix et des promotions. Cette année encore, ils vont y être sensibles puisqu’un Français sur deux prévoit d’acheter plus en promotion. Et même, quatre Français sur dix prévoient de dépenser plus de la moitié de son budget de Noël avec des produits en promotions [seulement 3 sur 10 en Europe] », remarquait M. Rimbeuf.
Pour réaliser "de bonnes affaires, les consommateurs prévoient de s’y prendre bien plus tôt qu’à l’accoutumée. Si, en 2014, ils étaient plus nombreux à envisager d’attendre la dernière minute pour faire leurs achats, cette année, près de un Français sur deux (48 %, contre 43 % en 2014) aura effectué ses achats avant la fin du mois de novembre. 15 % seulement les feront sur les 9 jours précédant Noël (contre 18 % en 2014). « Seuls deux pays anticipent plus ou autant leurs achats de Noël que les Français : le Royaume-Uni et l’Allemagne », précise l’étude".
Les attentats terroristes islamistes du 13 novembre 2015 à Paris ont profondément marqué les habitants de la France, et ailleurs.
L'enseigne JouéClub est implantée à Paris par un magasin situé dans le quartier des grands boulevards. La « fréquentation, comme le chiffre d’affaires, y ont chuté, samedi, de 60 % par rapport au même samedi de 2014, sachant que nous avons fermé le magasin à 16 heures, contre 20 heures habituellement. Le phénomène s’est poursuivi lundi, avec une chute de 25 %. En province, c’est moindre. Près de l’aéroport de Roissy-CDG, nous avons un magasin dans le centre commercial d’Aeroville, dont l’activité avait chuté de 15 % samedi et dimanche, mais il a rattrapé son retard lundi », a indiqué au Monde (17 novembre 2015) Alain Bourgeois Muller, PDG du groupement coopératif. Et d'ajouter : « On navigue un peu à vue, on fera le bilan en fin de semaine, mais en décembre sur Paris, cela risque d’être très compliqué, avec la présence des militaires et la crainte de nouveaux attentats. Déjà que nous avions une crainte sur les ventes en raison des élections et surtout de la COP21, qui compliquera sérieusement la circulation dans Paris ».
"Chez un autre distributeur de jouets, on signale qu’« il y a eu, dans Paris, un transfert d’activité entre les rues. Dans un magasin situé vers Montmartre, il y a eu un vrai ralentissement de l’activité, tandis que dans un autre des Champs-Elysées, cela a augmenté. En province, dans certains grands centres commerciaux, c’est aussi compliqué. Depuis trois semaines, on était sur une dynamique de croissance dans le jouet, portée par les phénomènes Star Wars et Reine des Neiges. Là, c’est en stand-by, et il n’y a pour le moment pas de report sur internet car il reste encore un mois et demi avant Noël ».
Le 20 novembre 2015, la direction de Toys'R'Us a retiré de ses 48 magasins en France "23 références de jouets ressemblant à des armes à feu", dont les pistolets et les mitraillettes. « Cette décision fait suite aux attentats de Paris. Elle a été prise car ces jouets ressemblaient à s'y méprendre à des armes à feu réelles. Cela pouvait donc être source de confusion pour les forces de l'ordre ». JouéClub a déclaré avoir réduit « les gammes de ce type de produits. JoueClub compte accélérer cette démarche et ne mettra plus de copie d'armes de combat dans ses prochains catalogues. Il appartient aux parents de juger ce qu'ils considèrent comme le bon ou le mauvais jouet, tous ne placent pas le curseur au même niveau ».
« Depuis une semaine, il y a une hypersensibilité de nos consommateurs à tout ce qui touche la violence », explique au Figaro un porte-parole d'Auchan, "dont de nombreux clients ont fait part de leur désapprobation face à la mise en rayons de la nouvelle version du jeu vidéo « Call of Dut y», réputé pour son côté brutal. Le groupe a aussi fait passer en interne des consignes pour bannir le vocabulaire guerrier (ou négatif) du langage de ses employés, comme la « guerre des prix », les produits « bombes » et bien évidemment l'inapproprié « Black Friday », devenu le « Crazy Week-end ».
Le 8 décembre 2015, alors que le jihad ou Intifada des couteaux et voitures assassines a tué plus d'une vingtaine d'Israéliens depuis septembre 2015, le quotidien israélien Maariv a relaté la saisie par des douaniers de Haïfa de 4 000 poupées au style Intifada, destinées à inciter à la haine la jeunesse de l'Autorité palestinienne. Habillées aux couleurs palestiniennes - rouge, vert, noir et blanc -, portant des keffiehs aux slogans "Jérusalem est à nous" et "Jérusalem, nous voici", ces poupées avaient en mains des pierres. Elles se trouvaient en contrebande dans un container indiquant renfermer des articles en plastiques et des vêtements. Elles provenaient des Emirats arabes unis (EAU). Une enquête est en cours. "Ces poupées visaient à empoisonner l'esprit d'enfants innocents. Les Palestiniens continuent d'inciter leur jeunesse en utilisant les moyens nécessaires pour les éduquer à la violence et à la haine", a déclaré Tzipi Hotovely, vice-ministre israélienne Likoud des Affaires étrangères. Et d'ajouter : "Nous ne pouvons pas mener un dialogue ouvert avec nos voisins tant que le système éducatif palestinien n'aura pas changé".
En 2012, le distributeur Super U avait "été la première a publier un catalogue de jouets sans distinction de sexe". Avant Noël 2015, l'enseigne a lancé une campagne publicitaire contre les stéréotypes. "Un château il est rose, et bah c'est pour les filles...", affirme une fillette vêtue de rose. Dans la suite du spot, l'enseigne s’interroge "Mais est-ce la réalité quand ils jouent ?" et les enfants sont lâchés dans un grand espace de jeu. On voit alors une fillette qui manie la perceuse, un petit garçon qui fait le ménage dans une tenue de super-héros et un autre qui s'occupe d'une poupée etc. L'enseigne titre alors "Il n'existe pas de jouets pour les filles ou pour les garçons, mais des jouets, tout simplement."
Saluée le 18 décembre sur Twitter par Pascale Boistard, secrétaire d'État chargée des Droits des femmes, cette campagne promouvant des jouets unisexes a suscité l'ire de parents et de Philippe de Villiers.
Ce politicien de droite a décrit le 24 décembre 2015 le but de Super U : "L’idée, c’est d’aller plus loin : c’est de s’engager contre les stéréotypes, contre l’idée qu’il y a des filles et des garçons.... On voit bien la manœuvre qui est derrière tout ça : la manœuvre c’est d’installer l’unisexe, c’est-à-dire un monde dans lequel les hommes et les femmes de demain seraient sans patrie, sans sexe, désaffiliés , désinstitués, l’homme nomade de Jacques Attali, l’homme déraciné. Il faut donc se battre contre cette publicité, c’est la raison pour laquelle d’ailleurs j’ai agi avec les militants de La Manif pour tous – il n’y a d’ailleurs aucune concertation entre nous – pour boycotter Super U".
Et de conclure : "Derrière tout ça il y a, en filigrane, le mondialisme. Super U est une entreprise mondialiste, qui profite du mondialisme, qui prospère sur le mondialisme. Et le mondialisme consiste à couper l’homme de ses attachements vitaux... Noël est l’un des derniers obstacles à la puissance de l’idéologie mondialiste. Noël, c’est l’Enfant qui nait, un petit garçons qui nait dans la crèche, qui s’appelle Jésus-Christ. Il a un père et une mère et sauve l’humanité au nom de la paternité céleste. C’est tout ce que le mondialisme combat. Le mondialisme veut un monde débarrassé de toute forme de filiation. La filiation de Jésus-Christ est donc insupportable pour l’athéisme moderne qui vise à éradiquer toute forme de religion et surtout la religion chrétienne, car en même temps ces gens-là accueillent l’islam au nom du vivre ensemble et de l’accueil de l’autre. Donc, il y a une préférence islamique chez ces gens-là. Pour eux, il s’agit de détruire et d’éradiquer le christianisme".
Après Noël, les magasins de jouet font office de SAV (Service après-vente) pour accueillir les parents dont les jouets défectueux, ne fonctionnent pas en raison des piles, etc.
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"En France en 2016, 226 millions de jouets ont été vendus, soit une dépense annuelle de 248 € par enfant. Ce qui fait de la France le 2è marché européen (après le Royaume-Uni) et le 5è marché mondial (source : panel NPD EPoS). Une des forces du marché du Jouet réside dans la progression de la quasi-totalité de ses catégories - poupées, puzzles, peluches, etc.", a indiqué la FJP.
Mise à jour 2016
En 2016 : Mattel adapte la poupée Barbie aux diversités de taille et de couleur de peau, Lego présente des figurines se déplaçant en chaises roulantes, "Hijarbie" fait ses débuts sur sur Instagram, "The Lyin Hillary Doll" exprime un des mensonges de la candidate du parti démocrate Hillary Clinton, atouts et variété des jeux et jouets made in France insuffisamment proposés par les détaillants, 5e salon des poupées noires...
Le 28 janvier 2016, Mattel a annoncé une mutation majeure : le fabriquant de poupée Barbie élargira son offre en proposant "sept couleurs de peau, 22 couleurs pour les yeux, et de nombreuses coupes de cheveux pour ses poupées" fashionistas. En outre, il déclinera Barbie en "ronde", "petite", "grande".
En décembre 2016, l'association Poupées des Tropiques a organisé à Pantin la 5e édition du Salon des poupées Noires. "De nombreux créateurs" ont présenté "leurs créations, des poupées noires en vinyl, en porcelaine, grandes, petites...."
Quant à Lego, il présente des figurines se déplaçant en chaises roulantes.
Nigériane de 24 ans, Haneefah Adams a lancé sur Instagram "Hijarbie", une Barbie revêtue de vêtements moches dissimulant sa chevelure et sa silhouette.
A l'approche de l'élection présidentielle aux Etats-Unis en novembre 2016, est mise en vente, pour un prix modique, une poupée à l'effigie d'Hillary Clinton. Cette poupée est surnommée "The Lyin Hillary Doll" : si l'on presse son ventre, cette poupée exprime un des nombreux mensonges de la candidate du parti démocrate.
Dans une enquête publiée en novembre 2016, la Fédération Indépendante du Made in France (FIMIF) "a répertorié l’origine de fabrication de plus de 3 000 produits vendus chez les 8 principaux distributeurs de jeux et jouets en France, dans le but d’évaluer l’offre made in France, les pratiques des enseignes, et les principales marques de jouets fabriquant en France".
En France, le "marché du jouet ne connait pas la crise. Bénéficiant d’une forte croissance depuis 5 ans, les ventes de jeux et jouets drainent désormais plus de 3,5 Mrds d’euros de chiffre d’affaires par an, dont plus de la moitié se concentre sur le seul dernier trimestre, avec la célébration des fêtes de fin d’année en point d’orgue".
En 2015, "plus de 220 millions de jouets ont été vendus dans l’Hexagone. La France est d’ailleurs le pays d’Europe avec le budget jeux et jouets par enfant le plus élevé : une somme de 295 euros a été dépensée en moyenne par enfant de 0 à 11 ans" en 2015.
Les "fabricants de jouets français profitent-t-ils de cette manne économique ? Assez peu semble-t-il puisque seuls 7% des jeux et jouets vendus en France sont fabriqués sur le territoire national. Les jouets vendus aux consommateurs sont donc massivement importés. Les importations de jeux et jouets sur le territoire français sont même reparties à la hausse ces dernières années. Entre 2013 et 2015, leur montant en valeur aura ainsi augmenté de plus de 11%. 60% de nos importations proviennent de Chine, où les leaders mondiaux du jouet ont délocalisé ou sous-traité l’essentiel de leur production".
"Conséquence ? En France, depuis le début des années 2000, le nombre de sociétés a fondu de plus d’un tiers et les effectifs salariés de la profession ont été divisés par 2. En 2014, la fabrication des jeux et jouets ne rassemblait plus que 2 200 salariés au sein de 161 entreprises pour un chiffre d’affaires de 360 millions d’euros".
Entre le 19 septembre et le 8 octobre 2016, la FIMIF a "passé au crible plus de 3 000 produits distribués dans les boutiques physiques et e-boutiques des huit principales enseignes de jeux et jouets. Ces enseignes représentent à elles seules près de la moitié des ventes de jouets en France. Parmi les 90 principales marques de jeux et jouets fabriquant en France que la FIMIF a recensé, seule 1 sur 8 est référencée auprès d’au moins un distributeur. Parmi elles, seules 8 sont présentes dans au moins 5 des 8 distributeurs étudiés : Bioviva, Ecoiffier, Jeujura, Joustra, Meccano, Sentosphère et Smoby. Aucune marque n’est proposée par l’ensemble des 8 distributeurs".
"Alors que les jouets à l’effigie des héros de nos enfants (Reine des neiges, Violetta, Star Wars…) représentent en France près d’un quart des ventes, les fabricants français ne sont qu’une poignée à pouvoir exploiter ces coûteuses licences : Smoby Toys (Reine des Neiges, Hello Kitty) et Jouets Ecoiffier (Hello Kitty, Barbapapa) en sont les rares exceptions. Le taux de présence des marques Made in France en boutiques est de 5,3%. Autrement dit, dans l’offre proposée par les 8 enseignes étudiées, seule 1 marque sur 20 fabrique tout ou partie de ses produits en France".
"Pourtant, en rapportant la part des ventes de jouets Made in France (7% en 2015 selon l’étude Xerfi) à la présence qui leur est accordée en boutique (5,3% selon notre étude), un jouet fabriqué en France se vend en moyenne 35% mieux qu’un jouet importé. Un argument économique de poids qui devrait séduire les enseignes qui n’ont pas encore fait la démarche de repenser leur offre de produits".
"L’enseigne proposant la plus grande proportion de produits Made in France est Le Bonhomme de bois avec une offre qui s’élève à 14% (11 marques sur les 79 proposées à la vente). Suivent La Grande Récré (8%) et JouéClub (7,5%) ; et c’est Nature & Découvertes qui ferme la marche avec 2% seulement d’offre hexagonale". En valeur absolue, les enseignes JouéClub, La Grande Récré et King Jouet sont celles qui proposent le plus de marques Made in France (18 marques)".
"Côté merchandising en boutique, seule La Grande Récré réalise dans certaines de ses boutiques des mises en avant de son offre hexagonale. Au-delà d’une valorisation en rayon parfois plus visible que pour les produits importés, nous avons également trouvé dans une boutique (Montigny-le-Bretonneux, 78) un dépliant intitulé « Qu’est ce qui se fabrique près de chez vous ? » présentant les 11 principales marques de jeux et jouets Made in France à retrouver en magasin".
"Si environ 80% des produits étudiés disposent d’une indication d’origine, plus ou moins lisible pour le consommateur selon les marques, deux exceptions sont notables :
• Les produits de la petite enfance (doudous, poupons, jeux d’éveil…) ne disposent de pratiquement aucune indication d’origine. L’indication du Made in China, également majoritaire dans ce secteur, serait-elle un tel frein à l’achat pour ce types de produits « sensibles » ?
• Les produits de marques distributeurs, et en particulier ceux de Nature & Découverte, ne fournissent que très peu, voire aucune indication d’origine".
"Dans ce secteur plus qu’ailleurs, nombreuses sont les marques dont la stratégie de communication pourrait s’apparenter à du « franco-lavage ». Le franco-lavage est cette technique visant à créer une confusion dans l’esprit du consommateur en lui faisant croire à une production hexagonale sans que cela soit le cas. Généralement, ce sera uniquement le « design » ou la « conception » qui sera française. Le produit sera ensuite fabriqué hors de France. Deux vendeurs de chez JouéClub (Boutique Paris Village) ont par exemple présenté, en toute bonne foi, les peluches et poupées des marques Histoire d’Ours et Corolle comme étant Made in France. La fabrication de ces produits a pourtant été entièrement délocalisée, en Chine principalement. Seulement, ces marques mettent en évidence une Tour Eiffel et/ou la mention « création française » sur tous leurs produits". Ce manque de transparence touche également les références françaises les plus célèbres, tel le fameux jouet d’éveil Sophie la Girafe de la marque Vulli (« Born in Paris » indiqué sur le produit). En juin 2016, Vulli a annoncé la création d'une usine de production pour l'export située à Saint-Nabord, dans les Vosges.
En "e-boutique, pour ces mêmes distributeurs, la situation est encore moins glorieuse du fait que l’indication d’origine, souvent présente qu’au dos de l’emballage des produits, ne peut plus être lue par le consommateur. King Jouet est le distributeur qui joue le plus le jeu de la transparence en prévoyant une possibilité pour ses clients de faire une recherche en utilisant le critère « fabrication française » et en précisant sur les fiches des produits concernés la mention « fabrication française ». Toys’R’US propose également ce type de facilités, sans toutefois préciser d’indication d’origine dans les fiches produits concernées".
"L’espace considérable dont disposent les magasins visités (JouéClub Village Paris fait 2 km²) et le nombre d’articles proposés à la vente sont amplement suffisants pour que des alternatives Made in France y trouvent davantage leur place. Au-delà de la performance commerciale avérée des fabricants français (+35% par rapport à un produit importé), leurs produits bénéficient en outre d’une capacité de réactivité face aux retards récurrents de livraison des fournisseurs asiatiques, ce qui constitue un argument compétitif de poids au regard du caractère très saisonnier de l’activité de vente de jeux et jouets. D’autant plus qu’il existe un engouement certain du parent consommateur, tout particulièrement dans le domaine du jouet, en recherche d’une certaine authenticité et surtout de standards élevés de sécurité et de qualité, à laquelle l’offre asiatique ne répond pas toujours. Parallèlement, l’offre Made in France existe pourtant bel et bien. Elle est variée, innovante et le plus souvent compétitive. La FIMIF l’a répertoriée".
"En synthèse, si vous deviez réaliser vos achats de jouets dans les grandes enseignes spécialisées, Le Bonhomme de Bois ou La Grande Récré semblent être les deux distributeurs les plus engagés. Si vous préférez réaliser vos achats en ligne, la FIMIF propose une liste d’e-boutiques alternatives, la plupart indépendantes, qui ont fait du Made in France leur cœur d’activité".
Malgré Internet, les catalogues des enseignes demeurent une lecture privilégiée pour les enfants. JouéClub "a sorti début octobre le catalogue le plus fourni du secteur (400 pages pour 2056 produits) avec le plus gros tirage : 12 millions d'exemplaires".
Chien Snoopy, les Pooples (Spin Master), peluches multicolores, le Stretch Armstrong, Cluedo, Richesses du monde, Rubik's cube... Les jouets et jeux des années 1960-1978, parfois relookés, sont réédités pour le plus grand bonheur des enfants et de leurs parents. Cette vogue a suscité des Salons des jouets vintage : le 1er Salon du jeu et du jouet vintage s'est tenu au Mans en 2015. La 70e édition de Toymania, Salon international du jouet ancien, s'est tenue en 2016. Dans le XIVe arrondissement de Paris, la boutique Quand j'étais petit garçon vend des jouets des années 1950 à 1980. D'autres boutiques, notamment sur Internet - Jouets vintage et pop culture -, généralistes - Les vieilles choses - ou spécialisées, s'engouffrent dans cette niche.
Mise à jour 2017
"En 2017, le marché du jouet en France pesait 3,44 milliards d'euros de chiffre d'affaires avec 239 millions de jouets vendus et un panier moyen annuel par enfant de 0 à 11 ans de 304 euros. Selon la Fédération française des industries du Jouet – Puériculture (FJP) qui regroupe 80 adhérents, ce marché qui a affiché une croissance de +0,4% par rapport à l'année 2016 (source NPD) est stable".
La FJP a listé les "nouvelles pratiques de consommation : les achats de jouets en ligne - la proportion des consommateurs achetant des jouets en ligne est en progression : 82 % des parents d’enfants de 3-11 ans en ont déjà acheté -, la confiance en la sécurité des jouets, des consommateurs responsables - la dimension éthique, éco-responsable et l’empreinte écologique influencent largement le consommateur de jouets. En 2017 plus que jamais, la technologie s'est invitée dans les jouets (drones, robots, peluches, etc.) en pénétrant toutes les catégories".
En 2017, "les dépenses annuelles par enfant âgés entre 0 et 14 ans ont été de 258 euros (contre 248 euros en 2016), selon des chiffres du cabinet NPD."
Souci de réaliser des économies, réduction du budget alloué à l'achat de jeux et jouets, vertu éducative du refus de consommer uniquement du neuf, "éco-citoyenneté", agacement à l'égard du "jouet tendance"... La vogue des jouets d'occasion perdure. Et elle fait vivre les employés, vivant auparavant dans une précarité douloureuse et désormais en parcours d'insertion, de la communauté Emmaüs, des ateliers de nettoyage et de remise en état de jouets, des magasins spécialisés... Les clients sont souvent des mères ou grands-mères, et parfois des collectionneurs.
Le pure player Leboncoin "a lancé depuis le 1er décembre une campagne presse et réseaux sociaux « #PunchlineDoccaz » où des jeux et jouets d’occasion nous racontent leur vie. Parce qu’un jouet d’occasion est un jouet qui a de l’expérience ! Cette campagne vise à rappeler, à quelques jours de Noël, qu’offrir un cadeau de seconde main est une alternative maline à la surconsommation. Un phénomène de plus en plus populaire chez les Français, comme l’indiquent les hausses de mises en ligne et de fréquentation sur la période novembre-décembre sur la catégorie « jeux et jouets » du site : 1 400 000* annonces publiées (vs. 600 000 le reste de l’année) et 6 millions de visiteurs uniques cumulés contre 2,3 millions de visiteurs uniques le reste de l’année". Une page Facebook vante le jouet d'occasion qui "est juste un jouet qui a plus d'expérience".
A l'été 2017, le hand spinner, petit toupie, s'était imposé comme le jouet préféré des petits et des grands. Serré entre le pouce et l'index, le hand spinner effectue des rotations : ses trois ailettes tournent à vive allure, induisant des effets d'optiques, laissant apparaître des formes animées, parfois lumineuses. Un succès qui a rapidement décliné à la rentrée 2017. A l'origine destiné aux enfants autistes ou très actifs, le hand spinner favorise la concentration, calme.
Une poupée portant le foulard islamique et récitant le Coran a été mise en vente.
En septembre 2017, "déstabilisé par le commerce en ligne, le groupe américain de jouets Toys "R" Us s'est déclaré en faillite. A quelques semaines des fêtes de fin d'année, le géant aux quelque 1.600 magasins dans le monde va poursuivre son activité tout en tentant de restructurer sa dette".
N’ayant pas su s’adapter au commerce on line dominé par Amazon, et à des enfants préférant de plus en plus tôt les loisirs numériques aux jouets, ou rivaliser avec ses concurrents sur Internet, le groupe américain de jouets Toys "R" Us est régi par le Chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites. Une dette induite par son rachat par trois fonds d’investissement via la méthode du LBO (Leveraged Buy Out). Toys "R" Us dispose de 1600 magasins au modèle un peu daté – « la grande majorité est rentable » -, et emploie 65 000 personnes dans le monde. Il va tenter de restructurer sa dette à long terme de cinq milliards de dollars dans son bilan financier avec ses créanciers. Il a proposé de verser à 17 de ses cadres dirigeants des primes pour un montant de 16 à 32 millions de dollars. En Europe, le plus grand magasin de cette enseigne est situé à La Défense, près de Paris, dispose de 4 000 m² et réalise la moitié de ses ventes – chiffre d’affaires de 30 millions d’euros - pour les fêtes de Noël et du Jour de l’an. Pendant cette période de l’année, pour accueillir plusieurs milliers de clients chaque jour, Ce Toys ‘R’ Us étoffe son effectif qui passe de 15 salariés à 170 employés sous statuts divers : CDD, stages, etc. La firme américaine est devancée par JouéClub en France où, au fil des années, elle a ouvert 48 megastores. Elle a investi dans un agencement plus chaleureux de ses points de vente, souvent trop grands, et bénéficie en exclusivités des dernières créations de grandes marques et des produits dérivés de Star Wars. Elle permet aussi aux enfants de multiplier les selfies avec des attractions. Tous ‘R’ Us « renforce sa visibilité en ligne en s’appuyant sur l’offre "Pack Présence Réseaux" de SoLocal Network ». ITR News explique : « Cette offre de multidiffusion disponible sur la plateforme Bridge by SoLocal Network permet de mettre à jour les informations de l’ensemble des 53 points de vente de l’enseigne (Toys’R’us et Toys’R’us Express) sur PagesJaunes, mais aussi sur tous les grands carrefours d’audience : Google, Bing, Apple, Yahoo!, les réseaux sociaux, les médias généralistes, les services de cartographie et logiciels de navigation. En assurant une présence homogène, exhaustive et spécifique au point de vente, l'enseigne de jouets garantit ainsi à ses magasins la meilleure visibilité en locale ».
L’importance croissante du commerce électronique a causé la fermeture de magasins : une quarantaine de La Grande Récré en 2016, etc. Elle révèle des pratiques croissantes de consommateurs allant sur Internet repérer des jouets et jeux ainsi que leurs prix, et délaissant les catalogues papier.
Quant à La Grande Récré, elle ouvre son capital à un partenaire majoritaire dans le cadre d’une stratégie offensive : passer de 200 magasins à 300 en cinq ans, de 10% à 15% de parts de marché grâce « au développement de flagship comme on en a ouvert à Parly 2 sur 2 000 m² mais aussi grâce à la franchise », a déclaré Jean-Michel Grunberg, PDG de La Grande Récré, sur BFM Business le 4 décembre 2017. Et d’évoquer comme relai de croissance le passage de « sept à cinquante pays en master franchise » et l’atout constitué par ses vendeurs « experts du jouet et de l’enfant dans sa relation aux jouets aux différents âges ».
En octobre 2017, Carrefour a proposé trois "modèles différents de poupées « Fille, garçon ou ethnique ». Ce qui a provoqué un tollé sur Twitter. L'enseigne a présenté ses excuses. C'est dans le catalogue de jouets diffusé par le groupe français que l'on peut lire cette description très controversée, accompagnée d'une photo et d'une légende: « Deviens une véritable maman en prenant soin de ton Baby Born ». Le libellé est repris et dénoncé sur Twitter par une internaute, dont le tweet a été partagé plus de 5200 fois mercredi matin. Les utilisateurs condamnent surtout l'emploi du qualificatif «ethnique» pour désigner une poupée à la peau noire, également vendue en ligne sur le site Splash Toys. La chaîne de magasins Carrefour s'est excusée sur Twitter, expliquant que l'erreur émane d'un fournisseur. «Nous regrettons l'erreur de libellé émanant d'un fournisseur & vs présentons nos excuses. Nous allons modifier le catalogue en ligne». La chaîne a depuis rectifié le tir. Mais ces excuses n'ont pas suffi à rassurer les internautes, inquiets quant au sort des magazines déjà imprimés et diffusés sur papier".
Technicien en téléphonie à la retraite, le Troyen Eric Dangin collectionne les Lego - 3,5 tonnes de Lego, 600 000 briques soigneusement archivées -, créé en 1932 par un charpentier danois. Il en possède une quantité incroyable. Des bonhommes, il en a des milliers, 5 ou 6.
Le 13 novembre 2017, à New York (Etats-Unis), Mattel a présenté une poupée voilée Barbie créée en l'honneur de l'escrimeuse américaine Ibtihaj Muhammad. Cette poupée porte, outre l'équipement de l'athlète, un foulard qui cache ses cheveux et son cou. Une immense régression discriminatoire : Mattel justifie le port du foulard islamique alors que tant de sportives islamiques s'efforcent de s'émanciper de telles contraintes vestimentaires. Et Mattel n'a jamais créé une Barbie bouddihste ou un Ken vêtu d'un talit.
En décembre 2017, Manuel Hegel, père de famille vivant à Cologne, a cherché sur le site Internet allemand d’Amazon des cadeaux à offrir à ses proches pour la fête de Noël. Il a découvert sur Amazon des figurines Lego aux prénoms allemands – Heinz, Wolfgang – et aux costumes nazis. Soldats et officiers de la Waffen-SS, médecins… Ces Lego étaient proposés par Modbrix, revendeur indépendant de Francfort, aux enfants dès l’âge de sept ans. Modbrix utilisait la plateforme Marketplace d’Amazon pour vendre ses figurines Lego sur lesquelles étaient peints les symboles nazis. Manuel Hegel a invité Lego et Amazon à poursuivre judiciairement le revendeur. Il a lancé une pétition en allemand - 60 176 signatures - et en anglais sur Change.org. Des associations juives, dont l’UEJF (Union des étudiants juifs de France), ont demandé à Amazon et à Ebay le retrait de ces faux Lego. La firme danoise s’est dissociée de ces figurines qu’elle « n’aurait jamais produites ni autorisées ». La page sur laquelle étaient proposées ces articles a été supprimée de Modbrix.
Activités et ateliers pour enfants et bébé - anniversaire, musique, anglais, expression corporelle, gym bébé, théâtre, atelier maman bébé, cirque - avec ou sans leurs parents, tradition et Internet, activités ludiques et vente de jeux et jouets, distribution de catalogues imprimés de fabricants de jeux et jouets et site Internet dédié à la présentation de ses ateliers... A Paris 17 et à Levallois-Perret, le magasin de jouets Récré à nous joue la carte de la variété. En petits-formats, les catalogues imprimés des fabricants Moulin Roty ou Djeco sont quasi-uniquement composés de photographies des jeux et jouets, légendées par une référence sur un fond quasi-blanc. Les enfants prescripteurs peuvent découvrir des cadeaux, mûrir leurs choix, confier à leurs parents la page du catalogue où figure leur choix, et les parents se rendent à la boutique pour satisfaire les volontés de leurs kids. La zone d'achalandage des deux boutiques-ateliers : L'Ouest parisien, Neuilly sur Seine, Clichy, Courbevoie, Asnières sur Seine et Levallois-Perret. La première ceinture de la capitale. Certains articles peuvent aussi compléter une décoration intérieure de chambre.
La Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés (CNIL) a alerté sur les dangers constitués par les jouets connectés : poupées, robots, babyphones... Ainsi, "les communications et les données collectées par un jouet connecté peuvent potentiellement être utilisées à des fins de ciblage publicitaire, ou détournées par un individu malveillant, par exemple à des fins d’escroquerie, d’usurpation d’identité ou de harcèlement". Elle invite les parents à les sécuriser : "en les déconnectant dès la fin de leur utilisation)en effaçant les données, en disant le moins possible lors de l'inscription, en changeant le paramétrage par défaut du jouet (mot de passe)", etc.
Le 4 décembre 2017, la Présidente de la CNIL a mis "en demeure la société GENESIS INDUSTRIES LIMITED de procéder à la sécurisation de jouets connectés à destination d’enfants : la poupée « My Friend Cayla » et le robot « I-QUE ». Cette mise en demeure publique est motivée par "l'atteinte grave à la vie privée en raison d’un défaut de sécurité".
"Alertée, en décembre 2016, par une association de consommateurs sur le défaut de sécurité des deux jouets, la Présidente de la CNIL a décidé de réaliser des contrôles en ligne en janvier et novembre 2017. Elle a par ailleurs adressé un questionnaire en mars 2017 à la société située à Hong-Kong".
"Ces vérifications ont permis de relever que la société collecte une multitude d’informations personnelles sur les enfants et leur entourage : les voix, le contenu des conversations échangées avec les jouets (qui peut révéler des données identifiantes comme une adresse, un nom…) mais également des informations renseignées dans un formulaire de l’application « My Friend Cayla App ».
"Plusieurs manquements à loi Informatique et Libertés ont été constatés dont notamment : le non-respect de la vie privée des personnes en raison d’un défaut de sécurité et le défaut d’information des utilisateurs des jouets. Ainsi, les contrôleurs de la CNIL ont constaté qu’une personne située à 9 mètres des jouets à l’extérieur d’un bâtiment, peut connecter (ou « appairer ») un téléphone mobile aux jouets grâce au standard de communication Bluetooth sans avoir à s’authentifier (par exemple, avec un code PIN ou un bouton sur le jouet) -, la personne située à une telle distance est en mesure d’entendre et d’enregistrer les paroles échangées entre l’enfant et le jouet ou encore toute conversation se déroulant à proximité de celui-ci. La délégation de la CNIL a également relevé qu’il était possible de communiquer avec l’enfant situé à proximité de l’objet par deux techniques : soit en diffusant via l’enceinte du jouet des sons ou des propos précédemment enregistrés grâce à la fonction dictaphone de certains téléphones ; soit en utilisant les jouets en tant que « kit main libre ». Il suffit alors d’appeler le téléphone connecté au jouet avec un autre téléphone pour parler avec l’enfant à proximité du jouet. La Présidente a considéré que l’absence de sécurisation des jouets, permettant à toute personne possédant un dispositif équipé d’un système de communication Bluetooth de s’y connecter, à l’insu des enfants et des propriétaires des jouets et d’avoir accès aux discussions échangées dans un cercle familial ou amical, méconnaît l’article 1er de la loi Informatique et Libertés selon lequel l’informatique « ne doit porter atteinte ni à l'identité humaine, ni aux droits de l'homme, ni à la vie privée, ni aux libertés individuelles ou publiques ». Alors que des informations personnelles sont traitées par la société, les contrôleurs de la CNIL ont constaté que les utilisateurs des jouets ne sont pas informés des traitements de données mis en œuvre par la société. De plus, ils ne sont pas informés du fait que la société transfère des contenus de conversations auprès d’un prestataire de service situé hors de l’Union européenne".
"Si la société ne se conforme pas à cette mise en demeure dans le délai imparti, la Présidente pourra désigner un rapporteur qui proposera le cas échéant à la formation restreinte de la CNIL, chargée de réprimer les manquements à la loi, de prononcer une sanction".
Mise à jour 2018
Avec un chiffre d'affaires de 3,4 milliards d'euros en 2017, soit 239 millions de jouets vendus, "la France est le 5e acteur du marché mondial et le 2e européen. Le premier semestre ne comptant que pour 30% des ventes annuelles de jeux et jouets, les mois d'octobre, novembre et décembre sont décisifs pour le secteur. Le 4e trimestre représente près de 60% du chiffre d’affaires du marché total. Le mois de décembre, à lui seul, représente 1/3 des ventes".
"Le marché devrait être stable. Il y a eu pas mal de remous dans la distribution, ce qui rend les prévisions difficiles", a expliqué le 20 décembre 2018 Michel Moggio, le directeur général de la Fédération française des industries du jouet et de la puériculture (FJP). Cette prudence s'explique par le fait que 2017 s'était terminée par un léger repli (-0,8%), après quatre années de croissance consécutives pour le secteur".
"L'année 2018 a été marquée par le placement en redressement judiciaire de deux poids lourds de la distribution de jouets en France: Toys'R'Us en mars, puis la Grande Récré en juillet. Tous deux ont trouvé un repreneur début octobre, juste à temps pour que soient finalisées les commandes de jouets pour Noël aux fournisseurs et avant la parution des catalogues.
• La filiale française de Toys'R'Us a été cédée à la société Jellej jouets, qui réunit le fonds Cyrus Capital et l'industriel Tony Lesaffre, associés à l'enseigne Picwic.
• Quant à la Grande Récré (groupe Ludendo), son PDG Jean-Michel Grunberg a pu activer son plan de continuation grâce au soutien de la Financière immobilière bordelaise (FIB).
"La dynamique traditionnelle a donc été chahutée, mais le marché est loin de s'effondrer", selon le directeur du FJP, qui appuie sa prévision sur une "demande du consommateur qui ne fléchit pas". En plus, estime la FJP "les différentes mesures du gouvernement prises sur la fiscalité, avec notamment la baisse successive des cotisations salariales et de la taxe d'habitation, auront un impact positif sur le pouvoir d'achat des ménages français". Gageons cependant que le gouvernement saura créer une nouvelle taxe, un nouvel impôt, ou augmenter le taux d'autres taxes ou impôts...
A l'automne 2018, la Fédération française des industries Jouet-Puériculture (FJP) a lancé sa nouvelle campagne intitulée "Merci les jouets !" (#mercilesjouets). "Pour la première fois depuis 15 ans, et l’adoption de la signature « Jouer c’est la vie », cette initiative fait parler d’une seule voix l’ensemble des acteurs de la filière du jouet, fabricants et distributeurs. Créée par DDB-Blackbird, cette campagne a été imaginée autour d’un dispositif global comprenant films TV, Print et Digital. L’investissement publicitaire s’est concentré à 70% sur le média télévision, à 25% sur le digital et à 5% sur le print. #mercilesjouets Sous la forme d’une ode, la FJP rend un vibrant hommage aux jeux et jouets. L’objectif ? Remettre de la magie autour de l’acte d’achat en rappelant à tous qu’offrir un jouet, c’est offrir bien plus qu’un jouet. C’est offrir un acte d’amour, un lien intergénérationnel, un marqueur de la mémoire collective d’une famille. Et c’est aussi offrir aux enfants le plus beau moyen de développer leur imaginaire, d’apprendre, de grandir, et de se faire une place dans le monde. Alors oui, #mercilesjouets ! Cible de la campagne Les « jeunes parents » entre 25 et 40 ans avec enfants entre 3 et 11 ans ainsi que les grands-parents et tous les offrants. Période de la campagne Du 19 novembre au 25 décembre 2018. "JOUER, C’EST LA VIE !" LE MESSAGE DE TOUTE UNE FILIÈRE Ce message est destiné à porter les valeurs de jouer. L’ensemble de la filière jeux et jouets, fabricants, distributeurs, importateurs, a adopté cette signature commune et transversale : « Jouer, c’est la Vie ! »
En 2018, les jeux et jouets classiques - les billes colorées, les Lego, l'arbre magique des Klorofil du fabricant Vulli, les petites plaquettes de bois Kapla créées en 1987, les Playmobil - continuent de réjouir les jeunes générations dont ils contribuent à développer l'esprit de construction, celui de collectionneur, les plaisirs de découverte, l'émulation, etc.
La "filière jouet représentée par la FJP (Fédération française des industries Jouet – Puériculture) et la FCJPE (Fédération des Commerces spécialistes du Jouet et des Produits de l’Enfant), a organisé en partenariat avec le salon Kidexpo, la 6 ème édition des « Étoiles du Jouet » dont le palmarès a été présenté le 9 octobre 2018. Cette récompense est unique au sein de l’industrie du jouet ; c’est la seule distinction attribuée par les médias et les familles. Pour cette édition, ce sont au total 62 médias, 70 parents et 133 enfants qui ont pu voter pour les jeux et jouets innovants de l’année 2018. Ce jury a récompensé 17 jouets parmi 51 nouveautés". Parmi les jeux et jouets élus par les parents : "Le train à vapeur LEGO® DUPLO® - LEGO, Boomtrix Multiball - GOLIATH / MODELCO La gamme de jeu d’adresse parfaitement adaptée pour développer la créativité et le sens de l’analyse des enfants, Monopoly édition Tricheurs - HASBRO". Parmi ceux élus par les enfants : "Beyblade Set de Combat - HASBRO Une tour de combat pour 2 fois plus d’action : un duel face-à-face ou une bataille à 4 !, Défi nature - BIOVIVA Un jeu de cartes basé sur le principe de la bataille qui permet de mieux connaître l’étonnante biodiversité de notre planète. Et So Glow Studio - CANAL TOYS Les « calming jars » ou « mood jars » permettent aux enfants de créer tout en exprimant leurs émotions".
Le 17 octobre 2017, "Collectionneur&Chineur" a publié un hors-série, "Le guide des prix des jouets d’hier." "Autos miniatures, avions, bateaux, motos, poupées, peluches, trains, jouets mécaniques ou tirés de série télé, de BD ou du cinéma, figurines, retrogaming, Playmobil ou jeux de société de votre enfance, comment les retrouver, comment bien les collectionner et à quels prix ? L'équipe du journal a photographié et classé des centaines de jouets représentatifs du marché d'aujourd'hui. Ils ont été repérés sur des brocantes et des bourses spécialisées ou vendus en ventes aux enchères. Ils ont également été vus sur les plateformes de ventes, d'annonces et d'enchères, du Web, spécialisées en objets anciens. Ils sont accompagnés de conseils d'experts, d'avis de spécialistes, de bonnes adresses et de conseils pour bien les chiner au bon prix."
Le 21 décembre 2018, Bolero, cabinet de conseil en transformation numérique, a publié l'étude "Le match digital : qui domine le marché du jouet sur internet ?" "Déjà fragilisé par de fortes contraintes (sensibilité à la mode et au marketing, pression sur les prix, concurrence avec les jeux vidéos, forte saisonnalité…), le marché du jouet a été bouleversé par le digital. En seulement 10 ans, le e-commerce s’est accaparé 17% du marché et de nouveaux usages s’installent. Découvrez quels sont les acteurs qui tirent le meilleur parti de ces nouveaux comportements d’achat dans l’étude du cabinet Bolero ?"
"Quelques données clés sur le secteur du jouet en 2018"
"Certains types de jeux sont sur-représentés dans les recherches sur Internet, montrant une pénétration du digital plus importante mais aussi une nouvelle tendance, l’attrait des adultes pour les jeux. Les jeux de société, jeux de plateaux, puzzles pèsent ainsi 31% des recherches en ligne contre 13,9% de poids marché au réel. Certains sites e-commerce ont flairé la tendance en se positionnent sur ce créneau comme Espritjeu.com ou philibertnet.com. La catégorie des déguisements traduit elle aussi cet engouement ludique intergénérationnel et domine d’ailleurs en volume l’ensemble des catégories sur les recherches, ce qui explique là encore l’existence de sites dédiés à la vente en ligne de costumes comme deguisetoi.fr. A l’inverse, le volume de recherche des jouets premier âge est très inférieur à sa part de marché (9,4% contre 24,3%). On voit là sans doute la conséquence d’une catégorie qui n’est pas prescrite par l’enfant, trop jeune pour faire sa liste au Père Noël !
Du côté des mentions sur les réseaux sociaux, ce sont les figurines d’action et les poupées qui créent davantage le buzz, avec un volume de discussion très supérieur aux autres segments. Il est intéressant de noter que ce sont les deux catégories qui ont progressé en ventes en 2017 (respectivement de 11% et 7%), le reste du marché s’affichant dans son ensemble en repli de 0,8%".
"Les “King” de la notoriété sur le web"
Produit d’appel des familles, le jouet est un créateur de trafic en magasin pour les grandes surfaces qui se retrouve au niveau des données de notoriété. Leclerc, Carrefour, Auchan et Lidl sont les enseignes les plus associées au mot « jouet »… après Amazon et son répertoire pharaonique de jouet. Elles sont consultées spontanément par les internautes qui se rendent sur les rayons jouets en ligne de ces sites e-commerce, préparant une visite en magasin. Côté spécialistes, Toys R us, King Jouet, La Grande Récré et Oxybul sont cependant les champions de la notoriété spontanée, cumulant à eux quatre 1,6 millions de recherches mensuelles sur leur marque. Cette notoriété n’est pas corrélée au nombre de points de vente en France : Jouéclub par exemple, avec le plus grand nombre de magasins n’arrive qu’en 8ème position sur la notoriété. En revanche, Oxybul avec 6 fois moins de points de vente sort du lot en prenant la 3ème position sur la notoriété, une notoriété portée par un positionnement de « dénicheur et créateur de produits exclusifs » leur permettant de faire face aux généralistes ou aux enseignes majeures du secteur."
"Les “stars” du SEO"
"Les marques de jouet sont invisibles sur les requêtes (en fonction des catégories) des internautes (par exemple Lego ou Kappla ne se positionnent pas sur Google sur la recherche « jeu de construction »). A cause d’une digitalisation tardive, elles ont abandonné à tort le terrain des moteurs de recherche aux distributeurs. Ce sont les distributeurs de jouets qui se positionnent sur la première page de Google. Les pure-players digitaux Cdiscount et Amazon figurent eux en meilleure place pour capter ces recherches de consommateur aux côtés de deux spécialistes, King Jouet et La Grande Récré. Parmi les distributeurs physiques non spécialisés, seule la Fnac sort du lot et conforte ainsi sa stratégie récente d’élargissement de l’offre au marché du jouet."
"Les “champions” des réseaux"
"Pour tenir le choc d’un marché très imprévisible, soumis aux effets de mode et de licences, il faut sortir du lot avec une singularité forte. La donnée de citation par les internautes dans les réseaux sociaux est révélatrice des fabricants qui ont su se différencier ou se rendre incontournable. C’est le cas des 9 fabricants du palmarès ci-contre avec des stars comme Play Doh dans les jeux créatifs, Ravensburger dans les puzzles ou Barbie dans les poupées qui ont plus de 30% de part de recommandation. Championnes de la recommandation par les internautes, ces marques démontrent qu’au-delà des effets de mode, la construction d’une identité forte est payante pour performer sur le digital. Coté enseignes, les lieux de vente les plus abordés par les internautes pour leurs achats de jouets sont ToysRus, King Jouet et Carrefour avec respectivement 24%, 15% et avec 13% de part de voix."
"Les spécialistes ToysRus, King Jouet et La Grande Récré sont les grands gagnants de cet échiquier digital. Mais la bataille fait rage dans les quêtes de positions sur les moteurs face à Amazon qui les talonne. Pour les autres qui ne parviennent à exister, il reste les positions de niche (des sites qui se spécialisent dans les jeux électroniques, les figurines ou encore les jeux de société) ou le développement de produits en exclusivité (comme Oxybul). Certains ont choisi un autre chemin en modifiant complètement leur modèle. C’est le cas de PICWIC dont la chaîne de magasins s’est mutée en terrains de jeu 100 % dédié aux enfants. Les marques de jouets ayant perdu la bataille de Google, il leur faut désormais garder le leadership de la recommandation, un levier pour détecter ou lancer les tendances."
Fin décembre 2018, des reportages télévisés ont mis à l'honneur des fabricants de jeux et jouets français dotés de e-boutiques - Patamode (pâte à modeler végétale) - ou de boutiques spécialisées sur Internet : Les jouets français, bcd-jeux !, etc.
Bénéficiant d'un réel engouement auprès des enfants états-uniens les fingerlings ont été distribués au printemps 2018 en France, dans le cadre d'une campagne de communication dans les médias et sur les réseaux sociaux pour créer un buzz... Il s'agit de "petits ouistitis interactifs en plastique" à accrocher ou enrouler au bout des doigts d'un enfant, déclinés dans une gamme chromatique, en d'autres animaux - licorne, raptor, dinosaure lors de la sortie du film "Jurassic World 2" -, avec des paillettes et dotés chacun de noms spécifiques. Le "singe est doté de fonctions interactives « identiques à celles qu’on peut avoir en touchant l’écran d’un smartphone », assure le fabricant WowWee. Il se met à chanter lorsqu’on tape dans ses mains, s’endort quand on le caresse ou donne un bisou lorsqu’on l’embrasse. Et même si le prix est sensiblement plus cher qu’un hand spinner (15 € environ), il reste très abordable pour un produit robotisé. Sydney Wiseman, "la responsable du fabricant WowWee, a eu l’idée de ce petit singe en regardant la vidéo d’un ouistiti pygmée."" "Au total, entre 11 et 12 millions de Fingerlings ont été vendus en 2017, dont 800 000 au Royaume-Uni et 6,5 millions aux États-Unis. Pour la France, le distributeur mise sur 600 000 ventes en 2018".
Comme chaque année, les Palestiniens ont élevé leur niveau de violence à l'approche de la date anniversaire de la refondation de l'Etat d'Israël. Dès mars 2018, les Gazaouis ont utilisé des cerfs-volants, décorés parfois de la croix gammée, généralement liés à des engins incendiaires, pour détruire les champs et ruches israéliens, mettre le feu aux habitations des agglomérations israéliennes, etc. Ces cerfs-volants étaient souvent fournis par l'UNRWA (United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East, Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient).
Volonté d'enrayer la baisse des ventes - en 2017, le chiffre d'affaires de Mattel a diminué de 11 % à 4,9 milliards de dollars (3,9 milliards d'euros) -, de moderniser l'image de la poupée quinquagénaire, d'accompagner l'essor du numérique... En juin 2018, Mattel a lancé une poupée Barbie "ingénieure en robotique" dont une Afro-américaine. « Dans le cadre d'un partenariat pluriannuel avec Tynker [...], Mattel lançait six expériences gratuites de codage » liées à l'univers de Barbie, précisait le communiqué du géant mondial du jouet. Une page dédiée de la plateforme de jeu en ligne Tynke permet d'accéder à des leçons « conçues pour enseigner la logique, la résolution de problèmes et les éléments constitutifs du codage ». Mattel espérait ainsi voir les enfants jouer avec leur poupée ingénieure en robotique « en ligne et hors ligne ». "Pour le fabricant de jouets, basé à El Segundo en Californie, ce nouveau modèle est également l'occasion de « susciter l'intérêt des jeunes filles pour les STIM (Sciences, technologies, ingénieries et mathématiques, NDLR) ». « Avec seulement 24 % des emplois STIM occupés par des femmes », explique Mattel citant l'Economics and statistics administration américaine, le groupe espère ainsi développer des vocations". La firme américaine a aussi signé un partenariat avec l'association Black Girl Code afin de donner ses poupées durant des ateliers de robotique. Mattel a aussi édité un livre numérique, écrit avec "un professeur de sciences et de code, conçu comme une initiation aux concepts du codage" informatique.
Une directive européenne, visant à lutter contre le recours au plastique, menace gravement Ballon pub, dernier fabricant de ballons gonflables installé en Isère. " En 2021, une directive prévoit l'interdiction d'une série de produits, dont les tiges de ballons de baudruches. "La famille Bouchayer a bien essayé de réagir, mais rien n'y fait. Une directive européenne remet en cause toute son activité.
"Le dernier fabricant français ne sait pas comment les remplacer. "Les normes du jouet demandent que la tige ne puisse pas casser pas.. Si on remplace par du bois, le bois n'aura pas cette faculté. Le papier et le carton, c'est pareil. On a pas trop d'alternative", regrette Maurice Bouchayer. Un obstacle de taille, doublé d'un autre : le texte prévoit "une responsabilité élargie" des producteurs de "baudruches". Conséquence : les 60 millions de ballons que fabrique l'usine chaque année seront taxés. Pour le dirigeant, dont les produits sont biodégradables, la pilule ne passe pas. "Nous sommes assimilés à un produit polluant, alors que c'est faux. Les ballons sont produits avec la sève de l'hévéa. Le latex c'est naturel, et c'est biodégradable en très peu de temps", explique-t-il. Ballon pub et ses 40 employés, se portaient jusque là bien. Désormais, la famille implantée à Tullins depuis 30 ans ose à peine envisager l'avenir. "On est quand même inquiets. Qu'est-ce qui va se profiler demain ?", confie Aurélien Bouchayer. En désespoir de cause, les Bouchayer ont interpellé les députés européens, puis écrit au Chef de l'Etat. Sans succès... "
"Les représentations s'impriment dès le plus jeune âge et les enseignes portent aujourd'hui une vraie responsabilité". D'où l'idée de cette campagne "name & shame", pour en finir avec la segmentation genrée avec d'un côté le rose pour les petites filles et le bleu pour les petits garçons... Les magasins U qui obtiennent également un 12/20 avec cette observation : "Beaux progrès. On continue!" Dans le catalogue de l'enseigne, "vous avez tout simplement des garçons et des filles qui jouent ensemble, sans différenciation entre les pages filles et les pages garçons ou bien des pages bleu et rose". Des parents appréciaient de pouvoir trouver vite, grâce à cette distinction chromatique, les jouets pour leur fille ou pour leur garçon.
"Chez La Grande Récré, "vous avez un rayon filles et un rayon garçons". Et l'on retrouve cette même segmentation totale entre l'univers fille et l'univers garçon dans le catalogue. "Il n'y a aucune mixité dans la représentation des jouets avec des codes couleurs qui sont extrêmement discriminants... Une fois ce classement établi, les associations interpellent chacune de ces enseignes sur les réseaux sociaux ou distribuent des tracts sur le terrain. "La plupart ne répondent pas", souligne la porte-parole d'Osez le féminisme! Mais ponctuellement, des réponses sont tout de même apportées. Comme ce fut le cas avec le magasin Boulanger qui pratiquait la fameuse "taxe rose" en proposant un appareil photo rose 10 euros plus cher que l'appareil photo bleu. Par la suite, le magasin a plaidé l'erreur et a rectifié la tarification".
"En France, le sujet fait l’objet d’un rapport sénatorial en 2014. Signé par Chantal Jouanno et Roland Courteau, fait au nom de la délégation aux droits des femmes, ce rapport « formule dix recommandations pour faire des jouets la première initiation à l’égalité », et notamment éviter de « limiter la créativité des filles ».
Dans les magasins, la demande pour davantage de neutralité se fait elle aussi un peu plus audible, à commencer par celle des mères, principales clientes des magasins de jouets. « On a vu de plus en plus de mamans cherchant des aspirateurs pour leur petit garçon, gênée par le code couleur rose », rapporte Franck Mathais, porte-parole de JouéClub".
"De fait, le marché s’adapte, et on trouve aujourd’hui dans les catalogues des aspirateurs aux couleurs plus neutres. C’est aussi le cas des jeux en lien avec la cuisine. Deux raisons à cela, selon la sociologue Mona Zegaï : « Les papas se mettent plus aux fourneaux et des émissions de cuisine mettant en scène aussi bien des femmes que des hommes ont changé l’image de la cuisine. » Mais si certains jeux très segmentarisés ont repris le chemin de la mixité, d’autres sont plus que jamais phagocytés par cette dichotomie du genre. C’est le cas notamment des tablettes numériques, qui sont passées d’un genre neutre initial à une déclinaison de rose et de bleu. « D’un point de vue du consommateur, c’est une demande et absolument pas un sujet de débat », affirme ainsi Franck Mathais, de chez JouéClub. Pourquoi ? « Parce que les petites filles veulent du rose et les garçons veulent du bleu, il suffit d’aller dans les cours de récréation pour le constater », note le spécialiste".
"Dès l’âge de 3 ans, plus de 80 % des enfants sont prescripteurs dans le choix des jouets, selon les études sociologiques. Et la grande majorité se tourne spontanément vers les repères marketing « genrés », dont ils sont quotidiennement entourés. Des choix notamment confortés par les grandes licences qui cartonnent sous le sapin (Hello Kitty, Frozen et Barbie, pour les filles ; Spiderman ou Ironman, pour les garçons). « Le combat contre cette distinction de genre reste celui d’une minorité », confirme Mona Zegaï, qui rappelle que l’organisation même des magasins serait à revoir pour modifier les habitudes de la clientèle".
« On ne peut pas être trop en avance sur des sujets qui risquent de déstabiliser nos clients », confirme Franck Mathais, qui rappelle que le temps passé à faire les courses est toujours limité. « On veut lutter contre les stéréotypes, mais on ne prend pas part pour autant au combat féministe », explique de son côté l’enseigne magasins U. Mais toutes les marques « craignent aussi d’être perçues comme retardataires sur des sujets de société, notamment en étant interpellées sur les réseaux sociaux », souligne Mona Zegaï, qui constate que « quand les marques veulent évoluer, elles peuvent ». Le rôle des parents est crucial, car ils sont les premières personnes avec qui l’enfant joue. Leur rôle dans la déconstruction des discours « genrés » véhiculés par les jouets est donc primordial. Reste que le temps accordé à ces moments d’échanges diminue, selon les études. Et la sociologue Mona Zegaï de conclure : « Les stéréotypes sexistes dans les jouets sont amenés à diminuer car la société pousse en ce sens, mais nous ne sommes pas à l’abri de retours en arrière. »
« Tout a été pensé dans sa fabrication pour que Paro suscite la curiosité des patients, leur inspire confiance et les stimule,explique le docteur Salim Gherabli, gériatre coordonnateur à la maison de retraite Léon Maugé, à Verrières-le-Buisson (Essonne). Sa tête, ses grands yeux favorisent l’interaction et la communication non verbale. » Cette peluche mesure une soixantaine de centimètres et pèse 2,5 kg. Mais il ne faut pas se fier aux apparences, c’est en réalité un robot ultra-sophistiqué. Sa fourrure épaisse cache des moteurs qui actionnent ses mouvements, des capteurs mesurent la lumière environnante et les gestes, des micros détectent la tonalité de la voix et sa provenance. Toutes ces informations sont ensuite analysées par un logiciel d’intelligence artificielle qui permet à Paro de réagir de façon adaptée et de répondre à son nom."
"« Pour obtenir des résultats, nous devions savoir pourquoi utiliser Paro et surtout pour qui, explique Amélie Miret, psychologue clinicienne. Nous avons alors déterminé pour quels patients sa médiation était la plus pertinente. Certains résidents auraient été infantilisés avec cette peluche. D’autres, au contraire, la reçoivent comme un objet transitionnel qui les rassure. Ils vont parler au phoque, le caresser, le serrer contre eux et cela va les détendre et leur permettre de se recentrer. Tous ont parfaitement conscience que ce n’est pas un être vivant ». Le soignant se sert de Paro le phoque comme d’un médiateur qui lui permet de faire réagir le patient et d’entrer en communication avec lui. « Paro est un robot, un outil. Il n’est pas thérapeutique en tant que tel mais uniquement par l’utilisation réfléchie que l’on en fait », insiste la psychologue. « Paro nous permet de réduire les troubles du comportement liés à l’anxiété, à l’agressivité et à la déambulation,complète le docteur Gerhabli. Mais au-delà, cela peut aussi nous aider à alléger les traitements, à baisser la sédation pour certains malades. »
Fin décembre 2018, à Madrid (Espagne), le chef de mission adjoint à l'ambassade d'Israël en Espagne, Assaf Moran, a visité en famille l'exposition « I Love Lego » au Palacio de Gaviria. Il s'est indigné devant une scène élaborée avec des briques Lego et représentant des soldats qui portaient des uniformes arborant le drapeau israélien et visaient, avec leurs armes, des civils. Il a rendu publique son indignation. Le musée a désigné le panneau expliquant la scène : « L’opération Vengeance est un diorama spectaculaire (modèle 3D) d’un événement historique qui s’est déroulé en 1945 à Priuli, dans le nord de l’Italie. La scène reconstruite symbolise les attaques de vengeance menées par les brigades antinazies ». Mais le diplomate israélien a argué que l'Etat d'Israël a été refondé trois ans après ces faits, et que l'exposition déformait l'histoire tout en induisant les visiteurs en erreur.
« Il y a un double mensonge ici. Premièrement, l’exposition montre des soldats israéliens pointant leurs armes sur des civils sans fournir de contexte. Par conséquent, les visiteurs de l’exposition perçoivent Israël comme un État violent et agressif. Secundo, [ce panneau] offre une sorte de justification à l’exposition, sauf qu’elle est entièrement fausse et ne justifie certainement pas le drapeau israélien à un moment où l’État juif n’était pas encore établi. Si des soldats ont mené des attaques pour se venger des nazis, ils ont revêtu des uniformes britanniques », a déclaré Assaf Moran. Et le musée madrilène a enlevé toute mention d'Israël.
Mise à jour 2019
"Noël 2019 : l’année du réenchantement pour le marché du jouet !" selon la Fédération française des industries Jouets-Puériculture (FJP). "Le secteur du jouet prévoit dans sa hotte de Noël 2019 un rebond de la consommation, après un repli de 5 % sur l’année 2018. Une embellie justifiée en partie par les 5 derniers mois de croissance consécutive qui ont enregistré une hausse de 3 %* par rapport à 2018, et renforcée par une offre produit très renouvelée pour cette fin d’année.
Autant de signaux positifs et « annonciateurs » d’un beau Noël 2019.
Après un premier trimestre difficile, le marché du jouet a connu un printemps et un été favorables portant la croissance à fin septembre à +1 %. Cette croissance a été générée par la forte hausse des ventes de 4 catégories : les poupées (+23 %), les jeux de société et puzzles (+13 %), les peluches (+10 %) et figurines d’action (+14 %).
Le phénomène de collection a porté le marché : les fabricants ont lancé de nombreuses gammes, souvent soutenues par des videos sur les réseaux sociaux, qui sont appréciées par les enfants qui, selon la nature du jouet, se les échangent ou se mesurent les uns aux autres.
Pour Noël, la technologie au service de l’expérience de jeu.
Pour cette fin d’année, se retrouveront au pied du sapin de nombreuses nouveautés utilisant la technologie dans le but d’enrichir l’expérience de jeu. La tendance est à une technologie «soft » et transparente : produits connectés, figurines ou peluches interactives et intégration de la réalité augmentée proposent de nouvelles façons de jouer aux enfants.
Selon le baromètre IDM Families-FJP de mars 2019, 48 % des enfants de 3-11 ans utilisent des jeux/jouets connectés et même 72 % chez les 6-8 ans. Les 3-11 ans, sont eux 63 % à les apprécier.
Les jouets sous licence à la relance.
Les puissantes sorties de films familiaux au 4e trimestre (La Reine des neiges 2 ou Star Wars, entre autres) sont autant d’occasions de booster les achats de produits sous licence qui représentent plus du quart du marché du jouet.
Cette progression devrait également être amplifiée par la consommation des « Kidultes », des adultes nostalgiques de l’enfance et qui collectionnent des jeux et des jouets notamment sous licence.
Des conditions économiques plus favorables aux achats de Noël.
La restructuration achevée des enseignes de commerce spécialisées en jouet, l’augmentation continue des ventes de jouets via le commerce online (qui devrait représenter près de 30 % des achats sur cette fin d’année), la politique gouvernementale de relance du pouvoir d’achat, seront autant de facteurs économiques positifs qui devraient avoir des répercussions sur la consommation de jouets à Noël.
L’ensemble de la filière a signé le 24 septembre dernier la charte pour une représentation mixte dans le jouet. « Cette charte d’engagements vise à lutter contre les stéréotypes de genre dès le plus jeune âge afin de susciter davantage de vocations chez les jeunes femmes et à lutter contre les préjugés qui peuvent les détourner des univers scientifiques dès l’enfance. Au travers de cette charte, l’ensemble de la filière jouet s’engage à fournir des efforts mesurables pour améliorer la représentation mixte des jouets. Les acteurs du jouet ont à coeur de proposer des jouets permettant à chaque enfant de développer ses aptitudes, d’éveiller sa curiosité et de gagner confiance en lui. » - Florent Leroux, Président de la FJP.
*chiffres panel NPD arrêtés au 23 septembre"
« Merci les Jouets », la campagne de communication de la filière jouet, fait son cinéma !
"Lancée en 2018 par la Fédération française des industries Jouet-Puériculture, la campagne de communication de la filière jouet #mercilesjouets revient en 2019 ! Cette initiative, qui rend un vibrant hommage aux jouets et qui a été appréciée par 86 % des parents, fait parler d’une seule voix l’ensemble des acteurs de la filière du jouet : fabricants et distributeurs.
Offrir un jouet, c’est offrir bien plus qu’un jouet. C’est offrir aux enfants le plus beau moyen de développer leur imaginaire et leur créativité, d’apprendre, de grandir sereinement dans le monde qui les entoure et de se faire une place dans la société. C’est aussi offrir un acte d’amour, un lien intergénérationnel, un marqueur de la mémoire collective d’une famille.
Cette année, la campagne se décline au cinéma à l’occasion de la sortie des grands films famille en fin d’année, ainsi qu’en print et digital. Rendez-vous en salle à partir du 16 octobre ! #mercilesjouets"
En 2019 : conseils d'achat et d'utilisation de la CNIL concernant les jouets connectés, 60e anniversaire de la poupée Barbie, poupées "neutres" de Mattel, recherche de jouets et jeux éco-responsables ou "verts" (green), polémique autour de l'édition "socialiste" du Monopoly, les Playmobil inspirent syndicaliste et Internautes sur les réseaux sociaux, jouets de ministres...
Le 16 décembre 2019, la CNIL a publié ces conseils pour sécuriser les jouets connectés. "De plus en plus populaires, les jouets connectés soulèvent de nombreuses questions, notamment concernant l’importance des données collectées auprès des enfants et leur sécurisation. La CNIL vous aide à faire le point.
Qu’est-ce qu’un jouet connecté ?
Les jouets connectés prennent la forme d’objets d’apparence anodine (poupées, robots, montres connectées, babyphones, consoles, etc.) qui collectent des informations et les envoient par ondes radio (Bluetooth, Wi-Fi) et sur Internet.
Y-a-t-il un enjeu pour la vie privée ?
Comme pour tout objet connecté, l’utilisation mal contrôlée ou non sécurisée d’un jouet connecté peut confronter son utilisateur à diverses problématiques. Les communications et les données collectées par un jouet connecté peuvent potentiellement être :
- utilisées à des fins de ciblage publicitaire ;
- détournées par un individu malveillant, par exemple à des fins d’escroquerie, d’usurpation d’identité ou de harcèlement.
Le «jardin secret» de l’enfant est-il remis en question ?
Certains jouets offrent une plateforme sur laquelle les parents peuvent écouter, voire réécouter les conversations que les enfants ont avec leurs objets. Si les parents peuvent ainsi mieux contrôler les données qui sont stockées en ligne, ils peuvent aussi écouter toutes les confidences de leurs enfants. Une pratique qui peut potentiellement nuire à la vie privée de l’enfant ou affecter le rapport de confiance qu’il entretient avec ses parents.
Comment sécuriser son jouet avant de le donner à l’enfant ?
Être très vigilant concernant les possibilités de connectivité offertes par le jouet :
- vérifier a minima que le jouet ne permet pas à n’importe qui de s’y connecter, par exemple en vérifiant que son appairage avec un smartphone ou sur Internet nécessite un bouton d’accès physique au jouet ou l’usage d’un mot de passe ;
- changer le paramétrage par défaut du jouet (mot de passe, code PIN, etc.) ;
- sécuriser l’accès à votre smartphone et à votre box internet au moyen d’un mot de passe ;
- sécuriser l’accès au compte en ligne attaché au jouet par un mot de passe fort et différent de vos autres comptes ;
- vérifier que l’objet dispose d’un voyant lorsqu’il est en écoute ou en transmission d’informations sur Internet ;
- se renseigner pour vérifier que le jouet ne présente pas de vulnérabilités déjà connues et facilement accessibles ;
- effectuer régulièrement les mises à jour de sécurité.
En dire le moins possible au moment de l’inscription : si l’ours en peluche ou la poupée rassurent visuellement les parents, ses capteurs peuvent néanmoins collecter des données sensibles comme des photos ou des conversations intimes.
- Dès l’inscription, ne communiquer que le minimum d’informations nécessaire au service (par exemple, donner une date de naissance aléatoire si le système a besoin de déterminer un âge) ;
- créer une adresse mail spécifique pour les jouets utilisés par l’enfant ;
- utiliser au maximum des pseudonymes au lieu du nom/prénom ;
- n'activez que les fonctions dont vous avez réellement besoin.
Déconnecter le jouet / effacer les données :
- éteindre le jouet quand il ne sert pas ou pour éviter de capter des données sensibles ;
- s’assurer de la possibilité d’accéder aux données et de les supprimer ;
- désactiver le partage automatique sur les réseaux sociaux ;
- effacer ses données sur le jouet et sur le service en ligne associé lorsqu’il n’est plus utilisé.
Les fabricants ont-ils des obligations en termes de sécurité ?
Les fabricants ont une obligation de sécuriser les informations collectées. L’article 121 de la loi informatique et libertés prévoit que le fabricant "est tenu de prendre toutes précautions utiles, au regard de la nature des données et des risques présentés par le traitement, pour préserver la sécurité des données et, notamment, empêcher qu’elles soient déformées, endommagées, ou que des tiers non autorisés y aient accès".
Quels conseils avant d’acheter ?
S’informer avant d’éventuellement acheter un tel dispositif :
Méfiance sur les montres à bas coût ! Un jouet connecté proposé à faible coût peut faire passer la vie privée au second plan et proposer des solutions techniques peu ou mal sécurisées. Consultez notre infographie sur les problèmes de sécurité que peuvent poser certains jouets connectés.
Transparence sur les données collectées et leur hébergement. Les conditions d’utilisations sont-elles en français et compréhensibles ? Les données sont-elles réutilisées à d’autres fins ou transmises à des partenaires ? Les données sont-elles hébergées en Europe ou dans un pays tiers moins disant en matière de protection des données ? Existe-t-il des coordonnées ou une adresse de contact du fabricant pour exercer ses droits concernant les données personnelles ?
La sécurité avant tout ! Peut-on contrôler les données collectées, désactiver certaines fonctions comme la géolocalisation ? Peut-on protéger l’accès à l’appareil et aux services associés (application mobile, site web) grâce à un mot de passe solide ou un mode d’authentification complémentaire ?
En cas de doute, préférez un achat physique auprès de vendeurs spécialisés en mesure de vous faire tester et de vous conseiller techniquement. Consultez également les bancs d’essais proposés par les associations de consommateurs, les commentaires des internautes dans les magasins d’application et plus largement les forums d’utilisateurs."
Privilégier les jeux et jouets en bois par rapport au plastique décrié ne suffit pas à certains parents "éco-responsables" à la démarche globale, attentifs à l'essence du bois, à l'emballage, à l'origine géographique, etc. "En 2009, dans son spectacle «Mother Fucker», Florence Foresti faisait déjà allusion aux dilemmes des parents concernant les jouets en bois, sur un mode humoristique mais qui sentait le vécu... Le parent doit s'armer de patience pour défricher dans les monceaux de joujoux celui qui remplira un cahier des charges écolo... Sans cracher sur le plastique (les Lego ne sont-ils pas le rêve des petits et des grands?), force est de constater que l'immense majorité des jouets en plastique sont produits en Asie (en Chine principalement), que leur acheminement jusqu'en Europe alourdit la facture carbone, à quoi s'ajoutent une durée de vie moindre, un recyclage plus difficile et coûteux et, d'un point de vue éthique, un flou autour des conditions sociales de production. Bref, si le plastique était «fantastique» dans les années 1990 pour les rockeurs d'Elmer Food Beat, il est devenu «dramatique», comme le clame aujourd'hui le même groupe dans une version updatée".
"Pour les parents soucieux de la dégradation de l'environnement, il faudrait donc miser sur le bois. Plus durable, plus sain, plus local, le bois semble constituer un rempart au tout-plastique polluant. Mais encore faut-il lire les étiquettes attentivement car tout n'est pas rose au pays verdoyant du bois. Comme l'avait démontré un numéro de «Cash investigation» («Razzia sur le bois» en janvier 2017), la filière est loin d'être transparente. Labels bidon, déforestation de zones protégées, travail des enfants, démêler le bon bois de l'ivraie n'est guère chose aisée. Deux labels se partagent le marché :
• Le FSC (Forest Stewardship Council), organisation internationale non gouvernementale et à but non lucratif, agglomère des associations (WWF, Greenpeace...), des communautés indigènes, des industriels, des chercheurs et chercheuses ou encore des exploitants forestiers. Plutôt tournée vers la protection des forêts tropicales à l'origine, l'organisation a, depuis sa création en 1993 dans la foulée du Sommet de la Terre à Rio, étendu ses activités en Europe. Le FSC est LE label connu dans le monde entier.
• Le PEFC (programme de reconnaissance des certifications forestières) attribue des certificats de gestion durable à la filière sylvicole. Toutefois, il a été mis à mal par Élise Lucet dans l'épisode «Razzia sur le bois», pointant la labellisation erronée en domaine forestier de lieux insolites (parking, aérodrome, réacteurs d'une centrale nucléaire). Cette défaillance a quelque peu détérioré l'image du PEFC qui a depuis renforcé ses règles d'admission au programme et ses contrôles..."
"Mais la course au jouet éco-responsable ne s'arrête pas là! Car même si le jouet est en bois labellisé, encore faut-il qu'il soit réalisé avec du bois massif. En effet, pour réduire les coûts de production, de nombreux jouets sont fabriqués avec du bois aggloméré, c'est-à-dire des particules de bois solidifiées par des colles contenant le plus souvent du formaldéhyde. Et là, le parent qui n'a pas fait bac S prend peur. Voilà que la chimie s'invite dans son jouet en bois. Et le formaldéhyde n'est pas n'importe quoi. Aussi connu sous le nom de méthanal, il est considéré par le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) comme une substance cancérogène avérée pour l'homme (groupe 1). Depuis 2011, le CIRC a déposé auprès de l'Agence européenne des substances chimiques une proposition de requalification du formaldéhyde, celui-ci étant considéré jusqu'à maintenant comme cancérogène supposé chez l'homme (groupe 1B). Pas de modification pour l'instant."
"Bien que la substance ne soit pas immédiatement dangereuse lorsqu'elle est inhalée, elle peut provoquer des irritations des voies respiratoires et engendrer à moyen terme des allergies respiratoires ou de l'asthme (les allergies respiratoires ont doublé en France en vingt ans et le fait qu'un individu enfant ou adulte passe près de 80% de son temps en intérieur montre qu'il faut considérer les lieux fermés comme des espaces à risques). Réduire la présence du formaldéhyde (et d'autres substances du même acabit) dans l'environnement domestique d'un enfant est donc un enjeu de santé".
"Une fois que le parent a localisé un jouet en bois, label à l'appui, qu'il en a vérifié la qualité (massif et non aggloméré), il doit encore approfondir son analyse du joujou pour connaître le type de bois. Quel intérêt à se casser la tête pour offrir un objet éco-responsable si l'essence vient du fin fond de l'Indonésie ou du Brésil et a donc pris l'avion ou un cargo pour arriver sur son lieu de transformation?
Bien choisir l'espèce est donc important. Pas de bambou ou d'hévéa qui poussent en Asie. Il faut privilégier le bouleau, le chêne, l'érable, le peuplier ou encore le pin."
"Un jouet en bois, c'est bien joli mais après avoir été façonné, il doit subir une ultime étape: vernissage ou peinture. Et de nouveau, la chimie s'invite dans l'équation. Hormis les labels (CE, pour Conformité européenne, garantit le minimum syndical en matière de normes; Öko-Test Magazin compare les impacts sanitaires et environnementaux de nombreux produits; l'ange bleu, label allemand considéré comme ayant l'un des cahiers des charges les plus stricts au monde), pour les substances chimiques c'est la norme EN 71-3 qui doit attirer l'attention du parent. Elle spécifie les exigences envers dix-neuf composants chimiques dont l'aluminium, l'arsenic, le cuivre, le plomb ou encore le mercure."
"Évidemment, on peut court-circuiter le problème chimique en choisissant des jouets bruts ou traités avec des peintures à base d'eau et sans vernis. Enfin, pour éviter de réduire à néant ou presque tous ces efforts pour offrir un jouet en bois écologique, la question du conditionnement est la cerise sur le gâteau. Un pochon en tissu plutôt qu'un emballage carton. Une boîte en carton réutilisable plutôt qu'un papier cadeau jetable."
"Peu présentes dans les magasins de jouets classiques, les marques françaises qui jouent le jeu du jouet en bois écologique, respectueux de l'environnement, recyclable et pérenne ont trouvé avec internet un réseau de vente alternatif. Une consolation pour le parent-combattant dont le parcours jonché de difficultés se fera au moins dans le confort d'un fauteuil."
Le 13 août 2019, la firme Mattel a annoncé la sortie le 18 novembre 2019 de trois Barbies à l'effigie de personnages d'"Un nouvel espoir" (épisode 4) de la série "Star Wars" : la princesse Leia, Dark Vador et R2-D2. Une association Mattel et Disney. Le prix de chaque poupée ? 100 dollars, soit 89 euros. "La poupée Dark Vador est une réussite avec cette cape noire et ses longues bottes. Sans oublier son sac à main orné des célèbres boutons de l'armure du Seigneur des Sith. Mention spéciale pour la version Barbie de R2-D2. La poupée porte une tenue aux couleurs blanche et bleu, comme le fidèle droïde de la famille Skywalker. Les admirateurs et admiratrices des macarons de Carrie Fisher dans Un nouvel espoir seront aussi ravis de la poupée à l'effigie de la princesse. Dans tous les cas, ces trois Barbies sont loin des clichés qu'a pu véhiculer le célèbre jouet Mattel."
Le 25 septembre 2019, Mattel a twitté : "A without labels means everyone is invited to play. Welcome to #CreatableWorld, where we let toys be toys so kids can be kids. #AllWelcome. Shop now: http://bit.ly/CWBlackBH". "C'est « une ligne de poupées créée pour s'émanciper des étiquettes et inclure tout le monde », déclare ainsi Mattel. Mais le patron du géant du jouet américain précise par ailleurs au magazine Time que son entreprise ne faisait « pas de politique ». Et Richard Dickson d'expliquer : « Nous respectons les décisions des parents sur la manière dont ils souhaitent élever leurs enfants. Notre rôle est seulement de stimuler l'imagination ».
« Creatable World » ("Monde créable", réalisable, susceptible de création) "propose une série de sept figurines ni fille, ni garçon, ou un peu des deux. C'est en fait l'enfant qui, grâce aux accessoires fournis, pourra donner un genre ou non à sa poupée. Concrètement, ces nouveaux jouets Mattel sont donc entièrement personnalisables, avec des perruques de cheveux longs ou courts, ou encore avec des jupes, des shorts ou des pantalons. Ils ne représentent d'ailleurs pas un adulte, mais un enfant âgé de 7 ans, qui ne montre sur son corps ou son visage aucun élément distinctif pouvant le rendre fille ou garçon. Ces figurines, vendues 29,99 dollars l'unité (environ 27 euros), sont donc destinées aussi bien aux filles qu'aux garçons, mais aussi aux enfants ou adolescents qui se définissent comme « gender fluid », transgenres ou non-binaires."
En France, en juin 2019, Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'Etat à l'Economie a voulu "mettre fin aux stéréotypes de genre véhiculés par les jouets afin de susciter davantage de vocations scientifiques chez les jeunes femmes. Bercy veut faire évoluer les jouets pour favoriser la mixité chez les ingénieurs". D'une part, il y a "les jeux scientifiques, et ça doit être aussi attractif pour les filles que les pour les garçons", a déclaré la secrétaire d'Etat à l'issue d'une rencontre à Bercy avec des professionnels de la filière et des associations de consommateurs. D'autre part, toutes les images de petites filles "qui sont liées à des représentations d'ingénieurs, de chimistes, de scientifiques n'ont rien de naturel culturellement aujourd'hui", a-t-elle poursuivi. "Dans un magasin, la première question qu'on vous pose après vous avoir demandé quel âge a l'enfant pour son cadeau, c'est 'est-ce que c'est une petite fille ou un petit garçon?'", au lieu de s'enquérir de ses centres d'intérêt, constate la ministre. Dans le monde des jeux, "la petite fille naturellement est dans un univers bien tenu où elle a accès à tout ce qui est 'éléments de la maison', et le petit garçon est projeté plutôt vers l'extérieur, dans un certain nombre de jeux souvent associés à l'action, voire à assumer des responsabilités", a encore expliqué Agnès Pannier-Runacher. Pour faire évoluer une situation où les filles se dirigent peu vers les carrières scientifiques, alors qu'elles ont de meilleures notes dans ces matières au bac, "il faut que ce ne soit pas perçu comme quelque chose d'inadapté, d'inapproprié", selon la ministre."
"Alors que 46,5 % des élèves de terminale S étaient des filles en 2016-2017, elles représentaient moins d'un tiers (27,2%) des effectifs des écoles d’ingénieurs à la rentrée 2017-2018 et moins de 10 % dans les écoles du secteur du numérique ou de l’informatique. Au rythme actuel de féminisation, il faudrait attendre 2075 pour obtenir l’égalité femmes-hommes dans ces formations selon une projection du ministère de l’Enseignement supérieur".
"A cette fin, l'Union des annonceurs a travaillé à une "grille de lecture des préjugés", pour aider à une prise de conscience tandis que les fabricants peuvent agir sur le contenu des jouets, qui ont un taux de renouvellement très élevé de 40% par an. Par ailleurs "l'emballage est très genré par les couleurs ou la représentation" sur les boîtes et "vous avez une façon sur les emballages de donner envie aux petites filles d'aller à contre-sens" des clichés, estime encore Agnès Pannier-Runacher. Enfin, des distributeurs vont accepter que des associations spécialisées examinent leurs catalogues qui vont bientôt être sous presse pour les fêtes de fin d'année, afin d'y dépister la présence d'éventuels préjugés de genre."
“Quand on est ministre, il faut rester un peu pirate.” Durant l’émission “Au Tableau!!!”, Christophe Castaner, ministre de l'Intérieur du gouvernement d'Edouard Philippe durant la Présidence d'Emmanuel Macron, "avait présenté un objet quelque peu particulier aux enfants : un Playmobil géant offert par ses deux filles. Il expliquait alors que la statue de plastique, un pirate équipé d’un sabre de corsaire, d’un casque à tête de mort et d’une marinière rouge et jaune trônait dans son bureau de la place Beauvau, comme un symbole."
"Mais quand le ministre et son objet “décalé”, comme il le qualifie lui-même sont photographiés sous les ors de la République, la scène provoque quelques moqueries. L’image, publiée en illustration d’un article du JDD intitulé “Christophe Castaner, un ministre de l’Intérieur critiqué mais protégé” ce 16 juin 2019 a en effet particulièrement inspiré les internautes. Comme vous pouvez le voir ci-dessous, des petits plaisantins ont fait le rapprochement avec la sortie du ministre en boîte de nuit un soir de mars 2019. D’autres relèvent avec humour le slogan de la célèbre marque, à savoir “En avant les histoires”. Symbolique, selon eux, des difficultés du ministre de l’Intérieur soumis à de nombreuses polémiques depuis son arrivée place Beauvau, de la gestion du maintien de l’ordre à ses “fadaises” sur l’affaire Alexandre Benalla".
Depuis le 5 décembre 2019, des syndicats d'entreprises publiques - SNCF, RATP, etc. - ont lancé un mouvement de grève en signe de leur opposition au projet de réforme des retraites que souhaitent faire adopter le Président de la République Emmanuel Macron et le gouvernement du Premier ministre Edouard Philippe. Le 14 décembre 2019, dans l’émission Le brunch de l’info, sur LCI, un débat a opposé Marie-Christine Verdier-Jouclas, la députée du Tarn La République En marche (LREM), à Rémi Aufrère-Privel, secrétaire général adjoint de la CFDT cheminots, au sujet des oublis de Jean-Paul Delevoye sur sa déclaration d’intérêts à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). « C’est la première fois que je vois un Playmobil faire une pirouette », a persiflé Rémi Aufrère-Privel. "C’est moi que vous traitez de Playmobil ?", a interrogé Marie-Christine Verdier-Jouclas. Elle a exprimé son indignation sur Twitter : "Le syndicaliste de la @cfdtcheminots, @raufrere, me traite de "playmobil" en plein plateau sur @LCI ! Quel manque de respect ! Savez-vous ce qu'est la courtoisie Monsieur ? A priori non ! Cela ne vous valorise pas ni ceux que vous représentez ! #Retraites". Un Internaute a ironisé : « On la qualifie de playmobil et ça lui heurte Légo ».
Le 24 décembre 2019, alors que le Président Emmanuel Macron n'avait pas adressé ses vœux pour Noël, Marlène Schiappa a twitté en illustration d'une photo d'elle devant un sapin décoré et tenant entre ses mains une poupée Disney de la figure mythique polynésienne Vaiana : "Bon réveillon à toutes & tous, joyeux Noël🎄! Pensées spéciales à ceux qui sont loin de leurs proches ou rejetés. Paix et amour. Pace e salute." Ce qui lui a valu ce commentaire désobligeant d'un Twitto : "Duckface, poupée, posters de karatékas... Bienvenue dans la chambre d'ado de notre secrétaire d'Etat à l'égalité homme-femme. Oui c'est ça qui nous dirige. Non elle n'a jamais quitté les problématiques du collège. Oui c'est un sérieux problème de maturité. Joyeux Noël".
Mise à jour 2020
Les jeux de société connaissent un engouement depuis quelques années. Des magasins spécialisés se dotent de salles pour que leurs clients y jouent. Des aficionados s'y adonnent dans des bars.
En août 2020, sous la pression d'associations de victimes d'incestes et du secrétaire d’État chargé de l’enfance et des familles Adrien Taquet, Amazon a retiré de sa plateforme la commercialisation de « poupées sexuelles qui ont l’aspect d’un jeune enfant ». Adrien Taquet a twitté le 17 août 2020 : "Bannir la pédocriminalité de notre société est la responsabilité de chacun". Il a précisé qu'Amazon s'est engagé à demeurer vigilant.
Durant la pandémie de coronavirus au printemps 2020, le gouvernement a imposé la fermeture des magasins de jouets.
Lors du deuxième confinement, à l'automne 2020, il a aussi ordonné leur fermeture. Pour éviter une concurrence déloyale, des grands surfaces ont interdit d'accès leur rayon de jouets pour enfants. Par contre, les jouets pour les animaux domestiques étaient en libre accès, car considérés comme essentiels !?
Il n’est jamais trop tôt pour déconstruire les stéréotypes liés au genre.
Mise à jour 2021
En 2021 : succès durable des jeux de société, exposition "En avant les métiers de la Gendarmerie, en Playmobil®", campagnes pour "dégenrer" les jouets, engouement pour les jouets « pop-It », choix de la location de jouets au lieu de leur achat, part croissante des adolescents et jeunes adultes dans le marché des jouets, ruptures de stocks...
"Lego a décidé de lancer une collection nommée “ Everyone is awesome” (“Tout le monde est génial”) qui rend hommage aux luttes et aux mouvements LGBT +. Onze nouvelles mini-figurines aux couleurs de l’arc-en-ciel verront ainsi le jour ce mois de juin qui marque le début du « mois des fiertés ». La marque Lego souhaite ainsi célébrer les individualités de chacun, en mettant en avant la diversité. Cette nouvelle collection propose des jouets aux couleurs arc-en-ciel, symbole de la communauté LGBT +, mais également des figurines noires et marron, pour symboliser la diversité des origines et couleurs de peau du mouvement".
"Après le succès de "La gendarmerie toute une histoire en Playmobil®" le Musée de la gendarmerie nationale, à Melun, a relancé l’opération avec l’exposition "En avant les métiers de la Gendarmerie, en Playmobil®" (3 juillet-5 septembre 2021) afin de "découvrir, dans un espace de 200 m², l’actualité et les spécialités de l’Institution mises en scène avec les célèbres figurines à travers 12 dioramas thématiques réalisés avec les figurines Playmobil® : la Garde Républicaine et ses missions, la gendarmerie mobile en maintien de l’ordre lors d’une manifestation, le GIGN pendant une prise d’otages, la Gendarmerie maritime en intervention en pleine mer, la formation des élèves ou encore toutes les spécialités comme les maîtres de chiens, les pilotes d’hélicoptères, etc.
"Réalisées à partir de figurines issues de la collection privée de Dominique Béthune, collectionneur et organisateur d'expositions, les scènes présentées sont composées d’éléments de décor déjà existants dans la gamme parfois personnalisés pour être au plus proche de la réalité. Quant aux figurines, elles sont également des modèles recomposés à partir d’éléments d’autres figurines pour refléter au mieux les silhouettes réelles des gendarmes, qui rappelons le n’existent pas de série chez Playmobil®. Lorsque des accessoires ne peuvent pas être glanés sur d’autres figurines, Dominique Béthune les réalise au moyen d’une imprimante 3D après les avoir modélisé sur ordinateur. Ainsi plusieurs heures sont nécessaires pour imprimer une coiffure."
En octobre 2021, la firme American Girl a proposé dans sa collection de poupées Cultural Celebration des figurines aux tenues et accessoires pour des fêtes religieuses : le Nouvel An lunaire (fête chinoise), l'Eid al-Fitr, Diwali (fête dans le monde indien), Hanukkah (fête des Lumières), Noël (naissance de Jésus Christ) et Kwanzaa (fête des Afro-Américains). Pour l'Eid al-Fitr, la poupée musulmane porte le foulard islamique, hijab, un pantalon sous une longue tunique.
"La Fédération des industries Jouet-puériculture (FJP), la Fédération des Commerces spécialistes de Jouets et Produits de l’Enfant (FCJPE), l’Association des Créateurs Fabricants de Jouets Français (ACFJF) et la Fédération du Commerce et de la Distribution (FCD) ont co-signé lundi 29 novembre, en présence d’Agnès Pannier-Runacher, Ministre déléguée auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance, chargée de l’Industrie, Elisabeth Moreno, Ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Égalité des chances, et Adrien Taquet, secrétaire d'État auprès du ministre des Solidarités et de la Santé, chargé de l'Enfance et des Familles, la 3e édition de la Charte pour une représentation mixte des jouets. Cette charte d’engagements vise à lutter contre les stéréotypes de genre dès le plus jeune âge afin de susciter davantage de vocations chez les jeunes femmes et à lutter contre les préjugés qui peuvent les détourner des univers scientifiques, ou de certaines filières de formation, dès l’enfance."
« L’ensemble de la filière souhaite que tous les jeux et jouets soient les plus attractifs et inspirants possible, autant pour les petites filles que pour les petits garçons, sans distinction aucune. Depuis la signature de la première édition de la Charte en 2019, les fabricants ont à coeur de réaffirmer leur engagement en faveur de la mixité et de poursuivre leurs efforts dans ce domaine, que ce soit dans le cadre du développement des produits ou de leur promotion (concepts, packaging, publicité) » constate Christophe Drevet, Directeur Général de la FJP.
« Les fabricants et créateurs de jouets français ont depuis deux ans fait de grands efforts sur la mixité des jouets aussi bien les packagings que dans les couleurs. Les catalogues de cette année en témoignent. Nous continuons dans cette voie et nous allons développer dans la mesure du possible plus de jeux scientifiques aussi bien pour les garçons que pour les filles. C’est pour cela qu’au nom de l’ACFJF j’ai signé la charte ce jour », explique Alain Ingberg, Président de l’ACFJF.
"Cette nouvelle édition est en effet l’occasion de revenir sur le développement des jouets scientifiques qui font la promotion et valorisent les filières et métiers liés aux STIM (Sciences, Technologie, Ingénierie et Mathématiques) auprès de tous les enfants, filles et garçons."
« En renouvelant cette charte, la distribution spécialiste du jouet réaffirme son engagement en faveur du combat citoyen pour la parité homme femme, grande cause du quinquennat du président de la République, et la lutte contre les stéréotypes dès le plus jeune âge. Par la sélection de nos produits, la présentation de nos catalogues et de nos sites internet, l’agencement de nos magasins, ou le discours porté par nos vendeurs conseils, nous sommes attentifs à ce que chaque enfant puisse construire sa personnalité librement et s’ouvrir à tous les possibles. Le rêve des enfants de devenir grands ne doit pas être limité », ajoute Romain Mulliez, Co-Président de la FCJPE.
« Avec la signature de cette 3e édition de la Charte pour une représentation mixte des jouets, les distributeurs, aux côtés de leurs partenaires fabricants et institutionnels, réitèrent leur engagement à permettre à chaque enfant de se voir représenter dans tous les types de jouets, sans considération de genre. Cet engagement se traduit au niveau des jouets eux-mêmes mais aussi dans les rayons des magasins, dans les catalogues et sur les sites internet des distributeurs. Dans tous ces domaines, les efforts se poursuivront en 2022 » conclut Jacques Creyssel, Délégué Général de la FCD.
"Les acteurs du jouet ont à coeur de proposer des produits permettant à chaque enfant de développer ses aptitudes, d’éveiller sa curiosité et de gagner confiance en lui. La signature de cette Charte s’intègre dans cette démarche, comme en témoigne le Livre Blanc « Le jeu, indispensable au développement de l’enfant ». L’ensemble de la filière poursuit donc son travail de reconnaissance du jeu et du jouet comme outil d’épanouissement et de développement pour chaque enfant".
En décembre 2021, l'ONU (Organisation des Nations unies) Femmes, "organisation de l’ONU consacrée à l’égalité des genres et à l’autonomisation des femmes dans le monde entier", a lancé une campagne, notamment sur les réseaux sociaux, afin de détruire les préjugés. Cette campagne a été reprise par l'ONU Femmes Maroc. Le 27 décembre 2021, elle a twitté : « Il n’est jamais trop tôt pour déconstruire les stéréotypes liés au genre. »
Des internautes ont commenté ce twitt en rappelant la lutte des femmes afghanes pour leurs droits bafoués par les Talibans. D'autres ont relevé la présence sur l'affiche de cette campagne d'un jouet unissant le croissant et une étoile à cinq branches, symboles islamiques.
Curieusement, Marlene Schiappa, ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur, chargée de la Citoyenneté, portait un masque rose, alors que les hommes l'entourant avaient un masque bleu.
Par souci d'économie dans une période fragilisée par le coronavirus, "pour éviter d'accumuler, gagner de la place ou par soucis écologique, le business de la location se développe et fait des adeptes parmi les parents".
"Les ventes de jeux et de jouets pour les plus de 12 ans – une cible que les professionnels appellent les « kidultes » – ont représenté 30 % du marché en valeur en France entre janvier et septembre, selon les données de l’institut NPD."
"Trois Fédérations - la FJP (Fédération Française des Industries Jouet-Puériculture), la FCJPE (Fédération des Commerces spécialistes du Jouet et des Produits de l’Enfant), l’UNEJ (Union Nationale des Entreprises de Gros Importation, Exportation en Jouets) - qui couvrent l’ensemble de la filière jouet se sont unies pour défendre et promouvoir toutes les valeurs du jeu et du jouet ainsi que leur importance dans le développement et l’épanouissement des enfant dans notre société. De cette union est né “Merci les jouets”.
"Dans ce Livre Blanc, réalisé par la FJP avec le soutien de la FCJPE* et de l’ACFJF**, nous vous présentons en quoi le jeu est une nécessité pour l’enfant et d’autant plus en temps de crise, comment les jouets peuvent servir à améliorer l’expérience de jeu et quelle place doit prendre le temps de jeu dans le quotidien des enfants.
*Fédération des Commerces spécialistes des Jouets et des Produits de l’Enfant
**Association des Créateurs-Fabricants de Jouets Français".
"D’après le panel distributeurs de The NPD Group, le secteur affiche une croissance 3 % en 2021. Ce résultat positif est encourageant pour la filière compte tenu d’un contexte compliqué tant du côté de la pandémie que des tensions sur les approvisionnements. Frédérique Tutt, Expert Monde du marché du jouet pour The NPD Group, détaille « Les ventes de jeux et jouets ont enregistré une progression de 3% en 2021. Cela signifie que pour la première fois, le chiffre d’affaires a passé la barre des 3,7 milliards d’Euros en France. Après une année sans croissance en 2020, ce rebond prouve une nouvelle fois l’importance que les consommateurs de tous âges portent aux jeux et jouets. »
"Les Français ont retrouvé avec plaisir le chemin des enseignes spécialisées du jouet dont la progression s’élève à 9 %. Les hypermarchés se sont maintenus avec une baisse de leur chiffre d’affaires de 1 %. En parallèle, les ventes en ligne ont reculé de 3 % après leur année record de 2020 mais enregistrent tout de même une croissance de 32 % par rapport à 2019, tous distributeurs confondus (pure players, magasins spécialisés, hypermarchés…)."
"2021 aura été bénéfique à bien des égards puisque 8 des 11 catégories répertoriées par NPD affichent une augmentation des ventes par rapport à 2020. Parmi les catégories gagnantes, on retrouve encore une fois les jeux et puzzles (+12 %) portés par les cartes stratégiques qui ont quasiment doublé leurs ventes en un an ; mais aussi les jeux de société (+2 %) et les puzzles (+2 %) qui ont su maintenir le niveau de ventes extraordinaire atteint pendant l’année 2020 et ses multiples confinements. Les peluches (+12 %) qui avaient été très touchées en 2020 ont en partie rattrapé leur recul et les figurines d’action (+8 %) se sont sorties du lot grâce à l’effet collection et aux produits dérivés des films et des mangas. La construction (+7 %) portée par les gammes LEGO a aussi connu une année excellente grâce aux licences et à l’innovation produit".
Mise à jour 2022
"Un enfant sur 5 n'aura pas de jouet à Noël. Une maman en pleurs rencontre une responsable d’une des fédérations du Secours populaire et lui dit cette semaine : « J’ai déposé le catalogue de jouets sur la table de la cuisine. Ma fille, 6 ans, l’a repoussé. Elle sait quand j’ai des problèmes ! »... Une nouvelle vague de précarité se dessine alors que le panier alimentaire a déjà subi une hausse de 16% et que les factures énergétiques vont s’envoler au Printemps. Nous lançons un appel général et urgent à toutes et tous pour qu’ensemble avec des moyens financiers petits ou grands nous fassions reculer le malheur et l’angoisse"
Des magasins en France vendent des jouets, notamment des poupées, conformes à l'islam, c'est-à-dire sans bouche, sans nez, sans yeux. "Mis en exergue par un reportage diffusé ce dimanche 23 janvier sur M6, le développement de commerces jugés extrémistes à Roubaix (Nord) a suscité la polémique".
Expositions « Lego Harry Potter » à la Mairie de Levallois-Perret et « Histoire en briques » illustrant les fables de La Fontaine au Palais Vivienne, émission Lego Masters sur M6... La brique Lego est omniprésente.
"Juliette Maquaire, une habitante d’Aix-les-Bains (Savoie), a fondé en avril 2022 le site Internet Jeu Change, une start-up qui est spécialisée dans la vente de jouets de seconde main. Ils proviennent tous de dons d’habitants ou d’entreprises. Les clients ont le choix entre un millier de références. Et ce sont eux qui décident du prix à débourser pour un puzzle ou une peluche. « Contrairement au marché du neuf, qui connaît un pic à Noël, celui de l’occasion n’a pas vraiment de saisonnalité », analyse-t-elle. Le site Internet présente plusieurs particularités. Les jeux et jouets proviennent de dons d’habitants et d’entreprises à des ressourceries ou recycleries. Dans ces structures, des personnes en insertion professionnelle se chargent de faire un important tri, sélectionnent les articles à mettre en ligne, prennent les photos, écrivent les descriptions. « Les personnes ont été formées. Des emplois ont été créés. Des emplois locaux et non délocalisables », martèle Juliette Maquaire qui a travaillé dans l’industrie du jouet avant de se lancer à son compte. Ensuite, la fondatrice du site et une apprentie vérifient les informations avant de publier".
"Les clients, eux, ont accès à une plateforme qui reprend les codes des géants du Web spécialisés dans la vente de jeux neufs. Ils peuvent choisir la catégorie du produit recherché (jeu de société, éducatifs, éveil peluche), l’état ou la marque. Au moment de régler leurs achats, ils ont le choix entre trois prix : solidaire, responsable (+10 %) et engagé (+15 %). Globalement, les jeux sont vendus « entre 50 et 80 % moins cher que sur le marché du neuf ». La grande majorité opte pour le tarif le plus bas. La start-up touche une commission de 18 % sur chaque vente, précise Le Dauphiné Libéré .
"Si les boîtes des jeux peuvent être légèrement abîmées, les jeux sont en parfait état de marche ou bien complet dans le cas d’un puzzle. « Mais l’erreur est humaine, nous rappelle Juliette Maquaire, qui travaille avec une dizaine de ressourceries et recycleries en Auvergne Rhône-Alpes. S’il y a un problème, nous pouvons rembourser le client. »
"Si Jeu Change compte environ un millier de références, les clients sont tout de même limités dans leur choix. La fondatrice de la start-up, animée par des convictions écologiques, veut privilégier les circuits courts et réduire l’impact de son entreprise sur la planète. Donc, les visiteurs ne peuvent pas choisir des produits qui se trouvent dans différentes ressourceries ou recyclerie lors d’une commande. Ils sont également invités à venir retirer les jeux sur place. Le cas échéant, un envoi dans un point relais est possible. « Nous ne faisons pas de livraison à domicile », confirme la trentenaire".
"Diplômée d’une école de commerce, Juliette Maquaire espère développer son activité en nouant en 2023 des partenariats avec des ressourceries et recycleries franciliennes. « C’est le gros projet de l’année prochaine. » En attendant, malgré la commission que la jeune société touche sur chaque vente, la cheffe d’entreprise ne perçoit pas de salaire. « Tous les voyants sont au vert, mais il faut plusieurs années pour trouver une viabilité financière », lance-t-elle, pleine d’espoir, en rappelant que 120 000 tonnes de jouets sont jetées tous les ans et qu’un jeu n’est utilisé, en moyenne, que durant huit mois."
"Éveiller au monde & veiller au monde. C'est ainsi qu'a été pensé Le Jouet Simple. Des jouets consignés, fabriqués en France en plastique recyclé. Un projet Simple qui tente d'allier responsabilité environnementale et sociale pour évoluer dans une boucle vertueuse permise par l'économie circulaire". Une création de deux trentenaires.
"Au cours de l'été 2022, King Jouet a fait passer les 92 magasins français de Maxi Toys, jouettiste belge racheté en août 2020, sous son enseigne. Une transformation menée tambour battant qui a mobilisé l'ensemble des équipes du groupe". "Sur l’Agenais, ce milieu du jouet est un secteur concurrentiel avec la présence de la Grande Récré (à la zone Agen-Sud) ou encore de Joué Club (un en centre-ville et le second à la zone O’Green).
Après cette croissance externe, King jouet pèse désormais 12,5 % du marché français. L’an dernier, le groupe King jouet a réalisé un chiffre d’affaires de 400 millions. Un chiffre en croissance de 38 %".
"Propos racistes, manifs homophobes, violences fascistes, ça suffit : contre l’extrême droite, à vous de jouer ! Avec quelques ami·es, vous décidez de monter un groupe antifasciste et de mettre en place des actions qui vont vous demander du temps, des moyens, et un peu d’organisation… Mais comme la vie est pleine d’imprévus, les choses ne se dérouleront pas toujours comme vous l’aviez espéré ! Réalisé par la Horde et édité par Libertalia, Antifa le jeu est un jeu de simulation et de gestion dans lequel vous faites vivre un groupe antifasciste local, dans lequel chaque joueur ou joueuse interprète un·e militant·e, avec des compétences particulières."
"Initialement utilisé comme outil de formation pendant plus de deux ans, le jeu a finalement été édité en septembre 2021 par les éditions Libertalia. Le jeu a été épuisé en quelques mois, et il a été décidé de le rééditer : si le jeu est le même sur le fond, on en a profité pour le rendre plus simple, plus compact et moins cher. Dans cette nouvelle édition 2022, la façon de jouer a été simplifiée afin de rendre les parties plus rapides (de 90 minutes dans la première édition, on est passé à environ 30 minutes pour une partie), plus fluides et plus intuitives".
Le 28 novembre 2022, la Fnac retirait ce jeu après avoir été alertée par le journaliste de CNews Amaury Bucco et le SCPN (Syndicat de Commissaires de la Police Nationale) qui a twitté : "Ce « jeu » est en vente à la Fnac. @Fnac un commentaire pour ainsi mettre en avant les antifas, qui cassent, incendient et agressent dans les manifestations? #Police #antifa". "Ne connaissant pas le contenu exact de ce jeu et dans l'attente d'une vérification approfondie, nos équipes ont décidé à titre de précaution d'en suspendre la vente", a déclaré la Fnac dans un communiqué cité par BFM TV.
Dès le lendemain, la Fnac remettait en vente ce jeu partial. "Depuis hier, nous avons pris le temps d'analyser en profondeur le contenu du jeu et nous avons pu constater qu'il ne comportait rien de nature à justifier un refus de le commercialiser", a-t-elle indiqué.
"Ami·es et camarades, Grâce à votre solidarité, le tirage de la nouvelle édition du jeu Antifa est épuisé sur notre site. Nous allons le réimprimer. Mais, en raison des pénuries de papier, cela prendra plusieurs semaines et nous ne serons en mesure de livrer qu'en janvier. Si vous souhaitez commander, faites-le en connaissance de cause. Dans tous les cas, ces fonds nous aideront. Il reste des exemplaires chez notre diffuseur et chez les libraires indépendants. Vérifiez la disponibilité sur www.placedeslibraires.fr Salutations libertaires", indique le site de l'éditeur.
Wokisme ? En décembre 2022, Mattel, qui distribue le jeu Scrabble dans le monde entier, a annoncé vouloir retirer 400 mots du jeu jugés discriminatoires, haineux, racistes de la langue française : tarlouze, pouffiasse, bamboula, bicot, youpin, chintok... Elle a eu recours à un linguiste indépendant. "En 2020, après la mort de George Floyd et le mouvement Black Lives Matter, la société américaine Mattel avait banni plus de 200 termes jugés insultants ou discriminatoires de la liste des mots utilisés lors des tournois".
"Du 1er décembre 2022 au 14 mai 2023, le Musée de La Poste présente l'exposition Jouez, Postez ! Il "propose au public de traverser un siècle d’histoire à hauteur d’enfant, quand La Poste s’invitait à l’école ou à la maison par le biais de planches pédagogiques, de jouets, de jeux de société, de livres de jeunesse ou d’émissions de télévision".
"Avec plus de 250 pièces majoritairement issues des collections du musée et une scénographie immersive et ludique inspirée des jeux de construction, cette nouvelle exposition propose au visiteur de découvrir un patrimoine socio-historique méconnu, et de vivre l’émotion d’un voyage en enfance".
"Un parcours de visite en quatre thèmes. La Poste, un sujet à l’école. Tout au long du XXe siècle, La Poste et ses innovations ont figuré en bonne place dans nos programmes scolaires. Des manuels pédagogiques aux inoubliables « bons points » distribués par la maîtresse, remontez le temps et prenez place sur les bancs de l’école."
"De l’image à la boîte de jeux. L’invention de la chromolithographie et le perfectionnement des techniques d’impression ont permis le développement de l’imagerie enfantine dans les années 1890. Rapidement, les vignettes à collectionner connaissent un succès considérable et sont reprises par un grand nombre de marques. Les jeux de société leur emboiteront bientôt le pas, déclinant à l’envi jeux de plateaux et jeux pédagogiques autour de l’univers postal."
"Quand je serai grand… L'enfant appréhende mieux le monde des adultes lorsqu'il est ramené à son échelle. Déguisements, bureaux de poste miniatures, voitures et trains mécaniques ont nourri bien des imaginaires et fait naître bien des vocations."
"Des héros sur papier, sur scène ou la télévision. "Le facteur et ses péripéties, La Poste et tout ce qu’elle évoque, sont au cœur d’un grand nombre d’aventures qui ont bercé notre enfance. L’exposition propose aux visiteurs de redécouvrir ces « madeleines de Proust » : des anciens imagiers destinés aux tout-petits à la littérature enfantine, du théâtre de Guignol au petit écran et ses personnages emblématiques tels que les héros de Bonne nuit les petits ! ou encore le facteur de l’Île aux enfants."
"La visite s’achèvera en apothéose avec… le Secrétariat du Père Noël ! Créé en 1962, il célèbre cette année son soixantième anniversaire. Bon nombre d’entre nous lui ont écrit leur première lettre, une expérience dont chacun garde un heureux souvenir. À l’issue de leur visite, les plus jeunes de nos visiteurs seront invités à écrire eux aussi leur lettre au Père Noël !"
"Une programmation ludique et variée. Spectacles de Noël et de marionnettes, ateliers d’écriture et conférences thématiques, cycle cinématographique et visites guidées… De nombreuses animations destinées au jeune public, mais aussi aux adultes et aux jeunes adultes, seront proposées durant toute la durée de l’exposition."
Du 2 décembre 2022 au 12 février 2023, l'Hôtel départemental des expositions du Var propose "La fabuleuse histoire des jouets, de la Préhistoire à nos jours". "Découvrir les différents types de jouets et leur usage, de la Préhistoire à nos jours, l’exposition de l’HDE Var pour l’hiver 2022 ne manquera pas d’intérêt en cette période de fin d’année. Anne Monier Vanryb historienne de l'art et conservatrice au département des collections modernes et contemporaines au musée des Arts décoratifs à Paris, en charge de la collection de jouets, en assurera le commissariat".
“Au début du XXIe siècle, le jouet est à un tournant important de son histoire : alors que les chambres d'enfants semblent sur le point de déborder, les enfants se détournent de leurs jouets de plus en plus tôt, au profit des divertissements virtuels. L'excellente santé, au lendemain du confinement, du jeu vidéo mais également du marché du jouet, pourrait annoncer une future cohabitation équilibrée entre réel et virtuel. Il s'agit donc d'un moment particulièrement propice à l'élaboration d'une histoire du jouet !”, présente l’experte. Alors qu'au cours du XXe siècle, l'enfant et les jouets sont devenus de véritables sujets d'étude (en histoire, en sciences sociales, en psychologie, etc.) notamment grâce à la création de musées qui leur sont consacrés (Museum of Childhood à Londres, Spielzeugmuseum à Nuremberg, département des jouets du musée des Arts décoratifs à Paris)."
"Cependant, "si le sujet reste rare, on peut encore raconter une histoire de l'enfance par le prisme du jouet, cet "historiographe bavard" comme l’appelle Léo Clarétie, l’un de ses premiers historiens. Le jouet suit les évolutions historiques, sociales, politiques et économiques, tout comme il reflète et inscrit la place de l'enfant dans la société. Fait culturel universel, le jeu se trouve partout et à toutes les époques, accompagné de son support le jouet”, explique-t-elle. Cette histoire fabuleuse des jouets nous sera donc contée par Anne Monier Vanryb, diplômée de l'ENS et de Sciences Po Paris, lauréate de la bourse de recherche de la Studienstiftung des Abgeordnetenhauses von Berlin en 2010. Elle a été commissaire des expositions Le coffre à jouer (2015), Une histoire, encore ! 50 ans de création à l'école des loisirs (2015), Barbie (2016), L'esprit du Bauhaus (2016), Les Drôles de Petites Bêtes d'Antoon Krings (2016) au musée des Arts décoratifs à Paris. Elle a aussi dirigé plusieurs ouvrages, comme L'esprit du Bauhaus (catalogue d'exposition, MAD, 2016), Barbie (catalogue d'exposition, MAD, 2016), Le jardin secret des drôles de petites bêtes (Gallimard Jeunesse, 2019)."
A Madrid, Antonio Martínez Rivas fermera le 31 décembre 2022 son "hôpital du jouet" faute de repreneur. "Son père avait ouvert en 1945 une petite fabrique de jouets artisanaux avant de se reconvertir progressivement dans la réparation face à l'arrivée massive des jouets en plastique dans les années 1950 et 1960, qu'il n'était pas en mesure de produire".
"Quand je rentrai du collège, vers 12-13 ans, je terminais mes devoirs et je me mettais avec (mon père) à la table de travail, pour apprendre" une profession faite de bricolage, d'artisanat d'art, d'horlogerie, de mécanique ou d'électricité, se souvient-il. Antonio, qui a pris la suite de son père dans les années 1970 et n'a pas d'employé, a dû faire face pour sa part à l'arrivée des jeux vidéo, qui a entraîné une baisse de l'intérêt pour les jouets traditionnels. "Maintenant, ils sont tous avec la tablette, le mobile ou la console", regrette-t-il."
"Aucun de ses trois enfants n'a voulu reprendre l'affaire et les rares stagiaires passés par la boutique ont bien compris "que ça ne paye pas", déplore-t-il, en évoquant un maigre salaire de "8 à 10 euros de l'heure". Après autant d'années de travail, tout ce que tu laisses ce sont des émotions et de la tristesse, parce qu'il y a un paquet de clients qui ne sont plus seulement des clients mais des amis", confie-t-il, la tête baissée. En hommage, ses amis, qui l'aident bénévolement, ont affiché un panneau derrière le comptoir: ici, "on vend (presque) tout" sauf "le chef".
Mise à jour 2023
"En France, le réseau des spécialistes du jouet est particulièrement fort et représente 30,7% des ventes totales de jouets - contre 20% en Allemagne par exemple. Les hypermarchés réalisent pour leur part 25,5% des ventes, les plateformes comme Amazon ou Cdiscount 24,8%, et les multi-spécialistes Fnac ou Cultura 11%, selon des données récentes du cabinet Circana. En 2022, le marché du jouet a totalisé 4,36 milliards d'euros de chiffre d'affaires dans l'Hexagone."
Au printemps 2023, "le secteur connaissait une nouvelle étape dans sa recomposition, après le rachat en 2020 du réseau Maxi Toys par King Jouet, puis la reprise en 2022 de l'enseigne PicWicToys (Toys "R" Us) par le groupe irlandais Smyths Toys. L'offre de reprise s'inscrivait « dans une histoire commune aux deux groupes, La Grande Récré étant un ancien membre de la coopérative JouéClub ».
En juin 2023, JouéClub via sa filiale RécréaClub avait repris la Grande Récré en mettant 50 millions d'euros sur la table pour reprendre l'essentiel de ses salariés et de ses magasins". En septembre 2023, "les deux directeurs généraux Laure Ragnès et Francis Ceron ont livré un premier bilan et détaillé le plan de relance de l’enseigne". « Quand on a repris La Grande Récré, le chiffre d'affaires était en baisse de 25%. En trois mois, les stocks ont été refaits et les magasins réassortis: tout de suite on a vu les bénéfices, on a fait un bel été et à fin août on est repassé dans le positif, on est sur une tendance de chiffre d'affaires supérieur à celle constatée sur le marché » du jouet dans son ensemble, ont indiqué les dirigeants.
La Grande Récré "compte plus de 800 salariés et s'appuie sur un réseau de 137 magasins en France et à l'étranger (dont 89 points de vente intégrés et 48 franchisés), ainsi que 130 « corners » situés dans des Villages Club Med ou des stations TotalEnergies. Après une « stabilisation », la direction de l'enseigne ambitionne de « repartir sur un développement structuré », avec des ouvertures de nouveaux magasins « prévues dès 2024 » et la recherche de « nouveaux leviers de croissance » - sans donner plus de détails."
La baisse du taux de natalité, accentuée par la suppression de l'universalité des allocations familiales sous la présidence du socialiste François Hollande, a réduit la clientèle des magasins de jouets.
"Depuis plusieurs années, le nombre de naissances baisse en France de façon continue : 120 000 naissances de moins en 2022 par rapport à 2010, et une chute de la natalité de près de 10% depuis 2014, au plus bas depuis 1947. Selon le cabinet Circana, en 2023, la France compte 187 000 enfants de moins de 12 ans en moins par rapport à 2022. Ce chiffre résulte du cumul du recul des naissances depuis plusieurs années. Rien que sur le secteur du jouet, ce recul des naissances pénalise le marché de 1,4% par an. Par ailleurs l’arrivée d’un enfant génère, d’après l’INSEE, une hausse moyenne de 20% du budget des ménages, avec un budget spécifique représentant environ 1600 €."
« Combinée à l’érosion du pouvoir d’achat des familles liée au retour de l’inflation, cette baisse de la natalité rend nécessaire le retour d’une politique familiale ambitieuse. C’est pourquoi la FJP se mobilise pour soutenir le pouvoir d’achat des jeunes parents. » explique Olivier Rigal, Vice-Président Puériculture à la FJP (Fédération française des industries Jouet-Puériculture). Ainsi La FJP porte actuellement deux amendements en faveur des familles :
- Dans le cadre du PLF 2024 à l’Assemblée nationale : La diminution du taux de la TVA de 20% à 5.5%, pour les produits de sécurité obligatoires pour les bébés et les enfants : sièges-auto, nacelles, coques. Une diminution déjà appliquée par plusieurs pays européens comme l’Italie, l’Irlande, la Pologne, Chypre, le Portugal ou le Royaume-Uni. C’est d’ailleurs une mesure soutenue par la Prévention Routière qui a lancé une pétition pour demander un abaissement de TVA à 5,5% afin de renforcer la sécurité des enfants dans les véhicules.
- Dans le cadre du Projet de Loi relatif au partage de la valeur en entreprise au Sénat : Autorisation du déblocage anticipé de l’épargne salariale dès la naissance du premier enfant ; aujourd’hui possible à partir du 3ème enfant, cette mesure libérerait du pouvoir d’achat pour les nouveaux parents tout en étant neutre pour les finances publiques."
Selon une étude de Circana, en partenariat avec la Fédération française des industries Jouet-Puériculture (FJP) et la Fédération des Commerces spécialistes des Jouets et des Produits de l’Enfant (FCJPE), "le secteur du jouet subit les conséquences indirectes de la baisse du pouvoir d’achat des consommateurs et en particulier des jeunes parents. Sur les neuf premiers mois de 2023, il a enregistré une baisse de 4,5 % en valeur, une tendance semblable à celle de l’ensemble des catégories culture (-4 %) loisirs, sports et jeux (-3 %) et univers maison (-8 %) relevées en grandes surfaces alimentaires. Ce recul des ventes se retrouve aussi dans les autres grands pays européens avec une baisse du chiffre d’affaires des jeux et jouets de 4,6 % à date en Allemagne et de 3,7 % en Angleterre. L’augmentation du prix moyen des jouets dans l’hexagone reste cependant contenue à +4 % par rapport à 2022, et de ce fait, inférieure à l’inflation tous produits. Dans une étude menée durant l’été par Circana, les consommateurs français ont concédé avoir réduit leurs dépenses de jouets ces derniers mois. Les trois raisons principales invoquées sont la baisse de leur pouvoir d’achat (44 %), le besoin de faire des économies (29 %) et une consommation plus sélective et raisonnée (28 %)".
Pour Frédérique Tutt, experte monde pour le cabinet Circana (ex-NPD), « le dernier trimestre est bien évidemment le moment clé pour les jeux et jouets avec 53 % des ventes annuelles. Et Noël représente le pic des ventes pour l’industrie avec une dépense de 96 Euros par enfant en 2022. »
"Au-delà de ces arbitrages, la météo capricieuse du printemps et de l’été a aussi impacté les ventes de jouets d’extérieur qui accusent un recul de 12 %, équivalant à un tiers du recul global du marché. Malgré cela, les analystes restent confiants. Frédérique Tutt, Expert monde pour le cabinet Circana (ex-NPD) commente : « le marché des jeux et jouets a prouvé sa résilience au fil du temps et a pour habitude de bien résister aux crises, quelles qu’elles soient. Sur les 10 dernières années on constate d’ailleurs qu’il a connu une progression de 1,7 % par an en moyenne quand le PIB ne progressait que de 1,1 % dans le même temps. »
"Dans un paysage complexe et très concurrentiel, les acteurs de la distribution spécialisée ont bien tiré leur épingle du jeu en stabilisant leurs ventes, ce qui leur a permis de gagner un point de parts de marché en un an, pesant 33 % des ventes totales du premier semestre. La consolidation du secteur ainsi que la rationalisation du parc magasin semble payer ; d’autant plus que les spécialistes ont su gagner des parts de marché sur les temps forts du permanent comme le pic des ventes de Pâques ou la sortie du film Barbie. Les Français continuent de préférer les achats en magasins qui représentent 72 % de l’ensemble des ventes du premier semestre, un chiffre bien supérieur à la moyenne européenne de 62 %. Elles affichent cependant une baisse de 4 % alors que les ventes en ligne quant à elle reculent de 3 %."
La FJP et la FCJPE ont publié le dossier "Un Noël sous le signe de l'innovation". "En cette fin d’année, les enseignes spécialistes du jouet et des produits de l’enfant multiplient les démarches innovantes, tant sur le plan sociétal qu’environnemental... En apportant une réponse pertinente aux préoccupations de nos consommateurs, nous prenons une part active dans la mise en place de modes de consommation plus responsables. C'est cet enjeu majeur que notre filière est en train de relever, pour que nos magasins soient plus que jamais des lieux où l'on achète en confiance. Cette confiance qui nous unit à nos clients, tant sur le plan de la valeur éducative de nos produits que du développement durable se décline au travers de toutes les initiatives rassemblées dans ce dossier", a souligné Florent Leroux, Président de la FJP Philippe Gueydon, Co-président de la FCJPE.
« Ecomaison est l’écoorganisme agréé par l’Etat pour prendre en charge la collecte, le réemploi et le recyclage des jouets et jeux de plein air (hors jouets électriques et électroniques. En partenariat avec Ecomaison, 800 magasins spécialistes de jeux et jouets en métropole et en outre-mer sont désormais équipés de bornes de collecte pour les clients qui peuvent ainsi y déposer leurs jouets usagés. Ces derniers seront intégrés dans des processus de réemploi, de réparation ou de recyclage, en fonction de leur état. La priorité de cette démarche est de favoriser la seconde vie des jouets. »
"Le respect de l’environnement est aujourd’hui un critère de choix très présent dans les achats : 61 %* des personnes ayant acheté de l’occasion en 2022 l’ont fait pour éviter le gaspillage. La filière jouet finance désormais la collecte, le réemploi et le recyclage des jouets usagés, grâce à l'écocontribution versée à leur éco-organisme Ecomaison. Les consommateurs attendent beaucoup des marques sur ce volet puisque 38,5 % des parents disent être plus attentifs à leurs efforts éco-responsables dans la fabrication, l’emballage et le recyclage de leurs produits. Les marques de jouets et articles de puériculture sont conscientes de ce défi environnemental et ont développé des démarches RSE de grande ampleur."
"Depuis fin octobre, King Jouet a mis en place le JOUET SCORE pour permettre aux clients d’évaluer d’un simple coup d’œil le degré d’éco-responsabilité d’un jeu ou d’un jouet. 3 critères sont pris en compte : les matériaux utilisés pour sa fabrication, son packaging (ou absence de packaging), et son origine (France ? Europe ? Asie ?). Le « JOUET SCORE » des produits figure sur des étiquettes dans les magasins et sur les fiches-articles de king-jouet.com correspondantes et est présent sur un peu plus de 400 produits sur les 1600 que compte le catalogue de Noël. Il est affiché dans les 380 magasins King Jouet partout en France. Et en 2024, le balisage JOUET SCORE sera élargi à un nombre encore plus important de produits. En 2023, toutes les enseignes se sont investies encore davantage sur le terrain de l’écoresponsabilité pour leurs marques propres en favorisant toujours l’utilisation de bois certifié FSC pour JouéClub, King Jouet et Oxybul éveil et jeux."
"L’ensemble des luminaires de tous les magasins King Jouet et JouéClub ont été équipés en Leds et en spots à basse consommation. Une luminosité variable selon les horaires a également été mise en place chez JouéClub, comme des enseignes à énergie solaire pour certains magasins. Une gestion sobre des températures sur les points de vente a été mise en place. Ces simples actions ont permis un recul de la consommation d’énergie de King Jouet de 25% en 2023 par rapport à 2022. La Grande Récré a effectué un bilan carbone déposé sur le site d'état de l'ADEME."
"En 2023, toutes les enseignes jouent le jeu de la réduction du nombre d’exemplaires imprimés du catalogue de Noël. Jouets SAJOU a mis en place cette année le Promofolio afin de diminuer le nombre d’exemplaires de catalogues distribués. Ce support de 4 pages invite les consommateurs à se rendre dans le magasin le plus proche de chez eux pour récupérer leur catalogue directement en magasin."
"Sur king-jouet.com et sur ses bornes interactives en magasin, King Jouet propose une offre de pièces détachées pour permettre aux clients de prolonger la durée de leurs jouets. Elle comporte déjà plus de 1.000 références et s’enrichit chaque jour".
"En 2023, l’enseigne Jouets SAJOU continue de déployer au sein du réseau un dispositif de location de jeux de société. Leurs franchisés, en tant qu’indépendants, sont donc accompagnés pour la mise en place de ce service dans leur magasin. Le magasin pilote sur ce service, celui de Jouets SAJOU Pithiviers propose plus d’une centaine de jeux de société à la location. Laurent Gaucher, son responsable, constate une montée en puissance et un engouement ces derniers mois. « Dans ma commune, ce sont essentiellement des retraités qui louent mes jeux de société pour jouer avec leurs petits-enfants et ensuite les familles. Mais je vois également aujourd’hui des écoles qui utilisent la location de petits jeux pour jouer en classe avec les élèves dans un objectif d’apprentissage. Cela permet de faire connaître mon magasin et les jeux que je propose. »
"Jouets d’occasion en magasin : des espaces dédiés dans des magasins de jouets où l’on peut déposer ses jouets contre des bons d’achats. Corners IDTROC par Oxybul éveil et jeux depuis 2011, création d’une application éponyme en 2020. Les corners sont devenus permanents en 2022 dans les 22 magasins. Depuis 2017, 540 000 jouets et livres ont été (re)vendus ou donnés dans les magasins Oxybul éveil et jeux, grâce à l’IDTROC par 38 000 clients qui ont bénéficié de 46€ de cartes cadeau en moyenne. Un concept de magasin proposant, pour chaque catégorie de produits, des jouets neufs et des jouets d’occasion : King Okaz lancé en 2021, par King Jouet. Aujourd’hui 7 magasins existent en France. Pour une meilleure visibilité et valorisation des jouets d’occasion, King Jouet les présente en cette fin d’année dans des boîtes à fenêtres transparentes. En caisse, le produit et la notice mentions légales sont transférés dans un sac kraft avec lequel repartent les clients. La boîte est alors réutilisée pour d’autres occasions".
Des enseignes prennent des initiatives en matière de RSE (Responsabilité sociétale des entreprises). "Depuis le 4 juillet 2023, chez JouéClub, une plage horaire sonore spéciale a été introduite pour le bien-être des enfants en situation de handicap. Chaque mardi, de 16h à 18h, l’ambiance sonore des magasins s’ajuste pour créer une atmosphère relaxante et naturelle. Cette initiative a été mise en œuvre en collaboration avec Véronique Veillith d’Aubarède, psychomotricienne conseil de JouéClub, pour bien définir le jour et la tranche horaire et choisir l’ambiance musicale adaptée. Chez King Jouet, certaines associations peuvent privatiser quelques heures un magasin pour la visite de clients autistes ou souffrant d’un handicap particulier. La musique est coupée, la lumière réduite, aucun autre client n’est admis et les vendeurs prennent du temps avec les personnes accueillies pour les conseiller."
Puzzles, jeux de société, construction de modèles de voitures Batman ou de bouquets de fleurs Lego, jouets décoratifs... "L’offre Kidultes ("kid", enfant en anglais, et "adulte") continue sa montée en puissance chez les enseignes aussi, qui s’adressent à cette cible, de manière spécifique. Désormais l’univers pour ado et adultes est présenté en magasin avec une signalétique spécifique et des codes graphiques adaptés." Des jouets plus sophistiqués et plus chers. "Le prix moyen d'un jouet traditionnel, c'est 18 euros. On n'a pas la moyenne du prix d'un jouet "kidulte", mais on sait qu'en général, ils sont sur des niveaux de prix un peu plus élevés. L'intérêt de ce marché-là, c'est qu'il est moins saisonnier que celui du jouet traditionnel où là, les deux tiers des ventes de jouets se font sur le dernier trimestre de l'année pour Noël. Le jouet "kidulte", lui, se vend de façon beaucoup plus régulière, tout au long de l'année. Et puis, il permet d'avoir plus de flexibilité sur les niveaux de prix", indique Christophe Drevet, directeur général de la Fédération du jouet. Le "marché des jeux pour adultes pèse 1,2 milliard d'euros et "représente ainsi près de 30% du marché du jouet actuel".
"Jouets SAJOU innove avec une offre de jeux pour animaux de compagnie et se positionne sur un marché en plein essor. Avec un marché de 22,6 millions de chiens et chats en France, le potentiel est considérable pour l’enseigne spécialiste du jeu. L'année 2021 a été une année record pour le marché de l'animal de compagnie avec notamment la crise sanitaire qui a engendré un engouement pour ces derniers. D'après le Panel Promojardin - Prom'animal, le marché termine 2021 en hausse de 8,5% par rapport à 2020 et de 16% par rapport à 2019. Et les maîtres ne lésinent pas sur les investissements pour le bonheur et le bien-être de leurs boules de poils. En effet, d'après le Groupe Martin Sellier, "87% des français considèrent le chien comme un membre de la famille et 89% considèrent que le chien aurait un rôle bénéfique auprès des enfants". Ainsi, en 2023, pour la première fois dans le secteur, Jouets SAJOU vient se positionner avec le référencement d'une offre de jouets pour chiens, proposée par la marque Martin. Celle-ci se distingue par un display en osier identifié avec une image de chien pour mettre en avant ce nouveau segment et la naturalité des produits."
"Depuis septembre 2023, King Jouet a installé des diffuseurs d'odeur dans une dizaine de magasins-pilotes, dont celui de Ternes. "Nous avons testé plusieurs odeurs, comme barbapapa et cola, avant d'opter pour la fraise tagada qui colle parfaitement à un magasin de jouets et rappelle l'enfance", explique Noam Bouyakoub, responsable communication et marketing de King Jouet. Le groupe prévoit d'étendre ce test dans une trentaine de points de vente pour la saison de Noël et, s'il s'avère concluant, à l'ensemble de son parc l'an prochain."
Le 18 décembre 2023, le British Medical Journal (BMJ) a publié l'étude Analysis of Barbie medical and science career dolls: descriptive quantitative study de Katherine Klamer. Celle-ci a étudié 92 poupées de marque Barbie ont été analysées, dont 53 médecins et 10 scientifiques, comparées à 65 poupées autres que Barbie.
Les 80 poupées professionnelles de la marque Barbie "traitaient en grande partie des enfants (66 %). Sur les 12 poupées scientifiques de la marque Barbie, aucune ne répondait à toutes les exigences en matière d'équipement de protection individuelle concernant les cheveux et les vêtements" : "- 4% portent des masques. Dr Barbie porte des blouses aux manches trop courtes, pas de gants, les jambes ne sont pas couvertes par un pantalon ou une jupe longue. Résultat : elle risque des infections à l'hôpital ou des brûlures chimiques en laboratoires. Elle a les cheveux détachés, ce qui est généralement interdit dans les laboratoires voire à l'hôpital. "Si ces Barbies étaient réelles, dit l'étude, elles seraient interdites de travailler car les protocoles de sécurité ne sont pas respectés".
"Au lieu de porter des chaussures plates, fermées, antidérapantes et confortables, Dr Barbie arbore... des talons hauts ! "C'est un risque pour elle de se blesser et d'avoir ainsi besoin de ses propres soins médicaux, alerte l'auteure de l'étude. Le Dr Barbie doit être à la mode mais aussi en sécurité", écrit Katherine Klamer. Parce qu'au fond, tout cela dénature le travail et l'image des vrais médecins et scientifiques".
"La chercheuse demande donc que le fabricant améliore les prochaines versions de la poupée. "On ne va pas transformer complètement Barbie, concède-t-elle. Elle peut toujours porter une blouse de laboratoire rose, mais à condition que celle-ci descende jusqu'aux poignets".
"Les poupées de la marque Barbie étaient souvent accompagnées d'objets, tels que des blouses de laboratoire, des microscopes, des stéthoscopes et des lunettes, que les enfants associent de manière stéréotypée aux médecins et aux scientifiques. Alors que les poupées de comparaison offraient une gamme d'âges et de groupes ethniques plus large que le groupe des poupées Barbie, les poupées avaient également du mal à représenter un large éventail de sous-domaines médicaux et scientifiques et la plupart des poupées de comparaison ne portaient pas d'équipement de protection individuelle approprié. Les poupées sur le thème de la médecine et de la science contribuent à inspirer les professionnels de la santé et les scientifiques de demain. Toutes les entreprises de jouets devraient veiller à ce que les futures poupées médicales et scientifiques répondent aux normes de sécurité cliniques et de laboratoire et diversifier les types de professions médicales et scientifiques représentées (en particulier dans les domaines à prédominance masculine). Pour le bien des jeunes filles autant que pour le sien, Barbie doit continuer à briser les plafonds de verre".
Durant la guerre "Swords of Iron" (Glaives de fer) contre le Hamas, la propagande anti-israélienne recourt aux poupées afin de multiplier les blood libels (mensonge diffamatoire accusant à tort les juifs de tuer des enfants non-juifs). Le 29 décembre 2023, à Manhattan (New York, Etats-Unis), des manifestants pro-Hamas ont déposé des poupées entourées de linge blanc ou de keffieh pour constituer un amoncellement évoquant les prétendus enfants tués par l'armée israélienne. Ce qui occulte les enfants violés, torturés, kidnappés, otages de mouvements islamistes ou de Gazaouis dans la bade de Gaza.
Des médias ont douté de l'utilisation, par les mouvements islamistes dans leurs vidéos pour Pallywood - expression de l'historien Richard Landes pour désigner la production audiovisuelle de propagande palestinienne -, de poupées/bébés fabriquées en Chine, aux prix abordables, et très ressemblantes, par le matériau de fabrication, l'imitation de la carnation et de la chevelure, à des enfants vivants.
Mais depuis l'affaire al-Dura il est légitime de douter des images made in Gaza.
Et ce d'autant qu'aucune trace de sang n'est visible sur le linge blanc, quasi linceul christique, entourant le corps de l'enfant prétendument blessé ou mort, ou sur les mains ou vêtements de l'adulte gazaoui le transportant en souriant. Et ce, alors que des taches rouges parsèment le "visage"...
Ces saynètes visent à crédibiliser les statistiques du Hamas. Mais les images filmées diffusées, notamment par le Hamas, des pièces de maisons et de cadavres ensanglantés par les actions létales des djihadistes le 7 octobre 2023 prouvent que des doutes et interrogations légitimes, pertinents sont soulevés par les images de cameramen gazaouis.
Un jeu de cartes est proposé à la vente sur X. Sa particularité ? Le recto des cartes reproduit les visages des principaux dirigeants du Hamas recherchés par l'armée israélienne pour les capturer ou les tuer, ainsi que leurs postes. Sur certaines, est déjà indiqué "Eliminated". En 2003, un jeu similaire avait été conçu concernant Saddam Hussein et sa garde rapprochée.
Mise à jour 2024
Contraction de "kid" (gamin, en américain) et d'"adult", "kidult" est un terme marketing désignant des adultes, pas forcément parents, achetant des jouets pour eux, et non pour des enfants. Environ un tiers des achats de jouets sont destinés aux personnes âgées de plus de douze ans. Selon 20 minutes (22 mars 2024), si le marché des jouets enregistre une baisse de 5%, celui des ventes de jouets destinés aux kidadults enregistre une hausse de 7%. Une niche intéressant les fabricants de jouets (Hasbro, Playmobil...) à l'heure où le nombre annuel de naissances diminue.
Au Musée de la Poste
34 Boulevard de Vaugirard. 75015 Paris
Tél. : 0142792424
Du mercredi au lundi de 11 h à 18 h. Fermé le 1er janvier 2023
Visuels :
Poste enfantine, Transcar, 1962-1965, carton, plastique, papier et métal, coll. Musée de La Poste – Paris / La Poste
Petite voiture mécanique des Postes, n° 712, Memo, 1920- 1930, tôle sérigraphiée, coll. Musée de La Poste – Paris / La Poste
La Poste des enfants, 1900-1910, carton, papier, bois, coll. Musée de La Poste – Paris / La Poste
Tableau éducatif n°18 : À la poste, Joseph Ageorges et Jean Anscombre, éd. M.D.I., imp. Oberthur, 1965, impression couleurs sur papier, Musée de La Poste, Paris
Les petits télégraphes, 1814-1830, papier, carton, encre, aquarelle, bois d’acajou, coll. Musée de La Poste – Paris / La Poste
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Cet article a été publié une première fois le 27 décembre 2009, republié les 22 décembre 2011, 24 décembre 2012, 31 décembre 2013, 25 décembre 2014, 31 décembre 2015, 30 décembre 2016, 1er janvier 2018, 1er janvier 2019, 2 janvier et 28 décembre 2020, 31 décembre 2021, 29 décembre 2022. Il a été modifié pour la dernière fois le 30 décembre 2023.