Née en 1960 en Galilée (Israël), Hiam Abbass est une actrice - Satin rouge, Paradise Now, La Fiancée syrienne, Free Zone, Les Citronniers, The Visitor, Une Bouteille à la mer, Succession - et réalisatrice engagée politiquement, polyglotte, musulmane, israélienne, mais qui se présente comme "palestinienne", et française. Après sa diffusion par Arte le 12 décembre 2023 à 00 h 35 « Bye bye Tibériade », est distribué en France depuis le 21 février 2024 ce film médiocre et partial réalisé par sa fille française, Lina Soualem, présenté de manière biaisée par Arte, subventionné par la France et la Belgique, et en compétition pour les Oscar 2024. Dans leurs déclarations publiques, durant plusieurs mois, pour la promotion du film, Hiam Abbass et Lina Soualem ont occulté le djihad du 7 octobre 2023, les otages israéliens, le pogrom - déjà un djihad ? - du 2 octobre 1938, les raisons de l'exil volontaire des Arabes de Tibériade en 1948, etc. Et ce, alors que de nombreux Druzes, Bédouins et Arabes israéliens affirment leur solidarité et leur identification à l'Etat d'Israël.
« Juifs et Arabes de France : dépasser la question israélo-palestinienne »
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« Les scouts d'al-Mahdi » de Bruno Ulmer
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« Les Palestiniens : quel État ? »
« Les deux Palestine »
1ère partie : Le comédien François Cluzet désinforme sur Salah Hamouri (1/5)
2e partie : France 2 n’établit pas toute la vérité sur le terroriste Salah Hamouri (2/5)
3e partie : Mobilisation pour le terroriste Salah Hamouri au Conseil régional d’Ile-de-France (3/5)
4e partie : Salah Hamouri, terroriste "franco-palestinien" non repenti (4/5)
5e partie : Les tournées controversées de Salah Hamouri en France (5/5)
Mon interview sur RCN (Radio Chalom Nitsan) le 18 octobre 2012
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Le 9e Concours de plaidoiries pour les droits de l’homme de Palestine a récompensé le terrorisme
« Gaza 2010 » de Kai Wiedenhöfer
Peurs sur la ville. Photographies historiques, réelles et imaginaires
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Hiam Abbass est née en 1960 dans une famille musulmane arabe - parents professeurs - de dix enfants du village de Deir Hanna ou à Nazareth, en Galilée (Israël). Pourtant, elle se présente comme "palestinienne" et détient aussi la nationalité française. Sa famille vient de Nazareth.
Et le site Internet du Festival de Cannes - Hiam Abbass a été membre du jury des longs métrages en 2012 - présente cette artiste sans mentionner le mot "Israël" :
"HIAM ABBASS
Comédienne, Actrice
TERRITOIRE PALESTINIEN OCCUPÉ"
Israël serait donc un "territoire palestinien occupé" !?
Elle a suivi des études de photographie à Haïfa, et est devenue "photographe dans un magazine de Jérusalem puis à l’université de Beir Zeit, au centre de la Cisjordanie. Expérience intéressante : moi, la Palestinienne d’Israël, j’entrais enfin dans le cœur de ce qu’on appelait la Palestine. Comme si j’avais besoin d’explorer l’élément palestinien en moi. C’est après que j’ai doucement glissé vers le théâtre. A Jérusalem. Puis à Haïfa". Elle a travaillé au sein de la troupe de théâtre "palestinienne" El-Hakawati.
"Après un détour par Londres, Hiam Abbas s’installe en France à la fin des années 80. Elle travaille au théâtre avec Ariane Mnouchkine, et tourne en même temps pour la télévision et le grand écran".
Dans sa filmographie d'actrice polyglotte - arabe, hébreu, français, anglais -, citons : Noce en Galilée (1987) de Michel Khleifi, La Nuit miraculeuse d'Ariane Mnouchkine (1989), Satin rouge de Raja Amari (2002), La Porte du soleil (Bab el shams, 2004) de Yousry Nasrallah, La Fiancée syrienne (The Syrian Bride, 2004) d'Eran Riklis - Prix du public de la Meilleure actrice (Prix du cinéma européen !?) - , Paradise Now de Hany Abu-Assad (2005), Free Zone d'Amos Gitaï (2005) - Ophir de la Meilleure actrice -, Munich de Steven Spielberg (2005), The Visitor de Tom McCarthy (2007), Les Citronniers d'Eran Riklis (2008) - Ophir de la Meilleure actrice -, Miral de Julian Schnabel (2010), Le Serment (The Promise) de Peter Kosminsky (2010), Une bouteille à la mer de Thierry Binisti (2012), Rock the Casbah de Laïla Marrakchi (2013), Exodus: Gods and Kings de Ridley Scott (2014), Blade Runner 2049 de Denis Villeneuve (2017), Les Hirondelles de Kaboul d'Eléa Gobbé-Mévellec et Zabou Breitman (2019), Gaza mon amour d'Arab et Tarzan Nasser (2020), Oussekine d'Antoine Chevrollier (2022). Une filmographie en forme souvent de tracts politiques anti-israéliens.
Actrice dans la série télévisée HBO Succession, Hiam Abbass a réalisé Le Pain (2001), La Danse éternelle (2003), Héritage (Inheritance, 2012) dont l'action se situe dans un village musulman de Galilée.
Elle a été membre du jury du Festival de Cannes 2012 et Présidente du jury du Festival International de Cinéma WAR ON SCREEN.
En octobre 2021, au Théâtre de Suresnes Jean Vilar, Hiam Abbass a joué dans "Plaidoyer pour une civilisation nouvelle", d’après L’enracinement, La Condition ouvrière et autres textes de Simone Weil. L'adaptation et la mise en scène étaient signés par Jean-Baptiste Sastre et Hiam Abbass.
« J’ai toujours cherché à universaliser mon expérience. Mais l’ancrage universel est d’abord local… Dans certains passages de L’enracinement, je vois la disparition des petites provinces en Palestine, comment ça a été annihilé, ça n’existe plus. Quand je parle de la froideur de l’État, je vois Israël, l’idolâtrie d’une religion aux dépens de l’humain, du citoyen et de la démocratie »... Mais parfois, les projections de son imaginaire sont tout autres. Il suffisait qu’elle regarde les plaques de bactéries bioluminescentes pour voyager par la pensée en pleine récitation de son texte. « Je voyais un monde, tout un monde. Parfois, je voyais l’usine où Simone Weil a travaillé, parfois, je la voyais travailler dans les champs, parfois encore, je vois le déracinement des paysans français, parfois je vois la Palestine, les guerres, les voyages périlleux de ces immigrés qui rêvent de l’Europe… » (Orient XXI, 22 octobre 2021)
Elle a été mariée avec Zinedine Soualem, acteur franco-algérien né en 1957 à Thiers (Puy-de-Dôme) dans une famille kabyle, arrivée en 1954, dont le père est ouvrier polisseur dans une usine de coutellerie. La couple a eu deux filles, Lina et Mouna.
« Gaza mon amour »
« Gaza mon amour » est un film franco-germano-portugais réalisé par Tarzan Nasser et Arab Nasser (2020).
« Sous l’égide d’Apollon, deux solitudes se rencontrent pour distiller douceur et poésie dans une Palestine rongée par la misère et les interdits. » La faute à qui ?
« Issa, un pêcheur de 60 ans, mène à Gaza une vie modeste et solitaire, rythmée par les visites de sa sœur et les restrictions en tous genres. Il est secrètement amoureux de Siham, une couturière veuve qui vend ses produits au marché et vit avec sa fille récemment divorcée. Malgré sa timidité, il souhaite la demander en mariage. Une nuit, il découvre dans son filet de pêche une statue antique du dieu Apollon, au phallus érigé. Y voyant un signe, il décide de dissimuler chez lui cette mystérieuse trouvaille. Jusqu’à ce que la police des mœurs en apprenne l’existence et que les ennuis commencent... » Arte omet un mot : Hamas. Pourtant, ce mouvement islamiste terroriste dirige seul la bande de Gaza. Et la bande de Gaza compte des centaines de millionnaires, des palaces...
« Pour leur troisième film, les frères Nasser, déjà remarqués avec Dégradé, leur premier long métrage sélectionné à la Semaine de la critique, reviennent avec une œuvre délicate, qui retrace l’histoire d’un amour tardif entre deux êtres que la vie n’a pas épargnés. »
« Sur fond de conflit israélo-palestinien, ce feel-good movie laisse ici la politique en arrière-plan pour privilégier le registre de la comédie. La brutalité de la vie dans la bande de Gaza, avec son cortège de misère économique et sociale, transparaît pourtant avec finesse. Dans cette région où l’amour relève presque déjà de l’acte de résistance, émerge alors, d’un amas d’insécurité et d’interdits, une puissante douceur, teintée d’absurde et de poésie. »
« Bye bye Tibériade »
« Rendez-vous unique dans le paysage télévisuel, fenêtre rare sur la vertigineuse diversité des réels, des vécus et des imaginaires, « La Lucarne » constitue un patrimoine cinématographique international, pluriel, polyglotte, audacieux et résolument excentrique. Résolument excentrique, le documentaire d’auteur » sur la chaine franco-allemande ARTE.
Arte diffusa, dans le cadre de « La Lucarne », le 12 décembre 2023 à 00 h 35 « Bye bye Tibériade », film réalisé par Lina Soualem. Ce film ne correspond pas à un documentaire : "J'ai ajouté des aspects fictifs au film", a reconnu Lina Soualem (entretien par Kaleem Aftab, juillet 2023).
Lina Soualem a étudié l'histoire (licence) et les sciences politiques à l'Université Paris Sorbonne, en se spécialisant dans "l'histoire des sociétés arabes contemporaines, celle des colonisations et des décolonisations". Ensuite, elle a travaillé dans le journalisme, puis comme programmatrice pour le Festival International de Cinéma des Droits de l’Homme de Buenos Aires (Argentine) en 2013 et le festival Palest’In & Out à Paris, et s'y s'est passionnée pour le genre documentaire. Elle a débuté comme actrice dans Héritage, film réalisé par sa mère, À mon âge je me cache encore pour fumer de Rayhana (2016) et Tu mérites un amour de Hafsia Herzi (2019). Puis, elle a réalisé Leur Algérie (جزائرهم, Their Algeria), film franco-suisso-qataro-algérien (2020) sur sa branche familiale paternelle - sélectionné en première mondiale à Visions du Réel 2020, Prix de la première œuvre au Festival CINEMED, Prix du meilleur documentaire au Festival CINEMANIA, Prix France TV "Des Images et des Elles" du Festival de Films de Femmes de Créteil -, et « Bye bye Tibériade » sur sa branche familiale maternelle. Lina Soualem a aussi contribué au scénario de la série Oussekine, réalisée par Antoine Chevrollier (2021) et interprétée notamment par Hiam Abbass.
Quant à l'Arab Fund for Arts and Culture - AFAC (Fonds arabe pour les Arts et la culture), moins connu, créé en 2007, il a son siège à Beyrouth (Liban). Parmi les donateurs de l'AFAC : Open Society Foundations de George Soros, le ministre norvégien des Affaires étrangères, Office fédéral allemand des Affaires étrangères (Federal Foreign Office), Fondation Ford, Spotify, Netflix, Christie's, Bank of Palestine...
Le conseil d'administration de l'AFAC est présidé par Ghassan Salamé. Chrétien, "politologue, Ghassan Salamé a enseigné à Beyrouth et à Paris (il a notamment été professeur des universités à Sciences Po), a été ministre de la Culture au Liban et envoyé spécial de l’ONU en Libye, de 2017 à 2020." Il "a été nommé conseiller politique de la Mission de l’ONU à Baghdad (Juin-Octobre 2003) puis conseiller spécial du Secrétaire général de l’ONU (2003-2006). Il est membre du Conseil d’administration de The International Crisis Group, (Bruxelles), The International Peace Institute (New York), The Open Society Foundations (New York), The Center for Conflict Resolution (New York), The Centre for Humanitarian Dialogue (Genève), de l’Institut français (Paris) et de plusieurs autres ONGs".
En quinze ans d'activités (2007-2022), l'AFAC a reçu 18191 dossiers, alloué plus de 43,8 millions de dollars en bourses, collecté 57,3 millions de dollars et soutenu 2097 projets.
Son rapport d'activité 2022 montre la part importante accordée à la "Palestine" représentée par une carte de l'Etat d'Israël incluant la Judée, la Samarie et la bande de Gaza : sur 153 projets soutenus en 2022, 40 correspondent au Liban, 33 à l'Egypte, 22 à la "Palestine", 12 à l'Algérie, 12 à l'Algérie, 11 à la Syrie, 9 à la Tunisie, etc. Ainsi, la "Palestine" occupe le troisième rang dans cette liste, et tous les arts ont été subventionnés : exposition, livre, musique, film, photographie...
Arte a produit et diffusé des films biaisés, anti-israéliens, mais a refusé, depuis des décennies, de produire et diffuser des documentaires de Pierre Rehov sur l'exil contraint de près d'un million de juifs du monde musulman ou/et Arabe, le sort des chrétiens persécutés par les Palestiniens, Pallywood, la "Palestine du fleuve à la mer" (From the River to the Sea), le cheval de Troie ou la stratégie de Yasser Arafat contre l'Etat d'Israël, les origines de la cause palestinienne, etc. Pourquoi ?
« Bye bye Tibériade » a été présenté dans divers festivals : en avant-première au 80e Festival international de cinéma (Mostra) de Venise, et montré au Festival international du film à Toronto en septembre 2023 ainsi qu'au BFI London Film Festival.
Au BFI London Film Festival, ce film a reçu le Prix Grierson du meilleur documentaire. "Dans son discours, le jury du concours documentaire a déclaré : « Dans Bye Bye Tiberias, Lina Soualem a tissé une élégante exploration de trois générations de femmes dans sa famille et des lieux qui les ont fabriquées. Elle a créé un film poétique et intime qui transcende les frontières de leur maison familiale, pour interroger le chagrin, l'identité et l'énergie qui vous propulsent à vous retrouver.». Pour sa part Lina Soualem a indiqué : « Karim Kattan, un écrivain palestinien qui a contribué à l'écriture de ‘'Bye Bye Tiberias'', a récemment écrit : « Au milieu de cette tourmente qui ne fait que commencer, nous devons invoquer cœur et vision. » Tout d'abord, je tiens à remercier le public londonien d'être venu voir le film et de l'avoir reçu avec tant de chaleur et de générosité. De tout cœur, je remercie le jury du BFI London Film Festival qui a choisi de récompenser ''Bye Bye Tiberias'' avec le Grierson Award, qui reconnaît les documentaires intégrité, originalité et signification sociale ou culturelle. » (L'Expression, 17 octobre 2023)
"Et de poursuivre : « Je les remercie d'avoir célébré les histoires des femmes palestiniennes de ma famille, d'avoir vu leurs luttes, ressenti leur force, pleuré leurs pertes, compris leurs complexités et accepté leurs contradictions. Je les remercie d'avoir vu leur humanité, et d'avoir décidé de la mettre en avant. Les histoires transmises par ces femmes tissent l'histoire d'un peuple privé de son identité et constamment lié à se réinventer. C'est une histoire à propos de lieux disparus, d'expériences qui changent la vie et de souvenirs dispersés. En réalisant ce film, j'ai suivi le même chemin que les femmes de ma famille. Transmettre notre histoire a toujours été central pour nous. Avec nos mots, nous luttons contre l'effacement ». Et de préciser avec cette sincérité qui la caractérise : « Je voulais saisir leurs histoires avant qu'elles ne disparaissent dans l'oubli, pour préserver les images d'un monde qui disparaît vite. Des images qui prouvent une existence niée. À un moment où nous nous sentons invisibles, et plus stigmatisés que jamais, à un moment où nous ne savons pas de quoi sera fait demain, nos films existeront toujours pour se souvenir de nous. » (L'Expression, 17 octobre 2023)
Lors de la présentation du film à l’Alhambra, "chaleureux cinéma des quartiers nord de Marseille", dans le cadre du festival Films Femmes Méditerranée, Hiam Abbass "avait prévenu, par la voix de son attaché de presse. Elle ne souhaitait pas évoquer... en pleine tournée des festivals internationaux, la situation en Palestine. « C’est très difficile de présenter ce film dans le contexte actuel. Pas la peine d’en dire davantage », a-t-elle déclaré le 22 novembre 2023... Sous les acclamations d’une salle bondée, l’actrice, au côté de sa fille, prendra le micro à contrecœur : « Nous ne sommes pas qu’en deuil. Nous sommes laminées moralement, physiquement, culturellement. » Avant d’avouer, gorge serrée : « Je vis un trauma de guerre. » Indécent. Pas un mot sur les otages français, ou sur les viols des Israéliennes. Choquant. Rappelons qu'Hiam Abbass avait déclaré : "En moi il y a bien sûr la Palestine, mais aussi Israël, et la France où je vis désormais, et puis mon père, ma mère, mes filles, mon ex-mari, Jean-Baptiste Sastre avec qui j’ai monté de beaux projets, les compagnons d’Emmaüs qui y ont été associés" (Le Monde, 13 mai 2016).
"Sur l’affiche, une Hiam Abbass trentenaire, assise à côté de sa mère sur le balcon de l’appartement familial, tient sur ses genoux la jeune Lina. La Palestine est en toile de fond, le bruit du conflit aussi. A cette époque, la comédienne habite déjà en Europe, au prix d’une rupture douloureuse avec une société qu’elle vivait comme un carcan. « L’étouffement que j’ai ressenti venait aussi de la situation politique. Une dualité de nationalités qui était vraiment insupportable. Nous étions nés palestiniens, nous avons dû devenir israéliens », résume-t-elle... Le 7 octobre 2023, Bye Bye Tibériade était projeté au festival du British Film Institute de Londres, quelques heures seulement après les attaques terroristes du Hamas sur Israël. « J’étais dévastée et j’avais très peur de l’accueil qui nous attendrait. Mais les gens n’ont pas fait référence à ce qu’il se passait », raconte Lina Soualem. La réalisatrice de 32 ans repartira de la capitale anglaise avec le Prix du public. « Cela nous a fait beaucoup de bien », reconnaît-elle.". (Le Monde, 1er décembre 2023) Pas un mot sur les barbaries infligées par les djihadistes du Hamas, civils gazaouis, etc.
Le film a été sélectionné en compétition officielle du Festival International du Film de Marrakech (FIFM, 24 novembre-2 décembre 2023). « C’est la première fois que le film est projeté dans la région. Raison pour laquelle je suis très émue, je tremble même. On a donc décidé d’écrire quelques mots. Je vous lis ces lignes alors que mon cœur est lourd de tristesse en observant ce qui se passe chez les enfants et les petits-enfants palestiniens à Gaza. Ces enfants, dont nous n’avons jamais vu les visages, leurs aspirations et leurs œuvres artistiques un jour », a déclaré la réalisatrice franco-algérienne, en s'exprimant aussi au nom de sa mère.
Citant ensuite les paroles de Karim Kattan, contributeur au scénario de « Bye Bye Tibériade, elle a poursuivi : « Nous, les Palestiniens, ne sommes jamais vraiment sur le seuil de l’humanité. Parfois, nous sommes exclus, mais cela n’arrive pas toujours. Depuis des années, nous savons que l’humanité est soumise à des conditions, et même si elle est parfois reconnue, cela ne se fait pas toujours pleinement. Nous contestons parfois cette démarche lorsque nous décidons de rester silencieux et de nous cacher presque, et c’est la contradiction d’être présents sans pouvoir parler de la raison de notre présence ». La nationalité française ne signifie rien pour elle.
"Puis, au sujet de son documentaire, elle a ajouté : « Cette histoire transmise par les femmes n’est pas simplement une transmission d’une femme à une autre, d’une mère à sa fille, ou d’une fille à sa mère, mais elle reflète l’histoire d’un peuple privé de son identité. Cela concerne un peuple et ses droits, et à travers ce documentaire, j’ai suivi le même chemin que ma famille a emprunté pour lutter contre toutes les tentatives visant à l’effacer. Au moment où nous nous sentons ignorés et plus stigmatisés que jamais, au moment où nous nous demandons à quoi ressemblerait le monde dans le futur, nos films resteront pour nous rappeler notre humanité ». Ce n'est pas un documentaire : "J'ai ajouté des aspects fictifs au film", a reconnu Lina Soualem (entretien par Kaleem Aftab, juillet 2023). Quelle "humanité" ? Celle montrée le 7 octobre 2023 en Israël et envers les otages depuis plus de deux mois ? Ou celles avancées par Hiam Abbass et Lina Soualem, insensibles à la douleur des femmes et hommes torturés, violés, mutilés, brûlés vifs, volés, et dont des archéologues recherchent des traces d'ADN parmi les cendres ?
"À la fin de son discours et de la projection de son documentaire, la salle comble a applaudi pendant plusieurs minutes, scandant des slogans tels que « Free Palestine », « Vive la Palestine», et « Libérez Gaza ». Le film a été récipiendaire, ex-aequo avec Les meutes de Kamal Lazraq, du Prix du Jury de la 20e édition du Festival International du Film de Marrakech. Ce Prix a été remis à Hiam Abbass. Et c'est ce film qui a reçu de l'argent public, français et belge (!?), et sera diffusé en France où le nombre d'actes antisémites avait dépassé 1518 à la mi-novembre 2023 !
Les Prix décernés à ce film médiocre biaisé, et ce, après et malgré le djihad du 7 octobre 2023, ainsi que l'accueil public et critique révèlent une ignorance de l'Histoire, un esprit critique émoussé, voire une haine de l'Etat Juif.
Mes "deux films explorent l'exil et la transmission, la façon dont les informations sont transmises d'une génération à l'autre. Je suis moitié algérienne, moitié palestinienne, née en France. Du côté palestinien de ma famille, nous survivons en parlant ; la transmission de notre histoire est essentielle. Du côté algérien, on préfère le silence, on cache ses vérités au plus profond de soi", a déclaré Lina Soualem à Kaleem Aftab, en juillet 2023. Elevée en France, ayant étudié en France, elle représente la deuxième génération à être née en France, une "beurgeoisie" française, mais elle ne revendique même pas un millième d'une identité française !? Et pourtant ses films sont largement financés par de l'argent public.
Et Lina Soualem de poursuivre : "Cette fois, j'ai eu l'impression de faire un film en tant que jeune femme qui a l'expérience et le courage de raconter l'histoire des femmes en Palestine, un endroit qui, au moins politiquement, est un sujet plus délicat à traiter... L'histoire de la colonisation de l'Algérie par la France, abordée dans Leur Algérie, figure au moins dans les livres d'histoire. Il a été plus difficile de réaliser Bye Bye Tiberias, car il s'agit d'une histoire en cours, la Palestine et les Palestiniens étant toujours effacés aujourd'hui". Où est sa "Palestine" ? Serait-ce Israël ? Un Etat indépendant dénommé "Palestine" n'a jamais existé ni au Proche-Orient ni ailleurs. Comment une documentariste diplômée en Histoire pourrait-elle l'ignorer ?
Et ce film tend, de manière fielleuse, sous une "introspection familiale", à délégitimer l'Etat juif, et à imposer par l'émotion, une mémoire expurgée d'éléments choquants de la "Cause palestinienne", de contribuer à un narratif partial dans un combat politique. Que ce documentaire ait reçu tant de subventions publiques - France, Belgique, Qatar - s'avère inquiétant.
Que Lina Soualem soit rassurée. Le 7 octobre 2023, les Palestiniens étaient très visibles, se sont filmés durant leur djihad et ont diffusé sur les réseaux sociaux ces films. Quant à ceux, vivant sous l'Autorité palestinienne ou dans la bande de Gaza, ils se sont réjouis de ce djihad.
Lina Soualem réécrit son histoire : "En tant que descendante d'immigrés [son père est né en France, Ndt], j'ai voulu entreprendre la tâche urgente et intimidante d'aborder les questions du traumatisme colonial, de l'exil et de la transmission par le biais de l'écriture créative, de la construction de territoires imaginaires et de l'analyse et de la documentation des souffrances indélébiles des personnes déracinées". Quid de la colonisation et d'Eretz Israël et de l'Algérie par l'envahisseur musulman arabe ?
Et Lina Soualem réécrit l'Histoire : "En 1948, lorsque les Palestiniens ont été expulsés de leurs maisons, certains n'ont pas franchi les frontières et sont restés à l'intérieur des frontières du nouvel État israélien, devenant ainsi des citoyens involontaires d'Israël. 90 % des villages palestiniens ont été détruits en 1948, et très peu ont été épargnés, comme le village natal de ma mère, Deir Hanna. Les Palestiniens qui résident ici sont entourés par les pays arabes, mais il leur est interdit de se rendre dans ces pays voisins et ils sont déconnectés du monde arabe auquel ils appartiennent". Non, en 1948, la grande majorité des Arabes vivant en Palestine mandataire ont suivi les ordres des dirigeants arabes, dont le grand mufti de Jérusalem al-Husseini, les enjoignant de quitter leurs domiciles pour quelques jours, voire une semaine, le temps qu'ils assassinent les Juifs, leur promettant qu'à leur retour, ils récupèreront les biens des Yahoud (juifs, en arabe). Une autre partie des Arabes de la Palestine mandataire ont fui car ils ont cru en la propagande arabe accusant à tort les juifs de viols de femmes à Deir Yassin, et ils ont préféré protéger l'honneur de leur famille que combattre. D'autres facteurs ont vraisemblablement joué aussi.
Yoav Gelber, professeur à l'université de Haifa, a écrit dans "Palestine 1948. Guerre d'indépendance ou catastrophe ?" (Les Provinciales, 2013) :
"Au cours des deux dernières semaines d'avril 1948, l'abandon de villes à population mixte constitua la principale caractéristique de l'exode en masse. Tibériade fut la première ville à être entièrement désertée. Une semaine avant la chute de la ville, la Haganah avait attaqué un hameau voisin. Cette opération accrut la tension entre les Arabes de Tibériade, et la rumeur se répandit en Galilée que "Nasr al-Din était un second Deir Yassin". Le comité national de Tibériade avait appelé à l'aide Nazareth. L'exode commença dès qu'un refus catégorique eut été opposé.Avant d'évacuer la Galilée, l'armée britannique offrit ses services à la minorité juive de Safed et à la majorité arabe de Tibériade, proposant d'évacuer chaque communauté de sa ville. Les Juifs de Safed déclinèrent poliment et ne bougèrent pas. Les derniers Arabes de Tibériade, par contre, acceptèrent la proposition et, le 18 avril 1948 quittèrent la ville dans un convoi sous escorte militaire.Les Arabes de Tibériade n'avaient pas encore saisi la signification pleine et entière de l'abandon de leur ville. Au cours des jours suivants, bon nombre de ceux qui étaient partis s'adressèrent à l'armée et à la police de Nazareth, demandant la permission de retourner chercher des effets personnels dans leurs maisons abandonnées. Les Britanniques déclinèrent aussitôt leur requête. Peu après l'évacuation de Tibériade, les Arabes commencèrent à chercher un bouc émissaire à la chute de leur ville, se livrant à toutes sortes d'accusations. Des écoutes téléphoniques révélèrent : "Les Arabes considèrent l'abandon de Tibériade... comme un coup extrêmement grave... Ils craignent que Samakh [village situé au sud du lac de Tibériade appelé aussi mer de Galilée, Ndlr] ne connaisse un sort identique".
Les allégations de Lina Soualem sont contredites par sa mère, Hiam Abbass qui relata ainsi l'exil de sa famille en imputant la responsabilité à son grand-père maternel et à la guerre : "Ma mère était de Tibériade, plus à l’Est, mais la guerre avec les Juifs a contraint sa famille à fuir. Et peu après, ce fut la déclaration de l’Etat d’Israël. Ayant perdu tous ses biens, sa maison et ses terres, mon grand-père maternel a entraîné tout le monde en exode vers le nord, avant de se raviser et de comprendre que s’il franchissait une ligne, il n’y aurait plus de retour. Alors ils ont erré pendant des mois avant de s’installer dans un village proche de celui où j’ai grandi... Quant à ma grand-mère paternelle, qui était originaire d’un village sur la frontière mais était venue vivre dans celui de son mari, la guerre l’a définitivement séparée de toute sa famille qui avait fui au Liban et sur laquelle les frontières s’étaient refermées". (Le Monde, 13 mai 2016)
Le monde arabe, notamment l'Egypte et la Jordanie, n'a jamais créé un Etat pour les "Palestiniens" et ne veut pas accueillir les Palestiniens car il se souvient du comportement de "Palestiniens" en Jordanie en 1970, au Liban dès les années 1970, au Koweit en 1991...
"Mon arrière-grand-mère Um Ali et ma grand-mère Nemat sont originaires de Tibériade et vivaient à 30 km de leur ville natale, dont elles ont été expulsées en 1948. Lorsqu'elles sont revenues, elles n'ont rien vu qu'elles reconnaissaient et leur maison n'existait plus. Il n'y a plus de Palestiniens à Tibériade. Leur mémoire a été effacée de la mémoire du lieu. Un autre type d'exil est celui qu'a connu ma grand-tante Hosnieh. En 1948, elle est devenue une réfugiée palestinienne en Syrie et n'a pas été autorisée à retourner dans son pays natal, Tibériade, où elle est née. Ma mère Hiam a connu un autre type d'exil, puisqu'elle a volontairement décidé de quitter son village palestinien natal", a allégué Lina Soualem. Des maisons anciennes de Tibériade ont été détruites pour diverses raisons : hygiène, guerre, etc. Le film montre des images anciennes de tentes du camp palestinien de Yarmouk, en Syrie. Mais il n'explique pas comment Hosnieh s'est trouvée "de l'autre côté de la frontière, coupée de sa famille. Comme tous les réfugiés palestiniens, il lui est alors interdit de retourner dans sa terre natale. Déplacée de camp en camp, elle finit pas poser ses valises à Yarmouk, au sud de Damas". Ces images inspirent la pitié : comment des Arabes musulmans ont-ils laissé ainsi leurs "frères", leur coreligionnaires, dans la misère et avec l'espoir irréaliste d'un "retour" !?
Trente ans après cette séparation, Hosnieh "traverse secrètement la frontière" entre la Syrie et arrive en Galilée. Peut-être grâce à un accord officiel dans un but humanitaire. Des retrouvailles familiales en présence de la jeune Hiam Abbass qui entend sa tante Hosnieh lui décrire Damas et lui "donne un goût de liberté". La liberté pour une femme Arabe est plus grande en Israël qu'en Syrie. Grâce à son passeport français, Hiam Abbass se rend, en 2003, de Paris à Yarmouk et aperçoit sa tante près de sa maison. Toutes deux restent longtemps enlacées, et Hosnieh dit alors aux habitants qui les observent : "C'est ma nièce de Palestine. Elle m'a amené l'odeur de la famille et de la Palestine". Pour Hiam Abbass, "casser cette frontière qu'Israël a mis entre les Palestiniens de la même famille, c'est gagné". Hiam Abbass a gardé sa vision partiale de l'Histoire. Pas un reproche adressé au monde arabe ou/et musulman !? Le seul bouc-émissaire est Israël, toujours le yahoud.
Dans les années post-Deuxième Guerre mondiale, des millions de personnes - Allemands des Sudètes, Indiens, etc. - ont été contraintes de quitter, pour des raisons politiques liées souvent à des conflits, leurs maisons. Elles ont été intégrées dans des pays, sans avoir une agence onusienne spécifiquement affectée à eux.
En quelques décennies, essentiellement de 1945 aux années 1970, environ 900 000 Juifs - ce nombre varie selon la zone géographique délimitée - ont du quitter les pays Arabes, l’Iran, la Turquie, la vieille ville de Jérusalem, la Judée et la Samarie, le Golan, etc. Certaines aires géographiques devinrent Judenrein (sans juif, en allemand), alors que la présence des Juifs y était souvent antérieure à la conquête Arabe, voire (pluri)millénaire. La plupart des exilés juifs, parfois dénaturalisés, se sont dirigés vers Israël, l’Europe et l’Amérique du nord. Aucun n'a élevé ses enfants dans la haine des musulmans ou des Arabes. Un très grand nombre n'a jamais pu retourner sur sa terre natale. La valeur de leurs biens abandonnés est évaluée à 150-200 milliards de dollars. Quant à la superficie des biens dont ils ont été spoliés (100 000 km²), elle est cinq fois supérieure à celle de l'Etat d'Israël.
Co-auteure de « Bye bye Tibériade », Nadine Naous est née en 1974 à Beyrouth (Liban) de "mère palestinienne et de père libanais". Elle a étudié les lettres et le cinéma, puis a créé des "installations mêlant films Super 8, vidéos, installations sonores et photos". Elle a co-réalisé avec Léna Rouxel son premier "documentaire", "Chacun sa Palestine" (2006), "diffusé sur Arte et acclamé dans différents festivals internationaux". "En 2009, Clichés son premier-court métrage de fiction est coproduit par Arte. Naviguant entre Beyrouth et Paris, la fiction et le documentaire, Nadine Naous collabore à différents projets de longs métrages en tant que scénariste ("Héritage" de Hiam Abbass), consultante, traductrice", actrice. Son film "Home sweet home" (2014) a reçu l'Étoile de la SCAM. "Au kiosque, Citoyens !" (2017) associe fiction et réalité en évoquant l'élection présidentielle.
Le titre du film « Bye bye Tibériade » ? La réalisatrice l'explique ainsi : "Les paysages perdus ou retrouvés à différentes époques font partie de notre histoire. On valorise certains lieux parce qu’on ne sait jamais s’ils seront les mêmes quand on les retrouvera. En prenant du recul, je me suis aperçu qu’il y avait une forme de répétition cyclique, et c’est ce que le mot « Bye Bye » dans le titre représente pour moi. Ça ne veut pas dire « Adieu », ça veut plutôt dire « Je reviendrai, mais je ne sais pas comment je vais retrouver le lieu que j’ai laissé. Je ne sais pas quels sont les souvenirs que je vais y retrouver et même si je vais pouvoir retrouver ces lieux. » Revenir dans un endroit avec lequel on a une histoire, c’est se créer de nouveaux souvenirs dans ce lieu, tout en revivant les plus anciens. C’est la sensation d’une boucle, et c’est plus ou moins ce qui se joue quand on circule dans ce territoire. On fait plein d’allers-retours entre le passé et le contemporain dans le film, et ces allers-retours créent à chaque fois une émotion nouvelle. Mes grands-parents portaient le nom de la ville de Tibériade (Tabarya en arabe). C’était la même racine étymologique, mais leur mémoire est pourtant absente de la ville. C’était donc important pour moi de replacer les femmes de ma famille dans ces lieux, pour leur redonner une mémoire, vive et active".
« Bye bye Tibériade » débute par des images filmées en juillet 1992 de paysages proche-orientaux commentées en voix off par Hiam Abbass à sa fille Lina : "Regarde les frontières de la Syrie et du Liban... Là-bas, c'est la frontière entre la Jordanie et la Palestine. Regarde, Lina : là-bas, c'est le lac de Tibériade !" Sa "Palestine", ce serait la Judée et la Samarie ? Quelques minutes plus tard, Lina Soualem se souvient : "Je suis née à Paris. Ma mère m'a transmis sa langue à moitié... Quand j'étais petite, elle m'emmenait passer tous les étés dans son village palestinien Deir Hanna". Le refus de nommer la réalité, Israël, s'avère patent, persistant, systématique. Telle mère, telle fille...
Le film alterne des images de Tibériade, de Deir Hanna, des images d'époque, des "archives familiales [qui] racontent quelque chose de l’histoire de la Palestine et des Palestiniens", et de l'appartement de Hiam Abbas dans un quartier bobo parisien. "Je dessine dans le film un genre de territoire imaginaire dans lequel des gens qui ont été séparés et arrachés à leur lieu de vie se retrouvent malgré tout dans un même espace. Je rejoue l’utopie d’être à nouveau ensemble et d’avoir une mémoire commune. J’essaie de reconstituer une mémoire à trou. La question que je me suis posée dès le départ était : “Comment une femme apprend à naviguer entre les mondes ?”, a déclaré Lina Soualem.
Et la réalisatrice d'ajouter : "Je dessine dans le film un genre de territoire imaginaire dans lequel des gens qui ont été séparés et arrachés à leur lieu de vie se retrouvent malgré tout dans un même espace. Je rejoue l’utopie d’être à nouveau ensemble et d’avoir une mémoire commune. J’essaie de reconstituer une mémoire à trou. La question que je me suis posée dès le départ était : “Comment une femme apprend à naviguer entre les mondes ?”
« L’actrice Hiam Abbass raconte à sa fille, la réalisatrice Lina Soualem, l’histoire de son exil de Palestine. Un voyage mémoriel émouvant sur les terres de sa jeunesse, où se dessine l’esprit de résistance d’une lignée de femmes marquées par une histoire collective douloureuse. » Hiam Abbass a quitté volontairement l'Etat d'Israël.
"J’étouffais, j’avais besoin de respirer, de me trouver", confie-t-elle. À la fin des années 1980, Hiam Abbass quitte sa famille et son village galiléen de Deir Hanna, proche du lac de Tibériade, pour accomplir son rêve d’une carrière au cinéma. »
« Près de trente-cinq ans plus tard, sa fille Lina, née en France du mariage de l’actrice avec le comédien Zinedine Soualem, constate que sa mère n’a jamais parlé de sa vie à Deir Hanna ni des circonstances de son exil. »
"Ma mère est née à une époque où il était interdit de prononcer le mot "Palestine. Deir Hanna, son petit village de Galilée était sous contrôle de l'armée israélienne. Il n'y avait ni théâtre ni cinéma", dit en voix off Lina Soualem.
Au mariage de Dana, sœur ainée de Hiam Abbas, les convives dansent sur cette chanson, en levant leurs pour former, avec deux doigts, le "V" de la victoire : "Ma patrie, Ma patrie ! A toi mon amour et mon cœur ! Ma patrie, ma patrie ! A toi mon amour et mon cœur !" "Tous les mariages dans le village se terminaient par des chants patriotiques". L'époux est "très patriote, réfugié à Deir Hanna, originaire d'un village dont il a été expulsé en 1948. Un village à 14 km de Tibériade. Le village est aujourd'hui détruit". Que signifie le mot "patriote" ? Il n'y a jamais eu d'Etat indépendant dénommé "Palestine".
« Caméra au poing, elle l’embarque pour un retour aux sources sur les lieux perdus de son passé en Israël et en Palestine. » Que désigne le mot "Palestine" ?
« Lina Soualem découvre alors les coups de force de Hiam Abbass pour s’affranchir d’une société traditionaliste et très patriarcale, jusqu’à un départ inéluctable. » Quid de l'extrême violence dans des villes arabes de Galilée : guerres entre clans ou mafieux, "crimes dits d'honneur" dont sont victimes les femmes ?
La mère de Hiam Abbass garde un souvenir heureux, merveilleux, de Tibériade, et ne retrouve pas sa maison qui était située près de la mosquée. Quid de l'incendie d'une synagogue - le gardien a été brûlé vif - et de maisons juives, ainsi que de l'assassinat de 19 Juifs - dont onze enfants -, dont un Américain et son épouse, tués et brûlés par 70 Arabes dans le quartier de Kiryat Shmuel à Tibériade le 2 octobre 1938 ? Quid de l'assassinat le 27 octobre 1938 par un Arabe du maire juif sépharade de Tibériade, Zaki Alhadif (ou Zaki El Hadef), petit-fils du grand rabbin de Tibériade et dont la famille s'était installée en 1715 dans cette cité ? Pas un mot dans le film sur ce meurtre et ce pogrom, un de ceux perpétrés durant la Révolte Arabe à l'instigation du grand mufti de Jérusalem Mohammad al-Husseini. Pourquoi ces silences ? Documentariste avec une formation historique dans une université prestigieuse parisienne, Lina Soualem ignorait ces tragédies ? Elle n'aurait effectué aucun travail de recherche historique ? Elle aurait ignoré que, selon un recensement de 1922 effectué par les autorités britanniques et en 1948, les juifs étaient majoritaires à Tibériade et détenaient la plus fonction municipale ?
Des Juifs assassinés et brûlés, cela ne vous rappelle pas une tragédie récente ? L'occultation par Hiam Abbass et de Lina Soualem du jihad de 1938 se poursuit par leur silence, qui perdure tout au long de leur campagne de promotion du film, sur celui du 7 octobre 2023.
« Ravivés par son récit et d’anciennes vidéos familiales, les souvenirs recomposent la mosaïque sur plusieurs générations d’une tribu marquée par la Nakbah des Palestiniens en 1948. » Le mot "Nakba" Celui-ci a été inventé non en 1948, mais en 1920 car les "Arabes vivant dans la future Palestine mandataire se voyaient comme syriens et enrageaient d'être séparés de leur foyer syrien". "La source qui fait autorité n'est autre que George Antonius, supposé être le premier historien officiel du nationalisme palestinien. Comme beaucoup de Palestiniens, il n'était pas vraiment palestinien. C'était un Libano-égyptien chrétien qui a vécu un certain temps à Jérusalem, où il a écrit son plaidoyer/histoire officiel(le) du nationalisme Arabe : "The Arab Awakening" (Le Réveil Arabe, Nda). Publié en 1938, ce livre très biaisé a été pendant des années le texte officiel utilisé dans les universités britanniques", a indiqué Steven Plaut, professeur à l'université de Haïfa.
Ce film vise à susciter l'empathie pour la famille d'Hiam Abbass contrainte de quitter son domicile et revenue dans l'Etat Juif honni. Mais il occulte les Druzes, présents dans le nord d'Israël en 1948 et qui sont restés dans leurs domiciles lors de la guerre d'Indépendance : aucun n'a été concerné par la "Nakba". Les Druzes effectuent leur service militaire, et leurs parcours sont admirables.
La réalisatrice offre une vision manichéenne, "palestiniennement correcte", mais peu satisfaisante d'un point de vue historique en raison de ses actes manqués. Tous les faits historiques contrecarrant sont narratifs sont systématiquement gommés.
"Les images qu’on a tournées ensemble [avec Frida Marzouk] sont en scope, les images du passé sont en 4/3. Cela crée un contraste qui raconte quelque chose du passage du passé au présent", a précisé Lina Soualem.
Les archives filmées en noir et blanc, vraisemblablement en 1948, durant la guerre d'Indépendance d'Israël, ne sont ni datées ni localisées, ni sourcées, ni contextualisées. Elles montrent des personnes bien habillées quittant leurs foyers avec leurs baluchons, des soldats israéliens, des ruelles vides, des maisons détruites... Et, en voix off, la lecture par Hiam Abbas du récit familial leur vécu en 1948 : un grand-père paysan élevant des vaches, meurt de chagrin, car il a tout perdu - quel était son statut ? Fermier ? Métayer ? L'essentiel de ces terres étaient la propriété de l'Empire ottoman pendant des siècles, de riches Libanais, de Juifs sionistes qui les avaient achetées, ou des terrains publics.
"Les Anglais nous ont ordonné de quitter nos maisons, nous disant que les troupes juives avaient déclaré la guerre aux Palestiniens". Telle est l'allégation fausse de la mère de Hiam Abbass qui a du fuir Tibériade. Or la guerre a été déclarée par les Arabes à l'Etat d'Israël nouvellement refondé. Et à l'époque, le terme "Palestinien" désignait l'habitant juif de la Palestine mandataire. De plus, et surtout, les Britanniques, avant de quitter la Palestine mandataire, ont proposé d'escorter d'une part les Juifs et, d'autre part, les Arabes hors de Tibériade pour les protéger des violences de la guerre. Si les Juifs ont décliné la proposition des Britanniques et sont restés à Tibériade, les Arabes l'ont acceptée et ont fui cette ville.
Les juifs/Israéliens sont quasi-absents du film et de son narratif. Les archives montrent très exceptionnellement des juifs, et sous la forme de soldats, par exemple à Jérusalem où se promènent Hiam Abbass, trentenaire, et Lina Soualem, enfant. De manière perverse, la réalisatrice a déploré l'"existence niée" des "Palestiniens", mais c'est elle qui nie les Israéliens. Certains réalisateurs véhiculent le mythe al-Andalus. Lina Soualem ne s'embarrasse pas de ce mythe. Elle gomme les juifs. Quant à sa mère Hiam Abbass, elle aperçoit en Galilée une "colonie" (sic), en fait un village récemment construit.
"L'armée britannique l'escorte vers Tibériade", relate en voix off Hiam Abbass en évoquant sa mère Neemat, adolescente de 16 ans qui achève sa formation d'institutrice dans une école dirigée par des sœurs catholiques lorsque la guerre éclate. "Elle a à peine le temps de retrouver sa famille qu'ils sont aussitôt expulsée de la ville... Elle ne reverra plus jamais la maison de son enfance... Elle réussit à devenir institutrice".
Mais le film occulte l'Histoire en distillant un narratif victimisant les "réfugiés palestiniens" et occultant le rôle néfaste du grand mufti de Jérusalem al-Husseini, ancien allié d'Hitler, dans l'exode des Arabes de Tibériade. Dans cette ville, deux familles Arabes dominent : les modérés Tabaris, originaires semble-t-il de la région d'Houran, actuellement en Syrie, et les extrémistes Subhi - le grand mufti de Jérusalem Mohammad al-Husseini désigne un Subhi pour diriger les forces arabes à Tibériade.
Autre omission capitale, essentielle, éclairant le contexte en 1948 : le vote le 29 novembre 1947, par l'Assemblée générale de l'ONU (résolution 181), du plan de partage onusien de la Palestine mandataire en un Etat Juif incluant Tibériade, un Etat Arabe - et non un Etat palestinien ou une "Palestine" - et un espace incluant Jérusalem et ses environs placés sous contrôle international (corpus separatum). Un plan rejeté par les Arabes. Et la date du 15 mai 1948 marquant la fin du mandat britannique et la recréation de l'Etat d'Israël.
Fin février 1948, des Arabes déclenchent des violences contre les Juifs. Dans cette période troublée, Arabes et juifs ont quitté leurs maisons pour s'installer dans d'autres quartiers, et des Arabes ont fui la ville. A l'instigation des Britanniques, un cessez-le-feu est signé entre les belligérants. Il dure jusqu'au 5 avril 1948, date à laquelle des Arabes tuent des juifs dans un marché et kidnappent dix femmes. La Haganah fait prisonnier des Arabes. Négocié par les Britanniques, un nouveau cessez-le-feu est signé, et un échange de prisonniers a lieu. Le 8 avril 1948, des Arabes reprennent les violences contre "les Juifs dans un marché, contre la Haganah, l'hôpital écossais et l'hôtel Tibériade, bloquent la rue principale de la ville". Rejointe par les Golani, la Haganah combat courageusement, malgré son infériorité numérique.
"Au matin du 18 avril, des représentants des forces arabes sollicitent du commandant britannique Anderson de quitter Tibériade en gardant leurs armes. Le colonel Anderson informe les commandants juifs de la ville que les Britanniques vont évacuer les habitants Arabes et que, dix jours plus tard, les forces britanniques laisseront Tibériade aux mains des Juifs – ce qu'elles font le 28 avril 1948. Les représentants juifs répondent qu'ils prendront volontiers le contrôle de la ville, mais ont demandé que les Arabes remettent simplement leurs armes et qu'ils ne partent pas. Cependant, cet après-midi-là, des camions et des bus ont commencé à arriver à Tibériade et, sous supervision britannique, la population arabe de la ville a été évacuée – certaines vers Nazareth et d'autres vers la Jordanie". L'exil des Arabes de Tibériade est donc uniquement imputable aux Arabes : ils ont mené leur djihad et l'ont perdu.
Des Juifs assassinés, des femmes otages, des cessez-le-feu non respectés par les Arabes, cela ne vous rappelle pas une tragédie récente ? L'occultation par Hiam Abbass et de Lina Soualem du jihad de 1948 se poursuit par leur omission actuelle, et qui perdurera vraisemblablement durant leur campagne pour l'Oscar 2024, sur celui du 7 octobre 2023. C'est aussi la raison pour laquelle le dossier de presse en américain de « Bye bye Tibériade » a été récemment réécrit en éludant l'Histoire, notamment ces djihads. Afin d'accroître les chances de remporter l'Oscar du meilleur documentaire.
« Deux grandes figures émergent de ce voyage mémoriel : la grand-mère institutrice Neemat et l’arrière-grand-mère couturière Um Ali, toutes deux prématurément veuves et élevant au courage de nombreux enfants. »
« Petit à petit, la réalisatrice, "née de la rupture entre deux mondes", éclaire leurs identités plurielles dans le contexte d’une histoire collective douloureuse. »
« Tout quitter pour tout recommencer : Bye bye Tibériade esquisse le portrait d’une lignée de femmes dont les trajectoires résonnent étrangement entre elles. »
« Hiam Abbass (Gaza mon amour), Um Ali et Neemat, dont l’identité palestinienne s'est trouvée dispersée entre différents statuts et territoires, ont pris en main leur destin et su transmettre une forme de résistance à leur descendance. » Quels sont les éléments composant cette "identité palestinienne" ? "Résistance" à quoi ou à qui ?
« Lina Soualem en représente la quatrième génération, première à être née hors de Palestine. Poursuivant logiquement son travail de filiation, elle montre comment ces trois femmes et ses sept tantes ont joué un rôle de transmission de mémoire. »
« Toute la culture palestinienne se retrouve convoquée dans son film, des rapports hommes-femmes aux traditions villageoises et religieuses. » Quels sont les éléments constituant cette culture "palestinienne" ?
« Comme si, pour Lina Soualem et Hiam Abbass, il fallait partir loin pour mieux se rapprocher. »
Le 5 février 2024, sur France Inter, lors de la promotion du film avant sa sortie en France, Hiam Abbass et Lina Soualem étaient invitées à l'Interview de 9 h 20, émission de Léa Salamé, journaliste diplômée de Sciences Po (2002), fille du Président de l'AFAC Ghassan Salamé. Toutes trois ont substitué au mot "israélien" le vocable "palestinien" ("On voit une famille palestinienne", allègue Léa Salamé).
Selon Hiam Abbass, "c'était une obligation éthique" de se souvenir, de parler, car "la maison familiale, comme d'autres maisons, comme le pays, comme les terres" ["allaient disparaître"]. "Je connaissais l'histoire de l'expulsion de Tibériade en 1948, l'exode, le déplacement, les pertes, la dépossession", a dit Lina Soualem. Un mensonge repris par Léa Salamé : "La Nakba, la grande catastrophe de la création de l'Etat d'Israël. Votre famille a été chassée de son village, de Tibériade. On va leur prendre leur maison". Ignorance ? Préparation insuffisante de l'interview ?
"Au fil des décennies, les Palestiniens perdent encore, et arrivent à se réinventer : c'est de l'ordre du miracle. Apprendre à se trouver une place dans le monde quand on ne nous en donne pas", a déclaré Lina Soualem. "Tant que la Palestine était aux mains de l'OLP, on n'avait pas le droit à dire "Palestine". Aujourd'hui même, c'est encore difficile pour les Palestiniens d'Israël de dire "Palestine". On le sait avec ce qui se passe. Mais on ne va pas entrer dans cette histoire... On a le droit tous de vivre... Ce qui me blesse le plus, c'est les enfants : je me demande comment on pourra nettoyer tous ces souvenirs... Toutes les propositions politiques ne nous amènent nulle part", a conclu Hiam Abbass.
BDS France Saint-Etienne vise les "Boycott, Désinvestissement Sanctions d'Israël, jusqu'au rétablissement complet des droits humains fondamentaux des palestiniens". En partenariat avec Ciné Palestine Saint-Etienne, il a organisé une ciné-rencontre le 5 février 2024 avec Lina Soualem et Rawan Odeh, co-fondatrice du Festival Ciné Palestine à Paris et à Marseille.
"Partenaire du film Bye Bye Tibériade de Lina Soualem qui sort en salle le 21 février 2024", Mediapart a promu l'"avant-première le 19 février au MK2 quai de Seine en présence de la réalisatrice, ainsi que de la comédienne Hiam Abbass et Edwy Plenel, président et co-fondateur de Mediapart."
Derrière les rires familiaux émaillant ce film, surgissent le ressentiment, le refus de la réalité, l'attachement à un narratif erroné, interdisant toute remise en question personnelle ou collective, et est perceptible la haine. Cette famille vit en Israël, mais refuse d'en partager les valeurs. De génération en génération, elle est recroquevillée sur "sa Nakba".
"Ma mère nous a toujours enseigné le pardon, savoir pardonner", confie Hiam Abbass, émue à sa fille. Il serait temps que toutes deux pardonnent à leurs dirigeants Arabes et à leurs familles, tournent enfin cette page de leur passé et acceptent la réalité : Israël a été, est et sera sur sa terre historique, spirituelle.
Le film avait été choisi pour représenter la "Palestine" aux Oscars 2024. Deux films "palestiniens" ont concouru aux Oscars : Paradise Now de Hany Abu-Assad (2005), Omar d'Hany Abu-Assad (2013).
Il n'a glané aucun Prix lors de la cérémonie des Golden Globes.
Sortie en France le 21 février 2024.
LISTE SÉLECTIVE
PRIX ET SÉLECTIONS EN FESTIVALS
de "BYE BYE TIBERIADE"
- Giornate Degli Autori, Mostra de Venise,
Sélection officielle
- Toronto International Film Festival - TIFF,
Sélection officielle
- BFI London Film Festival,
Prix Grierson du meilleur documentaire
- Festival International du Film de Marrakech,
Prix du Jury
- Festival CINEMED, Montpellier,
Prix Ulysse du meilleur documentaire
- Festival International du film d’Amiens - FIFAM,
Prix du Public
- IDFA, Amsterdam, Pays-Bas, Sélection officielle
- Doc NYC, New-York, Sélection officielle
- DOK Leipzig, Allemagne,
Sélection en compétition officielle
- Chicago International Film Festival,
Sélection en compétition officielle
- Film Independent Spirit Awards -
Nomination Meilleur Documentaire
« Gaza mon amour » de Tarzan Nasser et Arab Nasse
France, Allemagne, Portugal, 2020, 1 h 23 mn
Production : Les Films du Tambour, Riva Filmproduktion, Ukbar Filmes, ZDF/Das kleine Fernsehspiel, en collaboration avec ARTE
Scénario : Arab Nasser, Tarzan Nasser, Fadette Drouard
Avec Hiam Abbass, Maisa Abd Elhadi, Salim Daw, George Iskandar, Manal Awad, Hitham Al Omari
Première diffusion : 15 novembre 2023
« Bye bye Tibériade » de Lina Soualem
France/Palestine/Belgique/Qatar, 2023, 82’
Production : Beall Production (France), Altitude 100 Production (Belgique), Versus Productions, Philistine Films ("Palestine"), en association avec ARTE France-La Lucarne / Rasha Salti.
Avec le soutien du Centre National du Cinéma et de l’Image / PROCIREP & ANGOA / Doha Film Institute / AFAC – The Arab Fund for Arts and Culture / IMS (International Media Support)/ Cinema and Audiovisual Center of the Wallonia-Brussels Federation (Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles) / The Belgian Tax Shelter and Inver Invest / La Fondation de France / Jacques-Etienne Stein - Edmond Productions / Mohannad S. Ma l a s - Tala Corp
Producteur : Jean-Marie Nizan
Coproducteurs : Guillaume Malandrin, Ossama Bawardi
Auteures : Lina Soualem, Nadine Naous
Scénario : Lina Soualem, Nadine Naous, avec la collaboration de Gladys Joujou
Collaboration à l'écriture : Karim Kattan
Image : Frida Marzouk, Thomas Bremond, Lina Soualem
Son : Ludovic Escallier, Lina Soualem
Montage : Gladys Joujou
Musique : Amine Bouhafa
Ventes : Lightdox
Distribution : JHR Films
Avec Hiam Abbass
Sur Arte le 12 décembre 2023 à 00 h 35
Sur arte.tv du 04/12/2023 au 21/02/2024
Distribution : JHR Films
Visuels :
Hiam et Lina à Deir Hanna
Un mariage dans les années 1980 à Deir Hanna
Hiam et Lina devant des photos souvenirs
Um Ali, Lina, et Hiam
© Beall Productions
Articles sur ce blog concernant :
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Les citations sur les films sont extraites du site d'Arte et du dossier de presse en anglais du film.
Les citations sur les films sont extraites du site d'Arte et du dossier de presse en anglais du film.
Vous racontez n’importe quoi
RépondreSupprimerLes citations de la réalisatrice proviennent du dossier de presse du film. Les rappels historiques sont exacts.
SupprimerNon je suis désolé. Vous affirmez des choses et en déduisez d’autres qui sont complètement fausses, vous êtes partiale et légèrement inculte. Vous ne connaissez rien à l’histoire de la Palestine que vous niez. Il y a énormément d’exemples dans votre minable critique qui prouvent votre mauvaise foi. Cela vous défrise que madame Abbass se présente comme Palestinienne, je ne vois pas en quoi. Tous les palestiniens qui se trouvent aujourd’hui en territoire israélien et dont on a pris la terre en 1948 Et que vous appelez arabes israéliens( justement pour nier le terme de Palestiniens ) se revendiquent palestiniens malgré, comme vous dites, un passeport israélien. Je ne citerai rien d’autre dans votre pauvre texte écrit par d’une personne qui nie la réalité à ce point. Israël est état agressif, colonial et raciste, non? Ce point d’interrogation est sans doute superflu.
SupprimerVous procédez par allégations non argumentées.
SupprimerSur l'"Histoire de la Palestine" Etat indépendant, pourriez-vous me communiquer une chronologie, une carte délimitant ses frontières, le nom de ses dirigeants au Moyen-âge, de ses monnaies, etc. ?
Les propriétaires des terres de la Palestine mandataire étaient soit des Juifs qui les avaient achetées ou en étaient propriétaires depuis des générations, soit des grands propriétaires vivant principalement au Liban - les archives de l'empire ottoman se trouvent en Turquie. Pourquoi les "Palestiniens" ne montrent-ils jamais leurs titres de propriété ?
Vous insultez car vous savez que mon article rétablit l'Histoire.
Merci de votre analyse. On se demande pourquoi Hiam Abbas garde la nationalité d' un état qu' elle passe sous silence " pour pouvoir voyager" , et ne cite pas les nombreux réalisateurs israéliens avec lesquels elle a travaillé. C' est au moins un manque d' honnêteté intellectuelle.
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