Instituée en 2012, la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme (DILCRA) est devenue, en 2016, la DILCRAH par l'extension de son champ d'intervention à la lutte contre la haine et les discriminations anti-LGBT (Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres). Depuis 2014, elle est placée sous la tutelle du Premier ministre, actuellement Mme Elisabeth Borne. Critiquée pour son fonctionnement et son faible bilan en matière de lutte contre la haine antisémite, dotée d'un Conseil scientifique divisé puis dissout, la DILCRAH, qui n'a aidé aucun des Juifs français spoliés victimes d'antisémitisme, a à sa tête depuis le 1er septembre 2023 Olivier Klein, aux positions controversées. J'ai évoqué ce thème lors de mon interview par André Barmoha, le mercredi 20 septembre 2023 sur Radio Chalom Nitsan, radio juive dont les studios sont à Nice. La DILCRAH soutient le Prix Ilan Halimi dont les dérives sont inquiétantes.
« Nazareth, terre promise en Corrèze » par Jean-Michel Vaguelsy
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L’antisionisme : une forme d’antisémitisme ?
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Interview de Maitre Axel Metzker, avocat de la famille Selam
Le procès du gang des Barbares devant la Cour d'assises des mineurs de Paris (1/5)
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Jean-Louis (Chalom) Levy, victime d’une tentative d’assassinat antisémite, est mort
Assassinat antisémite de Sarah Halimi
Une famille Juive française avait été menacée de mort à Goussainville
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Spoliations de Français juifs : l’affaire Krief (version longue)
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Spoliations de Français juifs : l’affaire Tanger
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La Cour d’appel de Paris a condamné des copropriétaires juifs français en créant leur « dette » !
L’avocate de Foncia, Foncia Paris, Jean-Patrick Jauneau et Karima Aktouf m’a adressé une mise en demeure liberticide
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Des fonctionnaires de la Direction des impôts problématiques à l’égard de Juifs français
Des huissiers de justice problématiques à l'égard de Français Juifs
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Une aide juridictionnelle problématique à l’égard de justiciables français juifs
En février 2012, a été créée la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme (DILCRA). Depuis 2014, elle est placée sous la tutelle du Premier ministre, actuellement Mme Elisabeth Borne.
Fin 2016, à la suite de la recommandation d’instances de l’Union européenne (UE), son champ d'intervention a été étendu à la lutte contre la haine et les discriminations anti-LGBT (Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres). Le nouveau sigle a été DILCRAH.
Jusqu’en août 2023, le conseil des ministres a nommé à sa tête des préfets : Régis Guyot (1er mars 2012), Gilles Clavreul (27 novembre 2014), Frédéric Potier (4 mai 2017) et Sophie Elizéon (17 février 2021).
En avril 2018, Gilles Clavreul a signé le « manifeste contre le nouvel antisémitisme » : « La radicalisation islamiste - et l'antisémitisme qu'il véhicule - est considérée exclusivement par une partie des élites françaises comme l'expression d'une révolte sociale… nous demandons que les versets du Coran appelant au meurtre et au châtiment des juifs, des chrétiens et des incroyants soient frappés d'obsolescence par les autorités théologiques, comme le furent les incohérences de la Bible et l'antisémite catholique aboli par Vatican II, afin qu'aucun croyant ne puisse s'appuyer sur un texte sacré pour commettre un crime. Nous attendons de l'islam de France qu'il ouvre la voie. Nous demandons que la lutte contre cette faillite démocratique qu'est l'antisémitisme devienne cause nationale avant qu'il ne soit trop tard. Avant que la France ne soit plus la France ». (Le Parisien)
La DILCRAH "est chargée de concevoir, de coordonner et d’animer la politique de l'État en matière de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT. A cette fin, elle exerce un rôle de conseil et d’animation auprès des ministères, notamment en matière d’éducation, de police et de justice mais aussi de culture, de politique de la ville, de numérique, d’outre-mer, etc."
Elle "a notamment coordonné l’élaboration du plan national de lutte contre le racisme, l'antisémitisme et les discriminations liées à l'origine 2023-2026 et du Plan national d’actions pour l’égalité, contre la haine et les discriminations anti-LGBT+ 2020-2023". Avec quel succès !
La DILCRAH "a vocation à être l’interlocutrice privilégiée des acteurs institutionnels et associatifs de défense des droits de l’homme et de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT."
Prix Ilan Halimi
Parmi les actions soutenues par la DILCRAH : le Prix Ilan Halimi, créé à la mémoire du jeune Français juif âgé de 23 ans, qui, en 2006, était victime de rapt, de séquestration accompagnée d’actes de torture et d’assassinat antisémite, commis par le gang des Barbares dirigé par Youssouf Fofana.
Ce gang a été jugé en 2009 par la Cour d'assises des mineurs de Paris.
Le 25 octobre 2010, 18 des 25 condamnés dans l’affaire du gang des Barbares ont été jugés en appel devant la Cour d’assises des mineurs de Créteil (Val-de-Marne).
Le "Prix Ilan Halimi a été créé en 2018 par la DILCRAH dans le cadre du Plan National de lutte contre le racisme et l’antisémitisme. Il met à l’honneur l’engagement de la jeunesse contre l’ignorance et les stéréotypes. C’est par l’éducation et la culture que nous luttons pour favoriser l’ouverture à l’autre et la solidarité. Ensemble faisons reculer la haine et l’intolérance !" L'affiche ne reproduit même pas le visage d'Ilan Halimi !?
Il s’agit de "mobiliser et récompenser des collectifs de jeunes de moins de 25 ans, dans un cadre scolaire ou non, accompagnés d’un majeur référent ayant réalisé une action contribuant à faire reculer les préjugés racistes et antisémites. Cette action peut par exemple relever des champs culturel, sportif, numérique ou d’interventions auprès du public".
"Le jury de l’édition 2023 était présidé par Émilie Frèche, écrivaine et réalisatrice. Il était composé de personnalités du monde du sport, de la culture, de l’éducation, de la citoyenneté et de l’engagement."
Le 13 février 2023, Éric Dupond-Moretti, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, accueillait la 5e cérémonie du prix Ilan Halimi en présence de Pap Ndiaye, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, de Rima Abdul Malak, ministre de la Culture, d’Isabelle Lonvis-Rome, ministre déléguée auprès de la Première ministre, chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Égalité des chances.
Le jury "a choisi de mettre en lumière quatre projets sur la quarantaine de dossiers présentés. Un grand prix et trois prix du jury ont couronné le travail mené par des jeunes enfants et adultes pendant l’année 2022. Les actions lauréates sont valorisées par les services de communication de la DILCRAH et ses partenaires".
Le Grand Prix Ilan Halimi 2023 a été attribué au centre scolaire du quartier pour mineurs du centre pénitentiaire de Liancourt (Oise) pour leur projet à « Dans leurs Yeux » sur le racisme en prison. Éric Dupond-Moretti a remis le prix au directeur du centre. "Le jury a été touché par l’implication originale de jeunes détenus qui répond à une réalité : le racisme en prison". Quel rapport avec Ilan Halimi et l'antisémitisme ?
Les élèves de l’école élémentaire Joliot-Curie à Bagneux (Hauts-de-Seine) ont reçu le prix du jury des mains de Rima Abdul Malak pour leur projet « Petit musée pour la paix ». "Des élèves d’une classe de CM1/CM2 ont créé un « petit musée pour la paix », où sont exposées une trentaine d’œuvres qu’ils ont réalisées. Ce musée, situé au cœur de la cité de la Pierre Plate, où fut séquestré Ilan Halimi, aborde les questions de discriminations, racisme, et antisémitisme à travers l’Histoire. Les visites – de parents d’élèves, habitants de la cité, élèves du collège à proximité, toutes les classes de l’école élémentaire – ont été assurées par les élèves eux-mêmes, prenant le rôle de conférenciers de l’exposition."
Le dernier Prix du jury a été décerné par Isabelle Lonvis-Rome au projet « Les Xénophobes Anonymes », du centre social Simone-Veil, à Angerville (Essonne). Ilan Halimi était un citoyen français ! S'il y avait des actes antisémites en prison, pourquoi ne pas les avoir évoqués ?
Le Garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti a rappelé que « le Prix du nom de ce jeune homme de 23 ans tué alors qu’il avait toute la vie devant lui, témoigne de notre volonté à tous, l’État en premier lieu, mais aussi le corps enseignant, le secteur associatif, de sensibiliser notre jeunesse à l’importance de lutter contre toutes les formes de haine raciale. Pour qu’Ilan Halimi ne soit pas mort en vain ». Pourquoi avoir omis les mots "Juif" et "antisémitisme" ? Les juifs constitueraient une "race" ?
En 2024, parmi les quatre projets primés : le Prix du jury a distingué « Les déportés de Saint-Malo ». Un autre Prix a récompensé « Le procès fictif » du BDE de la faculté de droit d’Aix Marseille. « Les étudiants en droit de l’Université Aix-Marseille ont conduit un procès fictif d’un anesthésiste suspecté d’avoir surdosé des patients en raison de leur couleur de peau. L’accusé disposait d’un exemplaire du Mein Kampf d’Hitler et appartenait à un parti politique d’extrême-droite ».
L'antisémitisme islamique est occulté.
Le 12 novembre 2024, lors d'une conférence de presse en présence notamment de dirigeants du CRIF, du Consistoire et du délégué de la DILCRAH, place Beauvau, siège du ministère de l'Intérieur, Othman Nasrou, Secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, chargé de la citoyenneté et de la lutte contre les discriminations, a annoncé la relance des Assises de la lutte contre l’antisémitisme début 2025. Il s'était rendu au Mémorial de la Shoah.
Othman Nasrou a fustigé l’antisémitisme géopolitique et politique de ceux dont c’est le fonds de commerce. Il a exhorté à la mobilisation de tous contre l'antisémitisme.
Il a lancé la 7e édition du Prix Ilan Halimi. J'ai alerté sur les dérives de ce Prix remis à des projets sans rapport avec ce fléau, j'ai ajouté que le livre Mein Kampf se trouvait à Gaza et dans le monde Arabe, et lui ai demandé de les arrêter. Il a éludé.
J'ai aussi demandé si des associations de victimes pouvaient assister aux futures Assises et s'il n'était pas temps d'intégrer les Juifs, « tache aveugle, cet impensé du récit national » malgré leurs contributions dans l'Histoire de France, dans les manuels scolaires. Je n'ai reçu aucune réponse.
Olivier Klein, du PCF à la Macronie
Olivier Klein est le fils de Gilbert Klein (1945-2017), ouvrier communiste, fils d'immigrés juifs hongrois et un élu à Clichy-sous-Bois, commune en Seine-Saint-Denis depuis 1983.
Olivier Klein est professeur certifié de sciences physiques.
Il a été premier adjoint au maire de Clichy-sous-Bois (1995-2011), puis maire de cette ville (2011-2022), notamment lors des « émeutes urbaines » de 2005. "C’était le soir du 31 octobre 2005, Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) venait de connaître plusieurs nuits d’émeutes et de violences urbaines causées par la mort de deux adolescents, Zyed Benna et Bouna Traoré, électrocutés après s’être réfugiés dans l’enceinte d’un poste électrique pour échapper à un contrôle policier. Olivier Klein, alors âgé de 38 ans, était premier adjoint (communiste) au maire de Clichy-sous-Bois, Claude Dilain, chargé de la politique de la ville. Il s’était assis sur un banc dans un couloir de la mairie, épuisé par des heures de médiation. C’était une autre époque, avant la vague de terrorisme, et ce soir-là, une soixantaine de volontaires, des hommes barbus, en tenue blanche traditionnelle, mobilisés par la mosquée, s’étaient interposés entre les jeunes et les forces de l’ordre, limitant puis empêchant les jets de pierre. « Dans l’urgence, toutes les bonnes volontés sont importantes, expliquait Olivier Klein à l’issue d’une soirée de tensions extrêmes. Leur présence a contribué à apaiser les choses. » Avant d’ajouter : « J’espère qu’on ne regrettera pas un jour. »
Il a été membre du PCF (Parti communiste français) jusqu’en 2006, puis a rejoint le Parti socialiste (2006-2020).
Lors des élections municipales de 2020, Olivier Klein inclut dans sa liste des candidats LREM (La République en marche) qui ne présente aucun candidat contre lui. Il a perdu l’investiture socialiste, et a été réélu maire.
Olivier Klein a collaboré au think tank (laboratoire d’idées) libéral Institut Montaigne – dont les thèmes sont la cohésion sociale, les dynamiques économiques, l’action de l’État et les coopérations internationales -, et a été membre du conseil de surveillance de la Société du Grand Paris depuis 2020.
Le 2 mai 2022, l'UID Paris Bölgesi publiait un post sur son compte Facebook avec des photographies du "dernier "iftar" de ce mois de ramadan organisé par UID paris et DITIB montfermeil en présence de Mr Olivier Klein et Mr Stéphane Testé", adjoint socialiste au maire de Clichy-sous-Bois (1995-2017), député LREM (2017-2022) de la 12e circonscription de la Seine-Saint-Denis. L'Union internationale des démocrates (UID) est le "puissant réseau d'influence en Europe" du parti AKP (Parti de la justice et du développement) du Président turc islamiste Recep Tayyip Erdogan.
Le 4 juillet 2022, Olivier Klein est nommé ministre délégué chargé de la Ville et du Logement dans le gouvernement Élisabeth Borne. Son bilan n’apparaît pas probant : une grave crise du logement perdure à Paris (licenciement d’agents immobiliers, raréfaction du nombre d’appartements proposés à la location aux étudiants ou aux jeunes couples induite par une réglementation « écologique » et les difficultés judiciaires pour obtenir le départ d’un locataire accumulant des loyers impayés). Le 5 juin 2023, alors ministre, Olivier Klein déclarait sur France Info : "Il y a un risque de bombe sociale. Ma mission est d'empêcher que cette bombe n'explose". Et pas de résoudre les problèmes constituant cette "bombe sociale" ?
Le 20 juillet 2023, après les « émeutes urbaines », un remaniement ministériel l’évince de ce ministère et du gouvernement.
"Recasé" à la DILCRAH
Nommé en conseil des ministres le 31 août 2023 à la tête de la DILCRAH, Olivier Klein est entré en fonction le 1er septembre 2023.
Olivier Klein était « recasé », selon le vocable de nombreux journaux, à la tête de la DILCRAH, sans expertise particulière.
Il listait à l'AFP ses priorités : "Le sujet des discriminations est au cœur de mon engagement associatif et politique depuis près de 40 ans, et lutter contre les discriminations liées à l'origine ou à l'orientation sexuelle me paraît extrêmement important dans la période à venir... Les "feuilles de route" sur "la lutte contre les discriminations liées à l'origine" et celle sur "les discriminations contre les personnes LGBT" "sont déjà prêtes et qu'il va "falloir les faire vivre". Olivier Klein promet notamment d'avancer sur le "testing", en soulignant sa "sensibilité sur la question des quartiers populaires et de la discrimination que peuvent connaître leurs habitants". Résumons : l'antisémitisme, prédominant dans les statistiques des actes haineux, ne constitue pas une de ses priorités. Quant aux « quartiers populaires », « quartiers de la politique de la ville » (QPV créés en 2014) ou « les quartiers », distincts de la France périphérique si mal lotie, ils sont aux nombre de 1514, et y vivent "5,4 millions de personnes, soit 8% de toute la population du pays". Ils sont considérés par beaucoup comme des zones de non-droit, des « territoires perdus de la République ».
Des twitts partiaux
L’opération militaire israélienne défensive « Protective Edge » (Bordure protectrice, 8 juillet-26 août 2014) visait à contrer le mouvement terroriste islamiste Hamas et ses alliés qui, dans la bande de Gaza Jüdenrein, tirait des missiles vers des cibles civiles israéliennes.
Elle succédait aussi à l'enlèvement le 12 juin 2014, près du Goush Etzion de trois adolescents - Gil-Ad Shaer (16 ans, originaire de Talmon), Naftali Fraenkel (16 ans, originaire de Nof Ayalon) et Eyal Yifrach (19 ans, originaire d'El'ad) alors qu'ils faisaient de l'auto-stop pour rentrer à leur domicile. Le 30 juin 2014, leurs cadavres sont trouvés dans un champ près de Halhoul, dans les environs de Hébron, à la suite de l’opération militaire Shouvou a'him (« Gardiens de nos frères »). Les adolescents avaient été kidnappés et tués par Marouane Kawasmeh et Amer Abou Eisheh, terroristes de la cellule Hébron du Hamas.
En France, la "rue arabe" anti-israélienne a défilé, commettant souvent des agressions antisémites, dans de nombreuses villes.
Lors de la manifestation interdite du 19 juillet 2014, des jeunes issus de l'immigration musulmane ont reproduit place de Barbès (Paris) des scènes d'Intifada : dissimulant leur visage par un keffieh, ils ont enlevé le revêtement des trottoirs, l'ont découpé pour le transformer en projectiles, se sont emparés des pavés et les ont jetés contre les forces de l'ordre, ont allumé des incendies notamment dans des bennes d'ordures et sous les rames du métro aérien, ont vandalisé des magasins principalement non-musulmans, ont démoli du mobilier urbain (cabines téléphoniques, etc.) et des véhicules de la RATP, ont brûlé des drapeaux israéliens, ont intimidé des journalistes, ont attaqué l'hôpital Lariboisière qualifié de "sioniste", ont hurlé "Israël hors de France" ou "Gaza, police, même combat", etc.
Le 20 juillet 2014 après-midi, des centaines de pro-Palestiniens se sont rassemblés près de la gare RER de Garges-Sarcelles (Val-d'Oise), bien que cette manifestation ait été interdite par la préfecture et le maire de cette ville de la banlieue nord de Paris. "À 13 heures, l'ambiance est électrique. Des voitures passent à toute allure et les passagers baissent leurs vitres en en croisant les Juifs rassemblés devant le lieu de prières: «On va vous mettre à feu et à sang.» Ce qui frappe les habitants de Sarcelles, c'est la forte présence de Turcs. « C'est la première fois que je vois des manifestants avec des drapeaux turcs dire mort aux Juifs », explique François Pupponi, député maire (PS) de la ville", relate Anne Jouan dans Le Figaro (21 juillet 2014).
Sur Twitter, la LDJ (Ligue de défense juive) a informé qu'elle s'était déployée à "l'entrée du quartier Juif pour éviter de nouveaux drames". Venus protéger la principale synagogue de Sarcelles, des fidèles Juifs français ont entonné, à pleins poumons, la Marseillaise qui a été sifflée par les émeutiers. Contre eux : "une foule majoritairement arabe de 200 hommes qui s’étaient rassemblés à proximité avec des bâtons et des pierres, mettant à feu des poubelles en scandant « On va vous massacrer ! ». « Les renseignements généraux disaient qu'il n'y aurait pas beaucoup de monde », se souvient le rabbin qui estime à 500 le nombre des assaillants. "
La "pizzeria à côté, elle aussi tenue par un Juif, a vu sa devanture saccagée. À côté, la boucherie halal La Ferme d'Afrique est intacte. Même chose pour le supermarché Istanbul", a constaté la journaliste Anne Jouan.
"Cent policiers vêtus d’une armure anti-émeute" ont protégé cette synagogue de Sarcelles, qui abrite avec Créteil l'une des deux communautés Juives les plus importantes numériquement d'Ile-de-France. Mais le bilan est grave : slogans antisémites - "Nique les Juifs", "Hitler président", "Israël assassin" -, agresseurs, dont des jeunes filles parfois portant le foulard islamique, armés de barres de fer et de matraques, magasins Juifs, dont l'épicerie Naouri victime d'une agression antisémite en 2012, et boutiques chrétiennes vandalisés, bombe incendiaire lancée près d’une petite synagogue qui a été légèrement endommagée, pillage et incendie d'une pharmacie détenue par un pharmacien Juif et tentative d'incendie à la gare de Garges, des habitants priés de quitter les étages au-dessus cette officine, un magasin Simply Market sis derrière le commissariat de Garges incendié, une agence de la Banque populaire de Sarcelles attaquée, des rails du tramway arrachés, journalistes pris à partie par les manifestants - un caméraman de télévision dépouillé de son matériel -, une dame nonagénaire hospitalisée pour intoxication car elle avait respiré la fumée de l'incendie ayant ravagé la pharmacie, etc. La "police tire des balles en caoutchouc sur les émeutiers. Des journalistes sont pris à partie et certains agressés, plusieurs policiers blessés, dont quatre hospitalisés en début de soirée". Trois individus ont été interpellés lors de leur tentative de braquer un bureau de tabac. "C'était une guérilla urbaine. Des gens qui n'ont peur de rien viennent pour provoquer. Et nous, nous retenons nos jeunes", a déclaré Laurent Berros, rabbin de Sarcelles, le 21 juillet 2014 sur RCJ.
La "pizzeria à côté, elle aussi tenue par un Juif, a vu sa devanture saccagée. À côté, la boucherie halal La Ferme d'Afrique est intacte. Même chose pour le supermarché Istanbul", a constaté la journaliste Anne Jouan.
"Cent policiers vêtus d’une armure anti-émeute" ont protégé cette synagogue de Sarcelles, qui abrite avec Créteil l'une des deux communautés Juives les plus importantes numériquement d'Ile-de-France. Mais le bilan est grave : slogans antisémites - "Nique les Juifs", "Hitler président", "Israël assassin" -, agresseurs, dont des jeunes filles parfois portant le foulard islamique, armés de barres de fer et de matraques, magasins Juifs, dont l'épicerie Naouri victime d'une agression antisémite en 2012, et boutiques chrétiennes vandalisés, bombe incendiaire lancée près d’une petite synagogue qui a été légèrement endommagée, pillage et incendie d'une pharmacie détenue par un pharmacien Juif et tentative d'incendie à la gare de Garges, des habitants priés de quitter les étages au-dessus cette officine, un magasin Simply Market sis derrière le commissariat de Garges incendié, une agence de la Banque populaire de Sarcelles attaquée, des rails du tramway arrachés, journalistes pris à partie par les manifestants - un caméraman de télévision dépouillé de son matériel -, une dame nonagénaire hospitalisée pour intoxication car elle avait respiré la fumée de l'incendie ayant ravagé la pharmacie, etc. La "police tire des balles en caoutchouc sur les émeutiers. Des journalistes sont pris à partie et certains agressés, plusieurs policiers blessés, dont quatre hospitalisés en début de soirée". Trois individus ont été interpellés lors de leur tentative de braquer un bureau de tabac. "C'était une guérilla urbaine. Des gens qui n'ont peur de rien viennent pour provoquer. Et nous, nous retenons nos jeunes", a déclaré Laurent Berros, rabbin de Sarcelles, le 21 juillet 2014 sur RCJ.
Le 23 juillet 2014, Olivier Klein avait twitté : « Avec mes amis socialistes à la manifestation pour l'arrêt immédiat de l'action militaire intolérable d'Israel à Gaza ». Sur la photographie illustrant ce twitt, on compte de nombreux drapeaux palestiniens.
Quand la nomination d'Olivier Klein à la tête de la DILCRAH a été rendue publique, le Colletif des vigilants a recherché et trouvé des twitts partiaux d'Olivier Klein concernant le conflit au Proche-Orient, notamment ce twitt partial.
Dès le 31 août 2023, il a alerté le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), puis a rendu publics certains de ces twitts.
Refus d'un délégué spécifique
Le 10 septembre 2023, lors de la cérémonie à la mémoire des Déportés et des victimes de la Shoah à la synagogue des Victoires (Paris), en présence des ministres de l'Intérieur et de la Justice, respectivement Gérald Darmanin et Eric Dupont Moretti, Me Elie Korchia, Président du Consistoire de France, et Joël Mergui, Président du Consistoire de Paris Ile-de-France, ont souligné le nombre alarmant d'actes antisémites en France depuis des décennies.
Joël Mergui a déclaré : « Je salue les efforts du gouvernement des ministres de l'Intérieur et de la Justice que je remercie pour leur présence, pour les multiples combats menés depuis des années... La lutte contre toutes les haines est essentielle. Et chacune de ses haines a une spécificité. Aussi, la nomination d'un délégué spécifique, consacré exclusivement au combat contre les haines antisémites et antisionistes devient indispensable ».
Un vœu déjà formulé par des dirigeants communautaires français, et qui ne sera pas exaucé. Mais qui n'entamera en rien leur discours admiratif et empli de gratitude envers les pouvoirs politiques.
Rencontre avec le CRIF
Le CRIF a twitté le 19 septembre 2023 : "Rencontre de @Yonathan_Arfi avec @OlivierKlein93, nouveau délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, et @EliseFajgeles. Un échange nécessaire permettant de réaffirmer le combat partagé par @Le_CRIF et la @DILCRAH dans la lutte contre l’antisémitisme et les autres formes de discrimination". Un "échange" sur quoi et contre quoi ? Le dialogue a-t-il été franc sur les sujets qui fâchent, notamment les positions partiales d'Olivier Klein concernant l'Etat d'Israël ? Non, ils ont été éludés.
En atteste le communiqué du CRIF. "Il s’agissait d’un entretien nécessaire pour permettre au Crif et à la Déléguation interministérielle à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah) de consolider leur coopération et de s’accorder sur les différents combats à mener."
"Olivier Klein a d’emblée affirmé son engagement à maintenir la lutte contre l’antisémitisme comme une priorité, sans toutefois baisser la garde dans la lutte contre les autres formes de discriminations. Yonathan Arfi a tenu à rappeler les spécificités de l’antisémitisme à l’intérieur du combat universaliste contre l’ensemble des haines, qui se distingue par son caractère particulièrement violent. Le Président du Crif a également attiré l’attention de la Dilcrah sur les difficultés à intégrer la définition de l’International Holocaust Remembrance Alliance (IHRA) au sein de l’administration française, et sur la nécessité de faire preuve de pédagogie à cet égard". La différence entre l'antisémitisme et le racisme serait son "caractère particulièrement violent" ?! Quelle ignorance ! Bref, l'adoption par la France de la définition par l'IHRA de l'antisémitisme n'a servi à rien ! Que d'efforts chronophages inutiles ? Cela suscitera-t-il une prise de conscience par le CRIF de la nécessité de disposer d'une stratégie pertinente d'actions à mener urgemment ? On peut en douter tant ils sont peu disposés au mea culpa.
"Les défis actuels liés à la lutte contre l’antisémitisme ont également été évoqués. Olivier Klein a ainsi livré son regard sur la question à travers son expérience de Maire." Et pas à travers son expérience de ministre du Logement ou ses propos biaisés envers l'Etat Juif ?
"Par ailleurs, les échanges ont porté sur la mise en œuvre du plan interministériel de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations liées à l’origine. Le Crif, qui avait apporté sa contribution au moment de l’élaboration du plan et continue à prendre part au comité de suivi, a fait connaître ses attentes, notamment par rapport à l’application du dispositif d’amende civile ou à l’organisation de visites mémorielles à l’attention des collégiens." Les leçons de l'échec du précédent plan interministériel n'ont pas été tirées ! Pourquoi ce "dispositif d'amendes civiles" n'a-t-il pas été appliqué ? Des "visites mémorielles" par des élèves ont lieu depuis des décennies. Avec quel résultat ? Le rappel de la Shoah n'a pas réduit le nombre d'actes antisémites.
"Divers projets communs ont également été abordés à la fin de la réunion".
Bref, rien de précis, rien de concret... Du bla bla bla.
Le 21 septembre 2023, le Collectif des vigilants a twitté : "@CPetreault @VeroniqueChemla. Les dirigeants du @Le_CRIF @Yonathan_Arfi ont été prévenus par nous, à partir du 31 août, sur le parti-pris très anti-israélien d’Olivier Klein, son absence d’empathie face aux victimes israéliennes et son aveuglement face au Hamas" et "Ils ont réagi… par la passivité obstinée. Ni par leur mode de désignation, ni par leur (in)action ils ne peuvent se dire représentatifs des Français juifs."
C'est donc sciemment que le CRIF a décidé de maintenir sa réunion avec Olivier Klein et de ne pas aborder ces déclarations biaisées correspondant à la définition de travail de l'antisémitisme élaborée par l'IHRA, notamment à cet élément "le traitement inégalitaire de l’État d’Israël, à qui l’on demande d’adopter des comportements qui ne sont ni attendus ni exigés de tout autre État démocratique". Le CRIF a accordé en vain son blanc-seing à Olivier Klein, sans rien recevoir en "échange". Quelle intelligence !
Comment Olivier Klein pourrait-il lutter contre l'antisémitisme, notamment dans sa version antisioniste ou selon sa définition opérationnelle par l'IHRA (International Holocaust Remembrance Alliance) ? Comment le dialogue pourrait-il s'établir entre ce Délégué partial, sans empathie déclarée envers les victimes du terrorisme palestinien, et les dirigeants des organisations juives françaises ?
"Le Point"
Le 20 septembre 2023, l'hebdomadaire Le Point a publié l'enquête de Clément Pétreault et Bartolomé Simon intitulée "Antiracisme : les étonnantes prises de position du nouveau patron de la Dilcrah", un "poste stratégique", et sous-titrée "Lorsqu’il était maire de Clichy-sous-Bois, Olivier Klein n’hésitait pas à s’afficher auprès de religieux et militants résolument engagés contre la laïcité. Sa nomination suscite des questions."
"Les bruyantes prises de position du nouveau délégué interrogent sur la cohérence politique du gouvernement sur ces questions…"
"L'élu s'est en effet régulièrement affiché aux côtés de réseaux de religieux et de militants décoloniaux, tous résolument engagés contre la laïcité. « C'est sans doute plus le résultat d'une désinvolture générale que d'un changement de ligne délibéré », philosophe un haut fonctionnaire, bon connaisseur de ces milieux. Pourtant, les positions défendues par Olivier Klein sur ces sujets sont à mille lieues de la ligne laïque et universaliste (à nouveau) défendue par le gouvernement."
"Lorsqu'il était maire de Clichy-sous-Bois, Olivier Klein s'est publiquement impliqué pour aider des associations religieuses musulmanes à obtenir des locaux. En 2018, il a accordé une subvention de 270 000 euros à la construction de la mosquée Bilal, ce que permet la loi au titre de l'activité culturelle. « Pour moi, la laïcité doit permettre à chacun de vivre son culte dans de bonnes conditions, justifie-t-il auprès du Point. Cette subvention a été votée par le conseil municipal et soumise à un contrôle de légalité. Ce n'est pas le seul lieu de culte à en bénéficier, l'église de Clichy-sous-Bois a reçu plusieurs millions d'euros pour sa rénovation. »
La situation me semble légalement et historiquement distincte : "L'État, les départements et les communes sont autorisés à prendre en charge les dépenses d'entretien et de conservation des édifices du culte dont ils sont demeurés ou devenus propriétaires lors de la séparation des Églises et de l'État en 1905". L'histoire de l'église Saint-Denis de Clichy-sous-Bois remonte à 1202. Que représente la subvention de 270 000 euros dans le budget d'édification de la mosquée Bilal ? Quelle activité culturelle a justifié cette subvention ? "Le terrain avait été acheté à la communauté d'agglomération pour un peu moins de 200 000 euros". La première pierre de la mosquée a été posée en 2009, et l'ouverture devait avoir lieu en 2011, puis à l'été 2022. Or, le chantier s'est arrêté - divergences au sein de l'association chargée du projet, arrêt du paiement des travaux à l'entreprise les ayant commencés - et une expertise judiciaire semble attendue depuis 2012.
Olivier Klein "n'a par ailleurs jamais manqué de relayer le discours victimaire diffusé par de nombreuses associations issues de la mouvance frériste. Ainsi l'UAM93, une fédération d'associations musulmanes locales, saluait-elle la présence d'Olivier Klein à la « manifestation contre l'islamophobie » du 10 novembre 2019, alliance improbable de militants de l'islam politique notoires et de responsables politiques d'extrême gauche (les premiers cherchant à faire avancer leur agenda religieux, les seconds leur agenda électoral). « L'UAM93 est une association locale, tout le monde travaillait avec elle en Seine-Saint-Denis », se défend Olivier Klein."
"L'élu fut l'un des rares socialistes à participer à cette manifestation « contre l'islamophobie » organisée à l'appel de Madjid Messaoudene (alors élu de Saint-Denis et militant indigéniste), le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), le Comité Adama, le Collectif contre l'islamophobie en France (proche des Frères musulmans, dissous depuis), l'Union nationale des étudiants de France (Unef) et le militant (La France insoumise) Taha Bouhafs. « Je n'ai pas demandé la permission pour venir, mais tout ce que je sais, c'est que, si on n'est pas à côté de nos concitoyens de confession musulmane aujourd'hui, on se trompe », déclarait alors, lyrique, celui qui vient de prendre la tête de la Dilcrah. Auprès du Point, il assure désormais « avoir quitté très tôt » le cortège, après avoir vu qui « y participait ». Le temps de quelques selfies avec les manifestants… Dénonce-t-il toujours « l'islamophobie » ? « Je préfère le terme d'actes anti-musulmans », répond l'ancien maire de Clichy-sous-Bois".
"On relève aussi une proximité avérée d'Olivier Klein, homme de gauche, avec des organisations nationalistes et islamistes turques. Aussi l'a-t-on aperçu à des événements religieux (rupture du jeûne lors du ramadan), conjointement organisés par le Ditib (ministère turc des Affaires religieuses pour l'étranger) et l'UID (ex-UETD), une structure de coopération communautaire qui n'avait pas hésité, comme Le Point l'avait raconté à l'époque, à jouer aux agents électoraux, aux agents de renseignements et aux hommes de main du président turc sur le sol français lors de sa grande purge anti-guléniste en 2016. S'assiérait-il de nouveau à leur table en tant que patron de la Dilcrah ? « Mes nouvelles responsabilités appellent à une autre forme de neutralité », indique-t-il, conscient que son rôle l'oblige à revoir ses positions."
Curieusement, cette enquête élude les déclarations partiales d'Olivier Klein envers l'Etat Juif. Ce nouveau Délégué de la DILCRAH reverra-t-il ses positions envers Israël ? On peut en douter.
Le CRIF se trouve dans une position publique délicate : il avait choisi l'indifférence méprisante envers ces militants et moi ; cette enquête du Point réduit à néant leurs prétentions et prouve que leur rencontre n'a abouti à rien de concret.
Autre hypothèse :le CRIF estime inutile un "échange" avec Olivier Klein sur les sujets qui fâchent parce qu'il est convaincu qu'Olivier Klein sera maintenu à sa fonction, car ce Délégué est à l'unisson de la politique macronienne concernant l'antisémitisme et le conflit au Proche-Orient. Et le CRIF sait qu'il n'obtiendra pas plus maintenant qu'il n'a obtenu jusque-là, et s'en contente. Mais, cette attitude est-elle satisfaisante dans cette période tragique où se joue l'avenir des Français juifs dans leur pays ?
Priorités
Parcourons le fil X (ex-Twitter) sur environ une semaine depuis la prise de fonction pour observer les évènements ayant suscité des réactions du nouveau Délégué de la DILCRAH, révélant sa hiérarchie dans ses missions et centres d'intérêts, ainsi que ses engagements, essentiellement la lutte contre les discriminations, c'est-à-dire celles contre les "minorités visibles", la "diversité", les handicapés ou les homosexuels. Il s'agit bien d'actes, et non de vaines paroles.
Le 22 septembre 2023, Olivier Klein a twitté : "Heureux d’être présent à l’anniversaire 🎂du @CentreLGBTParis. Bravo pour ces 30 ans d'accueil, de rencontres, de solidarité et de luttes pour l'égalité des droits et l'inclusivité🌈. Le soutien et la création de nouveaux centres LGBT au cœur de l’action de la #DILCRAH".
Il a aussi twitté : "La #DILCRAH a signalé au Procureur de la République, au titre de l'article 40 du code de procédure pénale, les propos haineux diffusés dans l'hebdomadaire RIVAROL. Le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT doivent être combattus sans relâche." Il dénonce aisément l'antisémitisme venant de l'extrême-droite, et le dilue dans ses autres combats.
Olivier Klein a également twitté : "Heureux d’avoir participé à la signature de la convention entre les services de la Première Ministre et l’association @LaCordeeAsso. Cette asso œuvre en faveur de la diversité et l'égalité des chances en accompagnant des jeunes issus de milieux populaires vers la fonction publique."
Le 20 septembre 2023, Olivier Klein a twitté : "Fier d’introduire le colloque « Immigration, Colonisation : Enjeux d’histoire/ de mémoire ». Il faut commémorer pour dire, pour raconter, pour reconnaître, pour construire un récit commun pour apaiser et construire ensemble".
La veille, il avait annoncé ce colloque et son programme dans un twitt ainsi rédigé :
"@ACHAC_Officiel organise demain un colloque ouvert à tous dédié aux enjeux d'histoire et de mémoire liés aux questions d’immigration, de colonisation et d’esclavage au @Musee_Homme.Merci aux organisateurs de m’avoir proposé d’ouvrir ce moment si important.#reconnaissance".
Le 19 septembre 2023, Olivier Klein retwitte, sans le commenter, le twitt du CRIF sur leur réunion.
Ce même jour, il a twitté sur sa rencontre avec un député (groupe Renaissance) concernant une proposition de loi : "Réunion de travail constructive avec le Député @FerracciMarc à propos de la PPL qu’il porte pour lutter contre les #discriminations. La @DILCRAH jouera un rôle essentiel dans la mise en œuvre des #testings souhaités par le Président @EmmanuelMacron et le @gouvernementFR".
En matière de discriminations à l'embauche, le « testing » "consiste à soumettre deux profils comparables pour une même demande sauf en ce qui concerne le critère susceptible d’exposer aux discriminations, et dans le cas présent l’accès à un entretien d’embauche à partir de candidatures fictives".
Le 18 septembre 2023, il a twitté : "C’est la rentrée à Live, permettre aux stagiaires de retrouver confiance en soi, les encourager dans leur projet professionnel. Lutter contre les discriminations."
Le 14 septembre 2023, il a twitté : "Rendez-vous fructueux avec l’association @_LICRA_, partenaire historique de la #DILCRAH. Parmi les sujets abordés : éducation à la citoyenneté, lutte contre les discriminations liées à l’origine, accompagnement des victimes ou encore lutte contre la haine en ligne." Le mot "antisémitisme" est absent de ce twitt. Curieux pour la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme, créée en 1927 pour lutter contre la haine envers les Juifs, et la DILCRAH.
Le 12 septembre 2023, il reposte un twitt de la Dilcrah en le commentant ainsi : "Bravo à l’@AFMD_Diversite pour l’organisation de colloque « Testing et diagnostics RH : des leviers pour prévenir les #discriminations ». Ne rien céder et tout faire pour lutter contre les discriminations dans l’accès à l’emploi, au logement…" Ce twitt de la Dilcrah indiquait : "La #DILCRAH participe au colloque de l’@AFMD_Diversite « Testing et diagnostics RH : des leviers pour prévenir les #discriminations ». Les diagnostics statistiques représentent un outil intéressant de mesure des risques discriminatoires et des progrès pour les organisations".
Le reste est à l'avenant.
Le 1er juin 2024, la DILCRAH a assisté à la Marche des Fiertés de Béziers, projet qu'elle a soutenu. Elle a posté sur Facebook des photos de la Marche ainsi commentées :
"Pour le lancement du Mois des Fiertés, la #DILCRAH était présente à la Marche des Fiertés de Béziers organisée par l'association partenaire Fiertés Béziers et soutenue dans le cadre de l'appel à projets local. Une belle initiative qui permet de visibiliser les personnes LGBT+."
La première photographie montre une pancarte "Dykes for Palestine" (Lesbiennes ou gouines pour la Palestine")
Epilogue
Des organisations juives françaises se trouvent dans une impasse : elles n'ont cessé de vilipender "l'extrême-gauche" et "l'extrême-droite" ainsi que les "populistes", tout en louant les autorités macroniennes censées représenter le "camp de la raison", et elles ne parviennent pas à s'extirper de leur inefficacité induite par l'attitude de l'Elysée et de Matignon ainsi qu'à leurs silences, absence de stratégie et inactions.
Ces faits illustrent le fiasco persistant d'organisations juives françaises à assurer la défense de Français juifs, et la lutte d'organismes publics - ancienne HALDE ou Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (2005-2011), Défenseur des droits, DILCRAH, etc. - contre des haines excluant souvent celle visant les Juifs. Or, en 2022, les Juifs qui représentaient moins d'un pourcent de la population française, étaient visés par "plus de 60% des actes anti-religieux portant atteinte aux personnes".
Aucune des autorités censées lutter contre l'antisémitisme ne s'avère efficace : ni le Défenseur des droits ni la DILCRAH n'ont aidé des Juifs - le Dr Lionel Krief, David Amzallag - victimes du "gouvernement des juges" spoliateurs.
Force est de constater que des groupes représentant un nombre plus faible de la population sont infiniment plus efficaces dans la défense de leurs membres ou de ce qu'ils perçoivent comme leurs intérêts.
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