Yul’s Art-Gallery accueillera dès aujourd'hui l’exposition collective d'artistes de l’Atelier d’art plastique de Corinne Bettan : Josiane Bellaiche, Carole Berrebi, Colette Cohen, Irène Krief, Michèle Lahmi, Linda Menashe, Laurence Nahmani-Charbit, Claudine Owieczko-Jspan, Denise Ramet, Mylène Rybski, Guy Senbel et Avner Tsadika. Des styles éclectiques intéressants d'amateurs passionnés. Vernissages les 23 février 2023 à partir de 18 h et 24 février 2023 de 10 h à 15 h 30. Un cocktail sera offert. Film réalisé dans la galerie avant le vernissage du 23 février 2023 par Colette Cohen en fin d'article.
Le mercredi matin, pour Josiane Bellaiche, Carole Berrebi, Colette Cohen, Irène Krief, Michèle Lahmi, Linda Menashe, Laurence Nahmani-Charbit, Claudine Owieczko-Jspan, Denise Ramet, Mylène Rybski, Guy Senbel et Avner Tsadika, c’est Leur matinée, celle consacrée à leur hobby, leur passion : la peinture. Une parenthèse bienvenue pour tous.
Donc, ils convergent alors vers l’Atelier d’art plastique Corinne Bettan. Heureux d’y retrouver des amis partageant le même loisir. Et tous tarissent d’éloges envers leur professeur, Corinne Bettan : « une professeur extraordinaire » (Denise Ramet), « une personne douée d’une incroyable patience et gentillesse, toujours à l’écoute de l’autre » (Colette Cohen).
Corinne Saba Bettan conjugue plusieurs activités : elle est une thérapeute diplômée - thérapie brève intégrative, art-thérapie pour enfants et adultes -, coach, pratique l'acupuncture, et prodigue des cours de sa passion la peinture. Son étude de la Kabbale lui sert pour accompagner au mieux ses patients. « Les couleurs expriment le langage de l'inconscient, de son moi profond. Ce sont des outils en gestion émotionnelle », explique Corinne Bettan.
Après avoir enseigné dans des écoles de management à Tel Aviv, Corinne Saba a ouvert un atelier de cours de technique de peinture à huile, par groupes, à Ra'anana. Cette année, cette jolie sexagénaire mère de trois enfants, dont un chanteur, grand-mère, a « décidé de montrer les œuvres de ses élèves, qui ont atteint un bon niveau dans une galerie ».
A Ra’anana, Yul’s Art-Gallery accueillera dès le 23 février 2023 l’exposition collective d'artistes et élèves de l’Atelier d’art plastique Corinne Bettan.
Chaque artiste expose deux œuvres.
Respectons l'ordre alphabétique pour présenter ceux que j'ai pu joindre.
Josiane Bellaïche a entendu parler de cet Atelier par une amie, et depuis un an et demi, elle suit les cours de peinture « très intéressants », qui lui « apportent beaucoup ». « J’ai énormément évolué par rapport à mon travail pictural à Paris grâce à Corinne qui nous apprend à peindre », indique l'artiste. Josiane Bellaïche va exposer un nu au regard dissimulé par le rebord un chapeau et des lettres hébraïques semblant danser de ferveur sous un feu intérieur.
Colette Cohen a débuté par des cours de peinture à Paris, et, après son aliyah, a enchainé avec les cours à l’Atelier. Elle a ainsi pu « améliorer son style par l’apprentissage de nouvelles connaissances ». Dans une « ambiance conviviale et d’amitié », elle a gagné en « assurance, en bien-être » pour « s’exprimer sur la toile ». Elle affectionne le figuratif. Portraitiste ("Charlot"), elle peint des paysages empreints de sérénité. Comme le souvenir ou l'espoir d'un havre paradisiaque.
Irène Krief a 75 ans. Mère, grand-mère et arrière-grand mère, elle suit régulièrement les cours de peinture depuis huit ans, et prend plaisir à peindre. Elle crée ses tableaux pour décorer sa maison, et en offre certains à sa famille... qui lui passe commande. Elle présente notamment un nu féminin peint de manière pudique et sensuelle.
Linda Menashe est une retraitée : elle a travaillé pendant vingt ans pour El Al, puis s'est orientée vers le bien-être, les massages, la réflexologie, l'aromatologie, et elle étudie le sujok. Elle a débuté sa formation à l'Atelier en octobre 2022 : « Je n'ai peint qu'une toile, mais qu'est-ce que j'ai appris ! Corinne, en douceur, m'a appris les proportions, m'a éveillée à regarder les couleurs, l'horizon, m'a encouragée. Et voilà, ma première toile est née !»
Laurence Nahmani-Charbit est « pharmacienne et spécialisée en traitements oncologiques en France » où elle se rend souvent.
En Israël, elle a cofondé le magazine Santé et bien-être intitulé Labriout.
Laurence Nahmani-Charbit « peint depuis à peine un an ». Une activité pratiquée « comme un passe-temps » qui l’aide à se « déconnecter du quotidien ».
C’est donc son « moment d'évasion » et sa « petite bulle de décompression personnelle ». L'atelier lui apporte son « petit moment d'insouciance, dans la bienveillance et la bonne humeur ».
Des thèmes ou styles particuliers ? « Non. Je cherche juste à me faire plaisir et arrêter de penser (vaste programme pour une femme !) le temps des cours », confie celle qui, enfant, « exposait (ou imposait) ses dessins et peintures… dans le salon de ses parents : « Je les suspendais sur des cordes à linge avec des pinces ». L'un de ses deux tableaux est « Renaissance » - une « porte jaune depuis l’intérieur d’une yourte. Un beau souvenir ». Une oeuvre songeuse, secrète, complexe, révélant une aspiration à la quiétude, une ouverture sur un monde habité, réclamant pour y parvenir de franchir au préalable une végétation drue, sous un ciel animé de nuages assombris et blanc cotonneux. Un horizon incertain.
Denise Ramet est une retraitée septuagénaire originaire d’Anvers (Belgique) où elle a été « créatrice d’évènements » pendant quinze ans. Avec son mari – le couple fêtera ses noces d’or en mars 2023 -, elle a fait son aliyah voici quatre ans. Tous deux sont les heureux parents de trois enfants et ont cinq petits-enfants.
Denise Ramet « peint sur soie depuis longtemps, et a donné des cours à Bruges » sur cette technique délicate. Son style ? « Varié ». Ses artistes préférés : les Autrichiens Gustav Klimt, illustre représentant du mouvement Art nouveau et de la Sécession de Vienne, et Friedensreich Hundertwasser, peintre et architecte écologique. Ses deux œuvres ont pour titre « Marilyn » et « Floating Market Bangkok » qui fait penser à un tableau impressionniste où des personnes, peintes de dos, observent, immobile, on ne sait quoi.
Guy Senbel a été mon rédacteur en chef à l'agence de presse Guysen International New. Un journaliste remarquable, ancien entrepreneur talentueux et un ami. « J'aime dessiner depuis l'enfance. En 1992, j'ai acheté ma première toile, ainsi que les pinceaux et les couleurs. Cela m'est venu naturellement. J'éprouvais le besoin d'exprimer ma douleur et mon incompréhension de la Shoah. Ce sujet est demeuré récurrent dans mes tableaux », explique ce retraité père et grand-père.
Sa peinture révèle l'intensité de sa spiritualité, une aspiration profonde vers une transcendance, un cheminement spirituel parfois ardu, culminant en une élévation de son être le plus profond, ses réminiscences de son enfance algéroise, une gamme chromatique aux tonalités chaudes correspond à l'intensité de sa profonde ferveur.
Voici le film réalisé dans la galerie par Colette Cohen avant le vernissage du 23 février 2023
A partir du 23 février 2023
A la Yul’s Art-Gallery
3, rue Eliezer Yaffe. Ra’anana, Israel, 4345201
Visuels : DR
Film : © Colette Cohen
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