A Cognac, le Musée d’art et d’histoire (MAH) et le Musée des savoir-faire du cognac présentent l’exposition « PHYLLOXERA, une épopée humaine et scientifique ». « L’histoire du vignoble à la fin du XIXe siècle et jusqu’au début de la Grande Guerre, à travers le passage dévastateur d’un redoutable insecte nommé « phylloxéra ».
« Le savant, l'imposteur et Staline. Comment nourrir le peuple » par Gulya Mirzoeva
« OGM - Mensonges et vérités » de Frédéric Castaignède
« OGM - Mensonges et vérités » de Frédéric Castaignède
En 2022, le « MAH (Musée d’art et d’histoire) et le Musée des savoir-faire du cognac présentent l’exposition « Phylloxera, une épopée humaine et scientifique ». Ce parcours dans les musées de Cognac, propose de revenir sur l’histoire du vignoble à la fin du XIXe siècle et jusqu’au début de la Grande Guerre, à travers le passage dévastateur d’un redoutable insecte nommé « phylloxéra ».
« Au XIXème siècle, la viticulture française connaît une période de grands bouleversements. Elle voit évoluer ses modes de production et de consommation, profitant d’un essor sans précédent. Face à cette forte croissance, le monde viticole doit répondre à de nouveaux défis mais également, affronter de nombreuses complications dont la crise du phylloxéra. Cette sombre période vient donner un coup d’arrêt brutal à l’économie florissante du cognac mais aussi, de toutes les autres régions viticoles françaises. C’est ainsi que le phylloxera, petit puceron venu de l’Est des États-Unis, décime en quelques années, une très grande partie du vignoble mondial. »
« Cette crise sanitaire modifie durablement les paysages et pratiques viticoles imposant aux scientifiques un long travail de recherche, multipliant essais et constats, expériences techniques et scientifiques. Le greffage des pieds de vigne s’impose alors comme étant la solution. Entre folles croyances et idées absurdes, entre ruine et exil, entre replantations et renaissances, cette immersion dans les « années phylloxera » offre également une approche humaine. Le monde viticole sort de cette épreuve difficile et parvient à retrouver un second souffle. De nouveaux enjeux se définissent ; se dessine alors, le renouveau de la viticulture, donnant naissance à un acte majeur dans son histoire : la création des Appellations d’Origines Contrôlées » (AOC).
« Si cette exposition, met en avant l’un des pires épisodes de l’histoire du vignoble charentais, elle souligne surtout la résilience collective dont a su faire preuve le monde viticole. Comment vivre après une telle épreuve ? Comment se développer et se réorganiser après un tel traumatisme ? »
« La scénographie immersive invite le visiteur à suivre un assistant scientifique fictif. Ensemble, ils vont parcourir le MAH et découvrir le contexte de la crise du phylloxera. Curieux et appliqués, ils récoltent des informations leur permettant de poursuivre leur recherche. Passé les portes du Musée des savoir-faire du Cognac, ils se placent dans la peau d’un scientifique et mettent en place un carnet d’expérimentations… »
« En proposant cette exposition, qui explore l’un des bouleversements les plus marquants dans l’histoire de notre territoire, j’ai souhaité réaffirmer la culture comme un axe majeur du développement et du rayonnement de l’agglomération... Multiforme, cette exposition propose aux habitants et aux visiteurs une approche à la fois scientifique, historique et sociale, soulignant avant tout la résilience collective de notre monde viticole. Cette exposition, revient sur une épreuve que notre territoire a su traverser, qui l’a fortifié dans ses valeurs et dans ses savoir-faire, lui permettant de se tourner résolument vers l’avenir », a écrit Jérôme Sourisseau, Président de Grand Cognac.
« Notre ambition est de faire des musées de Cognac une institution de référence pour la culture du territoire tout en valorisant les richesses des collections des musées, les savoir-faire du cognac, et en les confirmant comme lieu d’éducation et de sensibilisation auprès de tous les publics. Labellisés « musée de France », les musées dévoilent une exposition événement et inédite sur le « Phylloxéra », témoignant de la renaissance d’une population et la résurrection de la vigne. Il a été pour nous comme une évidence de proposer cette mise en exergue de l’épopée humaine et scientifique qui va ancrer le positionnement des musées comme lieu culturel de référence de l’histoire du vignoble », a souligné Nicole Roy, vice-présidente en charge de la politique culturelle et de la valorisation du patrimoine.
« Pour cette exposition d’envergure, le MAH et le Musée des savoir-faire du cognac travaillent avec plusieurs musées de France tels que le musée d’Epernay, le musée de la vigne et du vin d’Anjou, le musée du vignoble nantais, mais également le musée des beaux-arts de Bordeaux, le musée Bernard d’Agesci de Niort, ou encore le musée Ernest Cognacq (île de Ré). Les fonds de bibliothèques patrimoniales viennent enrichir l’exposition à savoir : médiathèque de Villefranche-sur-Saône, bibliothèque de l’Université de Montpellier et la bibliothèque de Cognac. Enfin, certaines pièces sont prêtées par des maisons de négoce (Martell, Hennessy, Rémy Martin, Courvoisier, Delamain, Maison Villevert). »
Le Commissariat d’exposition des Musées de Grand Cognac est placé sous la direction de Catherine Wachs-Genest et Ana-Elisabeth Clery.
La scénographie est assuré par Galerie M.R - Angoulême, Nicole Masset et Pierre Jaingueneau.
Les illustrations sont créées par Studio Patrimoine Augmenté et Audrey Sedano.
« L’histoire s’est toujours enrichie de la passion de ses hommes.
Façonnée par le temps et ses aléas, l’histoire n’a de sens que si elle place en son coeur, la, propre histoire de ses propres hommes. »
« L’AUDACE, TOUJOURS L’AUDACE
Ce sont les romains, qui plantèrent les premières vignes en Saintonge.
Les barriques emplies « du vin de Saintonge » voyageaient déjà dans l’empire gallo-romain.
Depuis ces temps-là, la vigne fut l’objet d’un culte certain et d’une certaine renommée.
Epopée, aventure, récits, tous ces mots évoquent une succession d’évènements menée par les hommes qui ont bravé les habitudes et marqué le temps, dont il est difficile de se défaire tant l’actualité inspire la comparaison.
Qui dit épopée, dit héroïque, extraordinaire, sublime, merveilleux …et si la crise du phylloxéra révélait ce qu’il y a d’héroïque chez l’homme ? A l’heure où le monde tremble de ses propres peurs et où il tente de se construire un monde « aseptisé » pour apaiser ses craintes, la très connue citation de Raymond Vincent - Raymond Vincent fut le dernier résistant du maquis de Plésidy-Saint-Connan - « l’avenir appartient aux audacieux » ne renvoit-elle pas, justement, aux peurs des hommes ? Nous l’imaginons et nous pouvons espérer que l’audace tentera de les apprivoiser, en leur ouvrant le chemin de l’avenir.
Cette exposition sur le phylloxéra évoque ces peurs et invoque ces audaces comme des remèdes à une situation qui fut dramatique en France et dans le monde. Ouvrir une parenthèse sur le passé, c’est aussi conjuguer l’avenir.
Même si l’expérience se vit au présent, remonter le cours de la Charente n’a rien de nostalgique ; au contraire, cela permet aux hommes d’aller « pêcher » dans les eaux du passé, pour affronter le présent.
La région de Cognac connut très tôt une vocation exportatrice. Cependant, les vins charentais qui naviguaient sur les mers se conservaient mal pendant ces longs voyages. C’est alors que vers 1630, les hollandais décidèrent de les distiller, afin de les transformer en eau-de-vie de Cognac. Non seulement ils se conservaient mieux mais ils se bonifiaient. Alchimie empruntée aux apothicaires, cette double distillation permit une meilleure conservation.
Le port de la Rochelle résonna alors des forts refrains des mariniers ; les gabares naviguèrent à plein sur le fleuve Charente. Banquiers et papetiers hollandais s’installèrent à Angoulême tandis que les commerçants s’établirent à Cognac et que la première maison de négoce de cognac fut créée en 1643, sur la place de la salle Verte Cognac, aux bords des quais de la Charente : ce fut la maison Augier.
Avec la signature du traité de Libre-Echange en 1860 avec l’Angleterre en particulier mais pas que… de nouveaux marchés s’ouvrirent avec de nombreux pays, tels que la Russie, la Hollande, la Belgique et les pays scandinaves.
Le commerce qui s’instaura avec ces nouveaux clients, obligea les marchands et les négociants cognaçais à tenir compte des nouveaux goûts de ces acheteurs, les obligeant à plus de créativité. La fin du XVIIIe siècle, fut l’âge d’or du cognac et la prospérité au rendez-vous.
Négociants audacieux et contexte économique favorable furent les clés d’un développement remarquable pour la région cognaçaise. Une multitude de maisons de commerce de cognac et de « comptoirs » s’installèrent à Cognac, à Jarnac, le long de la Charente et jusqu’à Tonnay Charente. On plante jusqu’à 280 000 hectares de vignes.
C’est peu avant 1875 que les premiers stigmates d’un drame apparaissent, venant d’outre atlantique. »
« LE SALUT VIENT DE L’AMERIQUE
Hommes de sciences, viticulteurs, négociants, pouvoir publics, tous s’unirent pour tenter de vaincre ce puceron scélérat qui attaqua les plants de vignes par les racines et en dévora jusqu’ aux feuilles ! Introduit par inadvertance dans le sud-est de la France, par des plants américains, le phylloxéra prospéra et dévasta une très grande partie du vignoble français et mondial. Cet insecte ravageur et sournois – il est à la fois gallicole et radicicole – aime le calcaire et les terrains bien secs, son terrain de prédilection pour se reproduire aisément.
Grâce aux plants américains plus résistants qui seront greffés sur les cépages locaux restants, cette intervention américaine prônée par les scientifiques français était la seule à pouvoir sauver le vignoble. Ce fut à partir de ce moment là que la vigne autrefois plantée de façon dispersée, adopta les plantations alignées que nous lui connaissons aujourd’hui.
Entre croyances farfelues, charlatanisme, exodes, ruines, désespoirs des hommes et innovation scientifique, la crise du phylloxéra fut un opportunisme à postériori salutaire pour la filière du vignoble de Cognac. Au début du XIXe siècle, celle-ci se déploie, se réinvente et se renforce. Les acteurs de la vigne deviennent les incontournables d’une profession structurée.
Une histoire, deux musées : un parcours scénographié retrace « La saga du phylloxéra en terre cognaçaise » à travers de très nombreux documents, témoignages, outils. A voir à Cognac sans modération. »
« SALLE 1 . Le temps de la prospérité
État des lieux des vignobles français. Et le cognac dans tout cela ?
Au XIXe siècle, la viticulture connaît un essor sans précédent.
Le Second Empire, plus particulièrement, constitue une période de prospérité incomparable. Les revenus des vignerons sont multipliés par deux, la consommation du vin augmente de manière significative dans toutes les classes sociales. En 1845, 5 litres de vin sont consommés par habitant chaque année, contre 80 litres en 1880.
Napoléon III, grand amateur de vin, joue un rôle déterminant dans cette prospérité : dès 1855, il décide l’organisation d’une « Exposition universelle des produits de l’agriculture, de l’industrie et des beaux-arts ». Afin de réaliser cet événement de monstration, des comités se mettent en place dans chaque département dans le but de recenser les productions à présenter. Missionné en 1860, par Napoléon III, Jules Guyot réalise l’« Etude des vignobles de France ». Publiée de 1863 à 1868, à la demande du Gouvernement, celle-ci présente une analyse détaillée de l’état des vignobles sous le Second Empire. Jules Guyot y relate les observations qu’il a fait lors de ses visites dans les 79 départements viticoles. Il présente les systèmes de culture et de taille, les cépages, la vinification et les types de vin. Son ouvrage constitue un témoignage de l’âge d’or du vignoble.
Le vignoble de cognac est à son apogée avec plus de 300 000 hectares. Des dizaines de sociétés commerciales s’implantent le long du fleuve Charente plus particulièrement à Cognac et Jarnac. »
« SALLE 2 Représentation d’un intérieur charentais en 1875
L’enrichissement de la paysannerie viticole
Au XIXe siècle, la campagne charentaise se couvre de belles fermes charentaises. Protégées derrière de hauts murs, on y pénètre après avoir passé le fameux porche charentais si typique de la région.
A l’intérieur de ces fermes, la vie s’organise autour d’une pièce principale.
Pensé à la manière de Georges Henri Rivière, l’intérieur charentais et son mobilier montre que la paysannerie viticole au XIXe siècle vit une période prospère. »
« SALLE 3 Vitrine symbolique
La récolte du siècle
L’extension du vignoble à son maximum entraîne une hausse de la production. L’année 1875 marque un tournant avec une hausse exceptionnelle. En France, la production de vin atteint les 14,124 millions d’hectolitres : c’est la récolte du siècle ! Le vignoble de cognac réalisant ainsi le quart de la production nationale. »
« SALLE 3 BIS La galerie de portraits
Cette galerie évoque l’enrichissement des négociants mais aussi des métiers de la « filière ». Au XIXe siècle, faire réaliser son portrait avant la crise du phylloxéra, est un signe de réussite sociale.
La réussite du produit entraîne la réussite de ce que l’on nomme aujourd’hui la filière. Les viticulteurs, les tonneliers, les négociants, quelque soit leur importance, s’enrichissent. Afin d’asseoir leur notoriété et leur pouvoir, ils font appel à des artistes qui réalisent leur portraits. »
« SALLE 4 Les paysages et les cépages avant la crise
Les paysages viticoles préphylloxériques diffèrent profondément de ceux que nous connaissons aujourd’hui. Les vignes sont plantées plus densément, elles sont en foule c’est-à-dire qu’elles ne sont pas palissées comme aujourd’hui. Elles sont plantées en franc de pied, le cépage est sur ses propres racines.
A cette époque, les viticulteurs ne sont pas formés dans des écoles. Les écoles de viticulture n’existent pas. La transmission des savoirs est inter générationnelle. Certains savants écrivent dès la fin du XVIIIe siècle des ouvrages sur la vigne et le vin tels que Chaptal ou le Comte Odart. »
« SALLE 5 Le phylloxéra dans les vignobles français : apparition, identification et développement en France
Le phylloxéra vient des Etats-Unis, il arrive en France en 1863 où il est détecté pour la première fois dans le Gard. Il remonte petit à petit les vallées fluviales.
Il arrive dans le Bordelais dans les années 1860, puis à Cognac. Il s’étend ensuite vers la Loire et arrive en Bourgogne vers les années 1870 puis atteindra la Champagne en 1890.
A la fin du XIXe siècle, on le retrouve dans toute l’Europe mais aussi en Afrique du sud ou en Australie.
Le cycle du phylloxéra et les conséquences sur la vigne
Le phylloxéra est assez complexe puisqu’il a deux cycles : un cycle radicicole où il ressemble à un puceron et vit sous la terre, sur les racines de la vigne et un cycle gallicole où il vit sur les feuilles et a des ailes.
Lorsqu’il vit sur les racines, il pique les racines de la vigne entraînant pour celle-ci une mort lente. »
« SALLE 6 La perception de la crise du phylloxéra dans la population
La crise du phylloxéra entraîne un profond bouleversement dans le monde viticole : certains font faillite, tombent dans la misère. Parfois, pour conjurer le sort, comme pour toutes crises, de nombreux caricaturistes et chansonniers illustrent cet épisode. »
« ESPACE D’EXPOSITION REZ-DE-CHAUSSÉE Station viticole et études sur la vigne
Musée des savoir-faire du cognac »
« GALERIE SUD À la recherche des solutions
Alors que la lutte s’organise, les recherches donnent naissance à de nombreux traitements : des plus « loufoques » aux plus sérieux :
• les traitements empiriques
• les sulfureux
• la solution américaine
C’est une des toutes premières fois que l’Etat intervient dans la résolution d’une telle crise. Un concours avec un prix de 300 000 francs est même mis en place afin d’aider à trouver une solution à la résolution de cette crise. Si des solutions très fantaisistes sont proposées, il n’y aura finalement, que trois propositions retenues : La submersion dans l’eau pour les vignobles situés en plaine, le traitement des racines par injection au sulfure de carbone et le greffage des cépages français sur plants américains. »
« ESPACE VITICULTURE Le greffage
La solution américaine s’est avérée la bonne. Les vignes francs de pieds sont arrachées et remplacées par des vignes sur porte-greffe américain.
Cette nouvelle manière de conduire la vigne donne lieu à l’apparition d’une nouvelle profession : les pépiniéristes viticoles. »
« GALERIE NORD Des reconversions
Panthéon : aux grands hommes, la viticulture reconnaissante
La crise du phylloxéra s’étale sur plusieurs décennies. Malgré un traumatisme profond au sein du monde viticole, elle est aussi le point de départ de la viticulture moderne. De Planchon à Viala, de Ravaz à Munson, des hommes vont s’unir afin de découvrir, comprendre, lutter et finalement triompher du puceron ravageur.
Si les vignobles aujourd’hui sont moins étendus, les récoltes sont de qualité. »
Deuxième Guerre mondiale
Cognac a abrité une communauté juive. Durant la Deuxième Guerre mondiale, le Commerce Armand et Gaston Lévy Frères, rue de l’Industrie, et les magasins Mendez ou Nysso à Cognac ont été « aryanisés » à partir de 1941. Une spoliation...
Chronologie
« Un tournant inédit dans la viticulture mondiale »
« 1863 premier vignoble touché à Pujaut dans le Gard
1865 le phylloxéra touche le Portugal
1867 identification du puceron par Bazille, Sahut et Planchon
1868 premiers foyers de phylloxéra dans le canton de Pons, commune du Montils (17)
1868 superficie du vignoble charentais 280 000 ha
1869 le phylloxéra est identifié dans le département de la Gironde
1870 création d’une commission supérieure du phylloxéra par le ministère de l’Agriculture
1871 le phylloxéra touche la Suisse
1871 le phylloxéra arrive dans la banlieue de Cognac : Merpins et Crouin sont touchés
1872 le phylloxéra touche l’Autriche
1873 Planchon part aux Etats-Unis pour repérer les variétés susceptibles d’être introduites en France
1874 le phylloxéra apparaît en Allemagne
1874 superficie du vignoble français 2 500 000 ha
1875 le phylloxéra touche l’Australie
1875 la récolte du siècle pour le cognac : 14,124 millions d’hectolitres
1875 Edouard Martell crée le Comité du Cognac contre le phylloxéra
1877 apparition en Espagne
1879 apparition en Italie
1880 les 3/4 du vignoble français ont disparu
1880 apparition en Afrique du sud
1884 loi Waldeck-Rousseau autorisant la création de syndicats professionnels
1885 apparition en Algérie
1887 Pierre Viala parcourt les Etats-Unis
1888 le phylloxéra touche le Pérou
1889 loi Griffe définit le vin comme « le produit exclusif de la fermentation du raisin frais »
1892 ouverture de la station viticole à Cognac
1893 le phylloxéra touche le vignoble de Xerès
1903 superficie du vignoble français 1 700 000 ha
1905 loi sur « la répression des fraudes dans la vente des marchandises et des falsifications des denrées alimentaires et des produits agricoles
1905 le phylloxéra atteint la Tunisie
1909 décret-loi qui détermine l’aire géographique de la région délimitée définissant l’appellation cognac et celle de l’eau-de-vie des Charentes »
Du 5 mai au 31 décembre 2022
Au Musée d’art et d’histoire / MAH
48 Boulevard Denfert-Rochereau. 16100 COGNAC
Tél. : 05 45 32 07 25
Et
Les Remparts - Place de la Salle Verte. 16100 COGNAC
Tél. : 05 45 36 03 65
Ouvert de 14h à 18h du mardi au dimanche
Visuels :
Affiche de l’exposition “Phylloxéra, une épopée humaine et scientifique”, réalisée par l’artiste Audrey Sedano
La Vendangeuse,
Mathurin Moreau, bronze,
à partir de 1880 jusqu’à environ 1884, ©Musée des Beaux-arts de Dijon/ François Jay
Extraits de l’ouvrage “Conférence sur le Phylloxéra”, par J-A Barral, 1882,
©Bibliothèque municipale de Cognac
L’échaudeuse.
Vers 1900, Cuivre et fonte,
hauteur 104.5 cm / diamètre 37cm.
©Musée du Vignoble Nantais
Les traitements de la vigne, ouvrage “ Cognac et son vignoble”, 1900,
imprimerie Ch. Collas, Cognac,
©Droits réservés
Articles sur ce blog concernant :
Les citations proviennent du dossier de presse.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire