Le royaume du Danemark a une population homogène, majoritairement d'origine scandinave. Depuis une vingtaine d'années, et notamment sous le gouvernement - depuis 2019 - de la Première ministre sociale-démocrate Mette Frederiksen, cette monarchie constitutionnelle a renforcé les restrictions à l'immigration. Arte diffusera, dans le cadre d’« ARTE Regards. Des histoires d’Européens », le 17 novembre 2022 à 13 h 00 « Plan anti-migrants au Danemark » (Harte Linie gegen Migranten. Dänemarks Problemviertel).
Le royaume du Danemark a une population homogène, majoritairement d'origine scandinave, d'environ 5,8 millions d'habitants.
Le 27 août 2002, The New York Post a publié l'article "Something Rotten in Denmark?" (Quelque chose de pourri au Danemark ?) de Daniel Pipes et Lars Hedegaard. Extraits :
"Un groupe musulman du Danemark annonça il y a quelques jours qu'une rançon de 30 000 dollars serait versée pour le meurtre de plusieurs personnalités danoises juives, une menace qui suscita une grande attention à l'échelle internationale. On sait moins, en revanche, qu'il ne s'agit là que de l'un des problèmes liés à la communauté d'immigrants musulmans – quelque 200 000 personnes – au Danemark. Le problème central est qu'un grand nombre d'entre eux ne semblent guère souhaiter s'adapter à leur pays d'adoption.Pendant des années, les Danois vantèrent les mérites du multiculturalisme et affirmèrent qu'ils n'avaient aucun problème avec les habitudes islamiques – jusqu'au jour où ils durent constater qu'ils en avaient bel et bien quelques-uns. Voici les principaux thèmes concernés:* Le chômage comme principale ressource. Les immigrants du tiers-monde – pour la plupart des Musulmans en provenance de Turquie, de Somalie, du Pakistan, du Liban et d'Irak – forment 5% de la population mais consomment plus de 40% des dépenses de l'assistance sociale.* Le recours au crime. Les Musulmans ne composent que 4% des 5,4 millions d'habitants du Danemark mais ils accumulent la majorité des condamnations pour viol – un problème d'autant plus brûlant que pratiquement toutes les femmes victimes de viols sont non musulmanes. Des disproportions analogues, quoique moins marquées, sont constatées pour d'autres délits également.* L'isolement volontaire. Avec le temps et l'augmentation de leur effectif, les immigrants musulmans perdent l'envie de s'intégrer à la population locale. Une récente étude indique que 5% seulement des jeunes immigrants musulmans seraient disposés à épouser une Danoise.* L'importation d'usages inacceptables. Les mariages forcés – une fille née au Danemark est promise à un cousin du pays, puis on oblige la jeune fille à l'épouser, parfois sous peine de mort – constituent l'un des problèmes.Un autre est la menace de tuer les Musulmans qui se convertissent à une autre religion. Une Kurde convertie au Christianisme qui décida d'expliquer publiquement pourquoi elle avait changé de religion ressentit la nécessité de cacher son visage et de dissimuler son identité par crainte d'être assassinée.* L'agitation antisémite. La brutalité des Musulmans fait peser une menace croissante sur les quelque 6000 Juifs du Danemark, dont la sécurité dépend de plus en plus des forces de police. Une directrice d'école déclara ainsi à des parents d'élèves juifs que la sécurité de leurs enfants ne pouvait plus être garantie et qu'ils feraient mieux de chercher un autre établissement scolaire. Des marches anti-israéliennes tournèrent aux émeutes anti-Juifs. Une organisation, Hizb-ut-Tahrir, encourage explicitement les Musulmans à «tuer tous les Juifs (...) partout où vous les trouverez».* La promotion de la loi islamique. Les dirigeants musulmans déclarent ouvertement prévoir d'introduire la loi islamique au Danemark dès que la population de Musulmans y aura atteint un certain seuil – une perspective moins éloignée que beaucoup ne pensent. Un sociologue estime que si la tendance actuelle se maintient, un habitant du Danemark sur trois sera musulman d'ici 40 ans.D'autres Européens (tels que feu Pim Fortuyn en Hollande) ont manifesté de l'inquiétude face à cette situation, mais les Danois furent les premiers à changer de gouvernement pour de telles raisons".
Le 30 septembre 2005, le quotidien danois Jyllands-Posten a publié des dessins dénommés « caricatures de Mahomet » par douze dessinateurs répondant ainsi à Kåre Bluitgen, journaliste. Cet auteur d'un livre sur Mahomet déplorait que, depuis l'assassinat de Theo van Gogh aux Pays-Bas le 2 novembre 2004 par Mohammed Bouyeri, terroriste islamiste néerlandais d'origine marocaine, il était très difficile de convaincre des dessinateurs d'illustrer un ouvre par des dessins sur Mahomet.
Depuis une vingtaine d'années, et notamment sous le gouvernement - depuis 2019 - de la Première ministre sociale-démocrate Mette Frederiksen, cette monarchie constitutionnelle a renforcé les restrictions à l'immigration et les mesures favorisant l'insertion : loi « anti-ghettos » qui fixe un taux maximal de 50 %, puis depuis début 2021 à 30%, concernant la part de personnes d'origine « non-occidentale » dans les logements sociaux d'un quartier, déchéance de la nationalité des terroristes et de délinquants binationaux...
« Pour moi, il devient de plus en plus clair que le prix de la mondialisation incontrôlée, de l'immigration massive et de la libre circulation des travailleurs est payé par les classes populaires », a déclaré la Première ministre Mette Frederiksen en 2019.
"Les musulmans représentent déjà 5,5% de la population danoise indique le Pew Research Center... Au Danemark comme ailleurs en Europe, les migrations de masse ont entraîné une hausse de la criminalité et de fortes tensions sociales. Les villes danoises ont été la proie de fusillades, d'incendies de voitures et de rixes entre gangs. L'augmentation de la criminalité est telle que l'ambassade des États-Unis à émis une alerte de sécurité en raison de la montée de la violence armée dans la capitale danoise", a écrit Soeren Kern dans son article "Danemark : « Objectif Zéro Demandeur d'Asile » (Gatestone Institute, 6 février 2021).
« Notre objectif est zéro demandeurs d'asiles. Nous ne pouvons atteindre cet objectif dans l'immédiat, mais nous voulons que le système soit repensé, puis agir au mieux pour le mettre en application. Nous ne souhaitons pas que trop de gens viennent dans notre pays, car notre cohésion sociale n'y résisterait pas. Elle est déjà sérieusement secouée », a déclaré la Première ministre Mette Frederiksen le 22 janvier 2021 durant une audition parlementaire sur la politique d'immigration danoise.
Son parti a remporté les élections législatives du 1er novembre 2022 qui ont désigné les partis dont les élus siègeront au parlement unicaméral, le Folketing.
Le Danemark est caractérisé par un consensus partagé par les principaux partis politiques, de gauche et de droite, sur une politique restrictive en matière d'immigration.
« Plan anti-migrants au Danemark »
« Leurs histoires ne font pas la une mais elles émeuvent, surprennent et donnent à réfléchir. En prise avec un thème d’actualité, les reportages choisis par ARTE Regards vont à la rencontre de citoyens européens et proposent une plongée inédite dans leurs réalités quotidiennes. »
Dans ce cadre, Arte diffusera le 17 novembre 2022 à 13 h 00 « Plan anti-migrants au Danemark » (Harte Linie gegen Migranten. Dänemarks Problemviertel).
« Le Danemark décourage les réfugiés de rester »
« Le gouvernement danois veut sous-traîter les procédures des demandeurs d’asile au Rwanda. À terme, les personnes qui auront obtenu l’asile au Danemark pourraient aussi être installées dans ce pays d'Afrique de l'Est, en échange d'une compensation financière accordée à Kigali. Les mesures s'inscrivent dans une politique de plus en plus dure envers les réfugiés. »
« Élections législatives au Danemark »
« Ce mardi 1er novembre, les Danois sont appelés à voter pour la composition de leur prochain Parlement. Le gouvernement social-démocrate est tombé le mois dernier. Même si les sociaux-démocrates sont toujours en tête dans les sondages, la concurrence d’un tout nouveau parti anti-immigration a de quoi les inquiéter. »
Allemagne, 2021, 32 mn
Sur Arte le 17 novembre 2022 à 13 h 00
Sur arte.tv du 16/11/2022 au 14/02/2023
Visuel : © Eco Media/Petra Wernz
Journaliste : Antoine Mouteau
Vidéo : Willem Schiermeier
France, Allemagne, 2022, 6 min
Disponible du 25/09/2022 au 25/09/2023
France, Allemagne, 2022, 3 min
Image : Willem Schiermeier
Journaliste : Antoine Mouteau
Disponible du 31/10/2022 au 31/10/2023
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Les citations sur le film proviennent d'Arte.
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