Concept élaboré par l’universitaire américain démocrate Joseph Nye, le soft power (pouvoir doux en anglais, Ndt) désigne « l’habileté à séduire et à attirer », la capacité d'un acteur politique — État, entreprise ou organisation internationales, ONG, groupements de citoyens — d'influer de manière indirecte, par la persuasion, par la projection d’une image positive, par des moyens non coercitifs, notamment culturels, sur le comportement d'un autre acteur ou d’influer sur la détermination par cet autre acteur de ses intérêts. Arte diffusera le 22 octobre 2022 à 19 h 30 « Le dessous des cartes » (Mit offenen Karten), « Soft power : la guerre des universités » (Soft Power und der Krieg der Hochschulen) réalisé par Julien Le Bot et présenté par Émilie Aubry.
« Les territoires perdus de la République. Antisémitisme, racisme et sexisme en milieu scolaire » sous la direction d’Emmanuel Brenner
« Les héritiers » de Marie-Castille Mention-Schaar
Juifs et Judaïsme dans l'Histoire de France
« La femme, la république et le bon Dieu » d’Olivia Cattan et d’Isabelle Lévy
Juifs et Judaïsme dans l'Histoire de France
« La femme, la république et le bon Dieu » d’Olivia Cattan et d’Isabelle Lévy
Concept élaboré par l’universitaire américain démocrate Joseph Nye et appliqué en relations internationales, le soft power (pouvoir doux en anglais, Ndt) désigne « l’habileté à séduire et à attirer », la capacité d'un acteur politique — État, entreprise ou organisation internationales, ONG, groupements de citoyens — d'influer de manière indirecte, par la persuasion, par la projection d’une image positive, par des moyens non coercitifs, notamment culturels, sur le comportement d'un autre acteur ou d’influer sur la détermination par cet autre acteur de ses intérêts. La notion pourrait remonter au XIXe siècle et aurait été appliquée par l'Angleterre.
« Lieux d’apprentissage, les universités ont aussi une autre vocation : affirmer la puissance des États et garantir leur rayonnement culturel. Depuis le "classement de Shanghai" et sur fond de compétition croissante entre monde occidental et monde asiatique, "la guerre des facs" s’intensifie, tandis que le nombre d’étudiants internationaux est en constante augmentation. »
« Si les pays anglo-saxons et l’Union européenne restent plébiscités, la Chine est entrée dans le jeu. Elle envoie ses étudiants à l’étranger, capte les jeunes diplômés du monde entier dans ses centres universitaires, noue des partenariats tous azimuts et implante toujours plus de campus et de centres Confucius, tout en prenant la main dans le domaine des publications scientifiques. »
« De leur côté, les Émirats et l’Arabie saoudite attirent de nouveaux étudiants venus du continent africain. »
« Une mondialisation qui passe également par un phénomène d’"offshorisation" des grandes universités, comme la Sorbonne, désormais implantée à Abu Dhabi ».
Sous Kadhafi, la Libye a subvention une chaire dans une célèbre université britannique.
« Émilie Aubry livre le dessous des cartes des universités du monde, devenues enjeux de soft power. »
France, 2021, 13 min
Magazine présenté par Émilie Aubry
Sur Arte le 22 octobre 2022 à 19 h 30
Disponible du 12/02/2022 au 19/01/2029
Les citations sont d'Arte.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire