Citations

« Le goût de la vérité n’empêche pas la prise de parti. » (Albert Camus)
« La lucidité est la blessure la plus rapprochée du Soleil. » (René Char).
« Il faut commencer par le commencement, et le commencement de tout est le courage. » (Vladimir Jankélévitch)
« Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie. » (Albert Londres)
« Le plus difficile n'est pas de dire ce que l'on voit, mais d'accepter de voir ce que l'on voit. » (Charles Péguy)

mardi 25 octobre 2022

Jean-François Champollion (1790-1832)

Jean-François Champollion dit Champollion le Jeune (1790-1832) s'est distingué en étant le premier à déchiffrer les hiéroglyphes. Père de l'égyptologie, il a été un pionnier de la linguistique historique et comparée. 
Le Collège de France présente l'exposition « Champollion 1822 ». Le Louvre-Lens organise une grande exposition « Champollion. La voie des hiéroglyphes ». Arte diffusera le 5 novembre 2022 à 15 h 00 « Dans le secret des hiéroglyphes. Les frères Champollion » (Das Geheimnis der Hieroglyphen. Champollions Geniestreich), documentaire passionnant de Jacques Plaisant.

« Les territoires perdus de la République. Antisémitisme, racisme et sexisme en milieu scolaire » sous la direction d’Emmanuel Brenner

Jean-François Champollion disait de lui-même : « Je suis tout à l'Égypte, elle est tout pour moi ». 

« L’aventure Champollion. Dans le secret des hiéroglyphes »
À l’occasion du bicentenaire du déchiffrement des hiéroglyphes, la Bibliothèque nationale de France (BnF) I François-Mitterrand a présenté l’exposition passionnante « L’aventure Champollion. Dans le secret des hiéroglyphes » (12 avril - 24 juillet 2022), assortie d’un catalogue éponyme sous la direction de Guillemette Andreu-Lanoë, Vanessa Desclaux et Hélène Virenque.

Lors du vernissage presse, une commissaire de l'exposition a expliqué que pour déchiffrer un hiéroglyphe, Champollion a trouvé l'indice précieux déterminant dans la Bible hébraïque : le nom du pharaon Ramsès.

« Connaître les noms des pharaons bâtisseurs des pyramides d’Égypte, déchiffrer les livres des morts retrouvés dans les tombeaux, lire la littérature la plus ancienne et comprendre les colonnes de hiéroglyphes gravés sur les temples, voilà ce que Jean-François Champollion (1790-1832) offre au monde, quand, à peine âgé de 32 ans, il expose son interprétation lumineuse du système graphique des Égyptiens anciens. 

« L’exposition conduisait le visiteur dans les pas du célèbre savant, à la découverte des techniques d’hier et d’aujourd’hui pour la compréhension des langues et écritures perdues. Près de 350 pièces - manuscrits, estampes, photographies, papyrus, sculptures, sarcophages - issues des collections de la BnF et de prêts exceptionnels viendront initier le public à la « méthode Champollion » et redonner vie à une civilisation qui fascine encore aujourd’hui ». 

L'exposition mettait « en lumière non seulement le père de l’égyptologie mais aussi l’homme que fut Champollion, son ardeur, son immense curiosité, son tempérament, comme ses qualités littéraires. La question du déchiffrement – et pas uniquement celui des hiéroglyphes égyptiens – est universelle. En ce sens, l’exposition montrait l’actualité de la démarche du savant et son influence jusqu’à nos jours. L’exposition établissait des ponts avec la recherche actuelle menée sur les langues oubliées ainsi qu'avec des oeuvres contemporaines conservées à la BnF. S’adressant à tous les publics, elle offrait un parcours spécifique destiné aux jeunes visiteurs et accessible au public mal voyant. »

« La BnF conserve dans ses collections 88 volumes de notes et de dessins de la main de Champollion. Ces documents souvent inédits laissent entrevoir le génie, l’intuition, la personnalité et le travail encyclopédique de Champollion, qui oeuvra à faire connaître la grandeur de cette Égypte tant admirée. Ces volumes constituent le coeur d’une exposition guidant le public au plus près du travail du déchiffreur et de la fabrique d’une science naissante : l’égyptologie. La Bibliothèque a joué un rôle majeur dans cette aventure, elle qui a conservé jusqu’au début du XXe siècle l’un des plus importants fonds d’antiquités égyptiennes. Encore aujourd’hui, la quête savante de Champollion trouve des accents universels qui font écho aux collections de la BnF, lieu de toutes les paroles et du patrimoine écrit. »

Le « parcours thématique était guidé par la démarche du savant. Le « parcours de l’exposition, en trois sections, s’inscrivait dans les pas de Champollion ». 

La « première interrogeait l’énigme des hiéroglyphes et la conquête de l’écriture. Lorsque Champollion entreprend son étude des hiéroglyphes, leur compréhension est perdue depuis plus de 1500 ans. S’appuyant sur des documents multilingues associant, telle la célèbre Pierre de Rosette, plusieurs langues pour un même texte, Champollion traduit, croise, compare et copie inlassablement des textes hiéroglyphiques afin de parvenir à établir une sorte de grammaire et de dictionnaire. Son but ultime est d’interpréter le sens des textes et de rendre vie à la civilisation qui les a produits. » 

« La deuxième partie de l’exposition faisait la lumière sur le processus de quête des textes, en s’intéressant au travail de terrain, à la collecte des écritures et des langues. Ainsi, le dessin, tel que le pratiquait Champollion, mais également la photographie, et aujourd’hui les techniques numériques apparaissent-ils au fil du parcours comme des outils indissociables de la découverte de langues méconnues. » 

« Pour finir, l’exposition remettait en perspective les enjeux de la transmission du savoir. La connaissance du système hiéroglyphique se diffuse à partir du XIXe siècle par l’enseignement, les musées, l’imprégnation dans l’imaginaire collectif ou encore les arts. Autant de voies de diffusion qui illustrent l’importance d’une transmission à laquelle Champollion lui-même fut particulièrement attaché. »

« Les pièces exposées étaient pour la majeure partie issues des fonds de la BnF : manuscrits, imprimés, estampes, photographies, peintures, papyrus, sculptures et monnaies. En regard de ces documents, des oeuvres pharaoniques vues et étudiées par Champollion viennent illustrer son travail. À cet effet, le musée du Louvre et le museo Egizio de Turin avaient consenti des prêts exceptionnels, contribuant à éclairer une civilisation de plus de trois millénaires dont les scribes n’ont cessé d’écrire l’histoire. »

Le Commissariat était assuré par Vanessa Desclaux, BnF, département des Manuscrits, Hélène Virenque, BnF, département Littérature et art, Guillemette Andreu-Lanoë, directrice honoraire du département des Antiquités égyptiennes du Musée du Louvre.


« Champollion 1822 »
A Paris, le Collège de France présente l'exposition « Champollion 1822 ». Ouverte le 17 septembre 2022 à l’occasion des Journées européennes du patrimoine, elle se poursuivra jusqu’au 25 octobre 2022.

« Je tiens l’affaire ! » : c'est ainsi, raconte-t-on, que Jean-François Champollion, surgissant dans le bureau de son frère le 14 septembre 1822, lui annonce qu'il vient de trouver la clé des hiéroglyphes, avant de tomber en syncope. Retrouvant ses esprits, il se met à la rédaction d’un mémoire connu sous le nom de Lettre à M. Dacier qu’il achèvera le 22 septembre et qu’il portera à la connaissance de l’Académie des inscriptions et belles-lettres cinq jours plus tard. Il vient de commencer à lever le voile qui entourait d’un épais halo de mystère l’écriture des anciens Égyptiens et il ne cessera, dans les dix années qu’il lui restera à vivre, de perfectionner sa découverte. Les monuments millénaires de l’Égypte pharaonique « viennent de reprendre la parole dans leur désert », s’exclame Chateaubriand. »

« Deux cents ans après ce coup de génie, le Collège de France propose au public une exposition qui rend hommage à celui qui fut fondateur de l’égyptologie et qu’il accueillit comme professeur en 1831. Le lieu est d’autant plus approprié que c’est dans ces murs que Champollion enseigna pour la première fois la discipline qu’il venait de créer — point de départ d’une longue lignée de professeurs qui contribuèrent à faire du Collège de France, avec sa riche bibliothèque, un centre égyptologique renommé internationalement. » 

« Les liens historiquement indissociables entre Champollion et cette institution donnent à cette exposition son caractère propre, et le visiteur ne manquera pas d’être ému de voir évoquer la mémoire du déchiffreur dans les lieux mêmes où il donna les premiers cours d’égyptologie et grâce à de nombreux documents de la main même de Champollion, des ouvrages rares, des œuvres d’art et autres monuments égyptiens issus des collections du Collège de France, de la Bibliothèque nationale de France, du musée Bartholdi de Colmar et de plusieurs collections privées. »

« En pénétrant dans le premier espace, organisé autour d’un axe partant de l’obélisque de la Concorde et aboutissant à la pierre de Rosette, le visiteur est plongé dans le monde des écritures égyptiennes grâce à des stèles, papyrus et autres statues exposés pour la première fois. Cette plongée dans la civilisation pharaonique laisse place à une deuxième section racontant comment, pendant un millénaire et demi, celle-ci se retrouva muette et resta inaccessible aux savants qui, depuis la fin de l’Antiquité et surtout à la Renaissance, cherchèrent à la faire parler. En replaçant la découverte de Champollion dans la perspective d’une longue et laborieuse conquête de l’esprit, elle donne plus d’éclat encore à la géniale découverte de 1822. Celle-ci fera l’objet de la troisième section à travers des ouvrages et des manuscrits de Champollion. » 

« Une dernière section relate l’histoire commune de Champollion et du Collège de France qui l’accueillit comme professeur en 1831 et où l’égyptologie, après sa mort, chercha à se pérenniser comme discipline académique. Rien ne traduit mieux les liens privilégiés qui unissent Champollion au Collège de France que sa statue qui se dresse dans la cour d’honneur. La genèse de cette œuvre d’Auguste Bartholdi, l’auteur de la statue de la Liberté à New York, est retracée à travers des dessins et plâtres préparatoires de l’artiste. Après l’histoire de Champollion, c’est avec sa mythologie que le visiteur prend ainsi congé. »

« Un catalogue complète la visite ainsi qu’un cycle de conférences et de visites guidées. Une soirée exceptionnelle a été consacrée à la lecture, par le comédien Nicolas Bouchaud, de la leçon inaugurale de Champollion.

Les Commissaires de l’exposition : Jean-Luc Fournet (professeur du Collège de France), Julien Auber de Lapierre (BnF – Collège de France), Olivier Perdu et Elsa Rickal (Collège de France).

L'équipe projet de l’exposition était composée de Julien Auber de Lapierre, Anne Chatellier, Jean-Luc Fournet, Patricia Llegou, Olivier Perdu, Sépideh Qahéri-Paquette, Carl-Loris Raschel, Elsa Rickal, Lucie Robert, Sophie Wierniezky.

« Champollion. La voie des hiéroglyphes »
« À l’occasion du 200e anniversaire du déchiffrement des hiéroglyphes, et pour célébrer son 10e anniversaire, avec l’aimable concours du Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, le Louvre-Lens organise une grande exposition « Champollion. La voie des hiéroglyphes » dédiée à l’un des symboles les plus fascinants de la civilisation égyptienne : les hiéroglyphes. »

« C’est à Jean-François Champollion (1790-1832) que l’on doit le déchiffrement de ce système d’écriture apparu vers 3200 avant J.-C. En se fondant sur les travaux de ses prédécesseurs, et grâce à son étude de la célèbre Pierre de Rosette, découverte en 1799, Champollion est parvenu à lever le voile sur ce qui fut l’un des plus grands mystères de la civilisation pharaonique. »

« La lettre qu’il adresse à l’helléniste et secrétaire perpétuel de l’Académie des inscriptions et Belles-Lettres Bon-Joseph Dacier (1742-1833) en septembre 1822 est devenue le texte fondateur du déchiffrement des hiéroglyphes. Champollion y expose le fonctionnement de l’écriture hiéroglyphique, grâce à celui d’autres écritures utilisées par les anciens Égyptiens, comme le démotique, le grec et le hiératique. »

« Véritable écriture sacrée, qualifiée par les Égyptiens eux-mêmes de « parole divine », l’écriture hiéroglyphique a été déclinée sur tous les supports, du papyrus à la pierre et au métal, dans des contextes aussi bien religieux, qu’administratifs ou funéraires. »

« Des œuvres de grands formats voisinent dans le parcours avec des objets de plus petite taille pour mettre en lumière toute la richesse de ce système d’écriture et de l’une des plus anciennes civilisations de l’humanité. L’exposition propose ainsi de décrypter l’histoire de Jean-François Champollion et le contexte – intellectuel, scientifique, culturel, archéologique mais aussi politique – qui a permis à ce savant de percer le secret millénaire des hiéroglyphes. »

« L’exposition propose ainsi de décrypter l’histoire de Jean-François Champollion et le contexte – intellectuel, scientifique, culturel, archéologique mais aussi politique – qui a permis à ce savant de percer le secret millénaire des hiéroglyphes. »

« Grâce à un parcours de plus de 350 œuvres, entre sculptures, peintures, objets d’arts, documents et arts graphiques, cette rétrospective ambitieuse est l’occasion pour le Louvre-Lens de rendre hommage à celui qui fut le premier conservateur du musée égyptien du Louvre au début du 19e siècle, Jean-François Champollion. »

Le Commissaire général est Vincent Rondot, directeur du département des Antiquités égyptiennes du musée du Louvre, et les Commissaires associés sont Hélène Bouillon, directrice de la conservation, des expositions et des éditions du Louvre-Lens, Didier Devauchelle, professeur d’histoire, langue et archéologie de l’Égypte ancienne, responsable de l’Institut de Papyrologie et d’Égyptologie de Lille, Hélène Guichard, conservatrice générale, adjointe au directeur du département des Antiquités égyptiennes du musée du Louvre. Les Conseillers scientifiques sont Sylvie Guichard, Christophe Barbotin. La scénographie est signée par Mathis Boucher, architecte-scénographe au Louvre-Lens.


« Dans le secret des hiéroglyphes. Les frères Champollion »
À l’occasion de la 31e édition de la Fête de la science, la chaine publique franco-allemande ARTE propose une programmation spéciale dès le 8 octobre 2022.

À l'occasion du bicentenaire du déchiffrage des hiéroglyphes, Arte diffusera le 5 novembre 2022 à 15 h 00 « Dans le secret des hiéroglyphes. Les frères Champollion » (Das Geheimnis der Hieroglyphen. Champollions Geniestreich), documentaire passionnant avec des scènes d'animation, réalisé par Jacques Plaisant.

« Il y a deux cents ans, Champollion déchiffrait les hiéroglyphes égyptiens, résolvant l’une des plus grandes énigmes de l’histoire de l’humanité. Retour sur une épopée scientifique qu’il n’aurait jamais pu mener à bien sans l’aide de son frère aîné. »

« Le 14 septembre 1822, dans une petite chambre mansardée de la rue Mazarine à Paris, Jean-François Champollion déclare à son frère aîné, Jacques-Joseph, qu’il vient d’achever son système de traduction des hiéroglyphes, au terme d’un travail de près de vingt ans. Si Jacques-Joseph est le premier à apprendre la nouvelle ("Je tiens l’affaire !", se serait exclamé Jean-François avant, épuisé, de s’évanouir à ses pieds), c’est parce qu’il a été à ses côtés depuis le début, l’aidant à affronter les obstacles scientifiques et politiques qui ont entravé sa recherche ». 

« Quelques années plus tard, Champollion réalisera son rêve : se rendre en Égypte pour compléter ses connaissances, jusque-là acquises par la seule force de son esprit scientifique acharné. Un voyage fondateur pour l’égyptologie moderne, auquel le déchiffreur ne survivra pas longtemps. Jacques-Joseph consacrera alors le reste de sa vie à faire vivre les travaux de son cadet. »

« C’est une belle histoire, oubliée des manuels scolaires, que raconte ce documentaire foisonnant. La récente étude des archives de la famille Champollion a permis de la mettre au jour, éclairant d’une lumière nouvelle l’aventure extraordinaire que fut le déchiffrement des hiéroglyphes ». 

« Si la sagacité hors du commun et la ténacité passionnée de Jean-François Champollion sont connues, auraient-elles pu le conduire au succès sans le soutien indéfectible de Jacques-Joseph, qui l’accompagnait dans l’ombre ? » 

« Leur correspondance, riche de quelque sept cents lettres, révèle une relation d’interdépendance jamais remise en cause. Elle dévoile également le contexte socio-politique dans lequel naviguaient les deux frères, républicains convaincus, dans les premières décennies troublées du XIXe siècle, ainsi que le rôle joué par d’autres personnages, comme leur protecteur, le préfet de l’Isère Joseph Fourier, ou le savant anglais Thomas Young, éternel concurrent ». 

« De Grenoble à Paris jusqu’aux rives du Nil, un voyage riche en rebondissements, qui suscite encore l'admiration des égyptologues actuels. »  



« 5 octobre 1778 
Naissance de Jacques-Joseph Champollion à Figeac, dans le Lot.

23 décembre 1790 
Naissance de Jean-François Champollion, dernier d’une fratrie de cinq enfants. Sa mère est analphabète et son père, absent.

Juillet 1799
Découverte de la pierre de Rosette par le lieutenant français Pierre-François-Xavier Bouchard lors de la campagne d’Égypte menée par le général Bonaparte. Cette stèle gravée porte trois versions d’un même texte : en grec, en démotique (simplification de l'égyptien ancien) et en hiéroglyphes.

1801  
À 11 ans, Jean-François rejoint son aîné à Grenoble, qui se charge de son éducation.

1802
Les frères Champollion rencontrent Joseph Fourier, préfet de l'Isère, qui a participé à la campagne d’Égypte de Bonaparte et joué un rôle éminent au sein de l'Institut d'Égypte. Il devient leur mentor.

1807
À 17 ans, Jean-François Champollion part à Paris étudier les langues orientales au Collège de France. Après le latin, le grec et l’hébreu, il apprend, entre autres, l’amharique, l’arabe, le persan et le copte, l’ancien égyptien dans sa dernière forme. Il décide de se lancer dans la course au déchiffrement des hiéroglyphes.

1809
Jean-François rejoint son aîné à Grenoble. Grâce au soutien du préfet Fourier, ils obtiennent chacun un poste de professeur à l’université.

1816
Après la défaite de Napoléon à Waterloo et le retour de la monarchie de Louis XVIII, les frères Champollion, bonapartistes, sont condamnés à l’exil à Figeac pendant un an et demi.

1821
Jean-François rejoint son frère à Paris et décide d’appliquer une méthode nouvelle à l’étude de la pierre de Rosette : le comptage des signes.

14 septembre 1822
Jean-François Champollion réussit à déchiffrer les hiéroglyphes.

27 septembre 1822
Il présente sa découverte à l’Académie des inscriptions et belles-lettres, devant les principaux concurrents à la course au déchiffrement, dont Thomas Young.

1824-1826 
À défaut de trouver les moyens de partir en Égypte, Jean-François voyage en Italie, pays qui abrite quelques-unes des plus belles collections égyptiennes. En 1825, à Livourne, il fait l’acquisition pour la France de la collection Salt, du nom du consul-général britannique en Égypte de 1816 à 1827.

1826 
Pour accueillir cette collection, le roi Charles X ordonne la création des galeries égyptiennes du Louvre et nomme Jean-François Champollion comme premier conservateur.

1828 – 1829
Jean-François Champollion, nommé à la tête d’une expédition scientifique franco- toscane, part pour la première fois en Égypte. Il veut compléter et vérifier l’histoire des dynasties, ainsi que prouver la validité de son système de déchiffrement.

1830
Jean-François obtient la chaire d’égyptologie au Collège de France et il est élu à l’Académie des inscriptions et belles-lettres. Il continue à s’occuper des galeries égyptiennes du Louvre.

4 mars 1832
De santé fragile depuis des années, Jean-François meurt à 41 ans à la suite d’une attaque d’apoplexie. Son frère achèvera et publiera son travail afin de défendre sa mémoire.

9 mai 1867
Mort de Jacques-Joseph Champollion, à 88 ans. »  

Du 17 septembre au 25 octobre 2022
En accès libre et gratuit, de 10 h à 18 h, du 19 septembre au 25 octobre 2022 les jours ouvrés (fermé les samedis et dimanches).


Du 28 septembre 2022 au 16 janvier 2023
99 rue Paul Bert. 62300 Lens 
T: +33 (0)3 21 18 62 62 
Ouvert tous les jours de 10h à 18h, sauf le mardi 
Visuels :
Estampage de la pierre de Rosette, 19e siècle 
© Musée Champollion Vif

Lettre à M. Dacier, Jean-François CHAMPOLLION, 1822 © BnF - Bibliothèque de l'Arsenal

Cogniet Léon (1794-1880), Portrait de Jean-François Champollion, égyptologue, 1831
© RMN GP (musée du Louvre) / M. Urtado

Bataille des pyramides, 21 juillet 1798, Louis-François LEJEUNE, 1806 
© Musée National des Châteaux de Versailles et de Trianon - Versailles

Papyrus funéraire ; Papyrus Reverseaux II
-1336 / -1186(?) (fin XVIIIe dynastie (?) ; XIXe dynastie (?))
RFML.AE.2019.52.2
Département des Antiquités égyptiennes
© Musée du Louvre, Dist. RMN Grand Palais Christian Décamps

Bloc de paroi biographie de Tchéti, 2339-2292 avant J. C., Akhmim 
© Musée du Louvre, Dist. RMN Grand Palais / Georges Poncet

France, 2022, 93 min
Sur Arte le 5 novembre 2022 à 15 h 00
Disponible sur arte.tv du 3 septembre au 8 novembre 2022 
Visuels :
Illustration de Champollion au travail
LES FRERES CHAMPOLLION
Le temple d' Abou Simbel
Ecrits de Champollion avec les hiéroglyphes
Ecriture hiéroglyphique : détail d' un bas-relief du temple d' Abou Simbel
© Agnes Molia

Bas relief de Sethi 1er ramené par Champollion
© Iliade Productions

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