Le Petit Palais présente l’exposition « Boldini. Les plaisirs et les jours ». Né à Ferrare, proche du mouvement pictural italien des Macchiaioli, paysagiste et peintre de genre, voyageur, ami d’Edgar Degas, Giovanni Boldini (1842-1931) a portraituré, avec un souci du détail et un sens de l’expressivité, la haute société parisienne raffinée de la Belle Epoque : des Parisiennes élégantes, des écrivains talentueux… Entre deux guerres, un Tout-Paris affairé ou saisi entre deux soirées mondaines.
« La Place Vendôme. Art, pouvoir et fortune », sous la direction de Thierry Sarmant et Luce Gaume
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Boldini. Les plaisirs et les jours
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« Devantures - Flâner à travers la Belle Époque » de Bernd Boehm
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« Le Petit Palais consacre une grande exposition à l’artiste italien Giovanni Boldini (1842-1931), dont la dernière rétrospective en France remonte à plus de soixante ans ».
« Pourtant, le portraitiste virtuose fut l’une des plus grandes gloires du Paris du tournant des XIXe et XXe siècles, en observateur attentif de la haute société qu’il admirait et fréquentait ».
« Une scénographie évocatrice et immersive accompagne un parcours riche de 150 œuvres mêlant peintures, dessins, gravures, costumes et accessoires de mode prêtés par des musées internationaux, comme le musée Giovanni Boldini à Ferrare, le Museo di Capodimonte à Naples, la National Portrait Gallery de Londres, le musée d’Orsay, le Palais Galliera, le MAD parmi tant d’autres, et de nombreuses collections particulières ».
« À travers l’œuvre de Boldini, l’exposition invite à revivre les plaisirs de la Belle Époque et l’effervescence d’une capitale à la pointe de la modernité. »
« Né en Italie, à Ferrare en 1842, Boldini passe la majeure partie de sa carrière dans la Ville lumière. »
« Il est vite introduit dans les milieux artistiques et devient proche de Degas. L’artiste se lie également d’amitié avec le caricaturiste Sem et le peintre Paul Helleu et tous les trois deviennent inséparables. »
« Protégé du marchand Adolphe Goupil, il se fait remarquer par le choix de ses sujets qui évoquent la modernité et le bouillonnement de la vie parisienne. Boldini profite des loisirs qu’offre la capitale et sort tous les soirs au théâtre, au restaurant en emportant toujours avec lui ses crayons. Les lumières nocturnes créées par le nouvel éclairage électrique le fascinent ainsi que les mouvements incessants de cette ville qui ne s’arrête jamais. Les tableaux qu’il tire de ses croquis comme Scène de fête au Moulin Rouge témoignent de l’effervescence qui s’empare alors de la ville. »
« Proche de Degas mais aussi de Proust, il évolue dans les milieux aristocratiques et bourgeois et connait de son vivant un succès incontestable, devenant le portraitiste favori d’une clientèle riche et internationale. Dans ce Paris capitale de la mode, il n’a pas son pareil pour représenter princesses et riches héritières parées des plus belles robes. Ce style inimitable, moderne mais à contre-courant des avant-gardes font de ses œuvres des témoignages captivants et émouvants de ce Paris perdu. »
« Mais au-delà de ces scènes de genre, ce sont ses portraits qui vont lui apporter le succès. Boldini saisit d’une manière très moderne mais à contre-courant des avant-gardes tout ce que la capitale compte d’héritières, de princesses, de dandys, d’artistes et d’écrivains. Ses portraits qui vont fixer à jamais le tout-Paris de la Belle Époque sont comme les équivalents picturaux des personnages d’À la Recherche du temps perdu de Proust, l’un de ses plus grands admirateurs. Avec ces tableaux, le peintre témoigne également de son goût prononcé pour la mode. Il brosse à grands traits les plus belles tenues des couturiers Worth, Paul Poiret, Jacques Doucet et bien d’autres et développe, au fil de ces commandes, un style unique qui sera sa signature : une touche rapide, une attention à la pose du modèle, une mise en valeur de la ligne serpentine des corps. »
« À travers les oeuvres présentées, l’exposition livre un témoignage captivant et émouvant de ce Paris perdu. »
« L’exposition retrace de manière chrono-thématique le parcours de l’artiste, de sa formation en Italie jusqu’à sa longue carrière parisienne. Elle met en évidence les liens de Boldini avec la société de son temps la mode et le luxe, les célébrités et l’aristocratie européenne, les modèles et les maîtresses, les artistes et les écrivains. »
« Le Commissariat est assuré par Servane Dargnies-de Vitry, conservatrice des peintures du XIXe siècle au Petit Palais, et Barbara Guidi, directrice des musées de Bassano del Grappa. »
Du 29 mars 2022 au 24 juillet 2022
Au Petit Palais
Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
Avenue Winston-Churchill, 75008 Paris
Tél. : 01 53 43 40 00
Du mardi au dimanche de 10 h à 18 h. Nocturne le vendredi jusqu’à 21 h.
Dimanche 24 juillet, en raison de l'arrivée du Tour de France sur les Champs-Élysées, l'accès au Petit Palais sera restreint. La réservation d'un billet en ligne pour l'exposition Boldini est obligatoire et sera à présenter au contrôle
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Les citations proviennent du dossier de presse.
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