Citations

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mercredi 1 juin 2022

René Hadjadj, un assassinat antisémite ?

Le 17 mai 2022, dans le quartier de la Duchère, dans le 9e arrondissement de Lyon, René Hadjadj, Français juif âgé de 89 ans, a été tué et défenestré par un voisin, Rachid Kheniche, âgé de 50 ans. Réticences de la justice à admettre le caractère antisémite du meurtre, informations déterminantes sur l’antisémitisme du suspect fournies par les réseaux sociaux, prudence de dirigeants d’organisations juives françaises, émotion profonde des Français juifs, silence de mainstream medias, notamment publics, similarités avec l’assassinat de Sarah Halimi, absence de message du Président Emmanuel Macron et de dirigeants communautaires français… J'ai évoqué ce crime durant mon interview sur Radio Chalom Nitsan qui l'a diffusera dès le 2 juin 2022.

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Chronologie
17 mai 2022
. Dans le quartier de la Duchère, dans le 9e arrondissement de Lyon, René Hadjadj, Français juif âgé de 90 ans, tailleur retraité, a été tué et défenestré par un voisin, Rachid Kheniche, âgé de 51 ans. Il habitait au 2e étage de l’immeuble situé  avenue du Plateau. Il a été défenestré à partir du 17e étage de l’immeuble. Son corps a été découvert « à l’aplomb d’un immeuble » vers 20 h par la police.
Les relations avec ses trois filles étaient inexistantes.

19 mai 2022
Le quotidien Le Progrès de Lyon a informé qu’un nonagénaire a été tué par défenestration par son voisin lors d’une dispute. Celui-ci a été arrêté par la police et placé en garde à vue.

« Un nonagénaire est décédé mardi à Lyon, probablement poussé dans le vide par l’un de ses voisins depuis l’étage d’un immeuble. Il ressort des premières investigations diligentées par la sûreté départementale que cette personne aurait été poussée dans le vide à la suite d’une dispute par un de ses voisins qu’il avait l’habitude de fréquenter », a précisé le parquet de Lyon qui a ouvert une information judiciaire du chef d’homicide volontaire.

« Le placement en détention provisoire de l’intéressé a été requis […] Les investigations menées sur commission rogatoire devront déterminer les circonstances exactes de ce passage à l’acte , a indiqué le parquet de Lyon au Progrès qui a précisé : « La piste d’un homicide à caractère antisémite a été évoquée, avant d’être exclue », a déclaré Nicolas Jacquet, procureur de la république de Lyon.

Cette tragédie a suscité une vive émotion parmi des Français juifs.

Les similarités avec l’assassinat antisémite de Sarah Halimi étaient patentes.

Le BNVCA a demandé que le caractère antisémite soit retenu a priori, et qu’il soit conservé ou pas en fonction des résultats de l’enquête.

StopAntisemitism a diffusé en anglais l’information sur les réseaux sociaux.

Le neveu et la nièce du défunt, qui habitent dans cette cité sensible, n’ont pas répondu aux sollicitations des médias.

20 mai 2022
Yonathan Arfi, membre du Bureau exécutif et vice-président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) dont il brigue la présidence, a retwitté un twitt de Lyon Mag sur ce meurtre en écrivant  : 
« Nous apprenons la mort d'un homme juif de 90 ans défenestré par son voisin. En chacun remonte le traumatisme de l'affaire Halimi. 
Espérons au plus vite des informations claires sur les motivations de ce drame. Cette fois sans atermoiement de l'enquête ni dévoiement de la justice ».

21 mai 2022
Meyer Habib, député, a posté sur Facebook un message en deux parties :
« Rene Hadjaj 90 ans a été défenestré à Lyon par son voisin. Quels sont les mobiles ?
Sans avoir tous les détails de cette affaire, beaucoup voient une triste similitude avec l’affaire Sarah Halimi, à l’époque passée sous silence.
Quoi qu’il en soit la défenestration d’un homme du 17eme étage est un drame absolu et insupportable.
L’émotion commence à monter, en campagne en Israël je suis contacté de toute part.
A ce stade, je reste très prudent n’ayant pas tous les éléments en ma possession. 
Pourquoi a-t-il été défenestré ? S’agit-il d’un conflit de voisinage ? Sa défenestration a t-elle un caractère antisémite ?
J’ai contacté le ministre de l’Interieur.
La prudence, la vigilance et la volonté de faire la lumière sur cette affaire, à ce stade très peu médiatisée, doivent primer.
Shavoua tov à tous. »

22 mai 2022
Président du CRIF, Francis Kalifat a twitté  : « Pour éviter le fiasco judiciaire de l’affaire #SarahHalimi il faut que dès le début l’instruction de l’assassinat de #laducherelyon soit la plus complète possible et que le caractère aggravant d’antisémitisme soit retenu quitte à le retirer par la suite. @E_DupondM @GDarmanin »

Meyer Habib a écrit sur son compte Facebook :
« Défenestration de René Hadjad – suite
Suite au drame de la défenestration de René Hadjad, retraité juif de 90 ans à Lyon, j’ai eu directement les ministres concernés.
J’ai échangé : 
- hier soir avec le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin,
- aujourd’hui avec le garde des Sceaux, Eric Dupont Moretti.
Cette affaire est très trouble et complexe. Beaucoup de zones d’ombres restent à éclaircir.
À ce stade, le caractère antisémite ne semble pas établi, l’affaire est entre les mains du procureur, seul habilité à communiquer, et prise avec beaucoup de sérieux. 
Néanmoins, je reste extrêmement prudent. Des similitudes avec les affaires Dj Sellam, Halimi, Knoll sont, hélas, évidentes. À chaque fois, un voisin, d’origine musulmane, tue son voisin juif. Dans ce cas précis, il ne semble pas être radicalisé.
Dans les affaires Sellam, Knoll et Halimi, le caractère antisémite avait initialement été repoussé avant que la vérité antisémite n’éclate au grand jour !
Je me suis entretenu avec des proches de la victime, beaucoup ont peur de parler et ne souhaitent pas s’exprimer publiquement. 
J’ai obtenu de nombreux détails, que je ne souhaite pas divulguer pour l’instant.
Un point m’interpelle. Le suspect prétendrait qu’il ne savait pas que la victime était juive, alors qu’ils se connaissaient parfaitement et se fréquentaient. 
Comment peut-il déclarer ignorer que son voisin était Juif ? Tout le voisinage savait que celui qu’on surnommait tonton René l’était !
Dans cette affaire, et comme je l’ai déjà demandé dans l’hémicycle avec certains collègues parlementaires, la présomption d’antisémitisme devrait s’imposer, quitte à être invalidée au cours de l’enquête.
Il est temps de changer la loi pour mieux lutter contre l’antisémitisme.
Étant en Israël, je reste mobilisé. 
Mon souhait le plus fort reste que la Justice tire les leçons des carences, notamment de l’affaire Halimi, pour que la vérité éclate et que la justice soit rendue sans la moindre zone d’ombre. »

23 mai 2022
I24NEWS diffusait le reportage de Noémie Halioua et d’Hélène Corbie sur les lieux du crime. Ressortait de leur enquête le portrait du suspect : violent, menaçant les habitants.

24 mai 2022
Fondateur d’Americans Against Antisemitism, Dov Hikind twittait un thread de StopAntisemitism  révélant l’origine algérienne du suspect et un twitt  fustigeant Marine Le Pen en couverture d’un magazine israélien. 

StopAntisemitism informait sur l'origine algérienne de Rachid Kheniche, ses twitts antisémites.

Le prévenu se présentait dans l’un de ses deux comptes Twitter en parlant de lui au féminin.

27 mai 2022
« A la date d’aujourd’hui, nous n’avons absolument aucun élément pour qualifier cet acte d'antisémite, hormis le fait que la victime est juive… J’ai pu échanger avec le procureur de la République qui m’a indiqué qu’un juge d’instruction était sur cette affaire et que les investigations se poursuivent… Cette personne a été autopsiée comme il se doit. L’enterrement n’a pas eu lieu… », a déclaré  Nicole Bornstein, Présidente du CRIF Auvergne - Rhône-Alpes, lors de son interview matinale sur Radio J.

Et elle a ajouté : Rien n’est fermé, mais aucun élément probant n’est à notre disposition pour caractériser d’une quelconque façon cet acte odieux… C’étaient deux amis. Cela nous a été confirmé par l’ensemble de l’environnement. Deux amis qui avaient l’habitude de partager des moments festifs, peut-être arrosés, je ne sais pas… Ce monsieur devait être assez seul, sans nouvelle de ses trois filles. Encore aujourd’hui, nous n’avons pas pu les joindre. La grosse difficulté dans ce dossier pour nous est l’absolue décision de la famille de ne pas se porter partie civile, de ne pas prendre un avocat. Donc, nous n’avons pas accès au dossier. Aucune association ne peut avoir accès au dossier en l’état actuel ».

Le Progrès de Lyon publiait l’article « Meurtre de «tonton René»: sur les réseaux, les inquiétants messages de Rachid Kheniche  ».

Me Gilles-William Goldnadel, « chroniqueur sur CNews, chaîne que le meurtrier présumé de l’octogénaire lyonnais commentait régulièrement sur Twitter, a indiqué mercredi sur le réseau social que le suspect lui avait  précédemment « rappelé (ses) origines ».

« Très actif  notamment sur Twitter » où il dispose de deux comptes, « le meurtrier présumé Rachid Kheniche écrit  le 17 mai (jour du meurtre), « Oh game over la. Sentance a frappé je vous temps mon esprit trompeurs, tel un che valider je bougerai maître du temps et des horloges » accompagné d’une photo énigmatique d’un arbre avec une croix rouge. »

« À la suite d’éléments recueillis sur les réseaux sociaux et qui viennent d’être portés à la connaissance du parquet, ce dernier a décidé d’élargir la saisine des juges d’instruction à la circonstance aggravante d’acte commis à raison de l’appartenance de la victime à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée », a annoncé  le procureur de Lyon, Nicolas Jacquet.

« Une information judiciaire avait été initialement ouverte du chef d’homicide volontaire », les premières investigations n’ayant pas conduit « à retenir de caractère antisémite dans le passage à l’acte », a précisé  Nicolas Jacquet, même si dès l’ouverture de la procédure « aucune hypothèse d’enquête n’était écartée ». « L’information judiciaire se poursuit donc désormais du chef d’homicide volontaire à raison de l’appartenance de la victime à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée », a-t-il ajouté .

29 mai 2022
Nicole Bornstein annonçait sur Radio J l’intention du CRIF de se porter partie civile pour avoir accès au dossier.

30 mai 2022
Le BNVCA a espéré que le prévenu ne jouera pas la carte de l'irresponsabilité pénale. Son président, Sammy Ghozlan, a rappelé que le suspect était "défavorablement connu de la police".

Sur Radio J, Nicole Bornstein a déploré l’absence de réaction de la Mairie de la Duchère, de Lyon, et de la métropole lyonnaise : « Pas d’écho. Ce crime a été rangé dans les affaires de violence ordinaire ».

31 mai 2022
Sur Radio J, Francis Kalifat a exprimé sa surprise que des Internautes, et non les enquêteurs dont c'est le métier, aient découvert des éléments attestant de l'antisémitisme du suspect.

Analyses
Au moins 16, voire 18 victimes Juives françaises ont été assassinées, toutes tuées par des musulmans en France depuis 2000, déclenchement de l'Intifada II par Yasser Arafat

De nouveau, comme dans des précédents assassinats antisémites, la justice pénale manifeste un refus, certes plus bref qu'auparavant, de retenir dès l'ouverture de l'enquête le motif antisémite.

Et, comme d'habitude, des dirigeants communautaires diffusent des messages attristés - mais pas de twitt ou de post Facebook du grand rabbin de France Haïm Korsia ou du président du Consistoire central de France Me Elie Korchia - et relayant la parole officielle récalcitrante envers le motif antisémite auprès de leurs coreligionnaires méfiants et indignés de ces attitudes.

Comment croire à une dispute entre un nonagénaire et un quinquagénaire agressif ?! Une personne âgée évite la dispute.

Ce sont les réseaux sociaux, et en particulier Twitter, qui ont révélé les deux comptes du suspect, son origine maghrébine et musulmane, ses twitts antisémites. Comment ces éléments probants ont-ils pu échapper au travail des enquêteurs ? Pourquoi la communauté juive institutionnalisée ne s'est-elle pas dotée depuis le début de l'Intifada II d'une task force composée d'avocats, de philosophes, de sociologues et de journalistes pour mieux appréhender et répondre aux défis dramatiques affrontés par leurs coreligionnaires ? 

La famille de Sarah Halimi avait effectué une enquête de voisinage et surveillé les posts de l'assassin Kobili Traoré sur les réseaux sociaux. Celle de Jérémie Cohen avait enquêté et découvert une vidéo des scènes de l'agression et de la fuite de la victime. Des faits curieusement ignorés d'enquêteurs et de magistrats qui voulaient tourner la page de ce "fait divers". Sitôt appris le nom du suspect de l'assassinat de René Hadjadj, des Internautes et le groupe Facebook Agissons pour Sarah Halimi ont scruté les réseaux sociaux. La confiance affirmée depuis des décennies par des dirigeants communautaires envers la justice et la police, des services publics fondamentaux dans un Etat de droit, s'avère-t-elle fondée ? Seraient-ce des "territoires perdus" pour les Français juifs ? 

Le pire serait peut-être qu'advienne une forme d'accoutumance de dirigeants communautaires qui dévident le même discours à chaque assassinat de juifs par des musulmans. Un discours en dissonance avec les pensées des Français juifs lambda.

On peine à comprendre comment et pourquoi Nicole Bornstein, Présidente du CRIF Auvergne - Rhône-Alpes, a pu nier l'existence de ces twitts et le mobile antisémite - des faits connus depuis plusieurs jours avant sa première interview. Et ce, alors qu'elle n'avait pas accès au dossier. Comment peut-elle poursuivre la doxa communautaire sans même interroger les enquêteurs sur ces carences informatives ? 
Le Président de la République Emmanuel Macron, la Première ministre Elisabeth Borne et le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin n'ont pas posté de message sur les réseaux sociaux. Et l'Elysée non plus sur son site Internet. Aucun communiqué de presse. Et ce, même durant la campagne des élections législatives. Ou peut-être surtout en cette période électorale. 

Comme lors de l'assassinat de Sarah Halimi durant la campagne électorale en 2017, Emmanuel Macron demeure silencieux en 2022. Comme Gérald Darmanin, il vise aux prochaines élections législatives le "vote halal" qui se porte majoritairement vers La France Insoumise (LFI), puis vers lui. Ce qui explique, par exemple, que le gouvernement préfère accuser à tort des supporters britanniques d'avoir détenu des "faux tickets" et d'être à l'origine d'affrontements avec la police, plutôt que de nommer la violence de musulmans ayant commis des razzias à l'occasion de la finale de Ligue des champions entre Liverpool et le Real Madrid le 28 mai 2022 au Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

Quant aux médias nationaux, nombreux ont réservé à cette tragédie une place réduite, voire pas de place dans leurs bulletins d'informations.

Quelques mois après la mort de Jérémie Cohen, cet assassinat révèle aussi l'ampleur de l'effondrement de la condition juive, notamment dans des agglomérations où des Juifs vivent dans un environnement dangereux, sans avoir les moyens financiers de le quitter.

De nombreuses questions restent en suspens : René Hadjadj était-il vivant lorsqu'il a été jeté dans le vide par Rachid Kheniche ? Une reconstitution des faits aura-t-elle lieu ? A quels magistrats a été confiée l'instruction du crime ? D'éventuels experts psychiatres concluront-ils que le suspect avait toute sa conscience lors de la commission de l'homicide ? Consommait-il de la drogue ou des médicaments ?

Le prochain écueil à éviter : l'éventuelle « bouffée délirante » du criminel lors de la commission du crime qu'un expert psychiatre, mandaté éventuellement par les deux juges d'instruction, pourrait diagnostiquer. Car une expertise psychiatrique concluant à l'abolition du discernement de Rachid Kheniche au moment du meurtre aboutirait à l'irresponsabilité pénale du suspect. Donc à l'absence de procès.

Le 12 mai 2022, était publiée la circulaire du ministère de la Justice intitulée « Présentation des dispositions résultant de la loi n° 2022-52 du 24 janvier 2022 relative à la responsabilité pénale et à la sécurité intérieure portant sur l’irresponsabilité pénale  ».  

Le 24 mai 2022, sur Twitter, Jérôme Rabenou signalait cette publication ainsi que ses annexes, et Pierre Januel soulignait la contradiction entre le décret et la circulaire : « La nouvelle loi Sarah Halimi va t elle pénaliser des malades qui auraient arrêté leur traitement ? Le décret dit que oui, les ministres disent que non, la circulaire #DACG de présentation de la loi, par une note de bas de page, laisse la porte ouverte.
Ce point avait été débattu à l'AN, et la rapporteure @NaimaMoutchou avait clairement dit que non.
La rédaction ambiguë vient du Sénat ("résulte au moins partiellement de son fait"), mais dans des travaux précédents de @senateur61 l'arrêt des traitements était exclu 
Mais faute de débat parlementaire sur cette rédaction sénatoriale ambiguë, le gouvernement a produit un décret qui indique que l'arrêt des traitement est inclu dans le "résulte au moins partiellement de son fait"
Les ministres ont reculé, mais la circulaire n'est pas claire 
A ce stade, si jamais la cour de cassation ne va pas dans le sens des législateurs, on pourrait imaginer soit un rappel de l'intention du législateur par le Sénat (comme pour senat.fr/rap/r21-595/r2…, mais on est en pénal), soit une retouche de la loi. »

La sénatrice Nathalie Goulet lui a répondu
« Au départ c’était très clair ouverture du contradictoire .. et puis des considérations plus circonstancielles …Au départ c’était très clair ouverture du contradictoire .. et puis des considérations plus circonstancielles …» 

Si cette analyse était exacte, alors la loi que le CRIF & Cie avaient demandée et soutenue, ne résoudrait pas le problème de l'irresponsabilité provoquée par des criminels. Un nouveau combat devrait donc être mené par ces dirigeants communautaires qui s'étaient tant réjouis du vote de cette loi...

Depuis au moins 2003, la communauté juive institutionnalisée n'a pas trouvé la parade juridique et politique aux crimes antisémites impunis. Quel tragique échec !

Articles sur ce blog concernant :
Le nom du défunt a d'abord été orthographié Hadjaj par des médias.

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