Citations

« Le goût de la vérité n’empêche pas la prise de parti. » (Albert Camus)
« La lucidité est la blessure la plus rapprochée du Soleil. » (René Char).
« Il faut commencer par le commencement, et le commencement de tout est le courage. » (Vladimir Jankélévitch)
« Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie. » (Albert Londres)
« Le plus difficile n'est pas de dire ce que l'on voit, mais d'accepter de voir ce que l'on voit. » (Charles Péguy)

lundi 19 août 2024

Alain Delon (1935-2024)

Alain Delon  (1935-2024) était un acteur - Plein Soleil, Rocco et ses frères, Le Guépard, L'Insoumis, Le Samouraï, La Piscine, Le Clan des Siciliens, Le Cercle rouge, Borsalino, Monsieur Klein, Notre histoire -, producteur - société Adel Productions -, réalisateur, chanteur et homme d'affaires talentueux franco-suisse mondialement connu ainsi qu'un collectionneur d'art. Admirateur de Charles de Gaulle, fidèle à la droite, il était patriote. Son décès marque la fin d'une France. Arte lui rend hommage en rediffusant le 21 août 2024 à 13 h 35 « Les aventuriers » (Die Abenteurer) de Robert Enrico (1967) avec Lino Ventura, Alain Delon, Joanna Shimkus.

Né en 1935, Alain Delon est marqué par le divorce de ses parents en 1939. Adulte, dans ses interviews, il a peint un tableau plus sombre que réel de son enfance.

A l'issue d'une scolarité chaotique, il obtient un CAP de charcuterie et tente vainement de partir pour les Etats-Unis.

A 17 ans, il effectue son service militaire dans la Marine nationale. Il y obtient un brevet de radio. Après divers vols, il est contraint de prolonger son engagement. Ce matelot sert en Indochine. Un passage formateur pour le jeune homme : il y expérimente les valeurs de l'Armée - patriotisme, honneur, solidarité, acceptation de l'autorité - ainsi que la peur dans cette région en guerre, et se passionne pour les armes. Il admire Jean Gabin dans Touchez pas au grisbi de Jacques Becker.

En 1956 à Paris, il rencontre Dalida, survit en exerçant divers métiers, découvre la pègre. L'actrice Brigitte Auber tombe amoureuse de lui, et l'amère vers le monde du cinéma. Grâce à Jean-Claude Brialy, il se rend au Festival de Cannes, tourne dans un bout d'essai et enchaine avec des seconds rôles. En 1957, grâce à son amie 
Michèle Cordoue, il rencontre le réalisateur Yves Allégret, mari de cette actrice. Yves Allégret lui donne quelques conseils essentiels - vivre un rôle, plutôt que jouer - et l'engage dans "Quand la femme s'en mêle" avec la comédienne Edwige Feuillère. Celle-ci, devenue sa marraine de cinéma, le recommande auprès de son agent artistique Olga Horstig : "On n'arrête pas un pur-sang dans sa course"

Dans "Sois belle et tais-toi", comédie de Marc Allégret avec Mylène Demongeot, Henri Vidal et Jean-Paul Belmondo, il incarne un second rôle remarqué.

En 1958, la jeune star européenne Romy Schneider le choisit comme partenaire dans Christine de Pierre Gaspard-Huit, avec Jean-Claude Brialy et Micheline Presle. Les « fiancés de l'Europe » vivent un amour qui durera cinq ans.

Suivent Faibles Femmes de Michel Boisrond, avec Mylène Demongeot, Pascale Petit et Jacqueline Sassard, et Le Chemin des écoliers, d'après Marcel Aymé, avec Bourvil.

Dès le début des années 1960, Alain Delon accède au rang de star en interprétant des rôles majeurs dans des chefs d'œuvres réalisés par René Clément, Luchino Visconti... Dans sa filmographie d'acteur : Plein Soleil, Rocco et ses frères, Le Guépard, L'Insoumis, Le Samouraï, La Piscine, Le Clan des Siciliens, Le Cercle rouge, Borsalino, Monsieur Klein, Notre histoire -, producteur - société Adel Productions -, réalisateur et chanteur, notamment avec Dalida (Paroles) franco-suisse mondialement connu et un collectionneur d'art. 

De son mariage avec Nathalie en 1964, naît Anthony Delon en 1964. Nathalie Delon a dit : "Alain et sa mère ont en commun le sens du travail et le goût du drame". Le couple divorce en 1969. "C'était le pot de fer contre le pot de fer", a résumé Nathalie Delon.

C'est avec l'actrice Mireille Darc qu'Alain Delon, projeté dans l'affaire Marković en 1968, vit la relation la plus harmonieuse durant quinze ans.

En 1987, sur le tournage du clip de la chanson Comme au cinéma, Alain Delon fait la connaissance de Rosalie van Breemen, mannequin néerlandais vingtenaire. De leur union, naissent Anouchka Delon en 1990 puis Alain-Fabien Delon en 1994.

Alain Delon est aussi producteur à travers sa société Adel Productions, et a également réalisé deux films.

Il obtient en 1985 le César du meilleur acteur pour Notre histoire, et une Palme d'honneur lors du festival de Cannes 2019 pour l'ensemble de sa carrière.

"Dans le numéro 23 de La Règle du jeu, en 2003, Alain Delon faisait le constat pessimiste de la fin d’un cinéma grandiose. Dans un texte bouleversant de lucidité et de sincérité intitulé "Pour le cinéma d’hier", il écrivait :
"Voilà, c’est fini.
La belle histoire s’achève.
Elle aura duré quoi ? Cinquante ans ? Plus ? Un peu moins ?
Ce que je sais, c’est qu’elle s’achève. Terminus. Sunset boulevard pour tout le monde.
Oui, le cinéma qui vivait, qui palpitait, qui procurait de vrais rêves, ce cinéma-là — que j’ai tant aimé — est mort. Et chacun peut se pencher sur son cadavre.
Avant, c’était rouge.
Un lieu rouge.
Un temple de velours rouge, avec des fauteuils profonds, où l’on allait jouir en paix de l’imaginaire.
On levait alors la tête vers l’écran immense et tendu comme le ciel magique où Ingrid Bergman embrassait Cary Grant.
Godard a raison : au cinéma, on lève la tête. Avec la télévision, on baisse les yeux. Et, dès qu’on lève la tête, tout change… Le romanesque, le courage, l’élégance, la fierté, ont besoin de gens qui lèvent la tête.
Le cinéma, ça a existé, avant, dans des lieux magiques et rouges. Maintenant, ils ont tué le rouge.

Ils ? C’est simple : la télévision, le commerce, l’argent. Des modernes et très fourbes. Ils tuent sans intention de nuire.
Au contraire, disent-ils, nous voulons le bien du plus grand nombre, nous sommes des assassins démocrates : Nice People et complexes multisalles.
Où est l’écrin ? Où est le rouge ? Avec eux, c’est l’usine, le siège en Skaï, l’écran minable, le son terne. Aujourd’hui, quand on entre dans un cinéma, on n’a plus le sentiment de sortir du réel.

Alors, pourquoi y entrer ?

J’appartiens à une génération de dinosaures terrassés par des nains. Une génération dont les monstres, sacrés ou pas, ne peuplent plus qu’un Jurassik Park pour âmes nostalgiques. À l’époque, les acteurs venaient d’ailleurs, et le cinéma les accueillait tels quels : Gabin venait du music-hall, Lino venait du catch, Burt Lancaster venait du cirque, Alan Ladd était électricien. Oui, on venait d’ailleurs avec une fièvre, une énergie, dont la singularité n’avait pas eu le temps d’être formatée par les cours de comédie. Aujourd’hui, c’est l’inverse. Le cinéma ne recrute que des comédiens sans cicatrice sociale ou humaine. Les comédiens, c’est bon pour le théâtre. Pas pour le cinéma. À l’arrivée, leurs films sont fades. De la chair sans nerfs. Des douleurs sans mémoire. Des images sans vie.

Ayant, il y avait Fellini, Clément, Losey, Renoir, Visconti, Antonioni, Melville, De Sica. Des artistes. Des maîtres. Et ils savaient faire les trois choses sans lesquelles il n’y a pas d’homme de cinéma.
D’abord, ils mettaient en scène — le décor, la place des tables, des chaises, la couleur des rideaux…
Ensuite, ils dirigeaient les acteurs — là, pendant deux secondes, tu tournes la tête, tu fermes ton poing, tu montes l’escalier…
Puis, quand tout cela était bien réglé, ils allaient derrière la caméra, et ils filmaient.
Aujourd’hui, les gens qui signent des films ne savent faire que deux, ou une de ces choses. Et ça produit des rêves boiteux. Je n’aime pas les rêves boiteux. Je ne vais plus au cinéma.

J’ai adoré la gloire. J’ai adoré le succès. J’ai eu besoin de ces millions de femmes et d’hommes qui m’aimaient parce que j’incarnais, pendant deux heures, ce qu’ils auraient voulu être. Et parce que je vivais des histoires imaginaires qu’ils auraient voulu vivre. Or, cette magie agonise elle aussi. Et elle ne fonctionne même pas au profit d’un autre. À croire que plus personne n’a envie d’être le type dont l’acteur fait croire qu’il existe.
À croire que plus personne n’a envie de vivre l’histoire qu’on raconte sur l’écran. Pépé le Moko ? Citizen Kane ? Monsieur Klein ? Le Guépard ? Ces gens-là, on les aimait d’abord parce qu’on ne les rencontrait pas dans la rue. Maintenant, il n’y a que des comédiens qui se donnent un mal fou pour ressembler à n’importe qui.

Dans ce crépuscule, les actrices sont encore plus à plaindre car elles sont mortes deux fois. D’abord en tant qu’actrices puisqu’il n’y a plus de cinéma digne d’elles. Ensuite en tant que femmes, parce que leur beauté s’est enfuie plus vite que leur vie…
Quand Katharine Hepburn est morte, j’ai pleuré. Après, Romy, Rita et Ava, c’était la dernière. La dernière d’une époque qui date maintenant de l’autre siècle.

Ava, je l’ai connue à son déclin, en Espagne. Elle voulait que je l’escorte, jusqu’à l’aube, dans des boîtes où elle dansait en souvenir de ce qu’elle avait été. Elle savait qu’il n’y aurait plus de Pandora, et qu’il n’y aurait plus de Comtesse aux pieds nus… Après, je la couchais et j’attendais qu’elle s’endorme. Dans son visage fatigué, dans son énergie usée, il y avait la fatigue et l’usure du cinéma lui-même…

Vous me direz : « Mais, dans tous les genres, l’humanité se reproduit. Il y a de grands écrivains après Proust. De grands peintres après Van Gogh. De grands musiciens après Wagner. Pourquoi n’y aurait-il pas de grands cinéastes après Melville ou Clément ? » À mon avis, cela tient à ceci : la littérature, la peinture, la musique sont des arts individuels. Il suffit qu’un seul artiste se lève, avec sa seule subjectivité d’individu, avec sa sensibilité spécifique, pour que naisse un nouveau livre génial, ou une nouvelle harmonie, ou une nouvelle manière de montrer le monde. Or, le cinéma est un art collectif. Il faut que tout un système culturel et marchand se mobilise d’un même élan. Au cinéma, on ne peut pas être génial tout seul. Il y faut des talents accordés. Des énergies liées. Des visions du monde et des sensibilités partagées. C’est pour cela que le cinéma sera toujours un art mineur.

Autrefois, la réalité était moins imaginative que la fiction. Le cinéma, du coup, était possible. Or, la fiction est désormais plus modeste. Et elle ne peut plus rien contre l’imagination débordante de la nouvelle réalité. Qui, aujourd’hui, pourrait rivaliser avec le scénariste de n’importe quel journal télévisé ? Le cinéma meurt aussi de l’arrogance de la réalité. Pas la peine de pleurer. On ira voir ailleurs.

J’appartiens à une génération qui a appris la vie avec John Garfield, Frank Sinatra et Marlon Brando — mes professeurs d’énergie. Ces trois-là avaient atteint un rang sans pareil dans mon idée du bonheur… Quand Sinatra est parti, j’ai compris que je n’avais plus tout à fait ma place dans ce monde. Dieu fasse que Brando se porte bien… S’il lui arrivait quelque chose, ce serait la vraie fin. Et, ce jour-là, je serais cliniquement mort.

La pudeur, l’audace, l’élégance. Ce sont les trois valeurs du cinéma que j’ai aimé — et qui n’existe plus. Aujourd’hui, le monde est devenu fou de démission et de laideur.

Est-ce qu’on peut faire du bon cinéma dans une société hideuse ?

Est-ce qu’on peut filmer de beaux rêves dans une époque où la plupart des rêves ont mal tourné ?

Dans cette société, dans cette époque, je ne trouve plus mes repères. Alors, que faire ? Je me dis souvent qu’il faudrait se réfugier quelque part avec Brando. On parlerait toute la nuit. Et puis, quand on n’aurait plus de souvenirs, ou plus de mots, on pleurerait comme deux vieux ahuris. Comme deux enfants perdus.

Blier, Besson, Polanski, Ozon : en France, c’est tout ce qu’il nous reste. Les Espagnols ont encore Almodovar. Lars von Trier ? Peut-être…

Parfois, je me demande si ce constat crépusculaire n’est pas une manière narcissique de constater que j’ai vieilli, que mon propre âge d’or s’éloigne, que ma carrière, comme on dit, est derrière moi…
Je ne serais pas le premier, après tout, à croire que tout s’éteint parce qu’il a moins de lumière à l’endroit où il se trouve…

Mais non, l’affaire est plus grave, et ce crépuscule est plus pervers…
L’argent, le commerce et la télévision ont bousillé la machine à faire rêver.
Les grands acteurs meurent les uns après les autres…

La société n’a plus besoin d’histoires comme Autant en emporte le vent ou Vera Cruz.

Bientôt, il n’y aura plus que la télévision, le cinéma américain et quelques films d’auteurs, que des attardés iront déguster dans des salles improbables, sur des écrans à taille de timbre-poste.

Si le jeune homme que j’étais venait aujourd’hui me demander mon avis sur son avenir, je crois que je lui conseillerais de tenter sa chance au football ou au tennis.

Voilà, mon cinéma est mort.
Et moi aussi."
Gaulliste et de droite, fidèle en amitié, respectueux de l'autorité, appréciant le professionnalisme, patriote, autodidacte, cet homme sensible et intelligent n'aimait pas la France du début du XXIe siècle.

« Alain Delon, cet inconnu »
Arte diffusera le 19 août 2024 à 22 h 50 « Alain Delon, cet inconnu » de Philippe Kohly.

« Alain Delon a tout au long de sa carrière fasciné le public autant pour ses zones d'ombre que sa beauté solaire. En partant des premières blessures intimes de l'icône, ce documentaire en dresse le portrait le plus complet à ce jour. »

« Dans les années 1950, un apprenti charcutier de Bourg-la-Reine quitte son travail pour partir en Indochine. Le jeune Alain Delon cherche ainsi à clore une enfance singulière, prise entre sentiments d'abandon (ses parents ont divorcé, son père a disparu) et d'enfermement (il a longtemps vécu à la prison de Fresnes où le mari de sa nourrice est gardien). Mais son indiscipline lui vaut d'être exclu par la Marine nationale. »

« De retour en France, il fréquente le Paris nocturne et interlope, ce qui le rapproche du milieu du cinéma, sans que l'idée de devenir acteur ne l'effleure un instant… »

« Au contraire de son grand rival Jean-Paul Belmondo, à l'image plus consensuelle, l'acteur du "Guépard" a tout au long de sa carrière fasciné le public autant pour ses zones d'ombre que sa beauté lumineuse, à l'image de Plein soleil. »

« En partant des premières blessures intimes de l'icône, le documentaire de Philippe Kohly en dresse le portrait le plus complet à ce jour. »

« L'ex-petit zonard de banlieue, dont le destin a dévié vers les sommets du septième art, se révèle moins arrogant que son personnage public, habité par une forme de désespoir. »

« Passant au tamis cinq décennies d'interviews, de révélations, et ses plus grands films, Philippe Kohly aboutit à cette conclusion : Alain Delon n’existe pas. Il est un personnage incarné par un garçon abandonné pour gagner la liberté et la gloire. »

« Mélodie en sous-sol »
Arte diffusera le 19 août 2024 à 20 h 55 « Mélodie en sous-sol » d’Henri Verneuil, avec Jean Gabin, Alain Delon, Maurice Biraud, Viviane Romance, Dora Doll.

« À peine sorti de prison, Charles envisage déjà de cambrioler le casino du Palm Beach à Cannes... Rencontre au sommet entre deux monstres sacrés pour ce classique du polar : Jean Gabin, irrésistible de cynisme en vieux truand sur le retour, et Alain Delon, jeune délinquant impétueux. »

« Charles vient de sortir de prison. Son séjour à l’ombre n’a guère calmé ses ardeurs de bandit. À peine rentré chez lui, il envisage de reprendre le plan de son ami Mario, malade : cambrioler le casino du Palm Beach à Cannes. Sous les ordres de Charles, l’équipe est constituée d’un jeune truand, Francis Verlot, et de Louis, le mécanicien qui sera leur chauffeur. Le trio se rend sur place et met au point sa stratégie : Francis doit jouer de ses atouts de séducteur auprès de Brigitte, une danseuse, pour accéder par les coulisses au sous-sol du casino… »

« Le film repose sur le tandem formé par les personnalités opposées de deux monuments du cinéma français : Jean Gabin et Alain Delon, le premier irrésistible par son cynisme dans le rôle du "cerveau" désabusé, le second impeccable dans le rôle du jeune loup séducteur. Henri Verneuil définissait ainsi le duo : "D’un côté, un pachyderme. Lent. Lourd. Les yeux enfoncés sous des paupières ridées et, dans l’attitude, la force tranquille que confère le poids. Celui du corps. De l’âge. De l’expérience. Quarante ans de carrière. Quelque soixante-dix films : Gabin. De l’autre, un félin. Un jeune fauve, toutes griffes rentrées, pas un rugissement mais des dents longues et, dans le regard bleu acier, la détermination de ceux qui seront un jour au sommet : Delon." 

« Avec Mélodie en sous-sol, le cinéaste signe un polar efficace devenu un classique, sur fond de Méditerranée et de palaces cannois. »

« Avec plus de 500 000 entrées en région parisienne à sa sortie, il avait d’emblée conquis le public. Le ticket Gabin-Delon y était pour beaucoup, mais la réussite du film tient également à la réalisation maîtrisée et inventive d’Henri Verneuil, comme l’illustre la scène finale dans la piscine. »

« Les félins »
Arte diffusera le 19 août 2024 à 23 h 45 « Les félins » de René Clément.

« Un jeune et bel escroc se trouve au cœur d’une sombre machination. Après Plein soleil, le troisième film, tout en noirceur et sensualité, qu’Alain Delon et René Clément ont tourné ensemble. »

« Marc, jeune play-boy français, a commis l’erreur d’être l’amant de l’épouse d’un chef de gang américain. Alors qu’il se cache sur la Côte d’Azur, des tueurs à gages sont lancés à ses trousses. Il accepte alors de servir de chauffeur à Barbara, une riche Américaine, avant de se rendre compte que cette embauche n’a rien d’un hasard et que la situation lui échappe totalement. »

« Avec Les félins, René Clément souhaite renouer avec la perversité de Plein Soleil, en abordant une nouvelle fois les thèmes du double masculin et de la substitution. »

« Il tourne pour la troisième fois avec Alain Delon, qui interprète Marc, un homme-gamin, escroc et gigolo, entraîné dans une perpétuelle fuite en avant, l’histoire d’un quidam prisonnier de lui-même, enfermé dans une situation qu’il a en partie créée, et dont il devient la victime plus ou moins consentante. »

« Un argument de série noire, librement adapté d’un roman de l’Américain Day Keene, débouche sur une métaphysique de l’action et de la condition humaine. »

« Dans un monde où le cynisme est devenu la norme, le dominateur tombe dans un piège et le soumis se révèle manipulateur. »

« Le personnage joué par Alain Delon n’est plus l’instigateur d’un projet vénal de meurtre et d’usurpation, comme dans Plein soleil, mais une marionnette au cœur d’un plan diabolique ourdi par deux femmes, interprétées par Jane Fonda et Lola Albright. »

« Dans ce film à la fois retors et sensuel, avec son élégant trio de fauves, Delon peut déployer l’énergie et l’agilité qui électrisaient son jeu dans les années 1960. »

« Les aventuriers »
Arte rediffusera le 21 août 2024 à 13 h 35 « Les aventuriers » (Die Abenteurer) de Robert Enrico (1967) avec Lino Ventura, Alain Delon, 
Joanna Shimkus

La musique est signée par François de Roubaix.

« Unis par une indéfectible amitié et un goût prononcé pour les aventures extrêmes, Roland et Manu apprennent qu'un trésor dort au large des côtes du Congo, à la suite du crash d'un avion... Un film qui célèbre le rêve et l'aventure virile, avec Alain Delon et Lino Ventura au sommet de leur art. »

« Unis par une indéfectible amitié et un goût prononcé pour les aventures extrêmes, Roland et Manu apprennent qu’un trésor dort au large des côtes du Congo, à la suite du crash d’un avion. Ils décident de partir à sa recherche et emmènent Laetitia, une jeune sculptrice romantique qui les considère comme des frères. Mais au moment où le trio croit toucher au but, des mercenaires les attaquent et Laetitia est tuée… »

« Dans ce film des sixties à contre-courant de la Nouvelle Vague, auquel un large public a voué un culte au fil des générations, Robert Enrico renoue avec ses thèmes de prédilection : l’aventure, le rêve et les amitiés viriles. »

« Dans sa quête désespérée de liberté et d’expériences nouvelles, le trio se consume avec une jubilation enfantine, avant d’être rattrapé par le destin ». 

Robert Enrico, « l
e réalisateur des Grandes gueules signe ici quelques moments d’anthologie, comme l’enterrement de Laetitia sur la plage, magnifié par la bande originale de François de Roubaix, ou les scènes finales tournées au fort Boyard, bien avant sa cathodique popularité ». 

« Porté de bout en bout par un puissant lyrisme, le film oscille avec brio entre humour et tragédie. D’autant que son rythme est servi par des acteurs au sommet de leur art : Lino Ventura, bouleversant de retenue, Alain Delon, tout en insolente fraîcheur, et surtout la légère et fragile Joanna Shimkus, qui renonça peu après au cinéma pour épouser Sidney Poitier. »


"Le Samouraï"
"Le Samouraï" est un film réalisé par Jean-Pierre Melville en 1967 et interprété par Alain Delon, Nathalie Delon, François Périer, Cathy Rosier, Jacques Leroy, Michel Boisrond, Jean-Pierre Posier, Catherine Jourdan

"Un tueur à gages tente d’échapper à la fois au "milieu" et à la police… Devenu mythique, ce film policier de Jean-Pierre Melville renouvelle le genre par sa touche dépouillée, désabusée et glaciale. Avec Alain Delon, fascinant."

"Jef Costello, un tueur à gages, est engagé pour exécuter le patron d’une boîte de nuit. Alors qu’il remplit son contrat, Valérie, la pianiste de l’établissement, le surprend. Malgré l’alibi qu’il s’est forgé avec la complicité de Jane, sa maîtresse, Jef est suspecté par le commissaire chargé de l'enquête. Quant à l’instigateur du meurtre, il aimerait bien se débarrasser de ce tueur qui en sait trop. Sur la passerelle où sa prime doit lui être versée, deux hommes tentent d’abattre Jef…"

"Le samouraï est une étape décisive vers l’abstraction glacée qui caractérise la dernière partie de la filmographie de Jean-Pierre Melville. La rencontre entre le cinéaste et Alain Delon, tueur à gages à la tristesse minérale, donne naissance à une œuvre désincarnée, une épure de film noir. Le minimalisme de l’action s’accompagne d’une stylisation extrême des costumes (l’imperméable et le chapeau de Delon) et surtout des décors (des rêves de commissariat et de night-club). Les deux titres suivants avec Delon, Le cercle rouge et Un flic (ultime film de Melville et poème à la gloire de l’acteur), poursuivront cette approche fantasmatique du cinéma et des stars masculines. Car ces trois films sont aussi un écrin amoureux pour l’icône Delon, silhouette rigide et opaque, obsédée par la mort."

"Jean-Pierre Melville définissait Le Samouraï (1967), film étrange et beau, comme « une longue méditation sur la solitude. » et aussi comme « le portrait d’un schizophrène paranoïaque », a analysé Olivier Père.

Et de poursuivre : "Dès le premier plan du générique – une silhouette d’homme étendue sur un lit, dans une chambre miteuse minutieusement reconstituée en studio et donc plus abstraite que réaliste, le cadre rigide se met soudainement à vaciller en légers zooms et tremblement de caméra à l’apparition des premières notes de la musique sublime de François de Roubaix, pour immédiatement retrouver son immobilité tombale. Que s’est-il passé ? Crise de nerfs de Melville devant la beauté d’Alain Delon, mort en sursis déjà sur son linceul dès la première image ? On ne le saura jamais".

Et de conclure : "Le film regorge ainsi de détails déstabilisants et de trouvailles géniales et invisibles qui transportent le spectateur exactement là où Melville veut l’emmener. Superbe plan où la caméra adopte soudain le point de vue du miroir dans lequel Delon ange narcissique ajuste parfaitement son chapeau ; raccord improbable où Delon impassible dégaine plus vite que son ombre pour exécuter son contrat, un propriétaire de boîte de nuit ; évidemment, le plan iconique de la mort de Jeff Costello (car s’est ainsi que s’appelle Delon dans le film), qui abattu par la police se fige en statue de marbre, les bras étrangement en croix sur le torse, gants blancs sur manteau sombre, avec un mince filet de sang à la commissure de la lèvre gauche qui le fait ressembler à un vampire, créature de la nuit suppliciée sous les yeux de sa proie, une belle chanteuse métisse.

"Le Cercle rouge" 
"Le Cercle rouge" est un film réalisé par Jean-Pierre Melville (1970). « Melville, DelonBourvil, Montand : des figures emblématiques réunis dans un chef-d'œuvre du polar français, à la fois austère et stylisé » précédé par Le Samouraï (1967).

« Çakya Muni le solitaire dit Sidarta Gautama le sage dit le Bouddah se saisit d’un morceau de craie rouge, traça un cercle et dit : - Quand les hommes, même s’ils s’ignorent, doivent se retrouver un jour, tout peut arriver à chacun d’entre eux, et ils peuvent suivre des chemins divergents ; au jour dit, inexorablement, ils seront réunis dans le cercle rouge. » C’est sur cette citation apocryphe de Râmakrishna que s’ouvre le film.

« Escorté par le commissaire Mattei dans un train de nuit, un malfrat du nom de Vogel parvient à fuir en sautant du wagon. Une importante battue policière est alors organisée, à laquelle il réussit à échapper. Le même jour, Corey est libéré après cinq ans de détention. Le hasard va réunir les deux voyous... »

Un « polar crépusculaire hanté par des figures hiératiques aux prises avec un monde en perte d'humanité : avant-dernier film de Melville, dernière apparition d'un Bourvil déjà très malade, « Le cercle rouge » est une des œuvres les plus stylisées de la tradition des policiers à la française ».

« Rythmé par d'étonnantes séquences silencieuses, où des personnages archétypaux jusqu'à l'abstraction semblent ferrés par leur solitude et l'inéluctabilité de leur destin, le film vise à l'épure de la tragédie classique ».

Pour persuader André Bourvil  – c’est ainsi qu’il est identifié dans le générique du film - de sa crédibilité de commissaire de police, Jean-Pierre Melville l’avait conduit chez Goulard, un chapelier du boulevard de Sébastopol à Paris. Tous deux avaient choisi un chapeau et Bourvil s’était promené en arborant son feutre. Sans se ridiculiser.

Melville demande à ses acteurs de retourner la scène finale. André Bourvil s’avance vers la caméra, suivi de son adjoint incarné par Marcel Bozzuffi. Il lui dit : « Vous savez comment j'ai fait pour arriver à la solution de cette affaire ? Eh bien, c'est tout simplement en appliquant... » et taquin, Bourvil chante a capella La Tactique du gendarme. Marcel Bozzuffi demeure impavide. Ce qui fait rire Bourvil qui continue de chanter sa célèbre chanson comique. Finalement, Marcel Bozzuffi comprend qu’il peut sourire…

"Le Cercle rouge" de Jean-Pierre Melville - Un regard, une minute" ("Vier im roten Kreis" von Jean-Pierre Melville - Ein Film, eine). "Réalisé en 1970 "Le Cercle rouge" est un film somme dans l’œuvre de J-P Melville. Le cinéaste y pousse à l’extrême son goût pour l’abstraction et le fétichisme. Il y rassemble aussi ses thèmes de prédilection, la solitude, le destin, la mort.  Melville ne filme pas la réalité mais des idées, des rêves glacés, des fantasmes, avec un souci du détail et du geste inoubliable."



"Un flic"
Arte diffusa les 6 et 8 septembre 2021 "Un flic" (Der Chef) de Jean-Pierre Melville (1972).

"Un flic (Alain Delon) et son ami gangster (Richard Crenna) jouent au chat et à la souris et se partagent les faveurs de Catherine Deneuve, ange de la mort qui traverse le film comme une image glacée. Stylisé jusqu’à l’abstraction, le génial dernier film de Melville est plus que jamais un hommage à Delon."

"Après le hold-up d'une banque, le commissaire Édouard Coleman est chargé de l'enquête. Il découvre que son meilleur ami, Simon, est impliqué dans l'affaire et que le produit du braquage est destiné à acheter de la drogue. Or, la jeune femme avec qui il vient d’entamer une liaison, Cathy, est aussi la maîtresse de celui qu’il doit traquer…"

"Au moment de sa sortie, le génial Un flic dérouta le public et la critique car Melville y succombe sans frein aucun aux sirènes de l’abstraction, à un degré jamais atteint au cinéma, y compris dans ses films précédents. Le ton est donné dès la séquence inaugurale, un hold-up silencieux dans le cadre insolite d’une banque en bord de mer, dans un paysage à l’architecture géométrique tout en lignes de fuite, désert et balayé par le vent et la pluie. Les acteurs ne sont plus que des silhouettes désincarnées, masquées, fantomatiques." 

"Melville ne cherche même pas à camoufler les artifices des décors en studios, la fausseté des maquettes de train et d’hélicoptère lors d’une scène d’action. Au contraire il les exagère et les magnifie, à l’instar d’un autre grand formaliste français qui vient de reconstruire une ville entière pour les besoins de son chef-d’œuvre Playtime, Jacques Tati." 

"Son scénario n’est qu’un prétexte pour mettre en scène plusieurs jeux de miroirs. Un flic (Alain Delon) et son ami gangster (Richard Crenna) jouent au chat et à la souris et se partagent les faveurs d’une beauté blonde, Catherine Deneuve, ange de la mort qui traverse l’œuvre comme une image glacée, loin des enjeux émotionnels de ce film d’hommes." 

"C’est en réalité Melville – et à travers lui les autres acteurs – qui regarde Delon, policier solitaire traversant tel un somnambule le Paris nocturne, de décors de boîtes de nuit en décors de commissariat, aussi stylisés les uns que les autres."

"Un flic (1972) est "le dernier film réalisé par Jean-Pierre Melville un an avant sa disparition, et son troisième avec Alain Delon qu’il avait filmé pour la première fois dans Le Samouraï en 1967. Avec Le Cercle rouge et surtout Un flic Jean-Pierre Melville amplifie jusqu’à la folie cette approche fantasmatique et fétichiste du cinéma, sa fascination pour les stars masculines, et pour Alain Delon (photo en tête de texte) en particulier. Car ces trois films sont aussi des écrins amoureux pour l’icône Delon, silhouette frigide et opaque obsédée par la mort", analyse Olivier Père pour Arte.

"Au moment de sa sortie le génial Un flic dérouta le public et la critique car Melville y succombe sans frein aucun aux sirènes de l’abstraction, à un degré jamais atteint au cinéma y compris dans ses films policiers précédents. Le ton est donné dès la séquence inaugurale, un hold up silencieux dans le cadre insolite d’une banque en bord de mer, dans un paysage à l’architecture géométrique toute en lignes de fuite, désert et balayé par le vent et la pluie, avec une lumière bleue métallique dans laquelle baignera tout le métrage. Les acteurs ne sont plus que des silhouettes désincarnées, masquées, fantomatiques, Melville ne cherche même pas à camoufler les artifices des décors en studios, la fausseté des maquettes de train et d’hélicoptère lors d’une scène d’action. Au contraire il les exagère et les magnifie, à l’instar d’un autre grand formaliste français qui venait de reconstruire une ville entière pour les besoins de son chef-d’œuvre Playtime, Jacques Tati", souligne Olivier Père.

Et Olivier Père de conclure : "Le scénario d’Un flic n’est qu’un prétexte pour mettre en scène plusieurs niveaux de jeux de miroirs. Un flic (Alain Delon) et son ami gangster (Richard Crenna) jouent au chat et à la souris et se partagent les faveurs d’une beauté blonde – Catherine Deneuve, ange de la mort qui traverse le film comme une image glacée, loin des enjeux émotionnels de ce film d’hommes. Le sujet d’Un flic, c’est en effet Melville – et à travers lui les autres acteurs du film – qui regarde Delon, policier solitaire qui traverse le Paris nocturne tel un somnambule, de décors de boîtes de nuit en décors de commissariat, aussi stylisés les uns que les autres. Dans Le Samouraï on remarquait l’androgynie des deux personnages féminins du film : la chanteuse métisse aux cheveux courts et Nathalie Delon, double d’Alain en effet. Dans Un flic Melville ira plus loin vers cette ambigüité sexuelle qui n’en est plus vraiment une : la prostituée blonde indicatrice de police qui renseigne amoureusement Delon, traitée avec tendresse puis violemment rudoyée par ce dernier, est un travesti… Révélation troublante, à peine esquissée. Un ange passe, un masque tombe".



« Alain Delon, cet inconnu » de Philippe Kohly
France, 2015, 53 min
Production : Nilaya Productions, avec la participation d'ARTE France et France Télévisions
Sur Arte le 19 août 2024 à 22 h 50
Sur arte.tv du 18/08/2024 au 13/02/2025


« Mélodie en sous-sol » d’Henri Verneuil
France, Italie, 1963, 117 min
Production : C.I.P.R.A., Cité Films, C.C.M.
Producteur : Jacques Bar
Auteur : John Trinian
Scénario : Henri Verneuil
Image : Louis Page
Montage : Françoise Bonnot
Musique : Michel Magne
Avec Jean Gabin (Charles), Alain Delon (Francis Verlot), Viviane Romance (Ginette), Carla Marlier (Brigitte), Maurice Biraud (Louis Naudin), Claude Cerval (le commissaire de police), Henri Virlogeux (Mario), Jean Carmet (le barmann), José-Luis de Villalonga (Monsieur Grimp), Germaine Montero (Madame Verlot), Rita Cadillac (Liliane), Anne-Marie Coffinet (Marcelle), Jimmy Davis (Sam), Dominique Davray (Léone), Dora Doll (Comtesse Doublianoff)
Sur Arte le 19 août 2024 à 20 h 55 
Sur arte.tv du 18/08/2024 au 17/02/2025

« Les félins » de René Clément
France, 1964, 94 min
Production : Cité Films, C.I.P.R.A.
Producteur : Jacques Bar
Auteur : Day Keene
Scénario : René Clément, Pascal Jardin, Charles Williams
Image : Henri Decaë
Montage : Fedora Zincone
Musique : Lalo Schifrin
Avec Alain Delon (Marc), Jane Fonda (Melinda), Lola Albright (Barbara), André Oumansky (Vincent), Carl Studer (Loftus), Sorrell Booke (Harry)
Sur Arte le 19 août 2024 à 23 h 45
Sur arte.tv du 18/08/2024 au 17/02/2025


« Les aventuriers » de Robert Enrico
France, Italie, 1967
Auteur : José Giovanni
Scénario : José Giovanni, Robert Enrico, Pierre Pelegri
Production : CGIC, Compagnia Generale Finanziaria Cinematografica, Société Nouvelle de Cinématographie
Producteurs : Gérard Beytout, René Pignières
Image : Jean Boffety
Montage : Jacqueline Meppiel
Musique : François de Roubaix
Avec Lino Ventura (Roland), Alain Delon (Manu), Serge Reggiani (Le pilote), Joanna Shimkus (Laetitia), Hans Meyer (Le mercenaire), Odile Poisson (Yvette)
Sur Arte le 15 mars 2022 à 13 h 35
Visuels :
Lino Ventura, Joanna Shimkus et Alain Delon
Alain Delon et Lino Ventura
Alain Delon (en arrière plan) et Lino Ventura (au centre)
(De gauche à droite) Serge Reggiani (Le pilote), Lino Ventura et Alain Delon
© 1996-98 AccuSoft Inc.

"Le Samouraï" de Jean-Pierre Melville
France, Italie, 1967, 101 minutes
Scénario : Georges Pellegrin, Jean-Pierre Melville
Production : Filmel, Compagnie Industrielle et Commerciale Cinématographique, Fida Cinematografica, TC Productions
Producteur/-trice : Raymond Borderie, Eugène Lépicier
Image : Henri Decaë
Montage : Monique Bonnot, Yolande Maurette
Musique : François de Roubaix
Avec Alain Delon, Nathalie Delon, François Périer, Cathy Rosier, Jacques Leroy, Michel Boisrond, Jean-Pierre Posier, Catherine Jourdan, Robert Favart
Sur Arte le 9 mars 2020 à 20 h 50
Visuels :
Alain Delon (Jeff Costello) et François Périer (Le commissaire) dans le film de Jean-Pierre Melville, " Le Samouraï (1967)
Alain Delon (Jeff Costello) et François Périer (Le commissaire) dans le film de Jean-Pierre Melville, " Le Samouraï (1967)
Alain Delon (Jef Costello) dans le film de Jean-Pierre Melville " Le Samouraï" (1967)
Cathy Rosier (Valérie, la pianiste) et Nathalie Delon (Jane Lagrange, la maîtresse de Costello) sur le tournage du " Samouraï" de Jean-Pierre Melville
Alain Delon (Jef Costello) dans le film de Jean-Pierre Melville " Le Samouraï" (1967)
Credit
© 1967 PATHE FILMS - EDITIONS R

"Le Cercle rouge", par Jean-Pierre Melville
France, Italie, 1970, 116 min
Image : Henri Decaë
Montage : Marie-Sophie Dubus
Musique : Eric de Marsan
Production : Euro International Film, Les Films Corona, Selenia Cinematografica
Producteur : Robert Dorfmann
Scénario : Jean-Pierre Melville
Acteurs : Alain Delon, André Bourvil, Yves Montand, Gian Maria Volonté, François Périer, André Ekyan
Sur Arte les 26 novembre 2017 à 20 h 50, 12 septembre 2021 à 20 h 55 et 20 septembre 2021 à 13 h 35
Visuels :
Affiche
Bourvil
Bourvil (au centre)
Alain Delon
Alain Delon et Yves Montand
Yves Montand
© Studiocanal

Alain Delon
Yves Montand
© Studiocanal/Andre Perlstein

France, 2017, 2 minutes
Disponible du 30/08/2021 au 30/09/2021

"Un flic" de Jean-Pierre Melville
France, Italie, 1972
Scénario : Jean-Pierre Melville
Production : Les Films Corona, Oceania Films
Producteur : Robert Dorfmann
Image : Walter Wottitz
Montage : Patricia Nény
Musique : Michel Colombier
Avec Alain Delon (Edouard Coleman), Catherine Deneuve (Cathy), Richard Crenna (Simon), Riccardo Cucciolla (Paul Weber), Simone Valère (la femme de Paul), Michael Conrad (Louis Costa), Léon Minisini (Mathieu la Valise)
Sur Arte les 6 septembre 2021 à 20 h 55 et  8 septembre 2021 à 13 h 35
Visuels :
Catherine Deneuve et Alain Delon
© Studiocanal

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