Citations

« Le goût de la vérité n’empêche pas la prise de parti. » (Albert Camus)
« La lucidité est la blessure la plus rapprochée du Soleil. » (René Char).
« Il faut commencer par le commencement, et le commencement de tout est le courage. » (Vladimir Jankélévitch)
« Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie. » (Albert Londres)
« Le plus difficile n'est pas de dire ce que l'on voit, mais d'accepter de voir ce que l'on voit. » (Charles Péguy)

lundi 28 février 2022

« A la mode. L’art de paraître au 18e siècle »

Le Musée d’arts de Nantes présente l’exposition « A la mode. L’art de paraître au 18e siècle ». Au siècle des Lumières, les vêtements à la mode, qui résulte d’artisans aux "métiers nouveaux" et est accompagnée d'une "presse spécialisée", expriment le « goût de l’époque, la quête de luxe et de liberté que l’on perçoit dans la peinture à travers les scènes de genre et les portraits ».

L’histoire sous les pieds. 3000 ans de chaussures 
« Pour la première fois, la confrontation d’œuvres picturales avec des costumes du 18e siècle permet d'explorer une nouvelle mise en scène du corps et des individus, entre l'exigence sociale et les caprices du goût. »

« En collaboration exceptionnelle avec le Palais Galliera et pour la première fois, le Musée d’arts de Nantes confronte des pièces textiles et picturales iconiques révélant ainsi les influences réciproques entre le monde artistique et la naissance de la mode au 18e siècle. Le partenariat avec le musée de la Mode de la Ville de Paris permet la présentation particulièrement exceptionnelle, du fait de la rareté, préciosité et fragilité des matériaux, de nombreux ensembles textiles et accessoires. »

« L’histoire du costume et de sa représentation au siècle des Lumières sont autant l’illustration réelle d'une culture matérielle qu’une création de l'imaginaire. Au 18e siècle, la naissance de la mode est d’abord celle de nouveaux métiers et d’une presse spécialisée, et constitue le signe d’une transformation accélérée de la société. Le style français, porté à la fois par l’aristocratie et la haute bourgeoisie urbaine, s’impose dans toutes les cours et villes d’Europe. »

« L’exposition À la mode. L'art de paraître au 18e siècle réunit près de 200 objets du 18e siècle, issus des grands musées textiles (Musée de la Mode de la Ville de Paris, Musée des tissus de Lyon, Musée de la toile de Jouy, Musée de la Chemiserie et de l’Élégance Masculine) et de beaux-arts (Nationalmuseum de Stockholm, Rijksmuseum d’Amsterdam, Victoria and Albert Museum de Londres, Versailles, Louvre, Ecouen, Nantes, Dijon, Tours, Orléans…)

« Des tableaux emblématiques (La Duchesse de Polignac d’Élisabeth Louise Vigée Le Brun et La Marchande de modes de François Boucher, Nationalmuseum de Stockholm) côtoieront textiles précieux dessins inédits, vêtements et accessoires, dont certains spécialement restaurés pour l’exposition. »

« Le parcours de l’exposition se déploie en quatre univers distincts, comme autant de facettes qui explorent le lien entre les peintres et la fabrique de la mode. »

« Le premier chapitre de l’exposition s’attache à démontrer l’accélération des phénomènes de mode, autant en peinture que dans le vêtement, dans un jeu de compétition entre les élites dirigeantes et les classes montantes. »

« Le deuxième chapitre met en scène les peintres comme acteurs de la « fabrique de la mode », ils se révèlent les vrais ancêtres des couturiers et créateurs de mode : de fait, ils inventent silhouettes, motifs textiles, décors d’accessoires, d’objets de poche et de toilette, tout en réalisant les dessins pour la presse spécialisée. »

« Le troisième chapitre, « Fantaisies d’artistes », explore les liens entre des mondes picturaux imaginaires - fêtes galantes de Watteau et Lancret, pastorales enchantées de François Boucher – et des vêtements devenus iconiques grâce à eux. »

« Enfin la dernière partie, « Pour une histoire du négligé-déshabillé », porte un regard inédit sur la vogue grandissante du négligé dans le vestiaire masculin et féminin, de la robe de chambre à la robe empire, des voiles des vestales au déshabillé antique. Elle met en lumière l'évolution d’une nouvelle silhouette féminine, qui s’allonge et se simplifie jusqu’au monochrome blanc. »




Du 26 novembre 2021 au 6 mars 2022
10, rue Georges Clemenceau. 44000 Nantes
Tél. : 02 51 17 45 00
Du lundi au dimanche, de 11 h à 19 h, nocturne le jeudi jusqu’à 21 h.
Fermé le mardi. 


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