Bertrand Tavernier (1941-2021) était un cinéphile, attaché de presse, puis réalisateur - L'Horloger de Saint-Paul, Le Juge et l'Assassin, Un dimanche à la campagne, L'Appât, Quai d'Orsay - distingué par de nombreux Prix - Autour de minuit Oscarisé -, scénariste, producteur et écrivain - "30 ans de cinéma américain", avec Jean-Pierre Coursodon - français. Arte diffusera le 3 janvier 2022 « Laissez-passer » de Bertrand Tavernier avec Jacques Gamblin, Denis Podalydes, Marie Desgranges, Charlotte Kady et Marie Gillain.
Brigitte Bardot
« L’ami Fritz » par Jacques de Baroncelli
Léon Barsacq (1906-1969) : « Maquettes de décors de films »
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Marcel Carné (1906-1996)
Les Enfants du Paradis, l’exposition
Eddie Constantine (1917-1993)
Lemmy Constantine
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Sami Frey
« 1940 - Main basse sur le cinéma français » de Pierre-Henri Gibert
Serge Gainsbourg (1928-1991)
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Serge Gainsbourg (1928-1991)
« La graine et le mulet » d'Abdellatif Kechiche
Diane Kurys
Jean-Pierre Mocky (1929-2019)
Diane Kurys
Jean-Pierre Mocky (1929-2019)
Jeanne Moreau (1928-2017)
Bernard Natan (1886-1942)
« Charles Pathé et Léon Gaumont. Premiers géants du cinéma » par Emmanuelle Nobecourt
Des studios Pathé-Albatros à l’Espace Albatros
Les Studios Éclair de 1907 à 2007
Tournages Paris-Berlin-Hollywood 1910-1939
Bernard Natan (1886-1942)
« Charles Pathé et Léon Gaumont. Premiers géants du cinéma » par Emmanuelle Nobecourt
Des studios Pathé-Albatros à l’Espace Albatros
Les Studios Éclair de 1907 à 2007
Tournages Paris-Berlin-Hollywood 1910-1939
« Mumu » de Joël Séria
Simone Signoret (1921-1985)
Simone Simon (1911-2005)
Robert Siodmak (1900-1973)
Simone Signoret (1921-1985)
Simone Simon (1911-2005)
Robert Siodmak (1900-1973)
Lyonnais de naissance, Bertrand Tavernier (1941-2021) était un cinéphile, attaché de presse, puis réalisateur distingué par de nombreux Prix - Autour de minuit distingué par un Oscar -, scénariste, producteur et écrivain - avec Jean-Pierre Coursodon "30 ans de cinéma américain" - français. Son père était un homme de lettres engagé dans la Résistance durant la Deuxième Guerre mondiale.
Spectateur fidèle de la Cinémathèque française, Bertrand Tavernier a débuté comme assistant-réalisateur auprès de Jean-Pierre Melville, attaché de presse, en particulier de Stanley Kubrick, et critique de films.
En 1974, il réalise son premier long métrage, L'Horloger de Saint-Paul, avec Philippe Noiret qui tournera dans d'autres films signés par Bertrand Tavernier : Que la fête commence, Le Juge et l'Assassin, Coup de torchon, La Vie et rien d'autre, La Fille de d'Artagnan.
Avec des succès divers, Bertrand Tavernier a abordé divers genres cinématographiques : comédie dramatique (Un dimanche à la campagne, Daddy Nostalgie), film de guerre (Capitaine Conan), film historique (Laissez-passer, La Princesse de Montpensier, Quai d'Orsay), polar (L.627, L'Appât), drame social (Ça commence aujourd'hui, Fred).
Bertrand Tavernier a présidé l'Institut Lumière (1982-2021).
"Son œuvre est un chant d’amour pour le cinéma. En passeur cinéphile, Bertrand Tavernier mettait un point d'honneur à défendre tous les cinémas. Hommage à ce cinéaste et conteur hors pair, avec une sélection de ses passionnées et passionnantes interventions. Voyager à travers le cinéma à ses côtés restera un cadeau précieux. Merci Bertrand Tavernier". Ainsi Arte a rendu hommage à ce réalisateur talentueux.
"La mort en direct"
Le 12 février 2018, à 22 h 55, Arte diffusa "La mort en direct" (Der gekaufte Tod), film de Bertrand Tavernier (125 min).
"Avec Romy Schneider et Harvey Keitel, la tragique histoire d’amour entre une mourante et l’homme qui la filme à son insu pour une émission de télévision. Une œuvre visionnaire bouleversante de Bertrand Tavernier".
"Condamnée par une maladie incurable, Katherine Mortenhoe est contactée par le directeur d’une chaîne de télévision, Vincent Ferriman, qui souhaite en faire la vedette de son show La mort en direct. Katherine accepte la proposition, empoche l’argent, puis prend la fuite. Roddy, le réalisateur de l’émission, qui est capable de diffuser tout ce qu’il voit grâce à une caméra implantée dans le cerveau, se lance à sa poursuite. Mais alors qu’il a gagné la confiance de Katherine et qu’il la filme à son insu, il est bientôt ébranlé par les sentiments qu’il éprouve pour elle…"
"Partant d’un scénario de science-fiction visionnaire partiellement advenu avec le retentissement de la télé-réalité et de son voyeurisme obscène, Bertrand Tavernier questionne le pouvoir ambivalent de l’image au fil d’une troublante mise en abyme".
"Dans la beauté teintée d’étrangeté des paysages écossais, d’un Glasgow en déshérence à la verdoyante campagne alentour, il tisse un récit intimiste, au plus près des émotions enfouies de ses personnages. Romy Schneider, toute de fragilité et de dignité, et Harvey Keitel, à la délicate sobriété, font magnifiquement battre ces deux cœurs oubliés dans une société déshumanisée qui a érigé la mort en spectacle".
"Condamnée par une maladie incurable, Katherine Mortenhoe est contactée par le directeur d’une chaîne de télévision, Vincent Ferriman, qui souhaite en faire la vedette de son show La mort en direct. Katherine accepte la proposition, empoche l’argent, puis prend la fuite. Roddy, le réalisateur de l’émission, qui est capable de diffuser tout ce qu’il voit grâce à une caméra implantée dans le cerveau, se lance à sa poursuite. Mais alors qu’il a gagné la confiance de Katherine et qu’il la filme à son insu, il est bientôt ébranlé par les sentiments qu’il éprouve pour elle…"
"Partant d’un scénario de science-fiction visionnaire partiellement advenu avec le retentissement de la télé-réalité et de son voyeurisme obscène, Bertrand Tavernier questionne le pouvoir ambivalent de l’image au fil d’une troublante mise en abyme".
"Dans la beauté teintée d’étrangeté des paysages écossais, d’un Glasgow en déshérence à la verdoyante campagne alentour, il tisse un récit intimiste, au plus près des émotions enfouies de ses personnages. Romy Schneider, toute de fragilité et de dignité, et Harvey Keitel, à la délicate sobriété, font magnifiquement battre ces deux cœurs oubliés dans une société déshumanisée qui a érigé la mort en spectacle".
« Tragédienne étonnante, elle ne fabrique pas l’émotion, ne la truque pas. Elle la recrée de très loin, de très profond comme ces vagues immenses qui secouent la mer. Nulle astuce.(…) Elle va tout de suite à l’essentiel. Tout ce qui est superficiel, livresque, théorique disparaît de lui-même. Ce jeu lyrique et ample me semble exiger des comparaisons musicales. Sautet parle de Mozart à propos de Romy. Moi, j’ai envie d’évoquer Verdi ou Mahler…», a déclaré Bertrand Tavernier.
« Laissez-passer »
Arte diffusera le 3 janvier 2022 « Laissez-passer » de Bertrand Tavernier (2001) avec Jacques Gamblin, Denis Podalydes, Marie Desgranges, Charlotte Kady et Marie Gillain.
« Pendant l’Occupation, deux réalisateurs tentent de résister, chacun à leur manière, à l’oppression nazie. Signée Bertrand Tavernier, une déclaration d’amour au cinéma, truffée de références aux films de cette période, avec Jacques Gamblin et Denis Podalydès. »
« Dans les années 1940, sous l’Occupation, Jean Devaivre, assistant-réalisateur de renom, travaille aux studios de cinéma de Boulogne-Billancourt, pour le compte de la Continental Films, la société de production créée par Goebbels et financée par des capitaux allemands. »
« S'il mène parallèlement des activités clandestines pour la Résistance, le cinéaste fait face à un dilemme : son emploi pour la firme contrôlée par les nazis les protège, sa famille et lui, mais la censure qu’il subit le mine. De son côté, Jean Aurenche, scénariste-poète débordé par ses multiples conquêtes féminines, qui refuse de collaborer avec les Allemands via la Continental, entreprend de résister au travers de ses textes engagés. »
« À travers les trajectoires réelles de deux cinéastes français, Bertrand Tavernier retrace, en multipliant les références et les extraits de films de cette période, de "La main du diable" de Maurice Tourneur à "Au bonheur des dames" d’André Cayatte, l’histoire, jusque-là jamais portée à l’écran, du cinéma français durant les années noires de la guerre ».
« Sur un mode tragi-comique, Bertrand Tavernier dépeint un septième art hexagonal sous haute surveillance, dont les budgets sont réduits à peau de chagrin par l’occupant et qui lutte âprement pour survivre ».
Ours d'argent du meilleur acteur (Jacques Gamblin) et de la meilleure musique de film (Antoine Duhamel), Berlinale 2002
"La mort en direct" (Der gekaufte Tod), film de Bertrand Tavernier
Harvey Keitel et Romy Schneider
Harry Dean Stanton et Romy Schneider
© Etienne George
France, Allemagne, 1980, 125 min
Production : Films A2, Gaumont International, Little Bear, Sara Films, Selta Films, Société Française de Production, TV13 Filmproduktion
Producteurs : Elie Kfouri, Janine Rubeiz
Auteur : David Compton
Scénario : David Rayfiel, Bertrand Tavernier, Geza von Radvanyi
Image : Pierre-William Glenn
Montage : Michael Ellis, Armand Psenny
Musique : Antoine Duhamel
Acteurs : Romy Schneider, Harvey Keitel, Harry Dean Stanton, Thérèse Liotard, Max von Sydow
Visuels :
Scène du filmHarvey Keitel et Romy Schneider
Harry Dean Stanton et Romy Schneider
© Etienne George
« Laissez-passer » de Bertrand Tavernier
France, Espagne, 2001, 2 h 44
Auteurs : Jean Aurenche et Jean-Devaivre
Scénario : Jean Cosmos et Bertrand Tavernier
Production : Les Films Alain Sarde, Little Bear, France 2 Cinéma, France 3 Cinéma, KC Medien, Vertigo
Producteurs : Alain Sarde, Frédéric Bourboulon
Image : Alain Choquart
Montage : Sophie Brunet
Musique : Antoine Duhamel
Avec Jacques Gamblin (Jean-Devaivre), Denis Podalydes (Jean Aurenche), Marie Desgranges (Simone Devaivre), Charlotte Kady (Susanne Raymond), Marie Gillain (Olga), Ged Marlon (Jean-Paul Le Chanois), Philippe Morier-Genoud (Maurice Tourneur)
Sur Arte le 3 janvier 2022 à 20 h 55
Visuels :
Jacques Gamblin (Jean Devaivre) dans le film de Bertrand Tavernier " Laissez-passer"
Denis Podalydès (Jean Aurenche) et Marie Gillain (Olga) dans le film de Bertrand Tavernier " Laissez-passer"
Denis Podalydès (Jean Aurenche) et Jacques Gamblin (Jean-Devaivre) dans le film de Bertrand Tavernier " Laissez-passer"
Jacques Gamblin (Jean Devaivre) dans le film de Bertrand Tavernier " Laissez-passer"
Denis Podalydès (Jean Aurenche) et Charlotte Kady (Susanne Raymond) dans le film de Bertrand Tavernier " Laissez-passer"
Denis Podalydès (Jean Aurenche) et Charlotte Kady (Susanne Raymond) dans le film de Bertrand Tavernier " Laissez-passer"
© Eric CARO
Articles sur ce blog concernant :
Shoah (Holocaust)
Les citations sont d'Arte.
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