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mardi 14 septembre 2021

Eugène Atget (1857-1927)

Eugène Atget (1857-1927), après avoir mené une carrière de comédien et de peintre sans grand succès, photographie Paris pour des institutions ou des amateurs d'histoire, de 1890 à sa mort, et en refusant la qualité d'artiste. La Fondation Henri Cartier Bression (HCB) présente l’exposition « Eugène Atget - Voir Paris », et, parallèlement, le musée Carnalet propose « Henri Cartier-Bresson - Revoir Paris ». Deux regards humanistes sur un Paris disparu. 
Je remercie Ilana Ferhadian, Christophe Dard et Radio J de cesser de me plagier.


« Ce ne sont que des documents, des documents que je fais », disait avec humilité Eugène Atget (1857-1927), en niant que ses photographies de Paris aient été créées par un artiste.

« Eugène Atget - Voir Paris »
« Eugène Atget naît en 1857 à Libourne », en Gironde, dans une famille humble. Enfant orphelin, il est élevé par ses grands-parents.

Agé de dix-huit ans, il est recruté comme mousse dans des navires commerciaux. Il y travaille pendant près de trois ans, puis rentre à Paris.

En 1878, il est admis au Conservatoire national de musique et d’art dramatique. Mais il en est exclus trois ans plus tard. Et il gagne sa vie comme comédien itinérant.

En 1887, il délaisse cette carrière et s'oriente vers la peinture. Il prend conscience qu'un peintre a besoin de documentation, et se met à la photographie en 1888. C'est l'ère du pictorialisme.

« Autodidacte, il produit dès 1890 des documents pour les artistes - images de végétaux, de paysages et d’objets variés ». 

Prescience de l'accélération des mutations urbanistiques et des révolutions techniques affectant la capitale ? « En 1897, Eugène Atget se met à photographier systématiquement le vieux Paris, attentif aux scènes de la vie urbaine, aux détails architecturaux ainsi qu’à la topographie de la capitale. » Et ce, en se rendant dans des demeures luxueuses ou des quartiers misérables.

« À la fin de sa vie, il rencontre l’assistante de Man Ray, Berenice Abbott, qui prendra deux portraits de lui ». 

« Eugène Atget meurt en 1927 à Paris. Berenice Abbott apprend son décès alors qu'elle s'apprêtait à lui remettre ces deux portraits ». 

La reconnaissance de l'importance et de la qualité de son œuvre s'effectuera après sa mort, progressivement, aux Etats-Unis et en France.

« Avec le galeriste Julien Levy et le légataire d’Atget, André Calmettes", la photographe américaine "permet le sauvetage du fonds d’atelier d’Eugène Atget, la reconnaissance de son travail par la publication de divers ouvrages puis l'entrée de la collection Abbott/Levy aux collections du Museum of Modern Art à New York en 1968. »

La Fondation Henri Cartier Bression (HCB) présente l’exposition « Eugène Atget - Voir Paris », et le musée Carnalet propose « Henri Cartier-Bresson - Revoir Paris ». Deux regards humanistes sur un Paris disparu. 

« Environ deux générations séparent les deux photographes. Le premier, Eugène Atget, abandonne sa carrière de comédien, le deuxième, Henri Cartier-Bresson, celle de peintre, au profit d’un art relativement nouveau, l’enregistrement photographique. Dans une double exposition exceptionnelle et des approches inédites, la Fondation HCB (du 3 juin au 19 septembre 2021) et le musée Carnavalet – Histoire de Paris (du 15 juin au 31 octobre 2021), s’associent pour montrer, à partir de leurs collections, l’essence de la capitale dans l’œuvre de ces deux grandes figures de la photographie française. »

« Henri Cartier-Bresson, subjugué par l’approche d’Eugène Atget, l’imitera jusqu’au moment où il découvre le Leica et « l’image à la sauvette ». « Prendre la poudre d’escampette » après avoir enregistré ce qu’il a vu, comme le disait souvent Cartier-Bresson, reste sa provocation favorite alors que pour Atget, dès l’aube, son lourd chargement sur le dos, l’enregistrement est très réfléchi ; on y devine peu de hasards mais un plaisir de la vision qui s’affirme avec le temps. »

« Atget, plus intéressé par la ville, depuis l’architecture la plus classique jusqu’aux cours les plus reculées, a mis en images de façon obsessionnelle un Paris marqué par l’histoire, proposant ses tirages à des artistes, des musées ou des bibliothèques. Les personnages qui s’invitent dans le cadre se fondent dans le décor. »

« Henri Cartier-Bresson, après avoir fréquenté les surréalistes dans les années vingt, se découvre voyageur au long cours, avec Paris comme port d’attache. Plus que la ville, c’est l’Homme qui l’intéresse, il le saisit dans la rue ou à l’occasion de rencontres. Son boitier ne le quitte pas, photographier est une respiration, une affirmation, une protestation parfois, une flânerie parfois guidée par un reportage qui lui était demandé. »

« À partir des collections du musée Carnavalet ‑ Histoire de Paris, l’exposition présentée à la Fondation HCB est le fruit d’un long travail de recherche entrepris conjointement par les deux institutions. Le résultat est une exposition exceptionnelle autour de l’œuvre d’Eugène Atget (1857-1927), figure atypique et pionnière de la photographie ».

« Avant tout artisan, dont la production prolifique d’images est destinée aux artistes et amateurs du vieux Paris, c’est à titre posthume qu’Eugène Atget accède à la notoriété. Critiques et photographes perçoivent dans ses images de Paris l’annonce de la modernité. Parmi eux, Henri Cartier‑Bresson, qui cherche à l’imiter dans ses premières images. »

« D’abord reconnu aux États-Unis et par les cercles surréalistes français, plébiscité par les générations de photographes qui lui ont succédé, Eugène Atget exerce encore au XXIème siècle une influence sans précédent même si le regard sur son œuvre reste encore parfois contrasté. Le photographe, chargé d’une chambre photographique et de plaques de verre, saisit souvent ses images au lever du jour et s’attache à collectionner le vieux Paris pendant une trentaine d’années. Il explore aussi la limite de la ville, que l’on appelle « la zone ». Ses images de rues quasi-désertes, de devantures de magasins et de cours témoignent aujourd’hui des changements urbanistiques réalisés au tournant du XXème siècle. »

« Au-delà de leur caractère documentaire, les images d’Eugène Atget témoignent d’une profonde sensibilité esthétique, caractérisant l’apport inestimable du photographe au medium. Alors que Paris change, la façon de travailler d’Eugène Atget évolue aussi pour devenir de plus en plus sensible à la lumière et aux effets atmosphériques. Son culte du détail (à partir de sujets modestes), à rebours du pictorialisme triomphant de l’époque, est aussi singulièrement moderne et laisse affleurer cette notion de plaisir, rarement évoquée à propos d’Atget. L’exposition et l’ouvrage qui l’accompagne offrent ce plaisir en partage. »

« Atget n’a rien dit ou presque sur son travail. Des propos rapportés ont servi à définir un projet essentiellement documentaire mais son approche directe et emprunte de poésie a fasciné nombre de ses contemporains, d’où les commentaires les plus contradictoires sur cette œuvre atypique. »

« Cartier-Bresson, dont le musée Carnavalet possède une belle collection, a beaucoup commenté son travail et surtout en opposition à ce que l’on voulait lui faire dire. Il en résulte une autre complexité confirmée par l’examen de ses archives conservées au sein de sa fondation. »

« Photographes, Atget et Cartier-Bresson sont aussi de grands lecteurs. Ces deux figures foncièrement indépendantes, un brin austères, n’ont cultivé ni concepts intellectuels ni principes artistiques pour se fonder sur la valeur de l’expérience. Ils invitent à exercer notre regard, à considérer la complexité de ce monde comme la source même de notre faculté imaginaire. L’Histoire a voulu que ces deux œuvres, émancipatrices de la photographie, soient d’abord reconnues aux États-Unis, avant de laisser chacune une postérité immense. Les deux commissaires ont voulu que cette sélection originale reflète la dimension poétique des deux auteurs. »


« À l’occasion de la réouverture des musées, et notamment celle du musée Carnavalet après quatre années de fermeture pour travaux, c’est une célébration de Paris par des regards singuliers, avant qu’elle ne devienne l'une des villes les plus photographiées au monde. » 
Une ode aussi à un Paris populaire ou aristocrate, parcouru par les chevaux, à ses quartiers - Bercy - et à ses métiers souvent disparus. Cela fleure bon la nostalgie.

On apprécie le sens du cadrage, de la perspective et les contrastes accentués des photographies.

« Le Commissariat des deux expositions est assuré par Anne de Mondenard, responsable du département Photographies et Images numériques, musée Carnavalet - Histoire de Paris, et Agnès Sire, directrice artistique, Fondation HCB ».


« Les silences d’Atget. Une anthologie de textes »
En 2016, les éditions Textuel ont publié « Les silences d’Atget. Une anthologie de textes » de Luce Lebart, historienne de la photographie et directrice des collections de la Société Française de photographie. « Au fil du XXe siècle, poètes, écrivains, artistes, photographes, collectionneurs, conservateurs et historiens ont contribué à inscrire l’œuvre d’Eugène Atget (1857-1927) dans l’histoire de l’art. Photographe des petits métiers, des devantures de boutiques, des cours d’immeubles, Atget ne s’est jamais engagé dans aucun mouvement artistique, se retranchant derrière une pratique documentaire. Alors qu’il a laissé au monde des milliers d’images, il n’a livré aucun écrit sur sa conception de la photographie, son esthétique, son passé ou son avenir. Ce silence a paradoxalement produit quantité de discours. »

« Découvert par Man Ray et dévoilé par Berenice Abbott, il est perçu comme annonciateur du surréalisme, mais aussi comme précurseur de la nouvelle objectivité et de la photographie documentaire, ou assimilé aux avant-gardes. Atget fait parler et suscite de nombreuses questions : art versus artisanat, photographie versus document, œuvre versus archive. Son œuvre pose magistralement la question du concept d’auteur. »

« Luce Lebart réunit pour la première fois une quarantaine de textes passionnants, qui tous participent à la reconnaissance atypique parce que posthume du « photographe des photographes » dont ceux de Man Ray, Robert Desnos, Walter Benjamin, Pierre Mac Orlan, Berenice Abbott, Walker Evans, Manuel Álvarez Bravo, Edward Weston, Robert Doisneau, Takuma Nakahira, Robert Adams, Peter Galassi, Clement Greenberg, Rosalind Krauss et Abigail Solomon-Godeau. »

A la BnF
En 2007, la Bibliothèque nationale de France (BnF) a proposé une rétrospective d'Atget auquel était dédié un mini-site Internet. « La photographie n’a pas pour objectif de représenter le réel, mais plutôt de produire du visible. « La radicale modernité de la photographie est d’être une machine à voir et à produire des images de capture. Capter, saisir, enregistrer, fixer, tel est le programme de cette image d’un nouveau type : image de capture fonctionnant comme une machine à voir et renouvelant ainsi le projet documentaire » (André Rouillé, La Photographie, Folio Essais, 2005). »

« Le matériel (temps de pose, climat, lumière) est un des composants essentiels de la photographie car il la rend quantifiable. « L’introduction de la quantité, de la mesure dans la matière même de l’image » fait la nouveauté de la photographie (André Rouillé). »

« Modernité également car la photographie opère un passage de l’un au multiple, de l’artisanal à l’industriel : en permettant la répétition à l’infini des prises de vue d’un même objet et la reproduction d’un cliché, elle porte en elle l’idée de série dans le domaine des images. »

« Les séries, fréquentes dans de nombreux domaines, donnent une vision morcelée du monde, ce qui fait leur modernité. Les photographies sont d’abord des outils, comme le furent en particulier celles d’Atget (1857-1927) qui occupe une place particulière dans l’histoire de la photographie. Destinées au départ aux artistes, aux peintres, aux historiens en quête d’images documentaires du vieux Paris, les photographies d’Atget sont bientôt considérées comme images charnières entre deux siècles : après la mort de leur auteur, auquel la critique reconnaît un rôle de précurseur pour avoir introduit la notion de style en photographie, elles connaissent un destin inattendu, suscitent un intérêt croissant pour entrer définitivement dans le domaine de l’art. »

« Eugène Atget. Photographe du Paris 1900 » 
En 2012, le musée Carnavalet a proposé l’exposition « Eugène Atget. Photographe du Paris 1900  ».

« Orphelin, Eugène Atget fut élevé par ses grands-parents. Après une brève carrière de marin, il se tourna vers le métier d'acteur, mais des ennuis de santé le forcèrent à renoncer. Il se mit alors à peindre, puis vers 1890 il devint photographe, produisant des «documents pour artistes», comme il l'écrivit sur sa porte. Ses photographies étaient destinées à des professionnels : peintres, décorateurs et archivistes du vieux Paris. Il vendit des tirages à Utrillo, Braque, Derain et Detaille. Il était fidèle à son ancien matériel photographique : une lourde chambre à soufflet 18 x 24 et des plaques de verre au gélatino-bromure d argent. Les tirages étaient réalisés par lui-même ou par sa femme. La vente de ses clichés aux artistes et à des institutions comme le Musée Carnavalet ou à des bibliothèques historiques lui permirent de vivre mais certes, assez chichement. Il déploya une énergie considérable à constituer avec méthode le relevé des constructions parisiennes destinées à disparaître, lieux vides, détails de ferronnerie, marchands ambulants, vitrines captant d'étonnants reflets. Les photographes Man Ray et Berenice Abbott liés aux courants dadaïstes ou surréalistes le rencontrèrent peu de temps avant sa mort. Enthousiasmés par l'étrangeté de ses clichés, ils les firent connaître aux Etats-Unis. Ils apportèrent une célébrité posthume à celui qui disait de ses photographies : « Ce ne sont que des documents ». 

« L'homme de deux siècles Atget fut un passeur : il fit le lien entre les XIXe et XXe siècles. Par son matériel désuet et son refus d’utiliser de nouveaux produits, comme Man Ray le lui proposait, Atget fit figure d’homme du XIXe siècle. Mais cette attitude montrait plutôt sa force de caractère. Atget se fit l’héritier d'une tradition : celle des nostalgiques, attachés aux bribes d'un passé parisien sur le point de disparaître. Il faisait partie de ces «antiquaires» du XIXe siècle, qui tentaient de préserver les éléments d’architecture voués à la démolition. Les titres de ses séries sont éloquents : Art dans le vieux Paris, Paris pittoresque, Topographie. Dès 1897 il réalisa sa série sur les petits métiers de Paris. Il se plaça ainsi dans la lignée du graveur Abraham Bosse ou du sculpteur Edme Bouchardon, le créateur d'une suite de gravures sur, Les Cris de Paris. Atget se plaçait aussi comme continuateur d'écrivains attachés au vieux Paris : les Mercier, Restif de La Bretonne. Ces «piétons de Paris» savaient restituer la saveur du spectacle de la rue avec les vendeurs de coco, les chiffonniers ou les marchands d'abat-jour. Marcel Proust, lui-aussi sut dire le plaisir qu’il ressentait à entendre les cris de Paris, ces chants qui désormais sont disparus. Atget accordait toute sa valeur à la mémoire du passé, mais par la singularité de son regard il semble le précurseur de la photographie du XXe siècle. L’étrangeté de certains clichés ont attiré l'attention d'artistes d avant-garde, qui furent fascinés par le vide de ses rues ou au contraire par les silhouettes énigmatiques entraperçues derrière les vitres de ses boutiques. En 1926 la revue, La Révolution surréaliste, publia des photographies d'Atget. Mais peut-être, comme le suggère Molly Nesbit, les surréalistes projetaient-ils sur ses clichés « leur enthousiasme pour la sacro-sainte culture populaire de Paris. Néanmoins il faut constater la forte impression que firent les photographies d'Atget sur le philosophe Walter Benjamin. Il l'exprima en 1931 dans sa Petite histoire de la photographie, puis dans son ouvrage rédigé de 1936, L'Œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique. Il insista sur la valeur d’«exposition» des photographies d Atget. Il observa dans ses clichés les étalages d objets accumulés, chaussures ou mannequins, les reflets des vitrines et estima qu'«elles annoncent la photographie surréaliste». Pour lui, leur valeur ne résidait pas dans leur «sonorité» romantique ou pittoresque, mais dans leur importance de document ». 


Le pionnier de la photographie contemporaine 
« La démarche d Atget, capable d inventorier tout Paris et ses environs, avec non seulement, son architecture saisie avec une grande netteté, mais aussi en montrant la vie de ses habitants depuis la marchande d’herbes jusqu’aux prostituées, a bouleversé le regard porté sur le medium photographique. Loin d'imiter la peinture comme les pictorialistes, les créateurs vont pouvoir s’en tenir à la spécificité de la technique photographique ». 

« Déjà vers 1925 le photographe allemand Auguste Sander faisait l’inventaire de tous les types humains de son pays. Deux ans après la mort d Atget, se tint en 1929 à Stuttgart l’exposition Film und Foto, où figuraient certains de ses clichés ».
 
« Des photographes américains avaient depuis longtemps rompu avec le pictorialisme pour représenter le quotidien sans tricherie : ce fut la Straight Photographie, la photographie «directe, pure» visible particulièrement chez Paul Strand. Le public américain était déjà sensibilisé à la photographie sociale grâce à la FSA qui laissa dans les années 30 un témoignage unique de la société américaine happée par la crise économique. La photographie dans toute sa netteté et sa neutralité parut être le moyen de produire des documents, qui ne captaient pas seulement l'attention du scientifique ou de l'historien, mais aussi celui du critique d art. Après avoir acquis la collection d'Atget, Berenice Abbott fit de nombreuses conférences sur le maître et publia en 1930 l’ouvrage Atget photographe de Paris, puis en 1964 à New York The Word of Atget. Le photographe français atteignit une renommée inégalée de son vivant. Enfin sa collection fut acquise en 1968 par le Musée d Art Moderne de New York. Son influence internationale devint considérable. Nombreux sont les photographes qui lui sont redevables comme l'américain Walker Evans ou les allemands Bernd et Hilla Becher ».




Du 3 juin au 19 septembre 2021
79, rue des Archives – 75003 Paris
Tél. : 01 40 61 50 50
Du mardi au dimanche de 11 h à 19 h
Visuels :
Eugène Atget
Parc Delessert, XVIe, 1914
© Paris Musées / musée Carnavalet – Histoire de Paris

Eugène Atget
Rue des Chantres, IVe, 1923
© Paris Musées / musée Carnavalet – Histoire de Paris

Eugène Atget
Fortifications, porte de Sèvres, XVe, 1923
© Paris Musées / musée Carnavalet – Histoire de Paris

Eugène Atget
Cabaret de l’Homme armé, 25, rue des Blancs-Manteaux, IVe, septembre 1900
© Paris Musées / musée Carnavalet – Histoire de Paris

Eugène Atget
Fontaine du passage des Singes, 6, rue des Guillemites, IVe, 1911
© Paris Musées / musée Carnavalet – Histoire de Paris

Eugène Atget
Place du Tertre, Montmartre, XVIIIe, 1922
© Paris Musées / musée Carnavalet – Histoire de Paris

Henri Cartier-Bresson 
Derrière la gare Saint-Lazare, Place de l'Europe, Paris, 1932
© Fondation Henri Cartier-Bresson / Magnum Photos

Eugène Atget
Église Saint-Médard, Ve, 1900-1901
© Paris Musées / musée Carnavalet – Histoire de Paris

Eugène Atget
Maison de Balzac, 24, rue Berton, XVIe, 1913
© Paris Musées / musée Carnavalet – Histoire de Paris

Eugène Atget
Un coin du pont Marie, IVe, 1921
© Paris Musées / musée Carnavalet – Histoire de Paris

Eugène Atget
Vieille maison, 6, rue de Fourcy, IVe, 1910
© Paris Musées / musée Carnavalet – Histoire de Paris

Eugène Atget
Ancien hôtel Sully-Charost, 11, rue du Cherche-Midi, VIe, 1904
© Paris Musées / musée Carnavalet – Histoire de Paris

Eugène Atget
Un coin de l’entrepôt de Bercy, rue Léopold, XIIe, 1913
© Paris Musées / musée Carnavalet – Histoire de Paris

Eugène Atget
Ambassade d’Autriche, 57, rue de Varenne, VIIe, 1905
© Paris Musées / musée Carnavalet – Histoire de Paris

Du 15 juin au 31 octobre 2021
23, rue de Sévigné. 75003 Paris
Tél. : 01 44 59 58 58
Du mardi au dimanche de 10 h à 18 h. 
Le musée est fermé les 1er janvier, 1er mai, et 25 décembre.


Les citations sur le film proviennent de dossiers de presse.

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