Stanley Donen (1924-2019) est un réalisateur, producteur et chorégraphe juif américain qui a réalisé des chefs d'œuvres dans deux genres principaux : la comédie musicale - Un jour à New York, Chantons sous la pluie (Singin' in the rain) - et la comédie politicère (Charade) parfois empreinte d'un certain désenchantement (Voyage à deux, Two for the Road, 1967). Arte diffusera le 1er août 2021 « Chantons sous la pluie » de Stanley Donen.
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« Quand Hollywood monte au front. La propagande pendant la 2ème guerre mondiale » par Peter Miller
« GI Jews » de Lisa Ades
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Stanley Donen (1924-2019) est né à Columbia dans une famille juive. Pour fuir sa solitude - condisciples antisémites -, il fréquente assidument les salles de cinéma.
Admirateur de Fred Astaire, il apprend à danser et débute à dix ans sa carrière artistique parallèlement à ses études.
À seize ans, il joue sur Broadway dans Pal Joey et noue une amitié avec Gene Kelly avec qui il travaille (Best Food Forwards). Tous deux innovent par leurs chorégraphies et leurs scénarios ancrées dans la réalité quotidienne.
De sa filmographie d'une trentaine de films, émergent Un jour à New York (On the Town, 1949), Mariage royal (Royal Wedding, 1951), Chantons sous la pluie (Singin' in the Rain, 1952), Les Sept Femmes de Barbe-Rousse (Seven Brides for Seven Brothers, 1954), Beau fixe sur New York (It's Always Fair Weather, 1955), Drôle de frimousse (Funny Face, 1957), Indiscret (Indiscreet, 1958), Chérie recommençons (Once More, with Feeling, 1960), Ailleurs l'herbe est plus verte (The Grass Is Greener, 1960), Charade (1963), Arabesque (1966), Voyage à deux (Two for the Road, 1967), L'Escalier (The Staircase, 1969), Le Petit Prince (The Little Prince, 1974) d'après Antoine de Saint-Exupéry, et C'est la faute à Rio (Blame It on Rio, 1984), remake d'Un moment d'égarement de Claude Berri (1977)
A la MGM, sous la direction du producteur Arthur Freed, il réalise des chefs d'œuvres : Un jour à New York, et Chantons sous la pluie (Singin' in the rain) en 1952. Mais l'échec de Beau fixe sur New York l'incite à réorienter sa carrière, notamment en devenant producteur. Charade (1963) est également un des fleurons de la comédie policière.
En 1998, Stanley Donen reçoit un Oscar d'honneur pour l'ensemble de sa carrière.
« Chantons sous la pluie »
Arte diffusera le 1er août 2021 « Chantons sous la pluie » de Stanley Donen et Gene Kelly (1952).
"Une jeune inconnue détrône une actrice vedette, sur scène et dans le cœur du beau Don (Gene Kelly). Un éblouissant classique de la comédie musicale à l'énergie euphorisante."
Un chef d'œuvre hollywoodien enthousiasmant.
« En 1927, à Hollywood, une jeune inconnue détrône une actrice vedette, sur scène et dans le cœur du beau Don... Un éblouissant classique de la comédie musicale à l'énergie euphorisante. Le trio formé par Gene Kelly, Donald O'Connor et Debbie Reynolds fonctionne à merveille, tandis que Cyd Charisse fait une apparition en femme fatale. »
« 1927, dans les studios de la Monumental Pictures à Hollywood. Don Lockwood et Lina Lamont forment le couple phare du cinéma muet. Adulés par le public, perpétuellement amoureux à l'écran, ils ne peuvent en réalité pas se souffrir. L'arrivée du cinéma parlant provoque un drame. Car, malgré son port de reine, Lina a une voix de crécelle. Alors que la production donne son feu vert pour une comédie musicale, Cosmo, inséparable compagnon de Don, propose que Kathy, une jeune danseuse à la voix mélodieuse, soit la doublure de Lina… »
« Près de soixante-dix ans après sa sortie, Chantons sous la pluie, festival de couleurs, de virtuosité et d'humour, n'a rien perdu de son énergie survitaminée et euphorisante ».
« Déclaration d'amour, délire collectif ou bouffée de joie passagère : tous les prétextes sont bons pour glisser une séquence de danse ou un numéro de claquettes dans le fil du récit, comme autant de petits chefs-d'œuvre entrés l'un après l'autre au panthéon des classiques hollywoodiens ».
« Le trio formé par Gene Kelly en séducteur romantique, Donald O'Connor en clown acrobate et Debbie Reynolds en débutante à la voix d'or fonctionne à merveille. Cyd Charisse, toute de vert vêtue, fait une apparition en femme fatale. »
« Comédie musicale virevoltante, Chantons sous la pluie offre aussi une hilarante vision du passage du muet au parlant. »
« Voix d'acteurs insupportables, problèmes d'accommodation au micro : les anecdotes sont d'époque, à l'image des déboires de Jean Hagen, star irrésistiblement horripilante. »
Meilleur acteur dans une comédie musicale (Donald O’Connor), Golden Globes 1953.
"Chantons sous la pluie (Singin’ in the Rain, 1952) de Stanley Donen et Gene Kelly, [est] tout simplement une des plus belles comédies musicales jamais réalisées et un chef-d’œuvre absolu du cinéma hollywoodien. L’association entre Stanley Donen et Gene Kelly avait déjà fait des étincelles dans Un jour à New York en 1949, première comédie musicale du duo qui se réunira une dernier fois avec un troisième film cosigné en 1955, Beau Fixe sur New York. Les deux hommes signent ensemble la mise en scène et les chorégraphies de Chantons sous la pluie. Ils s’étaient rencontrés à Broadway, où le jeune Donen avait été l’assistant personnel de la future vedette Gene Kelly sur le spectacle musical « Pal Joey ».
Et Olivier Père d'ajouter : "Ajoutons Arthur Freed de la MGM à la production et un autre duo Adolph Green et Betty Comden pour le scénario et les chansons et nous obtiendrons la plus belle équipe jamais réunie pour créer une comédie musicale dont la magie perdurera sans doute éternellement. Bien avant les opus de Scorsese, De Palma et Scorsese Chantons sous la pluie traversé de références cinématographiques est déjà un film de cinéphile sur le cinéma et Stanley Donen, à peine 28 ans au moment du tournage, inaugure ici une certaine forme de modernité américaine", a analysé Olivier Père pour Arte.
Et Olivier Père de poursuivre : "Véritable hymne à la joie et au plaisir de vivre, Chantons sous la pluie est aussi une déclaration d’amour au spectacle et au cinéma, avec la reconstitution ironique de la fin de l’âge d’or du muet et les débuts difficiles du parlant à Hollywood à la fin des années 20, quand le triomphe du Chanteur de jazz oblige les studios à s’aventurer précipitamment à la sonorisation de leurs productions en cours. Ce contexte agité, qui engendra dans la réalité des drames humains et professionnels, inspire aux auteurs des scènes de comédies à la cocasserie irrésistible.
Et Olivier Père de conclure : "Quant aux chansons et aux ballets, ils illustrent chacun à leur tour une gamme colorée d’émotions humaines, sous le signe du bonheur et de l’optimisme, sans oublier le rêve avec le ballet final « Broadway Melody » digne de l’autre grand maître du « musical » hollywoodien, Vincente Minnelli. Il n’est pas si facile et si fréquent de peindre le bonheur au cinéma. Chantons sous la pluie y parvient à la perfection, et c’est bien plus tard dans l’œuvre de Stanley Donen – sans doute le véritable auteur du film – que pointeront la mélancolie et le désenchantement."
"Drôle de frimousse"
"Drôle de frimousse" (Funny Face) est réalisé par Stanley Donen (1957).
"Dans le Paris existentialiste, une intello ingénue se laisse charmer par un photographe de mode... Signée Stanley Donen ("Chantons sous la pluie"), une comédie musicale acidulée cousue sur mesure pour la délicieuse Audrey Hepburn, avec Fred Astaire en Pygmalion timide".
"Maggie Prescott, rédactrice en chef d’un magazine de mode new-yorkais, cherche un nouveau mannequin pour présenter, à Paris, le défilé d’un grand couturier. Dick Avery, photographe attitré de la revue, a déniché l’oiseau rare : Jo, une ingénue à la grâce singulière, employée dans une librairie. Celle-ci rêve de rencontrer le pape de l’"empathicalisme", le professeur Émile Flostre. Mais son Pygmalion dans l’univers de la haute couture la trouble plus qu’elle ne veut se l’avouer…"
"C’est surtout grâce à Audrey Hepburn, délicieuse du bout de son pied mutin jusqu’à sa radieuse frimousse, et à la modestie élégante de Fred Astaire, qui joue de bon cœur le faire-valoir un peu vieillissant, que cette comédie musicale acidulée se regarde avec un plaisir toujours renouvelé". L'occasion de revoir un Paris quasi de rêve.
"Orchestré par Stanley Donen, disparu en février dernier, le film, nommé quatre fois aux Oscars en 1958 (pour le scénario, la direction artistique, la photographie, et les costumes signés Givenchy et Edith Head), réunit des talents éprouvés, à commencer par les frères George et Ira Gershwin à la bande-son. L’improbable reconstitution hollywoodienne du Paris existentialiste, avec ses caves enfumées remplies de philosophes lugubres et pontifiants, se révèle tout aussi savoureuse."
La diffusion du film était précédée par "Drôle de frimousse" de Stanley Donen - Un regard, une minute". "Drôle de frimousse" est "un sublime écrin pour l’irrésistible Audrey Hepburn et glorifie la beauté d’un Paris de carte postale. Le photographe de mode interprété par Fred Astaire prend modèle sur Richard Avedon, alors directeur artistique pour le magazine féminin Harper’s Bazaar. Mais "Drôle de frimousse" n’est pas qu’un charmant conte de fées moderne, il se moque aussi du milieu de la mode et dénonce l’influence des médias sur les masses." Dans la distribution : la célèbre top model Dovima.
"Maggie Prescott, rédactrice en chef d’un magazine de mode new-yorkais, cherche un nouveau mannequin pour présenter, à Paris, le défilé d’un grand couturier. Dick Avery, photographe attitré de la revue, a déniché l’oiseau rare : Jo, une ingénue à la grâce singulière, employée dans une librairie. Celle-ci rêve de rencontrer le pape de l’"empathicalisme", le professeur Émile Flostre. Mais son Pygmalion dans l’univers de la haute couture la trouble plus qu’elle ne veut se l’avouer…"
"C’est surtout grâce à Audrey Hepburn, délicieuse du bout de son pied mutin jusqu’à sa radieuse frimousse, et à la modestie élégante de Fred Astaire, qui joue de bon cœur le faire-valoir un peu vieillissant, que cette comédie musicale acidulée se regarde avec un plaisir toujours renouvelé". L'occasion de revoir un Paris quasi de rêve.
"Orchestré par Stanley Donen, disparu en février dernier, le film, nommé quatre fois aux Oscars en 1958 (pour le scénario, la direction artistique, la photographie, et les costumes signés Givenchy et Edith Head), réunit des talents éprouvés, à commencer par les frères George et Ira Gershwin à la bande-son. L’improbable reconstitution hollywoodienne du Paris existentialiste, avec ses caves enfumées remplies de philosophes lugubres et pontifiants, se révèle tout aussi savoureuse."
La diffusion du film était précédée par "Drôle de frimousse" de Stanley Donen - Un regard, une minute". "Drôle de frimousse" est "un sublime écrin pour l’irrésistible Audrey Hepburn et glorifie la beauté d’un Paris de carte postale. Le photographe de mode interprété par Fred Astaire prend modèle sur Richard Avedon, alors directeur artistique pour le magazine féminin Harper’s Bazaar. Mais "Drôle de frimousse" n’est pas qu’un charmant conte de fées moderne, il se moque aussi du milieu de la mode et dénonce l’influence des médias sur les masses." Dans la distribution : la célèbre top model Dovima.
"Stanley Donen est décédé le 21 février à New York, à l’âge de 94 ans. Donen, qui a réalisé son premier film à 25 ans (Un jour à New York, 1949), a marqué l’histoire de la comédie musicale de son empreinte avec plusieurs chefs-d’œuvre du genre, comme Chantons sous la pluie ou Beau Fixe sur New York, avec Gene Kelly. D’abord chorégraphe à Broadway, puis à Hollywood, Donen a révolutionné la danse au cinéma en ouvrant la voie à de nouvelles techniques de tournage. Donen va s’affranchir des contraintes des studios. Son perfectionnisme est notable dans une série de films, pas seulement musicaux, qui poussent très loin la recherche de la beauté visuelle. Si Vincente Minnelli avait la fibre mélodramatique, capable de sublimer des émotions à fleur de peau, Stanley Donen a souvent démontré des talents de satiriste, très à l’aise dans l’étude de mœurs ou le conte moral souvent teinté de cynisme ou d’amertume (Fantasmes, Voyage à deux, ses derniers grands films avant quelques ratages et une retraite anticipée)", a écrit Olivier Père.
Et d'ajouter : "Drôle de frimousse marque en 1957 la fin de l’âge d’or de la comédie musicale hollywoodienne. Devant la caméra de Stanley Donen, ces adieux prennent la forme hyper sophistiquée d’un feu d’artifices de couleurs, de luxe et de bonne humeur. Drôle de frimousse est un sublime écrin pour l’irrésistible Audrey Hepburn et glorifie la beauté d’un Paris de carte postale. Le photographe de mode interprété par Fred Astaire prend modèle sur Richard Avedon, alors directeur artistique pour le magazine féminin Harper’s Bazaar. Avedon participe à la création du générique de film. Il est également crédité comme consultant visuel. Drôle de frimousse n’est pas qu’un charmant conte de fées moderne. Le film se moque du milieu de la mode et dénonce l’influence des médias sur les masses. Donen est un satiriste qui ridiculise à la fois la superficialité des fashionistas et l’hypocrisie des pseudo-intellectuels germanopratins."
"Indiscret"
"Indiscret" (Indiskret ; Indiscreet) est une comédie réalisée par Stanley Donen (1958) avec Cary Grant et Ingrid Bergman. "Au premier regard, une comédienne succombe au charme d'un expert financier. Mais celui-ci lui annonce qu'il est marié... Réunissant Ingrid Bergman et Cary Grant dans un duo de charme, une élégante comédie sentimentale mise en scène par Stanley Donen, maître du genre."
"Après avoir abrégé des vacances aux Baléares, Anna Kalman, comédienne de théâtre à la gloire désenchantée, est de retour chez elle à Londres. Ayant perdu toute illusion sur les hommes, la belle célibataire rencontre alors, grâce à sa sœur et à son beau-frère, Philip Adams, un irrésistible expert financier au charme duquel elle succombe au premier regard. Le parti idéal n’a qu’une faiblesse : il est marié et dans l’incapacité de divorcer. Bravant avec panache les conventions, le couple entame une liaison sans nuages, jusqu’au jour où Anna apprend que Philip lui a menti…"
"Impeccable fluidité de la mise en scène, audaces formelles dans une économie de lieux et subterfuges visuels empruntés au théâtre… : à partir du scénario de Norman Krasna adapté de sa pièce à succès et sur un très étroit fil narratif, Stanley Donen (Chantons sous la pluie) brode une délicieuse comédie et explore avec élégance la complexité du couple et de ses petits arrangements. Épris d’Anna, Philip, maladivement rétif à l’engagement, se retranche derrière un statut fictif d’homme marié pour éviter, avec elle comme avec ses conquêtes antérieures, l’invasion conjugale, tandis qu’elle s’égare avec volupté dans le rêve romantique de l’amour impossible. C’est cette partition délicate et à fleurets mouchetés qu’interprètent Cary Grant et Ingrid Bergman, stars assumant le flamboyant crépuscule de leur carrière, et qui se retrouvent à l’écran douze ans après avoir été réunis au sommet par Hitchcock dans Les enchaînés. Un duo de charme dont la classe souveraine infuse le film, discrète et subtile variation sur la guerre des sexes."
"Indiscret" (Indiskret ; Indiscreet) est une comédie réalisée par Stanley Donen (1958) avec Cary Grant et Ingrid Bergman. "Au premier regard, une comédienne succombe au charme d'un expert financier. Mais celui-ci lui annonce qu'il est marié... Réunissant Ingrid Bergman et Cary Grant dans un duo de charme, une élégante comédie sentimentale mise en scène par Stanley Donen, maître du genre."
"Après avoir abrégé des vacances aux Baléares, Anna Kalman, comédienne de théâtre à la gloire désenchantée, est de retour chez elle à Londres. Ayant perdu toute illusion sur les hommes, la belle célibataire rencontre alors, grâce à sa sœur et à son beau-frère, Philip Adams, un irrésistible expert financier au charme duquel elle succombe au premier regard. Le parti idéal n’a qu’une faiblesse : il est marié et dans l’incapacité de divorcer. Bravant avec panache les conventions, le couple entame une liaison sans nuages, jusqu’au jour où Anna apprend que Philip lui a menti…"
"Impeccable fluidité de la mise en scène, audaces formelles dans une économie de lieux et subterfuges visuels empruntés au théâtre… : à partir du scénario de Norman Krasna adapté de sa pièce à succès et sur un très étroit fil narratif, Stanley Donen (Chantons sous la pluie) brode une délicieuse comédie et explore avec élégance la complexité du couple et de ses petits arrangements. Épris d’Anna, Philip, maladivement rétif à l’engagement, se retranche derrière un statut fictif d’homme marié pour éviter, avec elle comme avec ses conquêtes antérieures, l’invasion conjugale, tandis qu’elle s’égare avec volupté dans le rêve romantique de l’amour impossible. C’est cette partition délicate et à fleurets mouchetés qu’interprètent Cary Grant et Ingrid Bergman, stars assumant le flamboyant crépuscule de leur carrière, et qui se retrouvent à l’écran douze ans après avoir été réunis au sommet par Hitchcock dans Les enchaînés. Un duo de charme dont la classe souveraine infuse le film, discrète et subtile variation sur la guerre des sexes."
"Charade"
En 1963, « Charade », réalisé par Stanley Donen, offre à Cary Grant et à Audrey Hepburn l'occasion de briller dans une comédie policière sophistiquée dont l'action se situe notamment dans différents quartiers de Paris : les Halles, les Champs-Elysées...
« De retour des sports d’hiver, la jolie traductrice Reggie Lambert découvre son mari assassiné dans leur appartement parisien mis à sac. Peter Joshua, un séduisant divorcé qu’elle a rencontré à Megève, lui propose son aide. Bientôt, les anciens amis du défunt refont surface. Ils sont persuadés que Reggie sait où son mari a caché le magot qu’il a subtilisé à la Résistance française… Une femme enquête sur l'étrange assassinat de son mari avec l'aide d'un séduisant divorcé... »
« De retour des sports d’hiver, la jolie traductrice Reggie Lambert découvre son mari assassiné dans leur appartement parisien mis à sac. Peter Joshua, un séduisant divorcé qu’elle a rencontré à Megève, lui propose son aide. Bientôt, les anciens amis du défunt refont surface. Ils sont persuadés que Reggie sait où son mari a caché le magot qu’il a subtilisé à la Résistance française… Une femme enquête sur l'étrange assassinat de son mari avec l'aide d'un séduisant divorcé... »
« Truffée de clins d’œil à l'histoire du cinéma, de rebondissements et de courses-poursuites, une comédie pétillante de Stanley Donen, servie par un duo de grande classe : Audrey Hepburn et Cary Grant ».
« Réalisée par l’auteur de Chantons sous la pluie, Charade est un pur bonheur. Truffé de clins d’œil à l’histoire du cinéma, de rebondissements, de répliques irrévérencieuses, de courses-poursuites dignes des plus belles chorégraphies, cette comédie policière emballe le spectateur ».
Habillée par Givenchy, Audrey Hepburn, « plus gracieuse que jamais, illumine le film de son mélange de drôlerie et de fragilité. Quant à Cary Grant, impossible de résister à ses airs narquois de séducteur ».
« Initialement, l’acteur avait rejeté le projet : il se jugeait trop vieux pour le rôle et soulignait sa grande différence d’âge (trente ans) avec la jeune première. Pour dissiper ses réticences, on rédigea des blagues et des sous-entendus sur le sujet. Ici, c’est la jeune femme qui mène le jeu de la séduction, inversant ainsi l’ordre des choses ».
Partenaire de Audrey Hepburn dans Charade, Cary Grant fait modifier le scénario car il est gêné par la différence d'âge entre cette actrice et lui. C'est elle qui désormais le courtise. Enchanté du tournage et du film, le comédien a déclaré : "Tout ce que je veux pour Noël est un autre film avec Audrey Hepburn".
« Chantons sous la pluie » de Stanley Donen et Gene Kelly
Etats-Unis, 1952, 1 h 39 mn
Scénario : Betty Comden, Adolph Green
Production : Metro-Goldwyn-Mayer (MGM), Loew’s
Producteur : Arthur Freed
Chorégraphie : Gene Kelly
Image : Harold Rosson
Musique : Nacio Herb Brown, Lennie Hayton
Montage : Adrienne Fazan
Avec Debbie Reynolds (Kathy Selden), Donald O'Connor (Cosmo Brown), Gene Kelly (Don Lockwood), Jean Hagen (Lina Lamont), Millard Mitchell (R.F. Simpson), Douglas Fowley (Roscoe Dexter), Rita Moreno (Zelda Zanders), Cyd Charisse (la danseuse en rêve)
Sur Arte les 1er août 2021 à 21 h, 3 août 2021 à 13 h 35, 20 août 2021 à 13 h 35
Visuels :
Debbie Reynolds (Kathy Selden), Donald O' Connor (à gauche : Cosmo Brown) et Gene Kelly (Don Lockwood) dans le film de Stanley Donen " Singing in the Rain (" Chantons sous la pluie" )
Gene Kelly (Don Lockwood) dans le film de Stanley Donen " Singing in the Rain (" Chantons sous la pluie" )
Debbie Reynolds (Kathy Selden), Donald O' Connor (à gauche : Cosmo Brown) et Gene Kelly (Don Lockwood) dans le film de Stanley Donen " Singing in the Rain (" Chantons sous la pluie" )
Cyd Charisse (une danseuse (Broadway Melody)) et Gene Kelly (Don Lockwood) dans le film de Stanley Donen " Singing in the Rain (" Chantons sous la pluie" )
Donald O' Connor (à gauche : Cosmo Brown) et Gene Kelly (Don Lockwood) dans le film de Stanley Donen " Singing in the Rain (" Chantons sous la pluie" )
Gene Kelly (Don Lockwood) dans le film de Stanley Donen " Singing in the Rain (" Chantons sous la pluie" )
Debbie Reynolds (Kathy Selden), Donald O' Connor (à gauche : Cosmo Brown) et Gene Kelly (Don Lockwood) dans le film de Stanley Donen " Singing in the Rain (" Chantons sous la pluie" )
Debbie Reynolds (Kathy Selden) et Gene Kelly (Don Lockwood) dans le film de Stanley Donen " Singing in the Rain (" Chantons sous la pluie" )
Gene Kelly (Don Lockwood) dans le film de Stanley Donen " Singing in the Rain (" Chantons sous la pluie" )
© Warner Bros
"Drôle de frimousse" par Stanley Donen
Etats-Unis, 1957, 99 min
Producteur/-trice : Roger Edens
Image : Ray June
Montage : Frank Bracht
Musique : George Gershwin, Ira Gershwin
Avec Audrey Hepburn (Jo Stockton), Fred Astaire (Dick Avery), Kay Thompson (Maggie Prescott), Michel Auclair (Prof. Emile Flostre), Robert Flemyng (Paul Duval), Dovima
Chorégraphie : Fred Astaire
Sur Arte les 15 avril 2019 à 22 h 45 et 21 avril 2019 à 9 h 25
Visuels :
Thompson (Maggie Prescott), Fred Astaire (Dick Avery) et Audrey Hepburn (Jo Stockton)
© ZDF/Vista Vision
Audrey Hepburn (Jo Stockton)
© Paramount Pictures
Audrey Hepburn
©ZDF/Vista Vision
Audrey Hepburn (Jo Stockton)
© Paramount Pictures
"Drôle de frimousse" de Stanley Donen - Un regard, une minute"
France, 2019
Sur Arte le 15 avril 2019
"Indiscret" par Stanley Donen
Royaume-Uni, Etats-Unis, 1958
Auteur : Norman Krasna
Producteur/-trice : Stanley Donen
Image : Freddie Young
Montage : Jack Harris
Musique : Ken Jones, Richard R. Bennett
Avec Cary Grant, Ingrid Bergman, Cecil Parker, Phyllis Calvert, David Kossoff, Megs Jenkins
Sur Arte le 6 janvier 2020 à 20 h 55
Visuels : © 2019 by Paramount Pictures Corporation
Etats-Unis, 1957, 99 min
Scénario : Leonard Gershe
Production : Paramount PicturesProducteur/-trice : Roger Edens
Image : Ray June
Montage : Frank Bracht
Musique : George Gershwin, Ira Gershwin
Avec Audrey Hepburn (Jo Stockton), Fred Astaire (Dick Avery), Kay Thompson (Maggie Prescott), Michel Auclair (Prof. Emile Flostre), Robert Flemyng (Paul Duval), Dovima
Chorégraphie : Fred Astaire
Sur Arte les 15 avril 2019 à 22 h 45 et 21 avril 2019 à 9 h 25
Visuels :
Thompson (Maggie Prescott), Fred Astaire (Dick Avery) et Audrey Hepburn (Jo Stockton)
© ZDF/Vista Vision
Audrey Hepburn (Jo Stockton)
© Paramount Pictures
Audrey Hepburn
©ZDF/Vista Vision
Audrey Hepburn (Jo Stockton)
© Paramount Pictures
"Drôle de frimousse" de Stanley Donen - Un regard, une minute"
France, 2019
Sur Arte le 15 avril 2019
"Indiscret" par Stanley Donen
Royaume-Uni, Etats-Unis, 1958
Auteur : Norman Krasna
Scénario : Norman Krasna
Production : Warner Bros., Grandon ProductionsProducteur/-trice : Stanley Donen
Image : Freddie Young
Montage : Jack Harris
Musique : Ken Jones, Richard R. Bennett
Avec Cary Grant, Ingrid Bergman, Cecil Parker, Phyllis Calvert, David Kossoff, Megs Jenkins
Sur Arte le 6 janvier 2020 à 20 h 55
Visuels : © 2019 by Paramount Pictures Corporation
« Charade », par Stanley Donen
Universal Pictures, Stanley Donen Production, 1963, 109 min
Auteur : Peter Stone, Marc Behm
Image : Charles Lang Jr.
Montage : James Clark
Musique : Henry Mancini
Producteur/-trice : Stanley Donen, James Ware
Scénario : Peter Stone
Avec Cary Grant, Audrey Hepburn, Walter Matthau, James Coburn, George Kennedy, Dominique Minot, Ned Glass, Jacques Marin, Paul Bonifas, Thomas Chelimsky
Sur Arte le 11 juin 2017 à 20 h 55
Visuels
Audrey Hepburn (Reggie Lambert) et Cary Grant (Peter Joshua)
© NBC/Universal
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Les citations sont d'Arte.
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